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Rendre ce monde vivable et vivant pour tous et pour longtemps
" Lorsque tu fais quelque chose , sache que tu auras contre toi ceux qui voulaient faire la même chose , ceux qui voulaient faire le contraire et l'immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire " (Confucius)

01/11/19 L'ONF vous propose des solutions pour préserver l'environnement.

 

Spécialiste de l'environnement et de l'accueil du public, l'Office National des Forêts vous accompagne dans la conception d'applications mobiles entièrement personnalisées, offrant une expérience originale à vos visiteurs.
Découvrez les applications mobiles de l'ONF. Choisissez votre application selon les enjeux de votre territoire et les attentes de votre public :
• randonnées guidées : visites commentées et enrichies de contenus photos, audio ou vidéos géolocalisés
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• visites botaniques : promenades à la découverte de la flore


Loisirs Nature : développez l’attractivité de vos territoires !
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Lire (actuenvironnement)

05/04/19 Autoroutes et privatisation, les dessous de l'accord secret.

 

Le 18 mars dernier, le Conseil d’État a levé le secret autour de la renégociation des concessions autoroutières. Il contient des clauses surprenantes passées au crible par la cellule investigation de Radio France.

 
En 2003, le ministre des Transports, Gilles de Robien, propose d’utiliser l’argent des péages pour financer l’aménagement du réseau routier mais aussi du ferroviaire. Une cagnotte qui serait gérée par une Agence de financement des infrastructures de transport. "La dette des autoroutes baissait, plusieurs millions voire milliards de dividendes allaient commencer à entrer dans les caisses de l’État, explique Gilles de Robien. Ça représentait des recettes nouvelles pour l’Agence qui allait financer les infrastructures. Ça me paraissait logique."
À l’époque, le ministère des Finances tente de s’opposer au projet de Gilles de Robien, qui doit batailler ferme pour imposer sa réforme. "Chaque ministre des Finances (Francis Mer, Nicolas Sarkozy) me reçoit, avec à ses côtés toujours le même conseiller, partisan de la privatisation des autoroutes, raconte Gilles de Robien. On m’explique qu’il faut vendre les autoroutes parce que ça fera baisser la dette de l’État. Mais j’avais anticipé ces arguments en faisant réaliser une étude très pointue sur le sujet par une grande banque parisienne. Elle concluait que les autoroutes étaient une manne financière pour l’État. C’est comme ça que j’ai pu résister à Bercy. Le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin a tranché en ma faveur." ...

Conclusion de ce long article : "... Avec un budget de 2,5 milliards, on ne peut pas financer des infrastructures nouvelles, on se contente de payer les factures. Nous avons besoin d’un budget d’au moins trois milliards pour lancer des projets sur plusieurs années."

Lire (franceinter)

05/04/19 Aéroports, le grand gaspillage. Exemples de Dole-Tavaux, Dijon, Vatry et Lannion.

 

Si vous êtes chef de projet pour créer une activité économique (entreprise, ...), vous allez rechercher des capitaux, soit en cherchant des financeurs, actionnaires ou banques. Et vous avez intérêt à avoir de bons arguments en présentant des études de faisabilité, des études de marché solides, des perspectives de pérennité et/ou développement.

Les aéroports sont des équipements publics gérés par les élus, il y en a 160 en France, 10 fois plus qu'en Allemagne.

Dans le reportage télévisé ci-dessous, écoutez-bien le langage utilisé par les décideurs (nos élus), c'est aux frontières du délire, du souhait, de la prière et du surréalisme !

Eléments de langages :

- "Le entre du monde, .... c'est nous" (Dole, Jura)

- "Nous en serons à 300 000 passagers", soit 2 fois moins de personnes vu que ce sont strictement des allers et retours. Prédiction de 2015 (115 000 passagers) pour 2018 (107 000 passagers). C Perny n'a pas donné le nom de la voyante consultée.

- "Il n'y a pas d'activité où il faut pas payer". C Perny à propos des subventions à Ryan Air, en comparant avec les autres moyens de transport. Aucun jurassien n'a reçu de subvention du Conseil Général pour acheter sa voiture, à notre connaissance ! D'autre part, l'argument est faux par glissement sémantique voire un contre-sens sur qui doit payer et pourquoi.

- "On espère .... attirer des touristes". Ce n'est plus de la prospective économique, c'est une prière. Pire : "Investissement qui permettra de nous développer". La réalité : uniquement des jurassiens en vacances qui vont dépenser leur argent ailleurs.

 

- Le Maire de Longvic "y croit encore", trafic sur l'aéroport Dijon-Longvic : "ch'peux pas vous dire on n'a pas assez de recul" (7 jets privés en un mois). Bref aucune connaissance, aucune base d'argumentation pour "y croire".

- "Je considère que ..." F Patriat, président du CG 21. Belle analyse pour investir 25 Millions d'€. Le trafic a été 10 fois inférieurs aux "prévisions". Même voyante que précédemment ?

- "Face à cette croyance ...", bien vu par un élu opposé à 1 Million d'€ supplémentaire malgré la faillite, le CG 21 vote cette subvention.

 

- "On est en situation d'infériorité ..." aveux du pdt du syndicat mixte de Lannion (22) face aux "lowcoasters". Et ce n'es pas possible qu'il en soit autrement pour 28 000 passagers par an !

- "On a une des plus grandes pistes, ... je le dis aux compagnies qui seraient intéressées" Le directeur de l'aéroport de Vatry (51). Au milieu d'un désert économique (pas dit) donc pas de compagnies intéressées !

Et notez l'utilisation des verbes au futur et au conditionnel sans qu'aucune étude sur le futur ou les conditions ne puissent être évoquées. Faute d'éléments ou études solides.

 

En conclusion : le financeur est le contribuable mais contrairement aux banques ... (je vous laisse terminer la phrase). Voila comment nos élus décident les investissements : au doigt mouillé. Si vous avez été attentifs, les élus financent la concurrence entre services "publics", très déficitaires de surcroît et sans compter la Sncf.

Détail de la fréquentation de Dole-Tavaux en 2017 : 25% de la Côte d'Or, à 20% du Doubs, à 11% du Jura et à 7% de la Suisse. Merci qui ? Le CG39 et le Grand Dole. Lire (FR3)

Lire (youtube, reportage France2)

30/01/19 Zones humides : 5 atouts face au dérèglement climatique.

 

Article de FNE (France Nature Environnement) dont voici les titres de chapitre :

1 – Les zones humides limitent les effets inondations
2 – Les zones humides atténuent les sècheresses
3 – Les zones humides rafraîchissent lors des canicules
4 – Les zones humides littorales ralentissent le grignotage de la côte
5 - Les zones humides stockent le carbone, gaz responsable du dérèglement climatique

- Conclusion : Les zones humides nous protègent, protégeons-les !

Lire (fne)

 

A ce propos, un projet aurait dû voir le jour dans le Jura (39), plaine du Doubs, au début des années 2010 auquel nous -Dole Ecologie- étions liés. Les opposants, majoritaires d'un point de vue tapage, ont tous développé des arguments à courte vue et égoïstes, comme les chasseurs (on veut tirer où on veut) ou les agriculteurs (on veut glyphosater comme on veut). L'inertie et l'avenir de leur mandat en jeu, les politiques de droite comme de gauche ont enterré le projet. Grand merci à eux, espérons que les écologistes sauront leur rappeler aux prochaines élections.

12/05/18 Sncf, quel est le but de la réforme (suite).

 

Voici une analyse de Jean Kaspar (ex n°2 de la CFDT -et que je salue au passage, c'était il y a 30 ans ...-) sur la façon dont il voit cette réforme. Le point de vue nous intéresse car il y est question d'écologie, d'ambition et d'aménagement du territoire.

 

... La méthode, mise en œuvre par le président et son gouvernement, reste encore marquée sur de nombreux points par la culture de l’ancien monde. Cette culture où l’on donne aux dirigeants politiques une responsabilité trop grande dans le domaine social, celle où l’Etat prétend incarner à lui seul l’intérêt général, celle où l’intelligence technocratique se croit supérieure à celle des corps intermédiaires, celle enfin des a priori (justifiés pour certains acteurs) qui considèrent que tous ces intermédiaires sont archaïques, incapables d’évoluer et de comprendre les grands défis de ce siècle.
Continuer dans cette logique peut être payant à court terme, mais risque de nous conduire rapidement à des formes de radicalisation tragiques pour la démocratie et le vivre-ensemble, mais aussi destructeur pour le développement économique et la cohésion sociale.
Un rapport comme point de départ
L’exemple de ce qui se passe à la SNCF est édifiant. Plutôt que de proposer aux différents acteurs de l’entreprise la construction d’une ambition commune, on fait appel à une personnalité (Jean-Cyril Spinetta) pour rédiger un rapport dans lequel, selon Jean-Baptiste Fressoz, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), on voit apparaître les mots « statut » 54 fois, « concurrence » 189 fois, « climat » 2 fois et « écologie » jamais(Le Monde, 25 avril 2018).
A partir de là, le gouvernement engage un processus de concertation sur les points qu’il considère incontournables : la nécessaire ouverture de la SNCF à la concurrence, l’indispensable modernisation de l’entreprise, la réforme du statut des cheminots, le règlement du déficit de l’entreprise. Au sommet de l’Etat, on n’hésite pas à parler de « cheminots privilégiés », ce qui ne peut que heurter le personnel de l’entreprise, car, à juste raison, les cheminots peuvent démontrer qu’il y a au sein de la société française des privilégiés bien plus privilégiés qu’eux.
Avant d’aborder ces questions, il eût été préférable de tenter de définir, avec les organisations syndicales, une ambition commune autour de quelques points-clés :
– D’abord, il aurait fallu déterminer le rôle de la SNCF dans le cadre d’une politique globale des transports, pour contribuer à la mobilité nationale et européenne, de plus en plus nécessaire sur le plan de l’activité économique et touristique, et donner pour cela à la notion de « service public » un contenu renouvelé et modernisé ;
– définir également la place que la SNCF doit avoir pour favoriser le développement et l’attractivité des territoires, trop longtemps oubliés ;
– penser aussi la nécessaire modernisation de l’entreprise, pour permettre un transport de qualité des voyageurs et de bonnes conditions de travail pour les cheminots ;
– enfin, souligner l’importance de la SNCF comme moyen de lutte contre la pollution dans la mesure où, comme le montre l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, le train « est l’un des modes de transport les plus performants du point de vue énergétique et environnemental ». ...
En finir avec les liens de subordination
La façon dont le dossier de la SNCF a été engagé est emblématique d’une culture politique et économique où les décideurs définissent ce que doit être l’ambition, se contentant de demander aux organisations syndicales de les accompagner dans la concrétisation de cette ambition, définie en dehors de leur implication. Le monde ancien encore. Sur tous les points précités, il ne s’agit pas seulement de concertation. Seule la négociation, c’est-à-dire la signature d’un accord ou d’un relevé de conclusions, traduit l’engagement de chacun des signataires et ouvre la voie à la coresponsabilité. Si une telle démarche n’aboutit pas, il appartient alors à l’Etat, et alors seulement, de prendre ses responsabilités.
Non, la concertation ne suffit pas pour transformer en profondeur une société, car elle ne modifie pas les rapports de pouvoir et laisse à celui qui le détient la responsabilité d’intégrer ou non les propositions des autres acteurs. Maintenir des liens de subordination entre les acteurs ne contribue pas à l’émancipation des individus et des groupes, ce qui est pourtant une des ambitions affichées par le président. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. ...

Télécharger (au format .doc)


 

03/03/18 SNCF, quelles sont les perspectives de réforme ?

 

Il semblerait que le rapport Spinetta oublie que le transport ferroviaire ne se résume pas à une offre de transport pour touristes et travailleurs : l'interconnexion et la complémentarité des modes de transport n'est pas la finalité de la réforme, ni le problème du fret. Le transport de marchandise utilise aussi le rail mais, moribond, participe de moins en moins aux frais d'entretien.

 

Tous opérateurs confondus, entre 2001 et 2011, le fret ferroviaire est passé de l’indice 100 à l’indice 137 en Allemagne, 117 en Suède, 116 en Grande-Bretagne, 104 pour l’ensemble des pays de l’Union européenne, il a chuté à 59 en France. Cherchez l’erreur !

Lire (alternativeseconomiques)

Il est tellement plus facile de réformer le superficiel et oublier les réformes de fond ! A titre personnel comme ancien cheminot (pendant 15 ans, démissionnaire par dégoût), je pourrais vous en remplir des pages.

29/07/16 Votre loyer est-il trop élevé ?
 
Comment le savoir ? En quelques clics et pour un grand nombre de localités, vous trouverez le renseignement. Sachez que la loi (en France) prévoit que le loyer ne peut dépasser 20% du loyer médian pour un type donné (surface, ...).

Nota : ça ne marche pas pour mon petit village, mais c'est OK pour la sous-préfecture voisine.

Lire (rentswatch)

05/04/16 Europa City, un projet décidé en catimini.

 

L’enquête publique sur « le plus important projet d’aménagement culturel et commercial en Europe », EuropaCity a été lancée en France la semaine dernière, dans la quasi indifférence. Symbole de l'impuissance publique, cette ville artificielle promet déjà le meilleur du capitalisme récréatif et consommatoire.

EuropaCity, un petit Dubaï de 230 000 m2 de commerces, 20 000 m2 de restaurants, 20 000 m2 de parc aquatique « de type resort » avec vague de surf, 30 000 m2 de « snowpark » ou encore 50 000 m2 de lieux culturels - DR
C’est un silence aussi assourdissant que bizarre. L’enquête publique sur « le plus important projet d’aménagement culturel et commercial en Europe »a été lancée en France la semaine dernière, mais personne ne le revendique. EuropaCity. Une ville artificielle au nord de Paris. « Un formidable pari sur l’avenir. » Qui en parle, en ces temps de morosité ? Cette promesse de record s’énonce dans la discrétion. Ou plutôt dans la crainte. Le promoteur d’EuropaCity, Immochan, filiale immobilière d’Auchan, redoute un Notre-Dames-des-Landes francilien.
Et les élus (de droite comme de gauche) qui y ont cédé ne sont pas fiers. Ce symbole privé de leur impuissance publique représente l’inverse de ce qu’ils racontent à longueur d’année sur la culture, l’environnement, l’agriculture… La preuve grand format qu’ils ne font pas ce qu’ils disent. Qu’ils se contentent de se soumettre aux forces qui vont. Celles du capitalisme récréatif et consommatoire, et de son programme pour changer la vie : faire du passé table rase pour inventer cet homme nouveau « à la recherche d’un acte d’achat intégrant une dimension de plaisir ». EUROPACITY : SYMBOLE PRIVÉ DE L'IMPUISSANCE PUBLIQUE
Pour présenter ce petit Dubaï qui doit éclore sur les dernières terres agricoles du Val-d’Oise, ses concepteurs alignent les « équipements ». En vrac : 230 000 m2 de commerces, 2 700 chambres d’hôtel, 20 000 m2 de restaurants, 20 000 m2 de parc aquatique « de type resort » avec vague de surf, 30 000 m2 de « snowpark » avec piste de ski pour « freestyleurs », 50 000 m2 de lieux culturels, dont l’inévitable « parc d’aventures ». Ils annoncent leurs « objectifs » avec autant de précision : 30 millions de visites par an, dont 6 millions de touristes : la fréquentation de Paris, le double d’Eurodisney, trois fois le Louvre. Mais EuropaCity aura mieux que la Joconde : satisfaire le désir de « faire foule ensemble » dans « le foisonnement et la fluidité́ d’expériences du monde virtuel ».
Désir jugé assez irrésistible pour justifier l’absence d’études approfondies sur la future clientèle. « Le projet doit être engagé sans attendre, même imparfait. Ses imperfections sont les interstices dans lesquels les parties prenantes pourront intervenir pour corriger et s’approprier le projet. » D’abord foncer. Ce qui risque de n’être qu’une étape nouvelle du cannibalisme de la grande distribution a emballé les politiques. Il suffit de leur parler de créations d’emplois. Ils ne s’interrogent pas sur ceux qui vont être détruits alentour. Ils ont tous cédé, de Sarkozy à Valls en passant par Huchon et Fabius, qui a salué « un projet majeur qui structurera notre territoire ». Ils se mettent en quatre, apportant infrastructures (une gare spéciale du futur Grand Paris Express) et caution administrative.
Il suffit d’entendre le pathétique service après vente du préfet de région pour mesurer la chute de ces grands commis de l’Etat qui naguère « aménageaient le territoire ». Auchan (qui embauche d’anciens préfets) a remplacé la Datar. Ils parlent tous d’un « projet d’intérêt national ». Mais il n’est pas plus le leur que celui de la nation.
PLACE AU "COMMERCE RÉCRÉATIF", AU "TOURISME DE SHOPPING" Sans évoquer le mépris linguistique de son nom, EuropaCity (présenté comme une « living city ») atteste que nos élus ne croient même plus au modeste pari de Houellebecq, qui voyait dans son patrimoine historique et touristique le dernier atout vendable de la France. C’est le puissant groupe chinois Dalian Wanda – nouveau propriétaire de l’usine à images américaine Legendary Pictures (Jurassic World, Godzilla) – qui « apportera son expertise et son savoir-faire, en termes de loisirs, d’hôtellerie et de divertissement ». Place au « commerce récréatif ». Au « tourisme de shopping ». Sous le bruit des 1 500 avions de Roissy survolant chaque jour cette zone interdite à l’habitat ? Pas grave, le futur « lieu de vie », fermé, sera sûrement « musicalisé » comme tous les supermarchés…
Mais, surtout, les élus savent que ce projet est contraire à tous leurs engagements de la COP21, tenue au Bourget, à 2 km du site d’EuropaCity… Les 12 000 emplois de cette ville sans logements vont aggraver le désastre des transports urbains. Cette bétonnisation climatisée et ses 60 millions de déplacements annuels infirment toutes leurs promesses sur le bilan carbone. Et, surtout, ils renient leurs belles paroles sur l’agriculture.
Les députés ont voté à l’unanimité l’obligation pour les cantines scolaires de servir au moins 40 % de produits locaux d’ici à 2020, pour « relocaliser les filières alimentaires » et développer les« circuits courts ». Or l’Ile-de-France ne fournit plus que 10 % de sa consommation agricole. Et EuropaCity va détruire certaines de ses dernières terres agricoles, dont l’Autorité environnementale a souligné la « très grande valeur agronomique » et qui devraient être sanctuarisées, comme le recommande le schéma directeur de la région Ile-de-France.
Le collectif Non à EuropaCity propose ainsi de créer un centre de formation à l’agriculture bio pour offrir un vrai métier d’avenir à une partie de la jeunesse locale aujourd’hui sans grandes perspectives. Ce que devrait faire Stéphane Le Foll s’il croyait à sa « loi d’avenir pour l’agriculture et l’alimentation » et à son « programme ambition bio » d’« agro-écologie nationale »promettant de développer le bio local au lieu de l’importer. Ce que défendent sur place les élus écologistes, conduits par Mounir Satouri, président du groupe Europe Ecologie-Les Verts au conseil régional.
Un combat solitaire, guère relayé par les sommités vertes accaparées par leurs considérables réflexions stratégiques. Qui a entendu Cécile Duflot ou Jean-Vincent Placé nous parler d’EuropaCity ?
 

