L'écologie c'est LaVieDuBonCôté    Techniques industrielles

 

Définition : Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

Retour Accueil "1 bon patron vaut 10 ouvriers", OK j'accepte (!), mais comment justifier qu'il gagne plus de 10 fois le salaire de l'ouvrier ?

08/09/19 Des entreprises françaises s'engagent à investir pour le climat.

 

Cinquante-cinq entreprises françaises se sont engagées jeudi à investir au total 73 milliards d'euros dans les énergies renouvelables, les technologies bas carbone et les pratiques agricoles durables pour la période allant de 2020 à 2023, a rapporté le Medef jeudi.
Au total, 101 entreprises représentant plus de 1.650 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 6 millions d’emplois dans le monde ont réaffirmé « la nécessité de changer collectivement de cap en accélérant l’innovation et la recherche-développement à travers leurs investissements dans des solutions bas carbone, afin d’engager une baisse drastique des émissions de gaz à effet de serre de la planète ».

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Personne ne doit nier ces efforts alors que ce n'est pas la culture de ces entreprises, c'est même assez neuf.

Pour quelques unes ce sera un argument commercial alors que d'autres s'aperçoivent qu'il s'agit de leur avenir à long terme. Espérons que tout cela s'amplifiera et évoluera dans le bon sens.

Nota : la prise de conscience environnementale n'est pas de l'écologie, pas encore, c'est du simple bon sens et même le meilleur. L'écologie est un principe d'analyse beaucoup plus vaste (allez voir la page cours d'écologie).

22/01/19 Le chanvre, un produit industriel polyvalent que l'on redécouvre. (Entrepreneurs écolos, à vous de jouer).

 

Tous les jours, le chanvre est transformé en une multitude de produits, et pourtant l’empreinte carbone de cette plante reste extrêmement faible. Pour chaque tonne produite, 1,63 tonne de CO2 absorbé. Cette capacité se confirme lorsqu’on apprend que le chanvre est massivement planté autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl pour absorber les radiations et les résidus radioactifs. Plutôt que de laisser une parcelle de terrain vide, les agriculteurs sèment du chanvre dans les jachères. Non seulement, il pousse vite mais en plus, le sol est plus meuble et les mauvaises herbes éliminées.
La fibre du chanvre industriel

La fibre de chanvre est le principal constituant industriel de la plante : elle est plus solide que le coton et ne nécessite pas d’arrosage massif, de produits chimiques ou de pesticides.
Du 17ème au 20ème siècle, seule la fibre du chanvre était utilisée industriellement. Principalement pour des cordes ou les voiles des bateaux,

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 09/07/19 Un tour d'horizon des nouveaux matériaux. La recherche s'oriente vers des propriétés nouvelles, des solutions innovantes plus économiques et applications nouvelles.

Articles accessibles aux néophytes comme aux ingénieurs.

 

- polymérisation au soleil

- matériaux régulateurs de température

- nouveaux polymères conducteurs de chaleur

- matériaux quantiques. etc.

Il y a donc des révolutions qui se préparent en laboratoire. Oh, rien qui fera voler des avions avec trois pincées de poudre de perlinpimpin (pour ceux qui croient à ce genre de choses) mais qui révolutionneront sans doute de nombreux domaines techniques.

L'originalité de ces recherches est l'interdisciplinarité grandissante, ce qui est une démonstration de la pensée écolo qui est depuis longtemps sur cette longueur d'onde.

Nous vous laissons découvrir ces articles dans Techniques de l'ingénieur (votre serviteur étant dans ce train des choses, quoiqu'en retraite)

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27/06/19 L'éco conception, les méthodes, les bonnes pratiques.

 

Cet article est très important, il dépasse largement le cadre industriel ou artisanal, il introduit une nouvelle façon d'aborder les problèmes.

Sans vocation commerciale, le Collectif Conception Numérique Responsable (@CNumR) regroupe des experts et des organisations privées et publiques en faveur d'une conception responsable des services numériques.

Fort d'une centaine d'organisations de tous les horizons - entreprises utilisatrices, cabinets d'étude en environnement, agences web, spécialistes de l'éco-conception numérique, entreprises de services numériques (ESN), institutions, fédérations, recherche, etc. - le collectif regroupe la majorité des acteurs de la communauté de l'écoconception de services numériques et fait le lien avec d'autres communautés : éthique, accessibilité, qualité, etc.

