08/09/19
Des entreprises françaises s'engagent à investir pour le climat.
Cinquante-cinq entreprises
françaises se sont engagées jeudi à investir au total 73 milliards d'euros
dans les énergies renouvelables, les technologies bas carbone et les
pratiques agricoles durables pour la période allant de 2020 à 2023, a
rapporté le Medef jeudi.
Au total, 101 entreprises représentant plus de 1.650 milliards d’euros de
chiffre d’affaires et 6 millions d’emplois dans le monde ont réaffirmé « la
nécessité de changer collectivement de cap en accélérant l’innovation et la
recherche-développement à travers leurs investissements dans des solutions
bas carbone, afin d’engager une baisse drastique des émissions de gaz à
effet de serre de la planète ».
Personne ne doit nier ces efforts
alors que ce n'est pas la culture de ces entreprises, c'est même assez neuf.
Pour quelques unes ce sera un
argument commercial alors que d'autres s'aperçoivent qu'il s'agit de leur
avenir à long terme. Espérons que tout cela s'amplifiera et évoluera dans le
bon sens.
Nota : la prise de conscience
environnementale n'est pas de l'écologie, pas encore, c'est du simple bon
sens et même le meilleur. L'écologie est un principe d'analyse beaucoup plus
vaste (allez voir la page cours d'écologie). |
22/01/19
Le chanvre, un produit industriel polyvalent que l'on
redécouvre. (Entrepreneurs écolos, à vous de jouer).
Tous les jours, le chanvre est
transformé en une multitude de produits, et pourtant l’empreinte carbone de
cette plante reste extrêmement faible. Pour chaque tonne produite, 1,63
tonne de CO2 absorbé. Cette capacité se confirme lorsqu’on apprend que le
chanvre est massivement planté autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl
pour absorber les radiations et les résidus radioactifs. Plutôt que de
laisser une parcelle de terrain vide, les agriculteurs sèment du chanvre
dans les jachères. Non seulement, il pousse vite mais en plus, le sol est
plus meuble et les mauvaises herbes éliminées.
La fibre du chanvre industriel
La fibre de chanvre est le principal constituant industriel de la plante :
elle est plus solide que le coton et ne nécessite pas d’arrosage massif, de
produits chimiques ou de pesticides.
Du 17ème au 20ème siècle, seule la fibre du chanvre était utilisée
industriellement. Principalement pour des cordes ou les voiles des bateaux,
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09/07/19
Un tour d'horizon des nouveaux matériaux.
La recherche s'oriente vers des propriétés nouvelles, des solutions
innovantes plus économiques et applications nouvelles.
Articles accessibles aux
néophytes comme aux ingénieurs.
- polymérisation au soleil
- matériaux régulateurs de
température
- nouveaux polymères conducteurs
de chaleur
- matériaux quantiques. etc.
Il y a donc des révolutions qui
se préparent en laboratoire. Oh, rien qui fera voler des avions avec trois
pincées de poudre de perlinpimpin (pour ceux qui croient à ce genre de
choses) mais qui révolutionneront sans doute de nombreux domaines
techniques.
L'originalité de ces recherches
est l'interdisciplinarité grandissante, ce qui est une démonstration de la
pensée écolo qui est depuis longtemps sur cette longueur d'onde.
Nous vous laissons découvrir ces
articles dans Techniques de l'ingénieur (votre serviteur étant dans ce train
des choses, quoiqu'en retraite)
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27/06/19
L'éco conception, les méthodes, les bonnes pratiques.
Cet article est
très important, il dépasse largement le cadre industriel ou artisanal, il
introduit une nouvelle façon d'aborder les problèmes.
Sans vocation commerciale, le
Collectif Conception Numérique Responsable (@CNumR) regroupe des experts et
des organisations privées et publiques en faveur d'une conception
responsable des services numériques.
Fort d'une centaine d'organisations de tous les horizons - entreprises
utilisatrices, cabinets d'étude en environnement, agences web, spécialistes
de l'éco-conception numérique, entreprises de services numériques (ESN),
institutions, fédérations, recherche, etc. - le collectif regroupe la
majorité des acteurs de la communauté de l'écoconception de services
numériques et fait le lien avec d'autres communautés : éthique,
accessibilité, qualité, etc.
L'article est d'abord dédié aux
services de conception informatique. Cependant, la plupart des idées
développées sont valables ou adaptables dans bien d'autres domaines.
Vous trouverez sur le site des
liens vers la check-list des bonnes pratiques et aussi vers un livre
(payant). |
08/05/19
Pourquoi les ingénieurs ne sont-ils pas plus écolos ?
« À l’origine, les
ingénieurs sont triés par les mathématiques et, finalement, ils sombrent
vite dans l’apologie de la technologie pendant leurs études et à leur
premier emploi. On a ainsi beaucoup d’étudiants fascinés, ... . Mais comme
le bon vin, les ingénieurs se bonifient avec l’âge. Pourvu que cela soit
assez rapide, il ne s’agit pas d’attendre la retraite pour se rendre compte
qu’ils auraient dû travailler différemment. Mais on peut quand même noter un
progrès notable avec le Manifeste pour un réveil écologique, qui a été signé
par énormément d’étudiants qui se rendent compte aujourd’hui des excès de
notre consommation consumériste et ultra productiviste. »
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05/04/19
Pour pêcher, il faut des poissons.