Lire (marianne)

 

17/10/15 Sur l’île de La Réunion, les milliards volent autour des promoteurs de l’autoroute sur pilotis.

 

Le projet pharaonique de construction d’une route sur pilotis, met en péril l’environnement et les finances publiques de l’île de l’Océan indien. Elle intéresse dorénavant la justice, qui conduit une enquête pour « corruption » et « favoritisme ».
Le désastre écologique et l’effroyable gâchis d’argent public qu’est la construction de la Nouvelle route du littoral (NRL) sont-ils en train de se transformer en un scandale politico-financier comme La Réunion n’en a jamais connu ? ...
L’histoire du financement de la route est révélateur des collusions possibles entre les groupes de BTP et les hommes politiques au pouvoir dans l’île. Ainsi, avant la victoire surprise de Didier Robert aux élections régionales de 2010, ce n’est pas une route mais un tram-train qui avait été décidé, ce qu’avaient acté les accords dits de Matignon I, signés en 2007 entre le gouvernement de Dominique de Villepin et Paul Vergès, alors président (Parti communiste réunionnais) de la région. La décision n’a pas résisté à l’alternance. La droite, emmenée par Didier Robert, a fait campagne sur son opposition au tram. Arrivée au pouvoir, elle a dénoncé le contrat de tram-train et signé de nouveaux accords, dits de Matignon II, avec le gouvernement Fillon. ...
Bouygues, qui avait remporté au sein du consortium Tram’Tiss (dans lequel on retrouve aussi Veolia, Colas, Bombardier...), le contrat de 1,32 milliard du tram-train a saisi le tribunal administratif en réclamant 170 millions d’euros de dédommagement. Une somme que le groupe de BTP réclame toujours aujourd’hui - alors qu’il a remporté le contrat de la NRL associé à Vinci !

Lire (reporterre)

 

Il se trouve que je connais bien l'île et que, question aménagement du territoire, tout se fait à la petite semaine, on régularise après coup, etc. Avec des coûts très élevés pour la collectivité. En arrivant en avion, on se rend compte que l'urbanisme n'est absolument pas maîtrisé, c'est construit partout de façon diffuse et sans plan global. Le pire est à Saint Paul.

20/01/15 Le Dossier du Grand Paris

 

Lancé en avril 2009 par Nicolas Sarkozy, les chantiers du Grand Paris sont multiformes, et formidablement complexes, pour des raisons différentes. Le premier d’entre eux : la construction institutionnelle de ce nouveau territoire, fait toujours l’objet de batailles entre l’Etat et les collectivités territoriales, malgré la création de la Métropole du Grand Paris par la loi Maptam du 27 janvier 2014. La construction du Grand Paris des transports et du logement fait appel, elle aussi, à de nouveaux partenariats entre les acteurs et surtout, à la mobilisation des crédits nécessaires à leur développement.

Sommaire du dossier :

Les mégas-projets du Grand Paris

Grand Paris : les principaux acteurs du projet

Grand Paris : un schéma fiscal en deux temps pour la métropole

Grand Paris : entre fiscalité partagée et modeste fonds métropolitain

Métropole du Grand Paris : l’impact sur la péréquation en Ile-de-France

Grand Paris : des retombées économique colossales attendues

Grand Paris Express : une bataille politique, une victoire de la banlieue

Grand Paris : situation d’urgence pour le logement social

Les offices HLM entraînés dans la tourmente du Grand Paris

Gagner la bataille du foncier : une course contre la montre ?

« Grand Paris : les ayatollahs de la métropole ont perdu la bataille » Patrick Devedjian

Grand Paris : le blues des DGS

Métropole du Grand Paris : les agents dans l’attente de réponses

[Frise interactive] Le Grand Paris, un chantier en cours depuis un siècle et demi

Lire (lagazettedescommunes)

 

Après lecture rapide, il apparait que ce projet n'a aucune vision des équilibres écologiques d'un territoire déjà très fortement déséquilibré, ce projet ne fera qu'accentuer le problème, augmenter les besoins de correction à titre social. Bref, naturellement invivable et uniquement conçu avec des visées économiques étroites.

Et comme par hasard, s'est rajoutée une couche dans le millefeuille administratif !

17/10/14 Inondations : les catastrophes naturelles n'ont parfois rien de naturel.

 

Les pluies torrentielles : un épisode méditerranéen «normal»
Un épisode méditerranéen est un phénomène produisant de très fortes pluies sur les plaines intérieures et littorales du pourtour méditerranéen. Des flux d'air chaud, chargés d'humidité et remontant de la Méditerranée, provoquent de violents orages du littoral au relief. Ils se produisent le plus souvent en automne, période où la mer Méditerranée est la plus chaude, bien qu'il ne s'agisse pas véritablement d'un facteur déterminant. Ces orages peuvent stationner sur un même endroit pendant plusieurs heures et déverser des quantités de pluie exceptionnelles, comme ces derniers jours à Montpellier.


L’exposition au risque augmente avec l’artificialisation
Intégrant cette contrainte météorologique, l’aménagement du territoire en région méditerranéenne devrait tout faire pour limiter l’artificialisation du territoire et aboutir à zéro artificialisation nette. A chaque mètre carré imperméabilisé doit correspondre un autre qui ne l’est plus.
Pour tendre vers cet objectif indispensable, les collectivités doivent élaborer et faire respecter un droit qui protège mieux les citoyens. ...

Lire (fne)

 

Pour compléter l'article : il est des contrées où le lit majeur des rivières occupe tout le fond de vallée, les anciens n'y construisaient en général pas d'habitations. Si ce n'était pas possible, le rez-de-chaussée était réservé au stockage du matériel ne craignant pas trop ces crues subites et éphémères. Sagesse bien oubliée de nos jours : on construit dans le lit des rivières et les gens pleurent à chaudes larmes qu'il ont tout perdu, que ça fait 6 fois en 20 ans, ... Là, il faut arrêter la connerie, non ?

04/09/14 La loi Alur, dite loi Duflot. Notre pays a les loyers parmi les plus chers d’Europe : nous sommes à 40% au dessus de la moyenne de l’Union européenne.

Les grandes lignes :

- Le prix de l’immobilier
Notre pays a les loyers parmi les plus chers d’Europe : nous sommes à 40% au dessus de la moyenne de l’Union européenne. Sur notre territoire national, il y a aussi de fortes différences entre les loyers : des zones urbaines intenses (les grosses métropoles comme Paris, Lyon, Marseille, etc.) jusqu’aux petites communes. ...

- Logement : une situation de crise
Le logement prend une place de plus en plus importante dans le budget des Français. Cette augmentation se fait au détriment d’autres dépenses. Ainsi, certaines personnes sont obligées de réduire le budget consacré à la nourriture ou aux soins pour pouvoir se loger. ...
- Encadrer la hausse des prix des loyers
L’encadrement de la hausse des prix des loyers est aujourd’hui une nécessité. La déréglementation de ces dernières années n’a non seulement pas permis de construire plus, mais elle a engendré une augmentation folle des prix. ...
- Comment sortir de la crise ? Construire mieux
Construire et construire mieux… c’est la seule solution pour sortir de la crise. Pour y arriver, nous avons besoin de construire 500 000 logements par an pendant 5 ans.  ...
- Agir pour le pouvoir d’achat
Cette loi agit pour limiter l’augmentation des loyers, mais encadre également les tarifs des agences. Les honoraires de location seront entièrement à la charge du propriétaire et plafonnés à un mois de loyer. Le locataire n’aura à sa charge que des frais liés à la rédaction du bail, la visite ou l’état des lieux. ...
- Sécuriser les propriétaires et soutenir les locataires
Avec l’augmentation du chômage et l’effritement du pouvoir d’achat, de nombreuses familles sont aujourd’hui très mal logées voire sont expulsées de leur logement pour impayés de loyer. La garantie universelle des loyers (la GUL) permet de protéger le propriétaire en cas d’impayés afin que celui-ci n’hésite plus à louer son logement. Par ailleurs, la GUL permet aussi de soutenir le locataire et de l’accompagner dans la recherche d’une solution durable s’il n’est plus en mesure d’acquitter son loyer. ...
- Le plan de relance injuste de Manuel Valls
Non seulement le Premier ministre a fait le choix de ne pas appliquer des mesures favorisant la justice sociale, mais en plus il décide d’orienter l’argent public vers des mesures favorisant les ménages les plus riches.
Alors même que les inégalités augmentent, le dispositif Pinel utilise de l’argent public afin d’aider les ménages les plus riches à consolider leur patrimoine. ...
- La loi Duflot un travail d’écoute et de conciliation
Entre le début de la réflexion sur la loi Duflot et son vote à l’Assemblée nationale, il s’est écoulé plus d’un an et demi.
En effet, contrairement aux habitudes, Cécile Duflot a souhaité mettre en place une grande concertation en amont de l’écriture de la loi. Pendant plusieurs mois, l’ensemble des professionnels du logement se sont retrouvés pour discuter des mesures de la loi Duflot : agents immobiliers, associations travaillant dans le secteur du logement, représentants du secteur HLM, syndicats de copropriété. …
- Le mal-logement
La précarité du logement n’est pas un concept abstrait : c’est la réalité du quotidien de 15% des Françaises et des Français.
Le mal-logement, ce ne sont pas seulement des personnes ou des familles sans domicile fixe, ce sont aussi des personnes logées dans des habitations de fortune, des victimes de marchands de sommeil ou tout simplement des personnes menacées d’expulsion pour impayés. Cela peut être vos voisins, cela peut être chacun de nous. ...

Lire (logementpourtous-loiduflot)


Cette présentation vous permettra de vous faire VOTRE idée sur cette loi, sans vous laisser influencer. Nous sommes conscients que cette loi n'est pas parfaite (il y a de nécessaires concessions par ci et par là). Elle a le mérite de vouloir freiner un cheval fou : le logement n'a pas à être soumis à des lois financières spéculatives mais aux besoins des populations.

Choix des modes de transports : notre société décide mal. Exemple du tramway parisien.

 

Le choix d'un moyen de transport moins pratique, moins évolutif, moins économique et moins écologique est typique de notre société.
Chaque francilien qui se déplace connaît les difficultés de transport, privé ou en commun. Des solutions existent, mais à chaque fois, celle qui est adoptée est la moins adaptée aux besoins.

Pour mémoire, le coût des embouteillages a été évalué à 5,9 milliards d'euros à l'économie française chaque année, soit une dépense de 677 euros par foyer, selon une étude publiée mardi par l'institut de recherche CEBR et la société d'info-trafic américaine Inrix.

 

Il y a quelques années, un citoyen naïf aurait pensé que le problème aurait été posé :
- la possibilité de se déplacer d'un point à un autre de Paris était-il assuré et performant ?
Non, les voyageurs de RATP/SNCF le constatent encore tous les jours, et les automobilistes également :
- quels étaient les trajets les plus ardus dans Paris ?
Pour les transports en commun, c'était les trajets périphériques. Les bus PC1, PC2 et PC3 tournaient autour de Paris, avec des ruptures de charge pénalisantes. Par exemple, pour aller de la Porte d'Italie à la station RER Cité Universitaire, il fallait changer de bus et attendre le suivant pendant un temps qui paraissait long en soirée.
Pour les automobilistes, le boulevard périphérique n'avait rien du circuit de Montlhéry.
- quelles infrastuctures étaient-elles susceptibles d'être utilisées ?
Il y avait les boulevards des maréchaux, qui se succèdaient en enlaçant Paris de l'intérieur et offraient un couloir malaisé mais apaisant pour les conducteurs énervés par les autres artères obstruées
Il y avait la petite ceinture, longue de 32 km, tracée depuis le 19ème siècle, et abandonnée, même si elle est encore fonctionnelle, puisqu'un train spécial du 18 janvier 2012 a roulé dans la tranchée de la rue Liard (cf. www.petiteceinture.org).
Pour trancher entre les deux modes de transport, il les aurait examiné sous plusieurs angles, et aujourd'hui il les confronterait à ce qu'il voit.
- la vitesse et le le coût :
l'étude de la variante Petite Ceinture estimait la vitesse commerciale à 28 km/h pour un temps de parcours de 17 minutes et un trafic de 17 000 voyageurs par heure à la pointe du matin, les deux sens confondus. Le coût incluant le matériel roulant était de 1,770 milliard de francs (valeur 1996), soit 270 millions d'euros. (cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_3a_du_tramway _d%27%C3%8Ele-de-France)
et la variante boulevards des maréchaux estimait une vitesse commerciale de 15 à 20 km/h pour un temps de parcours de 24 à 32 minutes, un trafic de 7 700 à 9 100 voyageurs par heure pour un coût estimé à 2,1 milliards de francs (valeur 1996) soit 321 millions d'euros.
- l'impact sur le trafic, et donc sur le service rendu, avec une vitesse moyenne de 20 km/h, le trafic était évalué de 47 % inférieur à la situation de référence, de 30 km/h.

Il n'y a donc pas photo, la petite ceinture était nettement plus pertinente. Les détracteurs accusent même le T3 d'un déficit de 23,5 % de voyageurs par rapport à une ligne de métro. La RATP qui clame « Confortable, accessible, régulier, agréable...Le T3 circulant du pont du Garigliano à la porte de la Chapelle accueille plus de 250 000 voyageurs chaque jour en semaine. » semble ignorer les wagons trop pleins et inaccessibles. (cf http://www.tramway.paris.fr/actualites/bilan-sur-le-trafic-voyageurs-la-fin-2013).

Quand on évoque ce dernier problème avec les partisans du T3, ils répondent qu'il est victime de son succès. Ce n'est même plus de la langue de bois, c'est un déni. Imaginez que les boulangeries soient nationalisées et que vous ne trouviez plus de pain, ces mêmes personnes vous resserviraient le même discours « la boulangerie a trop de succès ». Dans le privé, n'importe qui constaterait une insatisfaction de la demande et une nécessité d'augmenter l'offre. Mais peut-on exiger une remise en question de la part de ces gens qui sont si intelligents, et qui savent mieux que tout le monde ce qui est bien et ce qu'il faut ?