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L'article est d'abord dédié aux services de conception informatique. Cependant, la plupart des idées développées sont valables ou adaptables dans bien d'autres domaines.

Vous trouverez sur le site des liens vers la check-list des bonnes pratiques et aussi vers un livre (payant).

08/05/19 Pourquoi les ingénieurs ne sont-ils pas plus écolos ?

 

« À l’origine, les ingénieurs sont triés par les mathématiques et, finalement, ils sombrent vite dans l’apologie de la technologie pendant leurs études et à leur premier emploi. On a ainsi beaucoup d’étudiants fascinés, ... . Mais comme le bon vin, les ingénieurs se bonifient avec l’âge. Pourvu que cela soit assez rapide, il ne s’agit pas d’attendre la retraite pour se rendre compte qu’ils auraient dû travailler différemment. Mais on peut quand même noter un progrès notable avec le Manifeste pour un réveil écologique, qui a été signé par énormément d’étudiants qui se rendent compte aujourd’hui des excès de notre consommation consumériste et ultra productiviste. »

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05/04/19 Pour pêcher, il faut des poissons.

 

C'est F. Ruffin qui explique devant l'assemblée nationale pourquoi la convention européenne sur la pêche ne sauvera pas la pêche. Et pour cause :

 

... Mais pour pêcher, pardonnez l’évidence, pour pêcher, il faut des poissons.
Il faut du vivant. Il faut un environnement. Or, dans ce texte, comme souvent, comme toujours en fait, la Planète est la grande oubliée.
La planète, la grande oubliée
Dans les vingt-huit pages de cette convention, j’ai multiplié les « Control F », zéro fois le mot « corail », zéro fois le mot « flore », zéro fois le mot « faune », zéro fois « espèce protégée », zéro fois « préservation »…
Les mers, les océans se vident.
Se vident de leurs poissons.
Mais dans leur formation, les futurs pêcheurs n’en sauront donc rien ?
Cette tragédie, on ne leur enseignera pas comment l’éviter ?
Comment préserver les ressources ?
Comment renouveler les stocks ?

Car c’est une tragédie tranquille qui se déroule au large, sous l’écume.
Une tragédie qui porte un nom : surpêche.
C’est mathématique: ces quarante dernières années, les réserves de poissons ont décliné de 40%, à cause de la surpêche.
... Et la commission pêche du Parlement européen alloue des subventions à la méga-industrie, 6 milliards d’€, 6 milliards d’€ pour prélever plus, toujours plus, avec des armements immenses, toujours plus immenses…

Même la pêche électrique, pourtant interdite, en théorie, depuis 1998, même la pêche électrique est subventionnée ! Vingt millions d’€, distribués aux Pays-Bas, les cancres de la pêche.

 

F. Ruffin est député FI, son argumentaire est aussi très à gauche (ce qui n'apparaît pas ici mais dans la vidéo). Cependant son argumentaire écologique tient la route, c'est l'essentiel.

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01/04/19 Pratiquement tous les produits chinois bon marché proviennent d’un camp de travail.

 

Voici de quoi réfléchir :

Aujourd’hui, il existe près d’un millier de camps, un dans presque chaque ville chinoise.
En abordant dans votre film le sujet des laogaïs, les camps de travail en Chine, vous touchez à un sujet très délicat. N’avez-vous pas eu de problèmes pour tourner ce film ?
Hartmut Idzko : Après avoir appris l’arrestation de nombreux confrères journalistes, nous n’avons pas même risqué d’aller en Chine. Le sujet est à ce point sensible qu’aucun cadreur n’était prêt à tourner avec moi sur place. Les images, nous les tenons de l’un des protagonistes, Harry Wu, le créateur de la fondation Laogai Research. Depuis des années, il tire la sonnette d’alarme sur la situation catastrophique qui règne dans les camps de travail. Wu a été lui-même interné pendant vingt ans. Finalement, il a pu fuir aux Etats-Unis. Il est ensuite retourné en Chine muni d’un passeport américain et a tourné clandestinement dans les camps pour montrer dans quelles conditions on produit pour l’exportation.