C'est F. Ruffin qui explique
devant l'assemblée nationale pourquoi la convention européenne sur la pêche
ne sauvera pas la pêche. Et pour cause :
... Mais pour pêcher, pardonnez
l’évidence, pour pêcher, il faut des poissons.
Il faut du vivant. Il faut un environnement. Or, dans ce texte, comme
souvent, comme toujours en fait, la Planète est la grande oubliée.
La planète, la grande oubliée
Dans les vingt-huit pages de cette convention, j’ai multiplié les « Control
F », zéro fois le mot « corail », zéro fois le mot « flore », zéro fois le
mot « faune », zéro fois « espèce protégée », zéro fois « préservation »…
Les mers, les océans se vident.
Se vident de leurs poissons.
Mais dans leur formation, les futurs pêcheurs n’en sauront donc rien ?
Cette tragédie, on ne leur enseignera pas comment l’éviter ?
Comment préserver les ressources ?
Comment renouveler les stocks ?
Car c’est une tragédie tranquille qui se déroule au large, sous l’écume.
Une tragédie qui porte un nom : surpêche.
C’est mathématique: ces quarante dernières années, les réserves de poissons
ont décliné de 40%, à cause de la surpêche.
... Et la commission pêche du Parlement européen alloue des subventions à la
méga-industrie, 6 milliards d’€, 6 milliards d’€ pour prélever plus,
toujours plus, avec des armements immenses, toujours plus immenses…
Même la pêche électrique, pourtant interdite, en théorie, depuis 1998, même
la pêche électrique est subventionnée ! Vingt millions d’€, distribués aux
Pays-Bas, les cancres de la pêche.
F. Ruffin est député FI, son
argumentaire est aussi très à gauche (ce qui n'apparaît pas ici mais dans la
vidéo). Cependant son argumentaire écologique tient la route, c'est
l'essentiel.
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01/04/19
Pratiquement tous les produits chinois bon marché proviennent d’un camp
de travail.
Voici de quoi réfléchir :
Aujourd’hui, il existe près d’un
millier de camps, un dans presque chaque ville chinoise.
En abordant dans votre film le sujet des laogaïs, les camps de travail en
Chine, vous touchez à un sujet très délicat. N’avez-vous pas eu de problèmes
pour tourner ce film ?
Hartmut Idzko : Après avoir appris l’arrestation de nombreux confrères
journalistes, nous n’avons pas même risqué d’aller en Chine. Le sujet est à
ce point sensible qu’aucun cadreur n’était prêt à tourner avec moi sur
place. Les images, nous les tenons de l’un des protagonistes, Harry Wu, le
créateur de la fondation Laogai Research. Depuis des années, il tire la
sonnette d’alarme sur la situation catastrophique qui règne dans les camps
de travail. Wu a été lui-même interné pendant vingt ans. Finalement, il a pu
fuir aux Etats-Unis. Il est ensuite retourné en Chine muni d’un passeport
américain et a tourné clandestinement dans les camps pour montrer dans
quelles conditions on produit pour l’exportation.
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21/03/19
Une plateforme des déchets entre industriels.
(mettre en place une 'économie circulaire)
iNex Circular est une plateforme
qui cartographie les besoins en matières premières sur une zone, ainsi que
les déchets qui y sont produits.
Elle permet de faire de l’écologie industrielle et territoriale, l’un des
sept piliers de l’économie circulaire. Les sociétés qui nous intéressent
sont celles qui ont des besoins en matières premières et celles qui mettent
leurs déchets en décharge ou les envoient à l’incinération. Plutôt que de
consommer uniquement de la matière brute, elles pourront, grâce à notre
solution, s’échanger des déchets.
Grâce à notre base de connaissance sur la substitution des
matières, la plateforme sait quelle matière première peut être remplacée par
quel déchet présent sur la zone.
L’intérêt même du système est de faire « matcher » les entreprises pour que
les déchets des unes, deviennent les matières premières des autres.
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06/03/19
La méthode TRIZ.
La base essentielle de l'écologie
est la systémique. Ici, nous y sommes pour la recherche de solutions.
Il y a 2 façons de trouver des
solutions :
- chercher et trouver quelque
chose d'entièrement nouveau (la physique quantique en est l'exemple type).
Cela amène souvent un changement de paradigme, et l'écologie est un
changement de paradigme.
- adapter ce que d'autres ont
déjà trouvé. En industrie cela entre dans l'amélioration continue, en
écologie on l'appelle bio-mimétisme (ou mimicry)
La méthode Triz entre dans cette
dernière catégorie et encore trop peu utilisée.
Un ingénieur russe, vers 1950,
s'occupe des brevets et découvre de nombreuses démarches parallèles chez les
inventeurs et découvreurs. Il en a fait une méthode.
Ce qui est révolutionnaire, c'est
qu'elle fait appel à toutes les disciplines, une application avant la lettre
de l'épistémologie scientifique.
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09/12/18
L’ADEME dit enfin la vérité sur les véhicules électriques.
L’ADEME a publié son bilan sur
les impacts environnementaux des véhicules électriques.La voiture électrique
réduit très peu les émissions de CO2 - à moins d’être alimentée en
électricité nucléaire ; elle consomme beaucoup de ressources rares : le
résultat est loin du miracle annoncé.