Lire (agoravox)

 

On aurait pu parler du tramway de Besançon : "Le parcours ? On s'en fout", entendu par mes oreilles personnelles à moi. Puis le secteur historique : "pas possible, il n'y avait pas de tram au 18ème siècle". Mais il y avait des citroën, des renault, des lampadaires, ... ? On fait le tour, pas les bagnoles.

28/05/14 Imperméabilisation des sols, l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée se penche sur la question.

 

Cet article devrait intéresser les agriculteurs, les collectivités locales comme les entreprises possédant de grandes emprises de terrain :

L'urbanisation de nos villes continue à imperméabiliser les sols en dépit des conséquences néfastes pour la santé et l'environnement.
Un paysage urbain, trop bétonné et sans arbre, provoque des îlots de chaleur (« four urbain »} dangereux pour la santé des personnes âgées et fragiles.
De plus l'eau de pluie ne peut plus s'infiltrer dans le sol et vient engorger les réseaux d'assainissement jusqu'à provoquer leur débordement et des inondations urbaines. L'agence de l'eau a identifié sur les bassins Rhône-Méditerranée et Corse 200 villes de plus de 2000 habitants (20% du parc des stations d'épuration) dont les eaux usées débordent même sous de faibles pluies jusqu'à parfois 2 jours sur 3. Et sept stations d'épuration déversent plus d'1 million de m3 par an ce qui correspond aux eaux usées d'une agglomération de 100 000 habitants.
Sur des sols de plus en plus imperméabilisés, la pluie lessive les polluants vers les rivières, et les baignades en aval deviennent interdites pendant plusieurs jours après un orage.
Pour I agence de l'eau, la solution, c'est de se lancer enfin dans la désimperméabilisation pour infiltrer l'eau le plus tôt possible à l'endroit où elle tombe, afin de redonner aux sols leur rôle naturel d'éponge.

 

L'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse accompagne les villes pionnières qui désimperméabilisent et infiltrent l'eau. Elfe a ouvert jusqu'à septembre 2014 un appel à projets ûe 15M€ pour réaliser des noues (fossés végétalisés), des jardins de pluie, des chaussées drainantes, des équipements collectifs de récupération et réutilisation d'eaux de pluie, des toitures végétalisées. etc.

Lire (globaletlocal)

 

11/04/14 Carte des grands projets inutiles, très chers et imposés (plus de 100).

 

La carte ci dessous est un aperçu. La carte interactive est sur Rue89, avec les détails, les sommes engagées ainsi que les raisons.

Voir (rue89)

 

24/02/14 160 aéroports en France, 66 représentent 4,3% du trafic et 40 pour 0,3%.

 

Ce samedi 22/02, manifestation à Nantes contre un projet inutile d'aéroport, et des manifestations de soutien un peu partout. Voici un site (lechotouristique) qui nous présente une carte et les principaux chiffres du transport aérien.

- "Il y a 84 aéroports en France métropolitaine qui ont des passagers commerciaux. 66 se répartissent environ 4,3% du trafic français. Et 40 aéroports représentent moins de 0,3% du trafic soit environ 300 000 passagers".

- "Malgré certaines exceptions notables, en deçà d’un certain seuil de trafic, aucun des aéroports décentralisés n’équilibre son exploitation sans subvention" rappelle la Cour des comptes. Au-dessous d’un million de passagers (soit pour 138 des 155 aéroports français), il est en effet presque impossible pour un aéroport d’être rentable. Ainsi, "dans plusieurs cas, les subventions d’exploitation ont représenté chaque année des montants supérieurs à 100 € par passager en moyenne entre 2000 et 2006"

- Certains fonctionnaires se sont étonnés qu’aucune étude sur les retombées économiques liées à ces subventions, et leur intérêt, n’ait été menée jusqu’au bout : "il serait des plus instructifs qu’un bilan coûts/avantages précis soit conduit pour certains aéroports de province dont les activités, bien que subventionnées de façon importante, génèrent des retombées fiscales et économiques dont l’ampleur est souvent très faible".

 

Il est vrai que le problème est politique dans le mauvais sens du terme : un élu veut "son" aéroport (ou piscine, bibliothèque, stade, ...), qu'importe si c'est le contribuable qui supporte ses caprices.

Lire (lechotouristique)

 

19/01/14 Projet de nouveau découpage des régions.  Ça se discute.

 

Le gouvernement a dans ses cartons un projet de redécoupage des régions et cela nourrit le buzz dans les chaumières. Nous avons reçu un avis intéressant que voici, il émane d'un écolo d'EELV et nous le proposons à titre indicatif :

 

Bjr,
Je ne voulais pas intervenir sur ce débat qui pourtant me passionne, sachant que je serais forcément long, mais...
Plusieurs fois déjà, et encore il y a qqs jours, je plaide pour une France Métropolitaine découpée en 5 ou 6 régions max (Voir approximativement le découpage des préfixes téléphoniques.) Seule la "Grande Région du Centre" diffère. Soit on la créée, soit on l'intègre, et l'éclate, dans les voisines. Grandes régions qui se rapprocheraient des Länder allemands.
A celles-là on "ajoute" 1 grande région "Atlantique/Caraïbes" (St Pierre & Miquelon, Martinique, Guadeloupe, St Bathélémy et Guyane) et une grande région "Indien/Pacifique" (Réunion, Mayotte, Polynésie, Nelle Calédonie, Clipperton...).

Jacque M. nous dit qu'un tel découpage est/serait en contradiction avec notre "position de missionnaire" pour une Europe des régions.
Avoir une position c'est bien, mais faut il que le ou les partenaires en soient d'accord. Or avec 2 %...
Et c'est là toute l'ambigüité d'EELV et des Verts précédemment. "C'est tout ou rien". Les écolos ne seraient pas un brin (terme censuré pour ne pas déclencher un Tsunami sur cette liste.). ...

Redevenons sérieux (C'est difficile) à propos de langue ou de langueS. La République est une et indivisible et sa langue est le Français. Quid du Breton, du Picard (Ch'ti, expression née il y a 1 siècle dans les tranchées), Alsacien, Provençale, Occitan et autres patois et parlures ?
Paradoxalement ou logiquement, elles seraient mieux "protégées" par de grandes régions. D'après moi.
En dehors de toute la théorie, il y a la réalité, le quotidien, la volonté des gens, en un mot la Démocratie. Et on doit faire avec. On doit s'adapter. S'y adapter. Avec 2%, je le répète, on n'est pas dans l'ère du temps et arrêtons de dire que l'on malgré tout raison et que les autres sont des cons.
S'y on veut progresser, faire progresser nos idées, il faut être audibles, respectés, etc...
Donc participons au débat, soumettons des idées et arrêtons de nous raccrocher à des visions, positions qui datent et ne tiennent pas compte de l'évolution (bonne ou mauvaise) de la société, de la réalité locale et de... la démocratie.
On en arrive tout naturellement à parler des départements. Conservateurs, et conservatoire aussi, d'une certaine culture, même si elle n'a fait que naître ou s'adapter à un découpage administratif arbitraire de 1790. Découpage qui a cassé des structures vieilles de plus de 3 à 500 ans (+ ou - XII/XVè siècle). Je ne suis pas historien.
Schématisons et prenons le Sud-Ouest, connu globalement sous le nom de Gascogne (Et ses célèbres Cadets) mais découpée en micro-région, reprenant peu prou les départements actuels : Basque (50 % du 64), Bearn (les autres 50 %) Bigorre (65), Armagnac (32) Périgord (24) Quercy (46) Guyenne (40 et 33) etc...
Depuis 1789 donc, une manière de vivre, de parler, de faire (Elevage, agriculture, architecture,..) s'y est fait jour, s'y est incrustée, y a prospéré. Est donc devenu la Culture locale. Plus que régionale.
Autre avantage,, à mes yeux d'ancien acteur "culturel", dans le milieu du Sport (Le Sport EST culture !) La dimension (géographique) d'un dpt aide bcp à organiser et à participer à la pyramide organisationnelle. On "Monte" en "régionale", puis "Nationale"... Mais ce qui vaut pour le sport l'est également pour bcp d'autres choses. N'oublions pas la presse locale et ses Avis mortuaires, sa relation et ses annonces des évènements locaux. Que serait nos communiqués et Conférences de Presse, sans la Presse ?

Bon voilà pour la partie Culturelle.
Mais il ne faut pas perdre de vue la partie ECONOMIQUE. D'où la question : Faut-il découper les régions en fonction d'un équilibre économique ?
Je n'ai pas de réponse car ce qui est vrai aujourd'hui ne sera pas automatiquement vrai dans 10, 15 ou 20 ans.
L'intégration d'une région un peu plus pauvre que les autres, comme le Limousin, ne gagnera-t-elle pas énormément a être intégrée dans une autre entité bcp plus grande ? Le contraire est aussi valable. N'y sera-t-elle pas oubliée, laissée pour compte au profit de...
Il faut donc débattre et trouver des éléments positifs : aménagement du territoire, économie de transport, production plus proche de la consommation, etc... autant de concepts qui nous sont proches.
Mais là, on se heurtera à d'autres résistances. Car c'est bien connu : 50 % des français veulent que tout change mais que rien ne bouge et les autres 50 % sont pour le contraire.
On le voit tous les jours. Exemple ? Les parisiens veulent + de taxis mais les taxis veulent rester ce qu'ils sont. Ces derniers reprochent à l'Etat de ne pas assez lutter contre les taxis clandestins mais refusent, comme sont les taxis dans la plupart des grandes villes mondiales, d'avoir une couleur unique, voire un même véhicule, ce qui faciliterait la tâche des flics.. Kafkaïen tout ça ! Ou Freudien :-o))
Autre ex : A l'heure d'internet, des voies rapides, etc., pourquoi maintenir dans chaque dpt des Sous-préfectures, une banque de France ? Pour rien. Mais comment résister aux Parlementaires opportunistes et démagos, et maires des villes concernées quand ils sont du même Parti. A perdre la Mairie d'une Sous-Préfecture, quel drame national !
Je crois de + en plus que la gestion d'une ville, d'un dpt, d'une région et du pays doit se faire sans démagogie et sans idéologie. S'il y a besoins d'1 personne sur 1 poste, pourquoi en mettre 3 ? Le contraire est aussi valable. (Voir les scandales dans les Conseils régionaux et Généraux. sans oublier municipalité et Communauté de communes. (J'ai lu de mes yeux lu, en 1990, un rapport d'audit qui disait qu'il y avait, dans un CG de la grande couronne francilienne, 50 % de personnels en trop. Rien n'a bougé, sauf moi, viré parce que j'avais été destinataire de ce rapport par erreur et que je connaissais bien le Dir'Cab du préfet de Région.)
Autant d'impôts qui ne servent à rien et qui appauvrissent encore les plus pauvres.
Ce n'est qu'avec une structure bien gérée, avec des finances saines, que l'idéologie peut être prise en compte et cela d'autant plus facilement qu'il y aura plus de fonds. (Plus de crèches, d'équipements collectifs etc..)
Bref, comment faites-vous chez-vous, dans votre famille ?
La régionalisation moderne et son inévitable redécoupage pour coordonner efficacement des plans ferroviaires, de productions locales (Pourquoi tous les cochons en Bretagne ?) Une bonne organisation plus rationnelle, une meilleur connaissance des ressources possibles etc.. permettront aussi le maintien de traditions, de productions locales labellisées qui font le charme de notre pays et de la manne apportée par le Tourisme. A ne pas négliger. 1 chou est un chou. Pas seulement en Auvergne. :-o))
Tout est dans tout et réciproquement.
Alors sortons un peu de nos dogmes dépassés ou inadaptés. Soyons réalistes, cohérents, positifs, mais restons fermes aussi sur certains points essentiels, en expliquant bien pourquoi, et faisons le savoir.
Devenons adultes et responsables aux yeux des électeurs. Conditions "sine qua non" pour accéder aux centres décisionnaires et y avoir du poids.
Comme dit un de nombreux proverbes (éléments culturels) : "On n'attrape pas des mouches (électeurs) avec du vinaigre".
Bon "Fin de semaine". (1)
Th. R

 

14/01/14 Coûts d'usage des différents modes de transport.  Etude de Jean-Marie Beauvais pour la FNAUT.

 

A la demande de la FNAUT, l’économiste Jean-Marie Beauvais a actualisé son étude des coûts d’usage de la voiture et du transport collectif pour le consommateur lors des déplacements de proximité (cf notre conférence de presse du 16 mars 2012). Puis il a étendu l’étude aux déplacements à longue distance, en considérant tous les modes de transport disponibles : autocar, TGV et trains Intercités, avion classique et à bas coût, voiture, covoiturage et auto-train.

Il ne s’agit pas ici des coûts économiques (coûts de construction et d’entretien de la voirie et de gestion de la circulation, coûts de production du service de transport collectif), ou encore moins des coûts sociaux et écologiques des transports, mais de la dépense supportée directement par le consommateur suivant le mode de transport qu’il utilise.

Lire (fnaut)

Télécharger le dossier de presse (2 pages)

Télécharger l'étude (10 pages)

 

Exemple courte distance : Transport collectif : 0,10€/km. Voiture : 0,27€/km, mais 0,09 en coût marginal. Ce qui n'est pas dit : en IDF (chiffres 2000), subventions annuelles aux TC : 4000 F par habitant.

Cette étude n'est donc pas une étude de coût global mais de la dépense directe de l'utilisateur. Une étude globale, qui reste à faire, aurait permis de tirer des conclusions de nature à orienter une politique d'aménagement du territoire certainement différente.

Notre conclusion est que c'est kif-kif, la seule solution (pétrole et électricité bientôt plus cher) : réduire les besoins de transport et ça passe par un réaménagement du territoire pour travailler-vivre local.

22/12/13 Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : les fêtes approchent, les travaux aussi…

 

25 juristes exhortent l'Etat à ne pas autoriser le début des travaux du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique.

Ce projet est une horreur écologique. Des hectares de terres agricoles, de zones humides et des espèces vivantes sont sur le point d’être détruits de manière irréversible. Tenter d’accroître le trafic aérien et ses émissions de gaz à effet de serre à la veille de la conférence de Paris sur le climat de 2015 : est-ce vraiment une bonne idée ?
Ce projet est une horreur économique. Conçu dans les années 1960, ce projet n’apportera rien aux territoires qu’il massacre. Qui pense qu’Orly et Roissy (les aéroports) ont permis le développement d’Orly et Roissy (les villes, les citoyens) ? Le pays de Notre-Dame des Landes ne gagnera rien avec des avions. A l’heure du développement durable, pourquoi prétendre que le développement économique passerait par… un aéroport, du goudron, du kérosène et du dioxyde de carbone ?
Ce projet est une horreur juridique. L’Etat se prévaut sans cesse du droit pour justifier son projet. Mais le droit a été « modernisé » pour précisément permettre ce projet. En réalité, il est devenu bien plus difficile de construire une éolienne qu’un aéroport. Et insistons : aucune concertation sincère n’a été organisée. Qui peut croire qu’un débat a un sens lorsque la décision a été prise par avance ?
Nous lançons un appel solennel aux Français et aux Françaises.
Laisser passer Notre-Dame-des-Landes, c’est faire passer l’idée terrible que l’écologie ne sert à rien sauf à des beaux discours. Laisser passer Notre-Dame-des-Landes, c’est faire une croix sur la transition écologique et énergétique de ce pays.

Lire (terraeco) et signer la pétition

 

08/06/13 Le Club des villes cyclables demande à l’État d’agir pour la sécurité des cyclistes en ville.

 

Ce Club, qui fédère les collectivités de tout niveau cherchant à promouvoir l’usage du vélo, a été créé en 1989 par une dizaine de villes et regroupe aujourd’hui plus de 1300 collectivités. Il est présidé par Jean-Marie Darmian, maire de Créon (Gironde). L’une des priorités du Club est « le recalibrage et la requalification de la voirie » pour un meilleur partage, et l’adoption en France d’un « code de la rue » complétant le code de la route.
Plusieurs « actions concrètes » ont été identifiées par les élus du Club : « Elles portent notamment sur la formation initiale et continue des conducteurs , sur les aménagements de voirie favorisant la visibilité des cyclistes, sur l’équipement du parc de poids lourds existant avec les nouveaux rétroviseurs, sur les règles de circulation des poids lourds et sur les campagnes de sensibilisation, notamment à destination des cyclistes et conducteurs de poids lourds, qui doivent les accompagner ».