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21/03/19 Une plateforme des déchets entre industriels. (mettre en place une 'économie circulaire)

 

iNex Circular est une plateforme qui cartographie les besoins en matières premières sur une zone, ainsi que les déchets qui y sont produits.  Elle permet de faire de l’écologie industrielle et territoriale, l’un des sept piliers de l’économie circulaire. Les sociétés qui nous intéressent sont celles qui ont des besoins en matières premières et celles qui mettent leurs déchets en décharge ou les envoient à l’incinération. Plutôt que de consommer uniquement de la matière brute, elles pourront, grâce à notre solution, s’échanger des déchets.

Grâce à notre base de connaissance sur la substitution des matières, la plateforme sait quelle matière première peut être remplacée par quel déchet présent sur la zone.  L’intérêt même du système est de faire « matcher » les entreprises pour que les déchets des unes, deviennent les matières premières des autres.

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Lire (inexcircular, la plateforme)

Lire (économie circulaire, les 7 piliers)

06/03/19 La méthode TRIZ.

 

La base essentielle de l'écologie est la systémique. Ici, nous y sommes pour la recherche de solutions.

Il y a 2 façons de trouver des solutions :

- chercher et trouver quelque chose d'entièrement nouveau (la physique quantique en est l'exemple type). Cela amène souvent un changement de paradigme, et l'écologie est un changement de paradigme.

- adapter ce que d'autres ont déjà trouvé. En industrie cela entre dans l'amélioration continue, en écologie on l'appelle bio-mimétisme (ou mimicry)

 

La méthode Triz entre dans cette dernière catégorie et encore trop peu utilisée.

Un ingénieur russe, vers 1950, s'occupe des brevets et découvre de nombreuses démarches parallèles chez les inventeurs et découvreurs. Il en a fait une méthode.

Ce qui est révolutionnaire, c'est qu'elle fait appel à toutes les disciplines, une application avant la lettre de l'épistémologie scientifique.

 

Explications 1 : Lire  (ac-caen, pdf)

Explications 2 : Lire  (usinenouvelle, article)

Un site démonstratif :  Lire (triz40)

09/12/18 L’ADEME dit enfin la vérité sur les véhicules électriques.

 

L’ADEME a publié son bilan sur les impacts environnementaux des véhicules électriques.La voiture électrique réduit très peu les émissions de CO2 - à moins d’être alimentée en électricité nucléaire ; elle consomme beaucoup de ressources rares : le résultat est loin du miracle annoncé.
Un véhicule électrique et un diesel consomment au total autant d’énergie primaire l’un que l’autre (un peu plus pour une voiture à essence) : ainsi, pas d’économie d’énergie à attendre de la voiture électrique. La fabrication du véhicule représente 20 % du total dans le cas du diesel, et 37 % pour l’électrique.
Avec l’électricité allemande, issue à plus de 40 % du charbon, un véhicule électrique émet à peu près autant de CO2 qu’un véhicule diesel sur 100 000 km, ou 10 % de moins s’il roule 150 000km, en admettant qu’il n’y ait pas besoin de changer de batterie entre-temps (ce qui reste douteux).

Le bilan est un peu meilleur pour le véhicule électrique dans d’autres pays d’Europe, vu la nature de leur électricité. Mais pour trouver une vraie différence, il faut venir en France. Avec 76,5 % d’électricité nucléaire en 2012 (74 % en 2020, selon le scénario de l’ADEME), le véhicule électrique émettra 55 % de CO2 en moins sur 150 000 km. Le véhicule électrique ne vaut donc que par le nucléaire. Mais pourquoi pas les énergies renouvelables ? Parce qu’il est déjà très difficile de remplacer l’électricité existante par des renouvelables, comme le montre l’exemple allemand, sans avoir en sus de nouveaux usages à couvrir.

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09/12/18 Les Scop privées de moyens.

 

Les députés de la majorité viennent de voter un amendement au projet de loi de finances 2019 touchant au cœur du fonctionnement des sociétés coopératives et participatives. La Confédération générale des SCOP sonne l’alerte.

Les sociétés coopératives et participatives seraient-elles sorties des radars du ministère de l’Economie et des Finances ? Les voilà en tous cas prisent dans le vaste balayage des « niches fiscales inutiles » auquel Bercy s’est fait fort de procéder dans le projet de loi de Finances 2019 (PLF). Un amendement de dernière minute a ainsi été déposé en fin de semaine dernière pour supprimer la provision pour investissement (PPI) jusqu’ici accordées aux coopératives. Derrière ce dispositif technique, c’est une bonne partie de la spécificité des SCOP qui est jetée à la poubelle.