Un véhicule électrique et un diesel consomment au total autant d’énergie
primaire l’un que l’autre (un peu plus pour une voiture à essence) : ainsi,
pas d’économie d’énergie à attendre de la voiture électrique. La fabrication
du véhicule représente 20 % du total dans le cas du diesel, et 37 % pour
l’électrique.
Avec l’électricité allemande, issue à plus de 40 % du charbon, un véhicule
électrique émet à peu près autant de CO2 qu’un véhicule diesel sur 100 000
km, ou 10 % de moins s’il roule 150 000km, en admettant qu’il n’y ait pas
besoin de changer de batterie entre-temps (ce qui reste douteux).
Le bilan est un peu meilleur pour le véhicule électrique dans d’autres pays
d’Europe, vu la nature de leur électricité. Mais pour trouver une vraie
différence, il faut venir en France. Avec 76,5 % d’électricité nucléaire en
2012 (74 % en 2020, selon le scénario de l’ADEME), le véhicule électrique
émettra 55 % de CO2 en moins sur 150 000 km. Le véhicule électrique ne vaut
donc que par le nucléaire. Mais pourquoi pas les énergies renouvelables ?
Parce qu’il est déjà très difficile de remplacer l’électricité existante par
des renouvelables, comme le montre l’exemple allemand, sans avoir en sus de
nouveaux usages à couvrir.
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09/12/18
Les Scop privées de moyens.
Les députés de la majorité
viennent de voter un amendement au projet de loi de finances 2019 touchant
au cœur du fonctionnement des sociétés coopératives et participatives. La
Confédération générale des SCOP sonne l’alerte.
Les sociétés coopératives et participatives seraient-elles sorties des
radars du ministère de l’Economie et des Finances ? Les voilà en tous cas
prisent dans le vaste balayage des « niches fiscales inutiles » auquel Bercy
s’est fait fort de procéder dans le projet de loi de Finances 2019 (PLF). Un
amendement de dernière minute a ainsi été déposé en fin de semaine dernière
pour supprimer la provision pour investissement (PPI) jusqu’ici accordées
aux coopératives. Derrière ce dispositif technique, c’est une bonne partie
de la spécificité des SCOP qui est jetée à la poubelle.
Dans le cadre de leur projet d’appropriation de l’activité économique par
ceux qui créent de la valeur, les coopératives possèdent deux
particularités. Les bénéfices reviennent pour partie aux propriétaires de
l’entreprise qui sont ses salariés. L’autre partie doit être réinvestie dans
l’activité pour la pérenniser et la développer. C’est là qu’intervient cette
PPI en voie de suppression. Déléguée générale de la CGSCOP, Fatima Bellaredj
décrit le mécanisme : « Imaginons qu’une coopérative affiche un résultat de
100. Quarante vont en participation pour les salariés. Quarante à 45 autres
sont mis dans une réserve non imposable pendant quatre ans à la condition
qu’ils soient réinvestis dans l’activité de la société. (on a
piqué toute la partie libre de l'article, la suite est payante)
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13/08/18 Fermeture de l'usine
d'hydroliennes de Cherbourg.
Après une inauguration, sans
présence de l'Etat pourtant actionnaire à 62%, au mois de Juin 2018, la
fermeture est annoncée en Août 2018. Décryptage :
C’est certainement le paradoxe de
trop. A ma droite, l’EPR de Flamanville vient de recevoir une rallonge de
400 millions d’euros et un an de délai pour ses travaux. A ma gauche,
l’usine flambant neuve de fabrication d’hydroliennes de Cherbourg ferme ses
portes faute de carnet de commandes rempli. La France continue à parler de
transition énergétique mais ses choix commencent à révéler leurs
incohérences.
Voila qui me titille sous les
chapeau ! Comment est-il possible qu'un gouvernement décide de construire
une usine (ministère de l'industrie ?) et ne passe pas de commandes
(ministère de l'énergie ?) pour amorcer la mise en route de la dite usine.
Voici des décideurs au plus haut niveau dont la main droite ignore ce que
fait la main gauche ?
Il y a sans doute un peu de cela
à propos des fluctuations du marché. Mais il s'agit ici de l'aménagement du
territoire pour un futur qui ne peut se contenter des visions à court terme.
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16/05/18
Chimie verte : de nouveaux procédés chimiques pour améliorer les
rendements tout en respectant l'environnement.
C'est le site Techniques de
l'ingénieur qui fait un résumé des nouveautés en la matière. Vous devrez
peut-être vous abonner, sinon vous avez un accès libre à un article de votre
choix. C'est déjà pas si mal !
Développez de nouvelles pratiques
pour améliorez vos rendements, tout en préservant l'environnement, grâce à
l'offre « Chimie verte ».
Une chimie pensée autrement, qui
accompagne des changements de concept et de pratiques et qui permet de
contribuer à un développement économiquement efficace et durable.
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13/04/18
La méthanisation agricole: une entreprise industrielle.
«Le projet a débuté il y a
5 ans et demi», raconte le céréalier de Barbery. Avec trois voisins, il
s’interroge sur les possibilités offertes aux agriculteurs pour accroître
leurs revenus. La méthanisation tombe sous le sens. «D’un seul coup, nous
pouvions faire de nouvelles récoltes à l’intersaison, réduire l’érosion du
sol, produire une énergie renouvelable valorisable et diminuer sensiblement
notre utilisation de fertilisants», résume Benoît Levasseur, l’un des
associés.