Lire (maireinfo)

 

Autre info dans le même sens : le ministère des transports prépare un Plan national vélo.

Le groupe de travail aura pour mission de faire émerger des propositions concrètes susceptibles d’encourager les Français à utiliser le vélo ou à pratiquer la marche, aussi bien comme moyen de déplacement domicile-travail que comme activité sportive ou de loisir. Les principaux thèmes de réflexion porteront sur :
- les mesures favorisant l’inter modalité entre transports collectifs et modes actifs
- un meilleur partage de l’espace public, mieux sécurisé pour tous les usagers
- les incitations financières à l’usage du vélo
- la prise en compte du vélo dans le domaine de l’urbanisme et du logement
- le développement des itinéraires de loisir et de tourisme
- la communication autour des bienfaits de la marche et du vélo.

Lire(enviro2b).

13/05/13 Réformer l'urbanisme et l'aménagement du territoire pour engager la transition écologique des territoires.

 

Répondre à la crise du logement en construisant plus et mieux, tout en préservant les espaces naturels et agricoles : telle est l’ambition portée par la réforme de l’urbanisme et de l’aménagement menée par le gouvernement. Cette réforme, conduite par Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, va impulser la transition écologique des territoires, en réconciliant développement de l’offre de logements et soutenabilité écologique, activité économique et préservation de la biodiversité.
Tous les dix ans, l’équivalent de la surface d’un département est soustrait aux espaces naturels et agricoles. Le Président de la République l’a réaffirmé lors de la Conférence environnementale, en septembre 2012 : la lutte contre l’artificialisation des espaces agricoles et naturels est une priorité du gouvernement. Les terres agricoles et naturelles ne doivent plus constituer une variable d’ajustement de l’urbanisation. ...

Lire (eelv)

 

C'est pas si mal d'avoir une ministre écologiste à ce poste. Lui souhaiter une bonne réussite, c'est NOUS souhaiter un avenir moins soumis aux intérêts autres que ceux des populations.

26/03/13 Densifier les villes, pour quoi faire ?

 

La densification des villes est une réponse naturelle au véritable fléau qu’est l’étalement urbain. Cet objectif de densification repose sur le constat que plus les villes sont denses, moins elles sont énergivores par habitant. Mais ce constat n’autorise pas à penser que la densification est la seule réponse à toutes les difficultés que connaissent actuellement nos villes, d’autant plus que ce sont les aires urbaines déjà surpeuplées et déshumanisées qui sont concernées. Cette densification n’est-elle pas un prétexte à tous ces projets de tours qui fleurissent sur les nœuds des réseaux de transport ?  Il ne sert à rien de densifier si les urbains sont obligés de parcourir de longues distances pour aller travailler et faire leurs courses. La densification devrait avant tout viser aux rapprochements des fonctions d’habitat, de travail, de loisir, d’éducation et d’approvisionnement afin de limiter les déplacements. Faut-il pour cela construire toujours plus, et plus haut ?

Une tour, en réalité, c’est une impasse… verticale. Ça ne va nulle part, sauf à vouloir se jeter du haut. Un truc désespéré. Les promoteurs, les multinationales, les urbanistes et les architectes sont prêts à se laisser convaincre par des arguments fallacieux pour justifier leur mégalomanie dépassée. Pourtant, une tour végétalisée, bardée de panneaux photovoltaïques et surmontée d’éoliennes, c’est quand même bien, non ?! C’est pire. C’est comme un 4×4 électrique peint en vert. Un monstre hybride et absurde, déguisé pour polluer en cachette, et inefficace par rapport aux enjeux énergétiques à venir. Car énergétiquement, c’est un désastre. Tous les efforts écolo-technologiques ne rembourseront jamais le gouffre que représente l’énergie nécessaire pour construire un gratte-ciel, l’entretenir et, un jour, le déconstruire. Bâtir un mètre carré à cent mètres de hauteur dépense dix fois plus d’énergie qu’au sol. Le gâchis de matériaux est écœurant. Pour une hauteur proportionnelle, la surface est au carré, le volume au cube ! Voyez la différence entre un éléphant et un chat : pour avoir les yeux quinze fois plus haut il sera trois mille fois plus lourd* !

Et si on recherche la densité, ce n’est pas le meilleur moyen. En effet un centre urbain historique est plus dense en habitants qu’un quartier vertical composé de tours, car celles-ci doivent respecter entre elles des distances importantes, proportionnelles à leur hauteur. Quant à la problématique de la lutte contre l’étalement urbain, soyons clairs : ce n’est pas avec des gratte-ciels que nous allons faire revenir en ville les habitants des lotissements périphériques. Il vaudrait mieux travailler pour faire de ces nouveaux territoires péri-urbains des lieux de vie à part entière, ouverts et autonomes. Car nous n’allons pas en plus, pour lutter contre l’étalement urbain, raser ces quartiers tout neufs ! Ce n’est donc pas l’habitation qu’il faut densifier mais les fonctions, les échanges locaux et les liens.

Lire (carfree)

La suite de l'article parle de relocalisation, au moins aussi efficace que la densification.

 

Remarques :

- * si on prend croco/girafe pour comparaison, ce serait faux, mais chat/éléphant est assez judicieux car ces 2 animaux ont sensiblement la même forme. Mais 3000 chats consomment beaucoup plus qu'un éléphant, il y a donc matière à discuter.

- si un gratte ciel est beaucoup plus haut, sa base n'augmente pas proportionnellement à la hauteur.

Il est donc nécessaire d'être très prudent avec les comparaisons, ça ne vaut pas un bon calcul  comparatif et global entre un système en hauteur et l'autre non, en incluant les consommations d'énergie des personnes. Mais il y a de l'idée dans cet article.

06/03/13 Les agendas 21 à l'horizon 2032.

 

Le panorama de cette année consacre son dossier central à la vision prospective de l’agenda 21 de 2032 : "Construire les politiques territoriales de développement durable pour 2032"
Au terme de ces travaux, l’agenda 21 en 2032, devient la base d’un changement de modèle et de paradigme, construit collectivement. Il permet de définir et de contribuer à la construction d’un nouveau modèle de société, équitable, écologique et soucieux des ressources, vecteur de sens et de transformation.
Cet agenda 21 s’articule autour de trois grands objectifs, trois images de l’agenda 21 de demain : Pactes 21, Engagements 21 et Démocités 21 pour réinterroger les politiques territoriales et se projeter vers un futur souhaitable.

Lire (cdurable)

10/01/13 La hausse du niveau des mers, lutter ou s'adapter ?

 

Alors que les experts prédisent une augmentation du niveau de la mer de 50 cm environ d'ici 2050, le "recul stratégique" dans certaines zones littorales s'impose progressivement comme la solution raisonnable plutôt qu'une protection " coûte que coûte » contre la mer. Mais le message reste difficile à faire passer auprès des populations.
" L’attitude naturelle est de résister face à la montée du niveau de la mer. Or, c’est techniquement et financièrement impossible ", explique Yves Colcombet, directeur du Conservatoire du littoral. Fort de ce constat, cet établissement public cherche à faire admettre d’autres approches, en particulier le " recul stratégique ". Une solution qui consiste à laisser reculer la côte et à relocaliser les activités et les infrastructures en conséquence.
" Cela suppose beaucoup de conviction et de courage "
" Le recul stratégique est la mesure la plus sûre et la plus durable ", assume Thierry Lataste, préfet du Languedoc-Roussillon, lors des rencontres. " Mais cela suppose beaucoup de conviction et de courage ", déclare le représentant de l’État, tant sa position est délicate face à la défiance des élus locaux. En témoigne les propos de Jean-François Rapin, président de l'Association nationale des élus locaux (Anel), qui défend le maintien du trait de côte au risque de " spolier les propriétaires privés pour nos propres lubies d’avenir ". Les élus ne sont donc pas prêts à endosser la stratégie du repli face à leurs administrés. Lire (novethic).

Bon, on voit que le principe de réalité n'existe pas vraiment chez nos élus !

08/01/13 La révolution du bâtiment aura-t-elle lieu ?

 

Les bâtiments sont un véritable gouffre énergétique : ils représentent 40 % de notre consommation d'énergie et sont responsables de 25 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. En moyenne, un logement français consomme 180 kilowattheures par mètre carré et par an pour le seul chauffage, contre 140 kilowattheures en Allemagne. On peut faire beaucoup mieux et l'objectif officiellement fixé depuis 2005 est d'ailleurs de diviser par quatre cette consommation en France d'ici à 2050.
Pendant les Trente Glorieuses, les nouveaux logements ont en effet été construits en série sans souci d'isolation. Véritables passoires thermiques, chauffés à grand renfort de fioul du temps du pétrole bon marché, ils sont devenus massivement consommateurs d'électricité avec le programme nucléaire dans les années 1980. 31 % des logements actuels sont chauffés à l'électricité alors qu'il s'agit du moyen de chauffage le plus inefficace. Avec le nucléaire, il faut en effet produire en amont plus de trois kilowattheures pour soutirer un kilowattheure chez soi.
Le plan d'action bâtiment prévu par la loi qui fait suite au Grenelle de l'environnement prévoit que 400 000 logements soient rénovés chaque année à partir de 2013 ainsi que les 800 000 logements sociaux les plus énergivores d'ici à 2020. Malheureusement, sur le terrain, on n'atteint pas encore pour l'instant la moitié de cet objectif. De plus, le niveau de performance exigée pour cette rénovation n'est pas à la hauteur des enjeux : il est fixé à 150 kilowattheures par mètre carré et par an dans le logement social et pour une large part du logement individuel. Pour atteindre les objectifs visés en matière de réductions des consommations, il faudrait plutôt viser les 80 kilowattheures. Pour atteindre un tel niveau de performance, le maître mot est l'isolation : il faut 13 à 22 centimètres d'isolants sur les murs, 26 à 40 centimètres en toiture et 16 centimètres au sol.

Lire (alternativeseconomiques, vous serez redirigés vers des sites plus spécialisés si vous désirez en savoir plus).

29/12/12 Poids lourds de 44 tonnes, l'addition est salée.

 

Les poids lourds limités à 40 tonnes ont fini par céder totalement leur place aux 44 tonnes. Concrètement, nous ne verrons pas une grande différence sur nos routes, puisque dès lors qu'un camion possède 5 essieux, son poids autorisé passe automatiquement à 44 t, sans mise à jour technique particulière.
Outre qu'elle est contraire aux grandes orientations qui avaient été inscrites dans les lois du Grenelle de l’environnement (rappelées par F. Cuvillier à sa prise de fonction ...), cette décision présente un bilan socio-économique globalement négatif. En effet, selon le rapport du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD), paru le 11 octobre 2011, les coûts de l’impact sur les chaussées dépassent les gains économiques liés à l’amélioration de la productivité du transport routier, avec un surcoût d’entretien évalué entre 400 et 500 millions annuels.
Une somme d’autant plus inquiétante, lorsque l'on sait que le budget 2013 dédié à l’entretien du réseau routier national (hors autoroutes) ne permet pas d’assurer le maintien qualitatif des installations existantes.

 Il est intéressant de noter que la concertation sur ce texte n’a été réalisée qu’avec les fédérations de transporteurs routiers, premiers bénéficiaires de la mesure, et non les autres parties prenantes que sont les collectivités locales et autres associations de protection de l’environnement (FNE, etc.).

Lire (universnature).

08/12/12 Ville durable : les capitales d’Amérique latine montrent l’exemple.

 

 Face à l’immobilisme des nations, le maire de Bogotá privilégie une coopération internationale directe entre métropoles pour répondre par l’action aux défis que doit relever la planète. La naissance du Réseau des villes latino-américaines encouragera l’échange d’expériences dans les domaines de la mobilité et du recyclage, piliers du développement de l’urbanisme durable.
Plus question d’attendre un traité international
Réunis à Bogotá pour le sommet Villes et changement climatique, les représentants des métropoles de divers pays ont planché sur les propositions concrètes à mettre en place en environnement urbain pour lutter contre le réchauffement planétaire.
Cette rencontre internationale a été l’occasion pour le maire de la capitale colombienne, Gustavo Petro, de proposer une coopération entre les principales villes de la région, responsables de la plus grande partie des émissions de gaz à effet de serre.
Le Réseau des villes latino-américaines sera formé par les 12 capitales des pays membres de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR), auxquelles viendront s’ajouter les villes brésiliennes de São Paulo et de Rio de Janeiro, ainsi que la ville de Mexico. Lire (greenetvert).

06/11/12 Aéroport de Notre Dame des Landes, encore un exemple de PPP foireux.

 

Ci dessous (en date du 05/11), nous avons présenté un PPP (partenariat public-privé) : le Palais de Justice de Paris. Très équilibré comme vous pouvez le constater, c'est une façon pour le privé d'engranger sans risque des bénéfices fabuleux sur le dos de l'état, une espèce de privatisation à temps limité (tant que l'équipement n'est pas dégradé, en fait).

C'est aussi un moyen de profiter de la faiblesse financière d'un pays, ici le notre, qui ressemble aux procédés de la France Afrique d'antan. Les bénéfices allant principalement à un seul des associés.

 

Mais ça ne suffit pas, pour l'aéroport de Nantes-NDDL, il y a copinage manifeste à moins que ce ne soit qu'une manifestation de la consanguinité dans un tout petit monde politico financier. Voici :

Le préfet de Loire-Atlantique (entre juin 2007 et juillet 2009), Bernard Hagelsteen, travaille maintenant chez Vinci Autoroutes. M. Hagelsteen avait préparé "l'avis d'appel public à la concurrence" des firmes intéressées à réaliser l'aéroport, publié le 5 septembre 2008. Quatre groupements d'entreprises, dont Vinci, ont été habilités à y répondre en mars 2009. Cependant, M. Hagelsteen a quitté la préfecture en juillet 2009, pour rejoindre la Cour des comptes. Ce n'est qu'en juillet 2010 que Vinci a été désigné comme concessionnaire du projet aéroportuaire.
Le préfet ne semble donc pour rien dans ce choix. C'est ensuite, en avril 2011, qu'il a rejoint la société Vinci Autoroutes. Il y est conseiller du président. Je lui téléphone. "Je voulais un travail plus actif, dit-il. Quand j'étais à la Cour, j'ai contacté diverses entreprises de transport, et Vinci a été intéressée par mon profil professionnel. Il n'y a aucun lien entre ce que j'ai fait comme préfet et ce que je fais ici." Son transfert, visé par la commission de déontologie des fonctionnaires, est légal. Lire (lemonde).

 

Il est donc maintenant impossible d'avoir des dirigeants irréprochables, tellement les petits mondes (moins de 100 000 personnes) économico-politico-médiatico-financiers sont imbriqués les uns dans les autres. Et forcément aucune envie que ça change !

05/11/12 Train + vélo électrique. C'est en Autriche et en Suisse qu'il faut regarder.

 Du fait d’un important développement des vélos à assistance électrique, les chemins de fer autrichiens vont installer des prises de recharge pour " E-bikes " dans les espaces réservés aux vélos des trains à grande vitesse.
En Suisse, la compagnie de bus CarPostal et l’opérateur ferroviaire CFF s'intéressent également au sujet, car 50 000 vélos à assistance électrique ont été vendus en 2011 et leurs utilisateurs souhaitent pouvoir bénéficier d’un service de recharge de batteries dans les gares ferroviaires et routières, les trains et les cars. C’est pourquoi, les CFF ont prévu d’équiper tous leurs nouveaux trains de prises électriques standards. Lire (strategie.gouv.fr).

05/11/12 Le Palais de Justice de Paris, d'abord une histoire de gros sous.

 

L'aménagement du territoire (et les bâtiments publics en font partie) excite les appétits privés. Il y avait déjà eu un hôpital qui était juste un entonnoir à absorber l'argent public, ça continue :

Le financement en contrat public-privé du futur palais de justice de Paris coûterait à l’Etat, au terme des 27 ans de contrat, la somme de 2,7 milliards d’euros soit environ quatre fois le coût initial d’investissement, a indiqué la garde des Seaux, Christiane Taubira, aux députés.
Combien coûtera réellement le futur Tribunal de Grande Instance de Paris ? La ministre de la Justice Christiane Taubira, qui s'exprimait dans la nuit du mardi 30 au mercredi 31 octobre lors du débat budgétaire à l'Assemblée, a fait le calcul : "C'est un investissement de 671 millions d'euros avec un partenariat public-privé qui conduira à un loyer annuel moyen de 90 millions, donc au terme de ce contrat de 27 ans, en 2043, l'Etat aura payé 2 milliards 700 millions (...)".

Lire (lemoniteur).

03/11/12 La ville durable vue par Jean Nouvel.