Dans le cadre de leur projet d’appropriation de l’activité économique par ceux qui créent de la valeur, les coopératives possèdent deux particularités. Les bénéfices reviennent pour partie aux propriétaires de l’entreprise qui sont ses salariés. L’autre partie doit être réinvestie dans l’activité pour la pérenniser et la développer. C’est là qu’intervient cette PPI en voie de suppression. Déléguée générale de la CGSCOP, Fatima Bellaredj décrit le mécanisme : « Imaginons qu’une coopérative affiche un résultat de 100. Quarante vont en participation pour les salariés. Quarante à 45 autres sont mis dans une réserve non imposable pendant quatre ans à la condition qu’ils soient réinvestis dans l’activité de la société. (on a piqué toute la partie libre de l'article, la suite est payante)

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13/08/18 Fermeture de l'usine d'hydroliennes de Cherbourg.

 

Après une inauguration, sans présence de l'Etat pourtant actionnaire à 62%, au mois de Juin 2018, la fermeture est annoncée en Août 2018. Décryptage :

C’est certainement le paradoxe de trop. A ma droite, l’EPR de Flamanville vient de recevoir une rallonge de 400 millions d’euros et un an de délai pour ses travaux. A ma gauche, l’usine flambant neuve de fabrication d’hydroliennes de Cherbourg ferme ses portes faute de carnet de commandes rempli. La France continue à parler de transition énergétique mais ses choix commencent à révéler leurs incohérences.

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Voila qui me titille sous les chapeau ! Comment est-il possible qu'un gouvernement décide de construire une usine (ministère de l'industrie ?) et ne passe pas de commandes (ministère de l'énergie ?) pour amorcer la mise en route de la dite usine. Voici des décideurs au plus haut niveau dont la main droite ignore ce que fait la main gauche ?

Il y a sans doute un peu de cela  à propos des fluctuations du marché. Mais il s'agit ici de l'aménagement du territoire pour un futur qui ne peut se contenter des visions à court terme.

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16/05/18 Chimie verte : de nouveaux procédés chimiques pour améliorer les rendements tout en respectant l'environnement.

 

C'est le site Techniques de l'ingénieur qui fait un résumé des nouveautés en la matière. Vous devrez peut-être vous abonner, sinon vous avez un accès libre à un article de votre choix. C'est déjà pas si mal !

 

Développez de nouvelles pratiques pour améliorez vos rendements, tout en préservant l'environnement, grâce à l'offre « Chimie verte ».

Une chimie pensée autrement, qui accompagne des changements de concept et de pratiques et qui permet de contribuer à un développement économiquement efficace et durable.

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13/04/18 La méthanisation agricole: une entreprise industrielle.

 

 «Le projet a débuté il y a 5 ans et demi», raconte le céréalier de Barbery. Avec trois voisins, il s’interroge sur les possibilités offertes aux agriculteurs pour accroître leurs revenus. La méthanisation tombe sous le sens. «D’un seul coup, nous pouvions faire de nouvelles récoltes à l’intersaison, réduire l’érosion du sol, produire une énergie renouvelable valorisable et diminuer sensiblement notre utilisation de fertilisants», résume Benoît Levasseur, l’un des associés.
Mauvaises odeurs?
L’idée peine à séduire, au début. «Des habitants de Senlis, pourtant situés à quelques kilomètres, craignaient les mauvaises odeurs. Il a fallu faire œuvre de pédagogie», souligne Pierre-Henri Roland. Et pas seulement auprès des riverains. «A l’époque, l’Ademe ne voulait pas entendre parler de culture intermédiaire à vocation énergétique [Cive, ndlr], ce seigle d’hiver ou ce maïs d’été que l’on cultive entre les cultures habituelles pour nourrir le méthaniseur. Résultat: pas de subventions.»

Pour financer les 6 millions d’euros du coût de l’installation, les 4 associés de la SAS Valois Energie mettent la main à la poche, décrochent 700.000 € d’aides européennes (fonds Feader[1]) et convainquent les banques de prêter 80% du montant de l’investissement. En contrepartie, les paysans mettent leurs 1.000 hectares de terres en garantie. Au premier coup de pelleteuse, le plus dur semble fait. Erreur. «En fait, nos Cive représentent 20% des apports nécessaires aux méthaniseurs», souligne Pierre-Henri Roland.