Mauvaises odeurs?
L’idée peine à séduire, au début. «Des habitants de Senlis, pourtant situés
à quelques kilomètres, craignaient les mauvaises odeurs. Il a fallu faire
œuvre de pédagogie», souligne Pierre-Henri Roland. Et pas seulement auprès
des riverains. «A l’époque, l’Ademe ne voulait pas entendre parler de
culture intermédiaire à vocation énergétique [Cive, ndlr], ce seigle d’hiver
ou ce maïs d’été que l’on cultive entre les cultures habituelles pour
nourrir le méthaniseur. Résultat: pas de subventions.»
Pour financer les 6 millions d’euros du coût de l’installation, les 4
associés de la SAS Valois Energie mettent la main à la poche, décrochent
700.000 € d’aides européennes (fonds Feader[1]) et convainquent les banques
de prêter 80% du montant de l’investissement. En contrepartie, les paysans
mettent leurs 1.000 hectares de terres en garantie. Au premier coup de
pelleteuse, le plus dur semble fait. Erreur. «En fait, nos Cive représentent
20% des apports nécessaires aux méthaniseurs», souligne Pierre-Henri Roland.
Ici, on est encore dans un point
de vue d'agriculture industrielle. Il est cependant fort possible de
l'adapter à la permaculture et l'agriculture bio. |
27/02/18
Entre 2006 et 2015, le secteur industriel français a perdu 18% de ses
entreprises.
Entre 2006 et 2015, presque
toutes les activités industrielles françaises ont enregistré une diminution
de leur nombre d’établissements employeurs et une diminution des effectifs
salariés. En dix ans, l’industrie manufacturière a ainsi perdu 27 300
établissements (– 18 %) et 530 000 salariés (– 16 %). Avec la crise de
2008-2009 qui a durement touché ce secteur déjà en repli, la tendance n’a
fait que se poursuivre et dès 2009, l’industrie, qui était encore le premier
employeur hors secteur agricole, s’est fait doubler par le commerce. En
décembre 2015, elle restait tout de même le deuxième employeur avec 123 300
établissements et 2,7 millions de salariés.
Cette tendance à la baisse n’est pas nouvelle puisque l’emploi salarié dans
l’industrie diminue depuis 1975 et sa part dans la valeur ajoutée de
l’ensemble de l’économie à été divisée par deux entre 1970 et 2014.
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09/12/17
Low tech : comment entrer dans l’ère de la sobriété énergétique pour
vivre sans polluer.
... Nous sommes toujours
rattrapés par les limites physiques de la planète. Les scénarios de
déploiement massif d’énergies renouvelables à l’échelle planétaire ne sont
pas compatibles avec les quantités de ressources accessibles, notamment
métalliques.
... Il est difficile de prédire si nous atteindrons ces limites dans deux ou
cinq décennies, mais la responsabilité morale vis-à-vis des générations
futures est à peu près la même. Tout cela est un pari technologique. Nous
sommes dans une nouvelle religion, celle de la technique.
... Low tech, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de technologie, de
progrès, de savoir, de science, ou même de techniques assez évoluées pour
fabriquer les objets. Mais simplement que ces objets doivent être
réparables, modulaires, récupérés au maximum sans perdre de ressources au
moment de leur recyclage.
... Il n’y a pas de solution technologique, et encore moins de solution low
tech, qui permet de continuer notre gabegie énergétique actuelle et notre
consommation hallucinante de matières premières ! Se tourner vers la
sobriété est évident. Et mieux vaut une sobriété choisie qu’une sobriété
subie. Elle peut prendre différentes formes. Il y a des sobriétés simples et
faciles qui pourraient presque passer inaperçues, comme l’interdiction des
imprimés publicitaires, des chaussures de sport qui clignotent lorsqu’on
marche ou des sacs plastiques. Nous pourrions décider d’avoir moins de
formats de bouteilles, un peu plus de différenciation sur l’étiquette, afin
d’embouteiller au plus près des marchés et de rendre la consigne à nouveau
intéressante économiquement et écologiquement. On pourrait ...
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16/08/17
Le béton de miscanthus, 3 fois plus isolant.
Un bon béton nécessite du sable,
des granulats, de l’eau et du ciment pour lier les constituants entre eux.
Pour économiser les ressources naturelles non renouvelables, Ciments Calcia
et Alkern ont substitué les granulats par une version renouvelable à base de
miscanthus. Ce nouveau matériau de construction est constitué en moyenne à
60% de broyats de miscanthus en substitution des granulats traditionnels.
Ils ont ainsi obtenu un prototype de bloc de béton de 20x50x20 cm pesant 17
kg, un poids comparable au bloc classique.
Le miscanthus est une plante
idéale, à l’instar du chanvre. Il pousse sans pesticides et sans irrigation
sur tous les sols. « Le fait que sa culture s’adapte idéalement aux terres
polluées, dégradées ou délaissées, s’avère un atout phare, note Ciments
Calcia. La production s’échelonne sur une durée de 15 à 20 ans sans ressemer
ni engrais.
La résistance thermique du bloc en béton de miscanthus s’élève à 0,7 mètres
carrés-kelvins par watt (m2.K/W) contre 0,2 pour les blocs traditionnels. Le
matériau obtenu est donc trois fois plus isolant que le béton classique. Il
répond ainsi aux spécificités de la RT 2012 et de la future réglementation
environnementale RE 2018. Un avantage certain, alors que le surcoût ne
serait que de 2%.