 

Selon lui, la ville doit se faire sur la ville. De son côté, Guillaume Poitrinal (unibail) a souligné la pesanteur administrative qui oblige à attendre entre 15 et 20 ans pour faire bouger significativement une ville.

Lire + vidéo (lemoniteur).

Partageons nous la vision de J Nouvel ? En partie oui, surtout sa remarque de ne rien faire dans l'urgence, puisqu'ensuite il faut subir pendant 50 ans. Ce qui est urgent, c'est de réfléchir dès aujourd'hui aux solutions qu'on va mettre en œuvre demain.

24/10/12 Maisons en bois, des villes ou des champs, collectif ou individuel, faites votre choix.

 

Le site L'Internaute passe en revue 21 réalisations, primées ou non, qui révèlent les possibilité du bois. Lire (linternaute).

Savez vous que la Franche Comté est la 1ère région de France avec 17 % de constructions neuves en bois (20 % dans le Jura).

20/09/12 Climat 2070, les cartes de prévision (en anglais).

 

Voici, pour l'Europe, des cartes interactives indiquant les prévisions climatiques pour les années 2070-2100. C'est loin ? Pour les vieux schnocks, ce sera "Allez les vers", mais pour nos enfants et petits enfants ?

Toutes les cartes : voir (eea). Une mine d'or !

Précisions : si google earth n'est pas installé, cela vous sera proposé. GDP (Gross domestic product) est l'équivalent anglais de PIB (produit intérieur brut).

Voir aussi le site Eye on earth (cartes de l'air, l'eau, le bruit, et +).

12/09/12 Les collectivités locales, le nouveau moteur pour les énergies renouvelables ?

 

Le salut des énergies renouvelables et du climat viendra-t-il du terrain ? Après l'échec de plusieurs sommets internationaux, la question est posée : " La gouvernance mondiale est bloquée, il existe des volontés locales d'avancer et la décentralisation reste une tendance de fond en France ", réagit Benoît Leclair, vice-président énergie climat du Conseil régional Rhône-Alpes. Cet élu EELV a poussé en juillet sa région à voter un programme de soutien aux territoires à énergie positive. L'Aquitaine mène actuellement la même démarche pour aider des collectivités à s'acheminer vers plus d'indépendance énergétique. Partout en France, des communes ou des communautés de communes actionnent les deux leviers de l'efficacité énérgétique et de la production renouvelable. Un retour aux sources, en quelque sorte : avant d'être centralisée après-guerre par de Gaulle, l'énergie était produite et distribuée par les collectivités et les régies locales.
D'autres territoires se justifient par leur politique climatique, une démarche généralement initiée dans le cadre d'un plan climat énergie territorial. Mais l'espoir d'un développement économique reste l'argument phare : " Tous les présidents de région ont compris que la maîtrise et la production d'énergie pouvaient créer un emploi non délocalisable ", assure Guilhem Isaac-Georges, conseiller développement durable à l'Association des régions de France.
La commune a vocation à optimiser la consommation de son patrimoine. Lorient ou Montpellier ont ainsi lancé un audit fouillé des consommations des écoles et des autres bâtiments publics en nommant des économes de flux, l'équivalent de chasseurs de gaspi. Une ville peut rapidement obtenir ainsi de 5 à 10 % d'économies, avant même de lourds investissements.
Mais c'est l'échelle de l'intercommunalité qui offrirait le meilleur potentiel d'action, car elle permet de mutualiser les moyens. " Nous recevons de 5 à 10 appels par semaine d'intercommunalités souhaitant installer un réseau de chaleur au bois. Nous sommes débordés par la demande ", explique Nicolas Garnier. En dix ans, le nombre de ces réseaux a doublé, pour atteindre 800 unités en France. Sans parler de ceux qui passent du fioul ou du gaz à la biomasse. Le bras armé des élus reste souvent les producteurs publics, comme les syndicats locaux de l'énergie. Parmi les structures les plus actives actuellement figurent la Régie d'électricité de Vendée ou le Syndicat intercommunal d'énergie du département de la Loire.

L'exemple du Mené :
En France, le modèle reste la communauté de communes du Mené, dans les Côtes-d'Armor, qui a médiatisé depuis plus d'un an son objectif de devenir autonome à 75 % en 2020, et un territoire à énergie positive en 2030 (" Les Echos " du 28 septembre 2011). Son parc éolien participatif a pris beaucoup de retard, mais le premier de la dizaine de réseaux de chaleur qui desserviront les 7 bourgs ruraux va entrer en service cet hiver.
Marc Thery, coordinateur de ces initiatives, cherche aussi à convaincre un millier d'habitants de souscrire un service d'effacement de la pointe électrique. Le dispositif de compteurs intelligents de la société bretonne Deltadore économiserait 1 mégawatt de puissance. " Si on appliquait cette technologie à l'échelle de la Bretagne, cela permettrait pour moitié moins cher d'éviter le projet de turbine à gaz de Landivisiau, soit 400 millions d'euros. "

19/07/12 Mathématiques et embouteillages.

 

En 1990, à l’occasion de la  " journée de la Terre ", la municipalité de New York décida de fermer la 42ème rue à la circulation. Cette rue étant l’une des plus animées de Manhattan, on pensait que cette fermeture ne manquerait pas de ralentir la circulation et de provoquer des embouteillages supplémentaires. C’est le contraire qui se passa: le fait de fermer la 42ème rue rendit la circulation plus fluide! C’était l’une des premières fois où l’on voyait se réaliser " en vrai » un phénomène mis en évidence de manière théorique en 1968 par un universitaire allemand: le paradoxe de Braess.

Lire (carfree).

(supposons que la distance B-C soit très exagérée pour la clarté du dessin)

Les exemples de l'article nous montrent que les plans de circulation futurs n'ont rien d'intuitifs pour la simple raison que l'ensemble voiture+conducteur ne se comporte pas comme un fluide ordinaire.

28/06/12 Artificialisation des sols, un problème majeur.

 

Lutte contre l’artificialisation, que font nos voisins ?
Le constat d’une artificialisation démesurée des espaces agricoles tant en France que dans les autres pays européens a conduit le ministère de l’agriculture à mettre en place une veille sur les pratiques régionales des pays voisins en matière de gestion économe de l’espace. Ce travail de « benchmark » inédit a abouti à la publication début mai 2012 d’un rapport corédigé par le conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) et le conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER).

L’étude des pratiques des régions du Bade Wurtenberg (Allemagne), de la Flandre (Belgique), du Pays Basque espagnol et du canton Bâle-Campagne (Suisse) fait ressortir des difficultés communes mais aussi des pistes envisagées pour faire face à l’inquiétante réduction des surfaces agricoles et naturelles. Ces difficultés sont structurelles telles l’organisation et la densité du bâti et celle des pouvoir locaux, mais tiennent aussi, à l’exception de la Suisse et de l'Allemagne, au manque d’outils de mesure de l’artificialisation des sols, ainsi qu’aux effets néfastes de certaines pratiques de zoning ; en Flandre et dans le Bade-Wurtenberg par exemple les « zones urbaines » ont une acception large et comprennent des zones agricoles et naturelles.

Au rang des solutions envisagées figurent des pratiques en cours de généralisation dans les différents Etats comme les règles de densité minimale, la protection des couloirs écologiques... et des solutions plus radicales qui, pour certaines Régions ou Etats voisins, seraient seules capables de contenir l’artificialisation galopante des sols. Ainsi en Suisse une « votation » fédérale d’origine citoyenne prévoit de se prononcer en 2013 pour un gel de toute urbanisation nouvelle d’ici à 2032. A défaut, les autorités envisagent de faire remonter la compétence urbanisme du niveau communal au niveau cantonal. Une disposition qui n’est pas sans rappeler l’initiative avortée de faire remonter en France la compétence urbanisme (PLU) du niveau communal au niveau intercommunal. En Allemagne des études de faisabilité sont engagées au niveau fédéral sur une refonte du droit à construire, suite à une demande du Bade Wurtenberg. Elles envisagent notamment d’appliquer aux droits à construire le même principe que celui appliqué aux droits à émettre des émissions de GES. Les droits à construire feraient dans ce cas l’objet de quotas échangeables sur un marché spécifique.

L’ensemble de ces solutions «radicales» au regard des pratiques actuelles, même celles issues du Grenelle de l’environnement, souffrent d’un défaut d’acceptabilité sociale et politique ; cependant elles permettent de renouveler le regard sur les pratiques locales françaises et envisager d’éventuelles évolutions tant méthodologiques que législatives dans l’indispensable chantier que constitue le renforcement de la lutte contre l’artificialisation de sols.

Christopher de Laburthe. Télécharger le rapport (84 pages, pdf).

Voir aussi "L'agriculture grignotée par la ville". Lire (alternativeséconomiques), beaucoup plus court.

25/06/12 Corse, une nouvelle façon de construire : le permis tacite.

 

Le principe est simple, vous déposez un permis de construire illégal pour différentes raisons (loi littorale, ...) et l'administration attend que le délai de refus soit dépassé. Et le tour est joué (pas le Tour de Corse, c'est un rallye), le pourquoi de l'inertie administrative ne sera pas traité ici car nous ne sommes ni Corses ni au courant des pratiques locales.

Mais des corses vous parlerons mieux du projet de Sari Sulinzara. Lire (ulevante).

13/06/12 Pistes cyclables à contre sens.

En ville, ces pistes à contre sens (dans les sens uniques) rendent le vélo compétitif : trajets plus directs, donc gains de temps. Voici un dépliant de l'Association Droit Au Vélo très bien fait pour promouvoir cette solution. Télécharger.

16/05/12 Qui sont les anti éoliens ?

 

Ca ressemble à des écologistes, ça parle comme des écologistes, mais ils sont anti écologistes : retraités d'EDF, du nucléaire, petits hobereaux de province en mal de privilèges, CPNT, ils servent de cache sexe aux grands groupes pro nucléaires.

Leurs principaux arguments sont : "je veux de l'électricité quand je veux et comme je veux", et "pas de machines devant chez moi". Bref tout pour le bonheur de l'humanité, l'humanité se résumant à leur seule personne.

Leur principale vantardise étant de faire échouer un maximum de projets. Point barre.

 

Leur dernier méfait est de s'attaquer au tarif préférentiel d'achat d'électricité éolienne. Lire (jdle). Pour de pinailleuses raisons dont le résultat est de nous condamner aux énergies fossiles en voie d'épuisement. Pour leurs arguments "paysagers", "bruit", "hécatombe d'oiseaux", "taxes", et leur mauvaise foi, Lire (yonnelautrenet).

A comparer avec leurs propres chiffres : Lire (médiapart), pour assurer l'équité du débat.

02/04/12 Une autre vision des systèmes d'assainissement. (++)

 

Le forum mondial de l’Eau s'est déroulé à Marseille du 12 au 17 mars. Il a pour titre "le temps des solutions" et se focalise naturellement sur l’accès à l’eau potable. On oublie trop souvent de parler de la gestion des eaux usées, l’autre version du droit à l’accès à l’eau.

Or, en ce domaine, la seule solution, qui soit envisagée, est celle de la gestion intégrée sous la forme de l'évacuation mélangée des eaux usées jusqu'à des stations de traitement de ces eaux. Courant hygiéniste, principe de Or, ce modèle est dans une triple impasse, dont il nous faudra sortir. précaution, loi du marché se conjuguent à nos habitudes de pays développé pour considérer ce système d'assainissement comme une évidence, un modèle qu'il faut imposer à la planète entière.
Dès le départ, on a choisi de mélanger les différents déchets "liquides" pour s'en débarrasser. Or, ce mélange a des effets toxiques considérables dont nous ne sommes pas conscients. Par exemple, très peu de gens savent que la puanteur durable de nos selles et urines ne s'explique que par leur mélange. Séparés dès le départ, ces deux ingrédients perdent très rapidement leur odeur. Séparées des selles et des urines, le traitement local du reste de l'eau sale est facilité. Les techniques de phyto-épuration sont bien connues et maîtrisées. Quelques m2 de plantes par habitant suffisent. Il ne s'agit pas ici de défendre un modèle contre un autre. Mais plutôt d'envisager d'autres systèmes moins coûteux, plus facile à étendre et à développer (toilettes sèches, lagunage, ...)

Lire (naturavox). C'est toujours le problème de proposer une solution unique, qu'il y ait 10, 100 ou 1 000 habitants au km2.

28/03/12 Rénovation des voies urbaines et pistes cyclables.

 

L'article L.228-2 du code de l'environnement stipule qu'"à l'occasion des réalisations ou des rénovations des voies urbaines (…) doivent être mis au point des itinéraires cyclables pourvus d'aménagements", le tribunal a ordonné à MPM de prendre "une nouvelle décision dans un délai de trois mois".

Une association marseillaise vient d'avoir gain de cause devant le tribunal administratif de Marseille.

Lire (actuenvironnement).

10/02/12 33 % des français pensent s'équiper en énergies renouvelables.

 

La proportion est en légère hausse par rapport à l’année dernière puisqu’un quart des personnes interrogées avait alors l’intention de s’équiper. Cette augmentation intervient alors que la facture d’électricité ne cesse d’augmenter et que les économies d’énergie sont au cœur des préoccupations. La Commission de Régulation de l’Energie (CRE) en a rajouté une couche le mois dernier, annonçant que le prix de l’électricité pourrait grimper de l’ordre de 30% d’ici 2016. Or, selon l’étude précitée, 90% des foyers français interrogés ont déjà le sentiment que leur facture énergétique (électricité, gaz, charbon, pétrole…) est aujourd’hui trop élevée.

Lire (thegreenweb).

23/01/12 Les lignes TGV.

 

Beaucoup se demandent quelle est la consommation des différents modes de transport.

- Une voiture moyenne (6l/100 à 90 km/h) consomme 660 wh par km. Soit 660 wh/personne si vous êtes seuls et 165 si vous êtes 4. Et plus du double en circulation urbaine.

- Un bus de 58 places (55 l/heure en agglomération et vitesse moyenne 25 km/h) consomme 417 wh par km et par passager .

- Un train classique grande ligne consomme 30 wh par km et passager (si le train est plein). Un train de desserte locale, environ 40 wh/km.passager.

- Un Airbus A320 (200 passagers) sur un vol simple de 6 000 km : 220 wh/km.passager. Ce chiffre est un optimum, c'est le décollage qui consomme le plus, sur un vol de 1 000 km, on tourne autour de 250 wh.

- Et le TGV ? 83 wh/km.passager. (à comparer aux 30 wh ci dessus).

 

On peut conclure que le TGV concurrence l'avion plus que la route et pour des distances comprises entre 200 et 800 km. La politique qui consiste à augmenter les lignes TGV au détriment des trains classiques pousse donc des voyageurs vers la voiture. Lire (alainhubler).

A noter : en vélo à votre vitesse (+/- 20 km/h en plat), vous dépenserez 250 wh/km. Mais sachez qu'au repos chez vous -dans un canapé avec un bon livre-, vous dépensez environ 200 wh par heure*. La différence est donc 50 wh et vous aurez de jolies jambes, une taille mannequin et pas de problèmes de santé (cas général).

* soit une puissance de 200 w, on vous fera un joli cours sur les équations aux dimensions à l'occasion.

18/01/12 L'éclairage nocturne, un label du ministère de l'écologie.

 

L'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) vient de labelliser 88 communes françaises représentant 200.000 habitants, au concours 2011 "Villes et Villages étoilés". Organisé pour la troisième fois, ce concours soutenu par le ministère de l'Ecologie et la Fondation de France a été conçu "pour promouvoir auprès des collectivités locales et des citoyens la qualité de l'environnement nocturne tant pour les humains que pour la biodiversité, inciter aux économies d'énergie, à la diminution des émissions de gaz à effet de serre liées à l'éclairage public et à la réduction de coûts publics inutiles", selon l'ANPCEN. Le label, qui comporte de 1 à 5 étoiles, incite les collectivités récompensées à s'engager dans une démarche d'amélioration continue. Les maires lauréats reçoivent un diplôme et peuvent poser un panneau aux entrées de la commune avec la mention "Ville étoilée" ou "Village étoilé". Lire (localtis).

Les communes labellisées présentent une consommation annuelle moyenne par habitant de 46 kWh/hab (proche de la moyenne estimée en Allemagne dans les années 2000), alors que la moyenne française se situait en 2005 au-delà des 91 kWh/hab selon l'Ademe. Pourtant, dans le même temps le taux d'équipement en éclairage de ces communes n'a cessé d'augmenter avec une moyenne de 4,5 habitants par luminaire, contre une moyenne nationale de 7 en 2005, fait valoir l'ANPCEN. (ou 0,22 luminaire par habitant en 2011 contre 0,14 en 2005, soit une augmentation de 50 % en 6 ans).