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03/07/17
Une sélection d'articles sur la chimie verte. Très
intéressant.
Ces articles sont sur le site
Techniques de l'ingénieur et lisibles pour tout public. Et cela peut donner
des vocations !
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Chimie du végétal : pourquoi cette
filière prometteuse ne se développe-t-elle pas plus vite ?
la France possède trois atouts essentiels pour créer une filière forte,
stable qui embauche et crée de la valeur :
- la disponibilité des matières premières, la France étant la première place
agricole de l’Europe
- un tissu industriel riche, la France se plaçant à la deuxième place des
industries chimiques en Europe
- des filières agro-industrielles (première transformation) déjà bien
structurées
S’ajoute à cela le fait que cette filière offre de nouveaux débouchés à
l’agriculture et que le développement durable devient une référence forte en
matière de modèle économique.
Quels obstacles se dressent encore ?
en 2012 seuls 3,3% des produits simples comme les résines, les solvants ou
les tensioactifs consommés en France sont biosourcés et 1,6% des produits
formulés (colles, composites, détergents) explique l’Ademe.
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11/06/17
Un nouveau matériau révolutionnaire façonnable à chaud comme du verre.
Planches à voile, avions et
circuits électroniques ont tous en commun de contenir des résines utilisées
pour leur légèreté et leur résistance. Mais, une fois durcies, elles ne
peuvent plus être refaçonnées. Seuls quelques composés minéraux, tel le
verre, offraient pour l'instant cette possibilité. Associer ces atouts dans
un même matériau semblait irréalisable, jusqu'à ce que l'équipe de Ludwik
Leibler, chercheur CNRS au Laboratoire « Matière molle et chimie » (CNRS/ESPCI
ParisTech) et Professeur associé à l'ESPCI, conçoive une nouvelle classe de
composés capable de ce tour de force. Réparable et recyclable, ce matériau
inédit est façonnable, de manière réversible et à volonté, à haute
température.
Partant d'ingrédients disponibles
et utilisés dans l'industrie (résine époxy, durcisseurs, catalyseurs…), les
chercheurs du Laboratoire « Matière molle et chimie » (CNRS/ESPCI ParisTech)
ont créé un nouveau matériau organique constitué d'un réseau moléculaire aux
propriétés inédites : ce réseau est capable, sous l'action de la chaleur, de
se réorganiser sans changer le nombre de liens entre les atomes. Ce matériau
inédit passe de l'état liquide à l'état solide ou inversement, comme le
verre. Jusqu'à présent, seule la silice et quelques composés minéraux
étaient connus pour ce type de comportement. Ce nouveau matériau s'apparente
donc à de la silice complètement organique. Il est insoluble même à chaud
au-dessus de sa température de transition vitreuse.
De façon remarquable, à température ambiante, il ressemble, selon la
composition choisie, à des solides durs ou bien à des solides élastiques
mous. Dans les deux cas, il présente les mêmes qualités de légèreté,
résistance et insolubilité que les résines thermodurcissables ou les
caoutchoucs actuellement utilisés en industrie. Surtout, par rapport à ces
derniers, il offre l'avantage d'être façonnable à volonté, réparable et
recyclable sous l'action de la chaleur.
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07/06/17 Un lubrifiant sans
huile. Une petite révolution.
Cocorico provincial de franc
comtois ? Ce site y est né et y grandit à quelques kilomètres.
Grand prix 2016 du ministère de
l’Ecologie, la start-up qui a mis au point un lubrifiant non huileux suscite
déjà l’intérêt des grands groupes faisant appel au découpage et à
l’emboutissage.
La chimie propre d’AFULudine supprime la phase « tunnel de dégraissage » et
toutes les étapes de nettoyage.
Ses fondateurs envisagent déjà une seconde levée de fonds et se penchent
sérieusement sur la question de locaux adaptés à l’activité.
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03/05/17
Les vitrimères, de nouveaux plastiques plus performants et recyclables.
Les vitrimères sont une nouvelle
catégorie de matériaux organiques légers et résistants qui une fois durcis
peuvent être refondus et remoulés comme le verre tout en présentant des
propriétés mécaniques supérieures au verre. Ils allient donc les qualités
des composés thermoplastiques (famille de plastiques qui peuvent être
refondus et remoulés donc recyclés) aux composés thermodurcissables qui
présentent de bonnes propriétés mécaniques, chimiques et thermiques mais ne
peuvent pas être réutilisés (si on les chauffe de nouveau, ils brûlent mais
ne fondent pas).
... ils ont réussi à fabriquer
des vitrimères à partir de polymères courants et très différents tels que le
poly(méthacrylate de méthyle) – autrement dit le PMMA qui correspond au bien
connu Plexiglas®, le polystyrène ou le polyéthylène haute densité (PE-HD).
Cette réaction est rapide, efficace et les composés obtenus montrent des
propriétés chimiques, mécaniques et thermiques supérieures aux composés de
départ. Elle est applicable à tous les polymères dont le squelette est
carboné avec des liaisons carbone-carbone simples, c’est-à-dire à 75% des
plastiques. En outre, “la réaction ne nécessite pas de catalyseur, ce qui
constitue un réel avantage économique et écologique”, précise le communiqué.
... Mais cerise sur le gâteau,
cette propriété de pouvoir faire des alliages permet aussi de s’affranchir
d’une autre contrainte des plastiques actuels: le tri sélectif selon la
nature du plastique. En effet, jusqu’alors pour recycler un plastique il
faut les trier selon leur nature. Avec les vitrimères, ce tri devient
inutile puisqu’on peut les marier entre eux. Dès lors le recyclage des
plastiques pourrait devenir plus rentable et bien plus facile à mettre en
oeuvre.
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21/04/17
Un supraconducteur très prometteur.
Pour les non-connaisseurs, un
supraconducteur est un alliage métallique qui conduit le courant électrique
de façon parfaite. La conséquence est qu'à encombrement égal, un moteur
électrique est beaucoup plus puissant.
... Concrètement, "Eurotapes est
parvenu à produire 600 mètres de ruban supraconducteur avec un procédé qui
en réduit le coût de production", a expliqué à l'AFP le coordinateur du
projet, le professeur Xavier Obradors, joint par téléphone.
"Ce matériau, un oxyde de cuivre, est comme un fil qui conduit cent fois
plus d'électricité que le cuivre. Avec ce fil, on peut par exemple produire
des câbles qui transportent beaucoup plus d'électricité ou bien générer des
champs magnétiques plus intenses qu'actuellement", a-t-il expliqué.
Les applications "pourraient révolutionner la production d'énergie
renouvelable", selon l'ICMAB.
Car "ce nouveau matériau peut servir à équiper des aérogénérateurs plus
puissants et plus légers", a expliqué M. Obradors, assurant qu'on pourrait
ainsi "doubler la puissance d'une éolienne".
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27/02/17
La CPME veut faire réfléchir les partenaires sociaux à la RSE, le Medef
pas intéressé.
François Asselin, le patron de
l’organisation patronale CPME, a invité les partenaires sociaux à venir
discuter de RSE à son siège. Il milite notamment pour des allégements
administratifs pour les entreprises qui s’engagent. Une discussion à
laquelle le Medef ne veut pas participer, la RSE n’étant « pas prioritaire
aujourd’hui ».
... « Le sujet RSE n'est pas prioritaire aujourd'hui, glisse-t-on dans
l'entourage de Pierre Gattaz. Le mouvement aurait-il du mal à se plier à un
agenda qui n'est pas le sien ? »
Eh bien voila, on est fixé.
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27/02/17
Economie circulaire, 33 grandes entreprises s'engagent.
Avant de lire l'article : Une
économie circulaire véritable est celle qui se conçoit dès le départ, ici,
il s'agit d'adapter l'existant. Ce qui n'est déjà pas si mal pourtant la
différence est énorme :
- Dans le 1er cas on intègre les
changements de paradigmes (les solutions de ruptures, technologiques ou
autre) et en partant de zéro on pense tout de suite à optimiser l'ensemble.
- Dans le 2ème cas, on se
contente de ce qu'on appelle l'amélioration continue en ingénierie.
Ne boudons pas le travail de ce
33 entreprises, ils ont du grain à moudre. Voici :
Réalisé par l’Association
française des entreprises privées (Afep)[1],
cet opus énumère les résolutions prises par 33 grandes entreprises. A
prendre avec des pincettes, dans la mesure où il compile des engagements
prospectifs, il montre toutefois qu’une nouvelle étape a été franchie par
ces grands groupes, d’Air France à Veolia, en passant par L’Oréal,
Saint-Gobain, Total ou Renault. Leurs engagements sont en effet plus
nombreux à viser des objectifs quantitatifs ou qualitatifs précis (41% des
cas) qu’à évaluer le flux de leurs ressources (24%). Dans 35%, ils visent
encore à identifier des opportunités économiques.
... Parmi ces «bonnes
intentions», citons la volonté d’Air France de réduire son empreinte
carbone en étudiant le recours à un ‘biocarburant durable’ d’ici 2021. La
Fnac veut recycler 90% de ses déchets d’ici 2019. L’Oréal veut réduire, en
2020, ses émissions de CO2 de 60%, le poids de ses déchets de 60% en gramme
par produit, et sa consommation d’eau de 60% en litre par produit (par
rapport à 2005).
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24/02/17
Les 5 innovations qui
changeront nos vies dans les 5 prochaines années, selon IBM.
Parmi ces innovations, quelques
unes sont d'un grand intérêt écologique :
- Notre santé mentale analysée
par une intelligence artificielle.
L'intelligence artificielle sera amenée à jouer un rôle central afin de
surveiller notre santé mentale. En analysant le langage et les écrits, des
systèmes cognitifs pourront dégager des schémas révélateurs du début de
maladies mentales et neurologiques.
- Une vision de super-héros
Voir à travers le brouillard ou la pluie, détecter du verglas sur la route,
analyser un médicament pour savoir s'il n'est pas contrefait... Voici
quelques exemples de ce que pourront faire « l'hyperimagerie » associée à
l'IA (Intelligence Artificielle). ...
- Après le microscope, le macroscope pour mieux comprendre la Terre.
- Des « laboratoires sur puce » joueront les détectives.
L'une des clés du dépistage précoce des maladies est la capacité à analyser
les bioparticules présentent dans la salive, les larmes, le sang, l'urine ou
la sueur.
- La pollution détectée à la vitesse de la lumière.