Nota 1 : il n'est pas mentionné si les nouvelles technologies d'éclairage basse consommation se propagent.

Nota 2 : une petite commune du Jura se distingue, Leschères, commune du parc naturel régional du Haut Jura. Merci à eux de faire entrer notre département dans le palmarès.

07/12/11 Impliquer les collectivités territoriales dans les énergies renouvelables.

 

En traduisant concrètement les objectifs nationaux et en mettant à disposition plusieurs leviers d'action, les collectivités territoriales occupent une place de premier plan dans le développement des énergies renouvelables.

"Si les collectivités locales n'ont que peu de leviers directs de financement pour le développement d'infrastructures d'énergies renouvelables, elles peuvent néanmoins intervenir à toutes les étapes des projets", souligne la CDC Climat. En effet, les collectivités s'appuient sur la connaissance du territoire pour promouvoir les EnR ainsi que sur "la possibilité de gérer efficacement les interactions entre les différentes parties prenantes des projets". Les élus locaux peuvent ainsi influencer le développement de la production décentralisée d'EnR au travers de la réhabilitation ou de l'exploitation de leur patrimoine. Lire (actuenvironnement).

27/11/11 Redensifier l'habitat.

 

L’habitat individuel de l’urbain diffus est en train de léguer un patrimoine encombrant, distendu et spatialement boulimique. Si un consensus s’est dégagé pour contrarier l’étalement urbain dans le Code de l’urbanisme, une question reste posée : que faire avec ces territoires ?

La crise actuelle fait prendre conscience que laisser chacun faire ce qu'il veut (on bétonne entièrement 700 km2 par an en France, soit un département tous les 8 ans) n'est pas la meilleure solution et des urbanistes réfléchissent à rationnaliser l'urbanisation.

Il n'est pourtant pas question de démolir mais d'aménager, réduire les distances entre les différents pôles : la résidence, le lieu de travail, l'école, les commerces, la santé. Recréer une mixité fonctionnelle.

Voici une étude-réflexion très intéressante pour les politiques d'aménagement futures. Télécharger (par Joseph Rabie, Rétrécir l'urbanisme).

06/10/11 La Haute Vallée de la Saine devient un site protégé.

le site de la Haute Vallée de la Saine, dans le département du Jura, vient d'être classé site protégé par le Ministère de l'Ecologie au titre de la loi de 1930. Il est situé sur le territoire des communes de Foncine-le-Haut, de Foncine-le-Bas, des Chaux des Crotenay et Les Planches en Montagne.

La Tram jurassienne, itinéraire de grande randonnée, est un moyen privilégié pour découvrir ce site. Cet itinéraire emprunte l'ancienne voie du tramway électrique, qui compte de nombreux ouvrages exceptionnels, tels que le viaduc de Foncine-le-Bas. Lire (bioaddict).

28/06/11 Réforme des collectivités et gouvernance territoriale. POUR, la revue trimestrielle du GREP, n° 209, Juin 2011. Télécharger le sommaire (et commander).

 

La réorganisation des collectivités territoriales a fait l’objet de nombreux rapports, dont celui qui a été élaboré par la Commission Balladur. Le sujet a été repris par le président de la République, et une réforme a été votée en décembre 2010.
POUR a élaboré ce dossier en centrant sa réflexion sur les territoires ruraux. Il s’avère en effet qu’ils risquent de ressentir fortement les conséquences des changements envisagés.
D’une réforme des collectivités locales, on est en droit d’attendre un renforcement de la démocratie locale. Il ne semble pas que tel ait été le souci principal du législateur. Réduire le nombre de structures, d’élus, de fonctionnaires, apparaît bien avoir été l’objectif principal présidant à l’élaboration de cette loi.
Le millefeuille tant décrié ne sort pas bouleversé de cette réforme, le principal changement réside dans une réduction drastique du nombre de structures intercommunales. Mais en regroupant, sans trop de ménagement, les communautés de communes, on prend le risque de casser des dynamiques existantes et d’éloigner un peu plus le citoyen des centres de décision. Quant aux Pays, seule structure où la participation de la société civile – socioprofessionnels, associations – est organisée, ils sont doucement poussés vers la sortie. Avec de telles perspectives, il n’est pas surprenant que la première partie de ce dossier, analysant la réforme, soit nettement critique.
La deuxième partie du dossier porte sur la gouvernance des territoires. Comment rapprocher le citoyen de centres de décision dans des structures disposant de moyens suffisants – en particulier en termes d’ingénierie – pour concevoir et conduire des actions à la hauteur des enjeux du développement local ? La réforme veut répondre à cette question par des regroupements quasi-imposés. D’autres solutions ne sont-elles pas envisageables dans le cadre de coopérations et de contractualisations volontaires entre collectivités ?
Alors que semble s’amorcer un retour brutal du jacobinisme, matérialisé par la montée en puissance des préfets, n’y aurait-il pas plutôt des enseignements à tirer des solutions innovantes imaginées ici et là dans les territoires ?  Nous ne souhaitions pas que ce dossier s’en tienne à la critique de la réforme en cours. Il nous semblait utile de montrer aussi que, dans ce domaine, celui de l’organisation des collectivités et de la gouvernance des territoires, s’élaboraient des expériences de démocratie locale porteuses d’avenir. C’est le but de la dernière partie de ce dossier. Le site du GREP.

 

29/04/11 La place de la voiture dans la ville.

 

Voici un petit texte de 1959 dans lequel tous les maux futurs de la voiture en ville sont décrits : la voiture, instrument de liberté individuelle devient le moyen, pour les responsables de l'aménagement du territoire, de se désengager d'une rationalité des transports. Cette vision révolutionnaire pour l'époque aurait pu éviter des millions d'heures perdues dans les bouchons, éviter des millions de tonnes de polluants  (CO2, NOx, particules, ...) rejetés et économiser des infrastructures routières hypertrophiées.

Lire (Guy Debord, format pdf).

 

09/04/11 Le "mal vécu" des banlieues.

 

Près d'un Français sur deux estime que, malgré le Plan espoir banlieues mis en place en 2008, les conditions de vie dans les quartiers sensibles se sont dégradées. Pour quatre Français sur dix, la vie dans les quartiers dits «sensibles» se dégrade et les trois quarts des habitants de ces quartiers souhaitent déménager.

Quant aux solutions pour remédier à ces situations, «deux pistes se dégagent assez nettement: favoriser l’installation d’entreprises qui embauchent dans ces quartiers (44% de citations) et améliorer le système éducatif (36%). Le renforcement de la présence policière (27%), l’accroissement des moyens financiers alloués aux éducateurs et aux associations (24%) et le renforcement de la présence des services publics et des équipements collectifs sportifs et culturels (22%) sont aussi souvent évoqués». Lire (maireinfo).

 

26/03/11 Bouclier rural, transports collectifs, relocalisation, agriculture et circuits courts. Amendement de loi.

La députée écologiste (EELV) Annie Poursinoff présente un amendement sur le développement durable. Lire (et voir, petite vidéo).

 

16/03/11 Carte du nucléaire en France. (Télécharger en format pdf).

10/03/11 Le point sur le transport ferroviaire : pas brillant.

 

Le transport de marchandises par le rail ne va pas, non concurrentiel, trop cher trop lent et peu fiable. Aïe aïe aïe ! Mais comment une entreprise peut-elle perdurer dans ces conditions ?

La vitesse moyenne du fret est de 15 km/h alors que le tonnage transporté a diminué de moitié ce 10 dernières années, il y a donc des sillons* moins chargés, soit au final moins de contraintes horaires. On a l'impression que moins il y a de trafic, moins on peut l'assurer. Il est vrai qu'une "réorganisation" du service traction (affectation des machines par fonctions -fret, voyageurs-) a fait perdre beaucoup de souplesse à l'entreprise. On voudrait torpiller la SNCF qu'on ne ferait pas mieux (c'est un ancien de la maison, et qui a démissionné, qui vous le dit).

D'un autre côté, l'organisation logistique des entreprises en "flux tendu" (pas de stocks, livraison à heure garantie), apparue dans les années 80 est difficilement réalisable dans l'état actuel du réseau, les entreprises n'étant plus reliées aux voies ferrées. Et l'étude de solutions est au point mort, sauf cas particuliers.  

Au niveau européen, nous sommes une fois de plus la lanterne rouge : en France, seulement 15% des marchandises sont transportées par le train, en Allemagne ce chiffre est de 33%, en Autriche 37% et en Suisse, 40%. Ce qui laisse supposer que la situation n'est pas inéluctable, que la politique d'aménagement du territoire n'est pas au point. Lire (agoravox).

Et la SNCF n'envisage sa sortie de crise que par l'ouverture de lignes grande vitesse non rentables ! Chercherait-on des arguments pour une privatisation ?

* sillon : plage horaire réservée à un type de circulation sur une portion de ligne donnée. Ex : TER Dijon-Besançon entre 6h et 7 h (heure de départ de Dijon), puis fret de 7h à 9h.

25/02/11 Des arbres lampadaires.

Il y a de l'OGM dans l'air, oui mais dans ce cas ce n'est pas pour l'alimentation. Reste à savoir si les oiseaux y nicheront. Lire (jdn).

11/01/11

Salage des routes et conséquences.

 

Le salage est le procédé le plus économique et le plus facile. Pour les comptes de la DDE et la satisfaction des automobilistes et routiers. Mais l'environnement trinque assez lourdement, selon plusieurs études, l’accumulation de sel peut aboutir à la disparition d’espèces végétales et animales. Lire (reglementationenvironnement).

« Il est vain de vouloir s’opposer frontalement aux phénomènes naturels. La nature n’est pas notre ennemi. Nous devons faire avec elle et pas contre elle, en privilégiant l’adaptation voire une approche mécanique plutôt que se limiter a une approche chimique dont les dégâts collatéraux peuvent être très importants », conclut Bruno Genty, Président de France Nature Environnement.

11/01/11

FNE et la loi littoral.

 

France Nature Environnement s'attache à l'application de la loi littoral de 1986. Malheureusement ce sont les responsables locaux qui sont les premiers à ne pas l'appliquer. Malgré les avis des tribunaux.

Pour l’année 2010, plusieurs infractions relevées aux quatre coins de la France ont été notées :

A l’extrême nord. Le Touquet, dont le député-maire s’acharne à délivrer des permis de construire en zone d’urbanisation diffuse, malgré plusieurs décisions du tribunal administratif de Lille.

Sur la Côte d’Azur, le Lavandou, où le maire, malgré une avalanche de décisions, y compris du Conseil d’Etat, continue de violer la loi littoral.

A l’extrême sud, Bonifacio et la volonté de la commune, depuis que la loi littoral existe, de délivrer des permis de construire de luxueuses villas dans des espaces remarquables de la Corse. Lire (reglementationenvironnement).

07/12/10

Près de 50 % des villes françaises sont trop polluées.

 

Sur 58 grandes agglomérations françaises de plus de 100.000 habitants, 22 ont enregistré une qualité de l'air médiocre, mauvaise ou très mauvaise, environ 35 jours par an en moyenne, sur la période 2006-2008, selon une  publication récente du Service de l’observation et des statistiques (SOes) du Commissariat général au développement durable.

L'indicateur utilisé dans cette étude est le nombre de jours par an où « l'indice Atmo » est médiocre, mauvais ou très mauvais, en moyenne sur trois ans. L'indice Atmo est calculé quotidiennement dans ces agglomérations à partir de la surveillance de 4 polluants (dioxyde d'azote, ozone, dioxyde de soufre, particules de type PM10). Lire (jdle).

06/12/10

La misère du réseau ferré.

 

Un des meilleurs réseaux mondiaux abandonné. Aujourd’hui le réseau ferroviaire français se trouve dans un état de détérioration et de d’obsolescence inquiétant. Les lignes classiques de type Corail Inter cité et TER remplissent difficilement leur mission de service public : temps de parcours trop long rallongé par la dégradation de l’infrastructure, manque de ponctualité, incidents fréquents…
A titre d’exemple, il faut plus de 5h30 pour relier actuellement Clermont Ferrand à Nîmes, du fait des ralentissements liés au mauvais état des voies, au lieu de moins de 4h30 en situation normale. Autant de raisons qui font renoncer les usagers, et induisent un report du rail vers la route au détriment de tous. Lire (cdurable).

11/11/10

Comment bien rédiger un schéma d'aménagement et de gestion des eaux. Télécharger.

 

La loi sur l’eau de 2006 et son décret d’application de 2007 ont modifié la procédure et renforcé le contenu des Sage, ces documents d’orientation et de planification des eaux. En appui aux Schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage), ils permettent une meilleure prise en compte de la directive-cadre sur l’eau de 2000. Lire (jdle).

05/11/10

Maroc-France, coopération sur les EPL (établissements publics locaux) et les SEM (sociétés d'économie mixte).

 

La Direction générale des collectivités locales marocaine la Fédération des Epl et l'Agence française de développement prêtent main forte au Royaume dans le déploiement d'un modèle unifié de société d'économie mixte. Objectif : aider le pays à rattraper son déficit en matière d'équipements structurants et de services publics. « Cet échange d'expérience avec la France nous permet de développer un outil pour améliorer à la fois la qualité des prestations, leur durabilité et leur rentabilité ». Lire (servirlepublic).

27/10/10

Les banlieues, des écosystèmes non viables.

 

La réponse des pouvoirs publics pour traiter les maux dont souffre la banlieue s'est opérée par le biais de pseudo-plans : plan « Espoir Banlieues », plan « antiglandouille »

Ces termes infantilisants et stigmatisants utilisés pour qualifier l'action publique posent problème à plusieurs titres. D'abord, la sémantique employée ne transmet pas de signal positif aux personnes concernées, ni même à l'opinion publique. Ensuite, elle renvoie à une logique de territoires contreproductive.

La sémantique d'abord. Face aux maux dont souffrent les habitants de la banlieue, on oppose des mots dégradants ou problématiques. Des termes comme « jeunes des quartiers », « grands frères » sont réservés exclusivement à la banlieue. Ils désignent très régulièrement les habitants de Saint-Denis ou Sarcelles… mais jamais ceux de Neuilly-sur-Seine.

Dans notre société, on oublie trop souvent qu'avant de distribuer et consommer, il faut produire et donc travailler. Or les « quartiers », comme on les appelle, ne disposent pas des conditions nécessaires et suffisantes pour offrir à chacun un meilleur accès à l'emploi, à la production et donc à la richesse. Dans notre économie, le travail s'offre et se demande. Lire (rue89).

25/10/10

Un nouveau mode de ville selon le wwf.

Le boom de la voiture et l’exode rural ont repoussé les frontières des villes toujours plus loin vers la périphérie.
Un nouveau projet de ville pour un urbanisme désirable est nécessaire. Concrètement, à l’échelle de tous les lieux de vie, cela consiste à mettre en place les conditions pour que chacun puisse :
- "Vivre à portée de pied" et pouvoir accéder à pied dans son quartier aux activités et services du quotidien et en transport en commun à son travail et ses loisirs.
- "Se loger de façon confortable" avec toute sorte de solutions de logements à un prix accessible.
- "Bien vivre ensemble" dans son logement et dans son quartier, en conciliant besoins d’intimité et désir de convivialité.
- "S’aérer et se détendre", au sein d’un quartier offrant des espaces verts et de loisirs et dans un logement avec un espace extérieur à soi pour jardiner, recevoir, jouer etc. Lire (cdurable).

Voici donc qu'on aborde enfin le fond du problème : pendant des décennies pour des raisons de spéculation les habitants de centre ville ont été repoussés à la périphérie, ce qui impose des déplacements supplémentaires. Donc sans aucun souci des équilibres sociétaux et économiques, sans mettre en place de transports en commun (ce qui ne constitue qu'un pis aller), en reportant sur le particulier ce qui relève de l'organisation d'ensemble, et nous commençons à payer tous ces manquements au prix fort.

11/10/10

L'imposture environnementale.

Les indicateurs de biodiversité sont mauvais, selon les dernières données publiées. Un quart des espèces d’oiseaux fréquentant les milieux agricoles aurait disparu et les diminutions d’effectifs et de variétés d’espèces affectent la faune et la flore inexorablement. Ceux qui gouvernent, légifèrent, financent, décident ne se soucient pas davantage de la Nature que du bien public. Ils servent docilement les intérêts des mafieux de la promotion, de l’entreprise, de l’aménagement du territoire c’est-à-dire du déménagement de la faune et de la flore. Ce serait, selon les chiffres communiqués, l’équivalent d’un département français qui disparaît tous les sept ans sous l’asphalte et le béton des parrains du système. Rien n’est fait pour enrayer cette mort programmée de la biodiversité. Lire (interview du président de Convention Vie et Nature sur cdurable).