En matière de pollution environnementale, rendre l'invisible visible peut
permettre de détecter des fuites toxiques avant qu'elles ne prennent des
proportions catastrophiques.
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29/11/16
La nature est une bibliothèque, lisez-la au lieu de la brûler (I.
Aberkane).
L'intelligence au cœur de la
nature et du vivant est la signature magistrale du Créateur. Peut-on croire
un instant qu'une encyclopédie de plusieurs volumes pourrait être le fruit
du hasard ? Eh bien, la nature est infiniment plus complexe qu'une
encyclopédie !
Ceci est le commentaire sur
Youtube, mais ce qui est encore plus valable, c'est que nous n'arrivons pas,
malgré toutes nos inventions, à la cheville de la nature. Voici une vidéo
d'Idriss Aberkane qui va vous ouvrir les yeux (28 mn).
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23/10/16
La chimie douce (article du CNRS) : les solutions techniques
et écologiques de demain.
Tour d’horizon des applications
d’une chimie écologique, inspirée des processus naturels et capable de
générer de nouveaux matériaux : la chimie douce.
La diatomée est un organisme fascinant. Abondante dans les lacs et rivières,
cette algue unicellulaire microscopique dont la structure avait déjà séduit
Charles Darwin en son temps, est capable de se confectionner une carapace de
verre à partir de la silice dissoute dans l’eau. Et contrairement à nos
verriers, elle réalise cela à température ambiante.
L'émergence des procédés sol-gel
Cet exemple a largement inspiré Jacques Livage, membre de l’Académie des
sciences. Dès la fin des années 1970, il devient l’un des principaux
contributeurs au développement scientifique des procédés sol-gel
(contraction des termes solution-gélification) dont le principe de base
n’est pas différent de celui de la diatomée. Prenez de la silice – principal
constituant du sable –, dissolvez-la dans l’eau puis procédez à une simple
opération de polymérisation en présence de catalyseurs et en jouant sur le
pH. Vous obtiendrez du verre dans des conditions beaucoup plus douces que
celles traditionnellement utilisées par l’industrie, qui consistent à
chauffer du sable à 1 500 °C pour le faire fondre. « Un procédé breveté en
1939 par l’entreprise Schott, mais curieusement ignoré par le monde
académique jusque dans les années 1980 ! », souligne Jacques Livage.
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30/07/16
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12/01/16
Microalgues, le futur or vert ? (vidéo, 6mn).
Elles pourraient nous nourrir ou
nous fournir du carburant, tout en captant le gaz carbonique que nous
produisons: les microalgues semblent être une solution à de nombreux défis
liés au développement. Mais ce qui est possible en laboratoire n’est pas
forcément transposable à grande échelle. Inaugurée cette année à
Saint-Nazaire, la plateforme AlgoSolis permet aux chercheurs de tester les
équipements nécessaires à une culture industrielle de microalgues.
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10/10/15
Biomimétisme : ailes de papillon et panneaux photovoltaïques.
A priori, rien ne semble lier
l’observation des papillons à la recherche dans le domaine des énergies
renouvelables. Et pourtant, la façon dont un petit papillon blanc dispose
ses ailes pour se réchauffer a inspiré une équipe de chercheurs
britanniques, qui y ont vu un moyen d’améliorer l’efficacité des panneaux
solaires. Une façon de s’inspirer de la nature qui n’est pas nouvelle dans
le milieu industriel, puisque d’autres innovations basées sur l’observation
des êtres vivants ont déjà vu le jour au cours de ces dernières années. ...
Une étude réalisée par des scientifiques de l’université d’Exeter, publiée
récemment dans la revue Scientific Reports a démontré qu’en orientant les
panneaux solaires sous un certain angle, de 17 degrés exactement, on pouvait
améliorer leur efficacité énergétique.
Tout est parti de l’observation d’un papillon amateur de choux, le piéride
de la rave. Il s’avère que ce papillon vaut peut-être plus qu’un simple
parasite. Il détient en effet une faculté étonnante, celle de pouvoir, par
temps nuageux, décoller plus vite que ses congénères. En effet, avant de
pouvoir voler, un papillon se chauffe les muscles dorsaux en utilisant
l’énergie du soleil, et la piéride du chou y parvient plus rapidement. Cela
est du, selon les scientifiques, à la façon spécifique dont il positionne
ses ailes en forme de V.
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25/09/15
Les solutions Bois de l'ONF.
L'ONF, Office National des
Forêts, est connu pour sa gestion du domaine forestier public, on connaît
moins ses autres facettes dont la mise en œuvre de solutions "Bois".
Une forêt, un parc, une rivière…
un patrimoine à transmettre, à valoriser, à faire découvrir... Autant de
réflexions à construire autour de vos projets, du plus petit au plus grand.
Pour les réaliser, nous vous invitons à découvrir nos prestations.
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17/09/15
Energies renouvelables, elles ne créent pas d'emplois ?
On estime qu'en 2014, à l'échelle
mondiale, 7,7 millions d'emplois étaient générés par le secteur des énergies
renouvelables, un chiffre en augmentation de 18 % par rapport à l’année
précédente. La technologie offrant le plus d'emplois étant le solaire
photovoltaïque (2 495 000), suivie par les biocarburants liquides (1 788
000), l'énergie éolienne (1 027 000), la biomasse (822 000), le chauffage
solaire et la climatisation issue du solaire (764 000) les biogaz (381 000),
les petites centrales hydroélectriques (209 000) la géothermie (154 000) et
l'énergie solaire concentrée (22 000).
Toutes les nergies renouvelables
en images :
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22/08/15
Nexcis, une entreprise fermée par EDF pour cause de trop
bonnes solutions photovoltaïques ?
Nexcis, filiale d’EDF, a mis au
point une innovation plus que prometteuse : un filtre photovoltaïque intégré
aux vitres qui permet aux bâtiments de produire de l’électricité, jusqu’à
devenir autonomes durant la journée.
Lire (mieuxvivreautrement) |
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Etonnant, non ? Une entreprise
d'état (à 85%) s'oppose aux intentions officielles du pays de diminuer la
part du nucléaire, de s'engager dans la transition énergétique, et sacrifie
une pépite technologique. Il y a des discours qui ne sont que du blablabla,
les faits sont là. |
18/08/15
Nouveau procédé pour le recyclage chimique de déchets plastiques.
(reçu de GD)
La production mondiale de
matières plastiques, comprenant les polyoléfines, les polyamides, les
polyesters, etc..., a augmenté de 1,7 à 280 millions de tonnes au cours des
60 dernières années. Mais le traitement de ces matières en fin de vie était
compliqué et coûteux.
Voici une avancée intéressante :
Les chimistes du LCMCE ont mis au
point
un nouveau procédé de dépolymérisation sélective, en
phase
homogène, d'une large gamme de matériaux polymériques à travers la rupture
de liaisons C–O. La dépolymérisation de polymères à base de polyéthers, de
polyesters et de polycarbonates a pu être réalisée dans des conditions
réactionnelles douces (température ambiante et pression atmosphérique) et en
utilisant des catalyseurs sans métaux et des hydrosilanes stables et
non-toxiques (PMHS, TMDS) comme agent de réduction. En ajustant les
conditions opératoires et la nature du matériau de départ, une variété de
produits chimiques fonctionnels a pu être obtenue sous une forme pure. Des
matériaux comme le polyéthylène téréphtalate (PET), le polyacide lactique
(PLA) et le polycarbonate du bisphenol A (PC-BPA) ont pu être efficacement
dépolymérisés à partir de déchets du quotidien (bouteilles de soda usagées,
...).
Avec des sous produits
intéressants. Reste à confirmer le passage possible du laboratoire à
l'échelle industrielle.
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15/06/15
L'économie circulaire, les industriels ont du mal à sauter le pas.
"L’économie circulaire n’est
toujours pas devenue la norme et de nombreuses entreprises se cramponnent
toujours à une approche linéaire de la production et de la
commercialisation".
La voila la raison profonde : 2
siècles de suprématie de l'économie du profit (ce qui sous entend no
limit) à remettre en cause, on regarde le produit au point d'oublier le
milieu, les entreprises avoisinantes avec qui on pourrait collaborer
(recycler, s'adapter, le sous produit de l'un devenant la matière première
de l'autre, ...).
... Concernant les produits à
durée de vie moyenne (par opposition à ceux à durée de vie
courte ou longue), l’ étude "Vers une économie circulaire" de la
Fondation Ellen MacArthur évalue à plus de 630 milliards de dollars les
économies nettes en matières premières que l’industrie européenne pourrait à
elle seule réaliser en basculant vers une économie circulaire.
Lire le dossier :
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14/05/15
EDF saborde Nexcis, son entreprise de panneaux photovoltaïques.
L’annonce parait sans appel,
EDF ne financera plus Nexcis, sa filiale de
recherche et développement en photovoltaïque. La décision a abasourdi les
salariés et les professionnels du secteur. Nexcis fermera définitivement ses
portes le 31 juillet si elle ne trouve pas de repreneur.
« Il
y a un grand paradoxe. La semaine de l’adoption de la loi sur la transition
énergétique au Sénat, notre directeur général nous apprenait la cessation
d’activité », dit Stéphan Dainotti, délégué
CGT du personnel. Nexcis est implanté depuis 2009
sur la zone industrielle de Rousset, à une vingtaine de kilomètres
d’Aix-en-Provence.
Cherchez l'erreur.
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31/03/15
L'industrie de la mort se porte bien : Manurhin ressuscite.
Le fabricant de machines de
cartoucherie a triplé son chiffre d'affaires en trois ans, passant de 17 à
50 millions en 2014.
Donné pour morte encore en 2011
avec 8 millions de pertes pour 6 millions de chiffre d'affaires (mais un
carnet de commandes de 100 millions), la société quasi-centenaire Manurhin,
fondée en 1919, fait feu de tout bois aujourd'hui. Comme en témoigne le
dernier exercice qui montre une très belle croissance de ses résultats
financiers, à commencer par le chiffre d'affaires (50,6 millions d'euros,
contre 38,4 millions en 2013), en forte hausse de 32%. Le fabricant de
machines de cartoucherie, dont le prix oscille entre 500.000 euros et 1
million, en a notamment livré 80 à l'Égypte. Le groupe anticipe une
progression de 20 % du chiffre d'affaires en 2015 et un maintien des marges.
Et le futur s'annonce prometteur.
"Nous sommes au début d'un cycle" a estimé le président du conseil
de surveillance.
Quelle bonne nouvelle ! on va
enfin résoudre les problèmes de surpopulation de l'humanité (humour noir,
excusez nous). |
28/03/15
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