Juste un petit bonjour aux élèves du Lycée Mont Roland qui utilisent les infos de ce site pour leurs travaux.

11/10/10

Les premières statistiques d'occupation des sols en Europe.

Pour la première fois, l'Union Européenne (UE) publie des données sur l'utilisation des sols dans ses pays membres. Résultat : près de 40 % de la superficie de l'UE est couverte de forêts et 10% est utilisée à des fins résidentielle, commerciale ou industrielle. Lire (notreplaneteinfo).

07/10/10 Autoroute contre trésors naturels, le bras de fer en Russie.

Aujourd'hui, un grand groupe français de BTP, Vinci, avec la complicité active de la Chambre de commerce et d'industrie franco-russe et du gouvernement français, fait pression pour continuer coûte que coûte la construction d'une autoroute entre Moscou et Saint-Pétersbourg. A la clé de ce chantier de 1,8 milliard d'euros, une manne récurrente de près de 700 millions d'euros de péage par an pour le groupe de BTP semble aveugler les hommes d'affaires. Article signé par Cécile Duflot, Catherine Grèze, Eva Joly et Dominique Voynet

02/10/10 S'inspirer du développement des moisissures pour créer des réseaux de transport cohérents !

(Voir en page "Actualités" et "Industrie", les prix Ig Nobel). Le prix "régulation des transports" a été attribué à une équipe japonaise. Voici : les réseaux de transport sont fondés sur les mêmes principes dans les systèmes sociaux comme dans les systèmes biologiques. La performance d'un réseau solide implique un échange complexe impliquant le prix, l'efficacité de transport et la tolérance de faute.
Les réseaux biologiques ont été affinés par une multitude de cycles de sélection/pression évolutive et produisent probablement les solutions les plus raisonnables à de tels problèmes d'optimisation combinatoire. En outre, ils se développent sans contrôle centralisé et peuvent représenter une solution transposable sans hésiter pour développer des réseaux en général. Nous montrons que la moisissure Physarum polycephalum forme des réseaux avec des formes et une efficacité égale, une tolérance d'erreur et un coût comparable (dans le cas d'infrastructure du monde réel) à ceux des réseaux ferroviaires de Tokyo (traduction de Dole Ecologie). Lire (en anglais). Conclusion : étudiez bien le moisi sur les croûtons, vous pourrez devenir un bon patron de la SNCF.

21/09/10

Acquérir des zones humides, un bon placement.

 

Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, l'Etat s'est engagé à en acquérir 20.000 hectares (200 à 300 millions d'€) via le Conservatoire du littoral et les Agences de l’eau afin de les préserver de l’activité humaine.

Les bénéfices correspondants, actualisés sur 50 ans, s’élèveraient entre 400 et 1.400 millions d'euros. Pour arriver à ces chiffres, le SOeS (Service de l’économie, de l’évaluation et de l’intégration du développement durable) s'est appuyé sur une quinzaine d'études françaises et une analyse néerlandaise ayant évalué les services rendus par les zones humides. Ainsi, un hectare de zone humide permettrait d'économiser entre 37 et 617 euro par an au titre de la lutte contre les inondations, entre 45 et 150 euro/an pour le soutien des débits d'étiage dans les cours d'eau en été et entre 15 et 11.3001euros/an pour l'épuration de l'eau. Lire  (actuenvironnement).

21/09/10

9 mesures pour le fret ferroviaire.

 

Ce sont 9 propositions pour remettre le fret "sur les rails". En mars 2009, le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) dressait un diagnostic sévère : ''il y a actuellement un écart de plus en plus important entre le discours politique sur le transfert modal et la réalité où l'on voit le fret ferroviaire diminuer en volume tout en ayant des pertes financières considérables''.

Premier constat : difficile de fournir une photographie complète du fret en France. D'où l'interrogation du CGEDD : ''est-il possible de mener une solide politique en faveur du fret ferroviaire sans, au niveau de l’Etat, connaître avec précision et partager – au moins partiellement vu les règles de confidentialité et de la concurrence - les informations pertinentes sur les trafics à transporter ?''. La première recommandation du CGEDD porte donc sur la collecte de données propres au fret. Lire  (actuenvironnement).

L'engagement national pour le fret ferroviaire porte sur 9 axes :

- créer un véritable réseau d’autoroutes ferroviaires en France,

- aider massivement le développement du transport combiné,

- renforcer le développement et la qualité du service de fret massifié,

- développer les opérateurs ferroviaires de proximité,

- développer le fret ferroviaire express, créer un réseau à priorité d’utilisation fret, dit réseau orienté fret (ROF),

- supprimer les goulets d’étranglement (notamment pour l’agglomération lyonnaise avec le CFAL, l’agglomération dijonnaise et le tronçon Nîmes – Montpellier),

- améliorer la desserte ferroviaire des grands ports français,

- moderniser la gestion des sillons (amélioration des temps de parcours et du respect des horaires des trains de fret) et

- traiter le fret comme une priorité.

Cet engagement correspond à un investissement public global en faveur du fret ferroviaire de plus de 7 milliards d’euros d’ici à 2020.

21/09/10

Un outil d'analyse des infra structures.

 

L’association TDIE (Transport Développement Intermodalité Environnement) vient de publier les premiers résultats de son « Observatoire des projets d’infrastructures de transports en France ». Cet outil original, destiné aux décideurs mais aussi au grand public, vise à faire le point sur les principaux dossiers routiers, ferroviaires, fluviaux et aériens de l’hexagone d’un coût supérieur à 50 millions d’euros, pour lesquels l’Etat s’est engagé (1).
L’observatoire fournit un calcul global des investissements annoncés, la réalité des financements dégagés et de ceux qui font défaut. Le schéma national des infrastructures de transport (SNIT), qui vise à favoriser les conditions de report vers les modes de transport les plus respectueux de l’environnement ». Lire (developpementdurable). Exemples (tdie).

19/09/10

La carte des zones protégées.

 

Le site wdpa vous propose une carte mondiale des sites protégés, avec une foule de renseignements. Le site. Vous pouvez zoomer (auparavant placez le lieu à agrandir au milieu de la page en vous aidant de la souris), puis cliquez sur la zone protégée.

16/09/10

Mesures en faveur de la performance énergétique des bâtiments.

 

La DREAL a organisé le 18 juin dernier un colloque sur les mesures incitatives ( Éco prêt à taux zéro et autres aides financières) en faveur de la performance énergétique des logements.

Au cours de cette rencontre ont été également présentées les aides des partenaires (programme Effilogis de la Région et de l’ADEME , fonds chaleur de l’ADEME) ainsi qu’une présentation par le Pôle Énergie de ses missions.

Cette rencontre qui s’est tenue dans les locaux de l’UIMM du Doubs et qui a réuni une quarantaine de personnes a permis de mieux faire connaître les différents dispositifs financiers ainsi que les acteurs intervenant en faveur de la performance énergétique des logements avec des présentations réalisées par la DREAL , la DRFIP , le CAUE du Doubs , le Comité Régional des Banques , le Conseil Régional Franche Comté , l’ADEME Franche Comté , l’AJENA et le Pôle Énergie Franche Comté.

Documents à télécharger

Première partie - Construction - logements neufs 
Rappel des exigences règlementaires (format PDF - 1.4 Mo) 

Deuxième partie - Rénovation de logements 
....

Troisième partie : les aides des partenaires 
Présentation du Programme Effilogis  (format PDF - 1.7 Mo) 
Exemple de rénovation BBC (format PDF - 1.2 Mo) 
Présentation du fonds chaleur  (format PDF - 1.4 Mo) 
Présentation du Pôle Énergie Franche Comté  (format PDF - 1008.3 ko) 
Instruction fiscale crédits d’impôts (format PDF - 492.7 ko)

Liens utiles

Site Internet de la Région Franche Comté 
Site Internet de l’ADEME Franche Comté 
Site Internet des Espaces Info Énergie Franche Comté 
Site Internet du Pôle Énergie Franche-Comté

14/09/10

Isolation des bâtiments, une approche globale.

- « se balader en T-shirt dans un appartement en hiver » entraîne une surconsommation quel que soit le bâtiment ;
- Une maison basse consommation ne présente aucune garantie, c’est à l’utilisateur d’en tirer le meilleur profit ;
- Attention à l’explosion du poste de « consommation des appareils électriques » ou encore de l’impact du transport entre la maison et le travail.

Il ne suffit pas de construire une maison "écolo", il faut aussi adopter des comportements cohérents. Lire (futurasciences).

01/09/10

Pourquoi les inondations au Pakistan ? (complément aux informations de la presse nationale).

Rappel : le Pakistan est un pays de 800 000 km2 peuplé de 180 millions d'habitants. Son PIB est d'environ 60 Milliards d'€ (~1/3 du PIB Français). La partie ouest du pays est un plateau aride et la partie centrale est traversée par l'Indus. La forêt ne représente que 2,5 % du territoire et a chuté de 25 % depuis 1990. Les inondations de 1992 ont provoqué l'adoption d'un plan de reboisement jamais suivi d'effets (corruption + pauvreté + manque de moyens). L'augmentation de la population a aussi contribué à construire dans le lit majeur du fleuve. Tout était en place pour une catastrophe prévisible. Lire (agoravox).

18/08/10

Rapport sur la neutralité du net.

Benjamin Bayart est l’un des précurseurs dans la lutte pour la neutralité du net en France. Président de FDN (French Data Network), le plus vieux fournisseur d’accès Internet de l’Hexagone, il connait parfaitement les structures techniques et économiques qui régissent le réseau mondial.

Quelles sont vos premières impressions à la lecture du rapport ?
Elles sont mauvaises, pour plusieurs raisons. Ce qui saute aux yeux, c’est l’incompétence. Beaucoup de sujets ne sont pas du tout au niveau de ce qu’on pourrait attendre d’un rapport gouvernemental. Et un certain nombre de prises de positions sont bizarres. Pas bien tranchées, pas nettes. Mais vraiment pour moi, le point central, c’est l’incompétence. Lire (libération). Mais tout n'est pas si noir.

10/08/10

Le TGV, ça eut payé !

La SNCF peut présenter un bilan TGV attirant, c'est oublier que globalement, Sncf-LGV + Sncf-trains classiques, TER et marchandises + RFF sont très déficitaires.

C'est donc bien une remise à plat qui est nécessaire car certains parlent déjà de scandale : pour faire apparaître des bénéfices, il faut transférer les dettes ailleurs et c'est pour ça qu'a été créé RFF (Réseau ferré de France, propriétaire des voies). Chaque année, c'est 12 milliards d'€ de subvention à RFF aux quels il faut ajouter les subventions des régions pour l'achat de TER et éponger les déficits voyageurs au nom du service public (en Franche Comté, un client TER ne paie que le quart du prix, le reste est "compensé" par la région). Lire (agoravox, n'oubliez pas de cliquer sur les liens en rouge). Dans le contexte économique actuel, l'heure des décisions douloureuses arrive : on ne peut plus gaspiller, même au nom d'une politique "sociale".

26/07/10

879 kilomètres d'autoroutes supplémentaires.

La France possède déjà 11 042 kilomètres d'autoroutes, ce qui fait une augmentation programmée de 8 %. A qui profite le crime ?

On sait que toute création de route crée du trafic supplémentaire (donc pollution, importation supplémentaire de pétrole, etc.) ce qui est contraire aux principes d'économie d'énergie par définition, puisque l'on crée les conditions supplémentaires de gaspillage !

Mais ce n'est pas tout : les autoroutes sont les meilleures sources de profit actuelles alors que l'état a vendu ses derniers km en 2005. Lire (rue89).

17/07/10

Priorité au rail d'ici 2030.

L’avant-projet de Schéma national des infrastructures de transports (SNIT) a été présenté par le ministère de l’environnement mardi 13 juillet. Il sera soumis à concertation pour une finalisation d’ici la fin de l’année. Outil de mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement, le projet de SNIT veut rompre avec les modes de transports classiques par route et privilégier les alternatives. Son programme d’investissements de 170 Mds€ sur 20 à 30 ans sera destiné en priorité au mode ferroviaire (51,9%), aux transports collectifs urbains (32,3%) et au mode fluvial (9,2%), la route arrivant au 4e poste (4,5%) devant le mode portuaire (1,6%) et l’aérien (0,5%). Lire (jdle). Pour être juste, faire passer le fret de la route au rail suppose un changement d'organisation économique. Actuellement, le succès du transport routier est dû à la politique du "juste à temps" [et combiné à une profession peu solidaire (donc peu revendicative ou gréviste) mais ce n'est pas le sujet ici] ce qui simplifie l'organisation de l'entreprise : beaucoup moins d'entreposage et gestion de stocks, sans compter ce qu'on appelle les "ruptures de charge", c-à-d le transbordement du rail au camion pour une desserte terminale (et inversement).

Propositions : 1) Profiter du faible trafic sur rail actuel pour généraliser l'attelage automatique. 2) généraliser le transport container, l'aménagement nécessaire des gabarits SNCF est relativement peu coûteux sur une vingtaine d'axes principaux (mise à voie unique de tunnels + circulation banalisée, principalement), et création d'un nouveau modèle de wagon pour transfert rapide sans portique.

07/07/10

Foussemagne, une commune à prendre en exemple.

Une petite commune  (1 000 h) qui s'engage dans les énergies renouvelables de façon importante et responsable, c'est suffisamment rare pour qu'on le signale. Télécharger le diaporama (lien réparé)

30/06/10 Créer une EPL (entreprise publique locale). Tout ce que vous voulez ou devez savoir. Lire (lesepl). Cette solution peut répondre aux besoins de l'intérêt public, et source d'emplois non négligeable.
17/06/10 Le plan adaptation climat vient d'être publié. (télécharger au format pdf), les thèmes abordés sont :  Biodiversité. Ressources en Eau. Risques Naturels. Santé. Agriculture – Forêt – Pêche.  Energie. Infrastructures de transport. Tourisme. Urbanisme et Cadre bâti.  Financement. Gouvernance.  Information/éducation. Recherche.
07/05/10

650 km en vélo

Le plus long fleuve de France, la Loire, sera bientôt cyclable du Cher jusqu’à la mer. Les régions Centre et Pays de la Loire mettent la dernière main à l’un des plus ambitieux chantiers touristiques « durables » de la décennie : une vélo route-voie verte de plus de 650 km, unique en France. Une route touristique sans carbone le long du dernier grand fleuve sauvage d’Europe. Lire (ddlejournal). En voila une bonne idée de vacances !
01/05/10 Le nombre de permis de construire accordés repartirait à la hausse mais les mises en chantier de logements collectifs sont en recul (-20,3%). Lire (maireinfo). Question : ces logements bénéficieront-ils des dernières normes d'isolation ?
28/04/10 Au moins une bonne nouvelle (peut être) : le Bengla Desh ne devrait pas être submergé même si le niveau de l'océan monte d'un mètre d'ici un siècle, les fleuves himalayens déposent un milliard de m3 de sédiments annuellement. Lire (jdle). Mais ce n'est qu'une hypothèse et ce n'est pas celle du Giec (Groupe international d'étude du climat).
28/04/10 Politique de l'eau en France : persistance des pollutions agricoles (mais non, le développement durable ..., a-t-on entendu au salon de l'agriculture). La France qui fut pionnière dans le domaine du traitement de l'eau est aujourd'hui à la traine (déjà parce qu'on ne traite pas le problème à la source ! Une réunion de la cour des comptes avec les principaux acteurs de l'eau dresse un bilan peu flatteur : pas de concertation globale, trop d'acteurs et pourtant des moyens qui devraient être suffisants. Lire (jdle).
23/04/10 La tempête Xinthia soulève le problème des zones habitables. 61 % des français sont favorables à l'établissement de "zones noires" mais avec de forts contrastes. Les anciens pensent inconsciemment "que ça toujours été comme ça" ou sont plus attachés au terroir et sont moins ouverts au changement et aux transformations (suelement 56 % approuvent), par contre 66 % des moins de 35 ans sont pour. Lire (maireinfo, d'après un sondage Ifop). A quelque chose malheur est bon, enfin cessera-t-on de construire sur des terrains instables, dans les lits de rivières, au pied de falaises et autres endroits peu sûrs.
13/04/10

Rappel : le plan Marshall pour les banlieues, c'est 0,1 % de l'aide aux banques.

Ce que nous, habitants d'un département rural, ne connaissons pas: je suis tombé sur cette page par hasard et cela m'a secoué. Je me suis demandé aussi comment le maire de Neuilly (sur Seine) pouvait comprendre ce qui se passe et faire autre chose que de promettre "je serai impitoyable avec les voyous" par la bouche de son ministre de l'intérieur. La situation d'un quartier de Clichy sous bois vu par son maire. Lire (lemonde).

Il n'y a pas de points communs entre gérer une des communes les plus riches de France et gérer l'Etat.

29/03/10

Le Medef (eh oui) édite un recueil des bonnes pratiques en matière de biodiversité. Des exemples concrets en 79 fiches. Télécharger (format pdf).

Ce site (dolecologie.com) a prétention d'écologie mais pas de censure, profitons de cette initiative du Medef pour répondre à l'avance aux éventuels détracteurs qu'il est possible que certains organismes, associations ou partis utilisent le mot "écologie" comme alibi ou pour être à la mode, c'est au lecteur de faire son choix. De toute façon, il y a quelque chose à prendre : c'est réalisé, on peut voir comment ça marche et on fait avancer le schmilblick.

Voir aussi en page "Economie" en date du 09/03/10.

28/03/10 De la journée mondiale de l'eau (le 22 Mars) il nous reste un document pour nous aider à gérer la ressource. On y apprend aussi que la biodiversité nous y aidera si on sait la préserver elle aussi. Télécharger (format pdf).
27/03/10

Les chasseurs nouveaux professeurs de Sciences et Vie de la Terre ? Une pratique déjà largement répandue dans l’Oise, dont la diffusion nationale sera facilitée par le nouvel accord conclu entre la Fédération nationale de la chasse, Luc Chatel et Jean-Louis Borloo. Lire (néoplanète).

Leçon n°1 : un bon animal est un animal mort. Leçon n°2 : une belle nature est une nature couverte de cartouches vides et de plomb. Leçon n°3 : Quand on est là, barrez vous*. Etc.

* Etant chez moi, à 5 mètres de ma maison, j'ai été mis en joue (oui) par un chasseur qui m'a dit que je n'avais rien à faire d'habiter là et qu'il était normal qu'on tire sur ma maison. (je lui ai répondu que si c'était tout ce qu'il pouvait lever -son fusil- le dimanche matin, je plaignais sa bobonne, ses co(n)pains l'ont emmené en rigolant). C'était en 1995. Le 1er Avril n'est pas loin, on aurait bien aimé que ce soit un poisson (d'avril).

25/03/10 Nombre de collectivités territoriales sont intéressées par le PCET (plan climat énergie territorial), l'Ademe vient d'ouvrir un site de ressources pour faciliter cette démarche. Le site.
25/03/10

Etat écologique insatisfaisant pour plus de la moitié des eaux de surface ; bon état chimique pour moins de 45% d'entre elles. C'est un constat peu reluisant : seules 7% atteignent le très bon état et 38% ont un bon état écologique. Lire (futurasciences). Ce bon état se définit comme « une eau en qualité et en quantité suffisante pour assurer un fonctionnement durable des écosystèmes et satisfaire les usages ».

Espérons que l'état de nos lacs et rivières ne sera pas sacrifié, comme le reste, sur l'autel de la rentabilité financière. Et en regardant l'article ci dessous, on peut conclure que bien des polluants arrivent par "d'autres circuits".

24/03/10

Stations d'épuration : le programme d'étude mené depuis 2004 livre ses résultats sur les micro polluants : innombrables, présents à l'état de trace ou dans des proportions infimes dans les eaux usées, ils proviennent essentiellement d'activités humaines telles que l'industrie, le trafic motorisé et l'agriculture.

Les résultats montrent que les stations d'épuration, conçues principalement pour traiter l'azote, le phosphore et le carbone, conformément à la réglementation européenne, arrêtent déjà 85% des substances dites "prioritaires" et 35% des autres substances étudiées rejetées dans les eaux usées. Lire (adit). Bilan : pas si mal, en temps normal. Les intempéries ou afflux exceptionnels ne sont pas abordés.

17/03/10 La maison passive : Il n'y en a pas encore en Franche Comté, mais voici la 9ème en France (et 1ère en Auvergne). Lire (enerzine). Espérons que ces initiatives se multiplieront, y compris dans notre belle région.
03/03/10 Le conseil régional, organisation, compétences. Télécharger le diaporama.
02/03/10 Le grand emprunt et les BTP : 499 M€ dès 2009 pour financer des travaux d'infrastructures de transport. Dans le détail, 450 M€ pour la route, 250 pour le fer, 100 pour le fluvial et 50 pour les ports : la moitié est donc destinée à perpétuer un système condamné à moyen terme. Lire la suite (journaldunet).
16/02/10 Handicapés, donnez votre opinion sur vos problèmes. Ex. :  en page Pipotron
14/02/10 Jusqu'en 2008, l'abandon des cultures se partageaient 50/50 : une moitié était urbanisée, l'autre moitié retournait à la forêt. Aujourd'hui, c'est l'urbanisation qui l'emporte.
10/02/10 D'un coté le Grenelle de l'environnement, avec la recherche de solutions pour réduire nos consommations d'énergie, de l'autre les décideurs de terrain. Résultat : en Mayenne (Château Gontier) on supprime une voie ferrée pour créer une rocade. Lire (europeecologie).
09/02/10 La coopérative d’habitants, une initiative qui est apparue à Villeurbanne, une solution à la spéculation sur le logement, une réinvention du voisinage. Lire (cdurable).
09/02/10 Rénovation/réduction énergétique des logements, la région Franche comté participe à hauteur de 7 000 € (+ bonus éventuels). Télécharger la brochure EFFILOGIS (le site). Le but est de diviser par 3 la conso énergétique des logements.
01/02/10 L'EAA (agence européenne de l'environnement) vous propose les cartes des industries polluantes en Europe. Voir. Vous faites vos choix (région, type d'instrie, ...), une fois la carte affichée, vous sélectionnez le (i) (comme information) puis vous cliquez sur le site (un triangle).
23/12/09 Le 1 % logement existe toujours, bien qu'il ait été ramené à 0,45 % en 1992. Mais : Le « 1 % » est censé être paritaire, mais dans les faits les syndicats sont souvent débordés, inattentifs ou divisés. Résultat : ce sont surtout les représentants du patronat qui mènent la danse. Et pas n’importe quel patronat : la sulfureuse Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) ... / ... " Extrait du "Petit livre noir du logement" par Jeudi Noir, éditions La Découverte
Il y a peu, Le Parisien révélait un rapport du gendarme du 1% qui épinglait les rémunérations très élevées des dirigeants des organismes collecteurs.

Ainsi, sur 89 directeurs généraux : 3 gagnaient plus de 200 000 euros par an, 19 entre 150 000 et 200 000 euros et enfin, 31 entre 100 000 et 150 00

Cerise sur le gâteau, on apprenait dans la foulée, le montant du parachute doré de l'ancien directeur général de Solendi, un autre organisme collecteur. En 2007, celui-ci est parti à la retraite avec un chèque de 1,3 million d'euros. - Source
EcoRue89

S'il y a des bonnes volontés pour mettre le nez la dedans, le logement est le premier devoir dont une société moderne doit s'assurer (avec la nourriture, l'éducation et la santé, sur une planète elle aussi en bonne santé).

01/12/09 Dans un registre complètement différent des articles habituels de cette rubrique, on ne peut passer sous silence le problème des banlieues, ces verrues urbanistiques. "La logique du ghetto arrange tout le monde" (...) dit le maire (PS) de Clichy sous Bois. et dessillons.net d'enchaîner : Quand (Nicolas Sarkozy) vient en banlieue, c'est uniquement pour parler de vidéosurveillance ou d'immigration. Et les transports? Le logement? L'emploi? La question de fond est: veut-on simplement que les banlieues soient calmes ou veut-on résorber les ghettos? Je crois que le président a donné sa réponse: seule la sécurité l'intéresse (...). En réalité, la logique du ghetto arrange tout le monde. La société fabrique des situations extrêmes, mais ce qui compte, aux yeux des classes moyennes et supérieures, c'est que cela reste invisible et qu'on n'en parle pas trop. Les pauvres, surtout s'ils sont noirs et arabes, on les met à Clichy-sous-Bois en pensant, sans trop le dire ou se l'avouer à soi-même, qu'on préfère les avoir là-bas, à distance, plutôt que dans la classe de sa fille ou de son fils.
29/10/09 Le CSTB publie une nouvelle collection de guides Pratique Développement durable destinée aux maîtres d’œuvre. Complémentaires aux textes de référence, ces guides offrent une lecture allégée et illustrée des pratiques environnementales du bâtiment et de leurs règles techniques. Les six premiers titres des douze de la collection sortiront à l’occasion de Batimat 2009. Lire.
28/10/09 Le rôle environnemental et sanitaire des végétaux en ville est sous-estimé. "Jusqu'à présent, le discours sur le paysage a été avant tout esthétique. Nous pensons qu'il faut développer un tout autre argumentaire : le végétal a un rôle plus large sur la santé, le social, l'environnement". Lire (LeMonde.fr)
12/10/09

Transports par autobus dans le Jura : le billet à 2 €.

Ce qui suit va en fâcher plus d'un : le département dépense 31,5 millions d'€ pour assurer 500 000 trajets de particuliers et 1 million de trajets scolaires. Hormis les scolaires (par obligation et 40 € par mois), cela fait 1 A/R par an et par jurassien. Normal ? Faites le compte :21 € de subvention par trajet (42 € pour un A/R) quand, dans le même temps; Mr Raquin, président du Conseil général déclare : "pour 2 € l'ensemble des lignes sera accessible à ceux qui n'ont pas le permis, plus ou pas de voiture pour aller au travail" (Voix du Jura, 10/09/09). Avec une conception aussi pauvre* du service public, c'est normal qu'on soit dans la gabegie des deniers publics!

Notre conception du service public est à l'inverse : servir raisonnablement les besoins de la population et n'utiliser la voiture qu'en dehors de cette possibilité. Mais cette façon de penser n'a pas effleuré Mr le Président du Conseil Général.

Pire encore : à ce sujet, Dole Ecologie a envoyé un "prière d'insérer" à propos de cette phrase. Le billet n'est pas passé mais la version internet de la Voix du Jura devient :"Le système a des vertus environnementales puisqu’il permet à tous de moins utiliser sa voiture, en particulier  sur le trajet domicile-travail".

Je doute que le président Raquin dépose plainte pour censure et inversion du sens de ses propos. Dole Ecologie se réserve tout droit de suite pour l'instant.

Là, nous attendons les commentaires, utilisez la page "contact"

source : Voix du Jura. * euphémisme volontaire

 

24/09/09 La SEM (Société d'économie mixte) Gers a développé un logiciel (Géo Format) étonnant d'aide à la décision dans le cadre de l'aménagement du territoire et basé sur la superposition de cartes (géologiques, hydrologiques, terres agricoles, voirie, urbanisme, relief...). Voir le site
05/09/09 La FNTP (fédé nationale des TP) ouvre un site sur les pratiques compatibles avec le développement durable (Energie, Déchets, Matériaux naturels, Eaux et sols,
Poussières et nuisances sonores, Paysages et biodiversité, ...
). Le site.
03/09/09 Montpellier veut créer le plus grand réseau de tramway (5 lignes et 130km). Lire(DD, le Journal).
03/09/09 Un logiciel pour évaluer la revalorisation des déchets. Lire (Planète Terra). Si vous êtes responsable de collectivité locale, ne ratez pas cet article.
02/09/09 Les domiciles sont de plus en plus éloignés des lieux d’activité, surtout hors des grandes agglomérations. Lire la suite (maire-info).
16/07/09

Pour les collectivités, les bailleurs sociaux, les particuliers, des aides du Conseil régional sont disponibles pour la rénovation/construction de bâtiments basse consommation (sur les études et les travaux).

La totalité des fiches (7 clés, technique, projets et appels à projets) sont consultables en ligne à cette adresse : www.effilogis.fr

Des financements européens existent également : http://www.europe-franche-comte.fr/

09/07/09 Déchets mondiaux. Petit rappel : nous savons construire des navires de guerre (Clémenceau) mais nous ne savons pas "déconstruire". A l'échelle mondiale, le problème se généralise et devient source de trafics. Le Monde diplomatique (+ télécharger carte). Timidement, le problème de l'élimination des déchets commence à être pris en compte (éco conception et "craddle to craddle").
20/06/09

L'ONU publie un indice d'exposition aux risques naturels. Lire (format Pdf, source : ONU).

17/06/09 Dijon centralise l'administration de son patrimoine immobilier avec une solution informatique originale. Lire. (Journal du net)
16/06/09 Réforme des institutions: position des élus écologistes de Franche Comté. Lire.

20/04/09

Démocratie : tout fout le camp

Accès à la justice des associations : une proposition de loi rétrograde !

L’élu UMP de Marseille Roland Blum vient de déposer une proposition de loi qui revient à interdire l’accès à la justice des associations en matière d’urbanisme. Lire

20/04/09

Le gaspillage des terres continue Chaque année, l'équivalent d'un département français quitte l'agriculture pour nourrir l'appétit des villes. 52 000 ha en 2006, 62 000 ha en 2007, 72 000 ha en 2008. Lire (Jura Agricole). J'ai un petit (énorme) doute sur les connaissances en maths du journaliste qui a écrit ça: 1 km2= 100 ha, donc, 72 000 ha= 720 km2 et la surface moyenne d'un département est de 5800 km2. Bon, 72 000 ha, ce n'est pas rien quand même, c'est plus que le territoire de Belfort (608 km2).

23/03/09

Eco quartier, attention à l'appellation

 http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/03/20/les-villes-abusent-de-l-appellation-d-eco-quartier_1170515_3244.html. Le "green washing" opère-t-il aussi pour les éco quartiers ? Ou bien est ce tout bêtement que certains ne comprennent rien à l'écologie ?
14/03/09

Eco quartier, encore

http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4208

http://www.servirlepublic.fr/

Cette fois ci, un exemple à Angers. Petit + : Un processus de concertation a permis d’associer les habitants à la prise de décision.

10/03/09

Economie et aménagement

http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4180

http://www.servirlepublic.fr/dossiers-thematiques/124/les-sem-au-cur-des-eco-quartiers

Un éco quartier à Chalon sur Saône : les SEM (Sociétés d'Economie Mixte) présentent l'avantage d'un pilotage publique et transparent.

02/03/09

collectivités et commerce équitable

http://www.rue89.com/passage-a-lacte/2009/03/02/et-si-ma-ville-passait-au-commerce-equitable

Des collectivités utilisent la commande publique pour imposer l'utilisation de produits favorisant les producteurs du Sud.

02/03/09

Recy.net

http://www.recy.net/

guides disponibles : Eaux et Boues, Energie, Sécurité et Hygiène, Ecologie et Pollution des milieux, Réglementation des déchets, Développement durable.

Vous trouverez les guides techniques indiqués ci contre, certains sont gratuits et d'autres payants (< 30 €)

26/02/09

Ademe

http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=57163&p1=00&p2=05&ref=17597

http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=59188&p1=00&p2=02&ref=17597

L'énergie éolienne (Pdf à charger, 1,14 Mo).

L'Ademe vous propose des bilans à télécharger :

- bilan du recyclage

- amélioration de l'isolation des logements

- Bilan de l'énergie éolienne

Habitat solidaire

http://www.habitat-humanisme.org/index.pl

http://www.habitats-solidaires.fr/

Allez voir ces sites, c'est suffisamment rare.

Rénovation urbaine : constat d'échec

 

Lire l'article dans la revue Alternatives économiques, (Abonnez vous, ou venez la consulter à la Maison Verte)

Agenda 21 Plan de l'agenda 21 du Doubs : http://www.agenda21france.org/doc/padept/Doubs2010.pdf

C'est quand pour le Jura ?

Rénovation d'immeubles à Chartres

Cliquer ici pour voir le diaporama

 (cliquer sur l'image pour agrandir)

Maisons passives

(concept allemand)

http://pagesperso-orange.fr/archicaro/plus%20d'infos.htm

 

http://fr.ekopedia.org/Passivhaus

 

http://www.maison-passive-nice.fr/43-le-passivhaus-institut-publie-un-document-en-francais-sur-l-habitat-passif.html

Maisons en paille

http://www.lamaisonenpaille.com/

http://www.compaillons.fr/

Un constructeur de maison bois "bien de chez nous" http://www.residence-secondaire.fr/source/maison-habitat-ecologique-39-jura-5300-40-0.html
CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment)

http://www.cstb.fr/fileadmin/documents/actualites/

Dossiers/bepos/cstb_bepos.swf

A VOIR : Vous pourrez faire le bilan énergétique de votre maison.

(Tout le site est à consulter)