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Ici, on est encore dans un point de vue d'agriculture industrielle. Il est cependant fort possible de l'adapter à la permaculture et l'agriculture bio.

27/02/18 Entre 2006 et 2015, le secteur industriel français a perdu 18% de ses entreprises.

 

Entre 2006 et 2015, presque toutes les activités industrielles françaises ont enregistré une diminution de leur nombre d’établissements employeurs et une diminution des effectifs salariés. En dix ans, l’industrie manufacturière a ainsi perdu 27 300 établissements (– 18 %) et 530 000 salariés (– 16 %). Avec la crise de 2008-2009 qui a durement touché ce secteur déjà en repli, la tendance n’a fait que se poursuivre et dès 2009, l’industrie, qui était encore le premier employeur hors secteur agricole, s’est fait doubler par le commerce. En décembre 2015, elle restait tout de même le deuxième employeur avec 123 300 établissements et 2,7 millions de salariés.

Cette tendance à la baisse n’est pas nouvelle puisque l’emploi salarié dans l’industrie diminue depuis 1975 et sa part dans la valeur ajoutée de l’ensemble de l’économie à été divisée par deux entre 1970 et 2014.

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09/12/17 Low tech : comment entrer dans l’ère de la sobriété énergétique pour vivre sans polluer.

 

... Nous sommes toujours rattrapés par les limites physiques de la planète. Les scénarios de déploiement massif d’énergies renouvelables à l’échelle planétaire ne sont pas compatibles avec les quantités de ressources accessibles, notamment métalliques.
... Il est difficile de prédire si nous atteindrons ces limites dans deux ou cinq décennies, mais la responsabilité morale vis-à-vis des générations futures est à peu près la même. Tout cela est un pari technologique. Nous sommes dans une nouvelle religion, celle de la technique.
... Low tech, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de technologie, de progrès, de savoir, de science, ou même de techniques assez évoluées pour fabriquer les objets. Mais simplement que ces objets doivent être réparables, modulaires, récupérés au maximum sans perdre de ressources au moment de leur recyclage.
... Il n’y a pas de solution technologique, et encore moins de solution low tech, qui permet de continuer notre gabegie énergétique actuelle et notre consommation hallucinante de matières premières ! Se tourner vers la sobriété est évident. Et mieux vaut une sobriété choisie qu’une sobriété subie. Elle peut prendre différentes formes. Il y a des sobriétés simples et faciles qui pourraient presque passer inaperçues, comme l’interdiction des imprimés publicitaires, des chaussures de sport qui clignotent lorsqu’on marche ou des sacs plastiques. Nous pourrions décider d’avoir moins de formats de bouteilles, un peu plus de différenciation sur l’étiquette, afin d’embouteiller au plus près des marchés et de rendre la consigne à nouveau intéressante économiquement et écologiquement. On pourrait ...

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16/08/17 Le béton de miscanthus, 3 fois plus isolant.

 

Un bon béton nécessite du sable, des granulats, de l’eau et du ciment pour lier les constituants entre eux. Pour économiser les ressources naturelles non renouvelables, Ciments Calcia et Alkern ont substitué les granulats par une version renouvelable à base de miscanthus. Ce nouveau matériau de construction est constitué en moyenne à 60% de broyats de miscanthus en substitution des granulats traditionnels. Ils ont ainsi obtenu un prototype de bloc de béton de 20x50x20 cm pesant 17 kg, un poids comparable au bloc classique.

Le miscanthus est une plante idéale, à l’instar du chanvre. Il pousse sans pesticides et sans irrigation sur tous les sols. « Le fait que sa culture s’adapte idéalement aux terres polluées, dégradées ou délaissées, s’avère un atout phare, note Ciments Calcia. La production s’échelonne sur une durée de 15 à 20 ans sans ressemer ni engrais.
La résistance thermique du bloc en béton de miscanthus s’élève à 0,7 mètres carrés-kelvins par watt (m2.K/W) contre 0,2 pour les blocs traditionnels. Le matériau obtenu est donc trois fois plus isolant que le béton classique. Il répond ainsi aux spécificités de la RT 2012 et de la future réglementation environnementale RE 2018. Un avantage certain, alors que le surcoût ne serait que de 2%.
 

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03/07/17 Une sélection d'articles sur la chimie verte. Très intéressant.

 

Ces articles sont sur le site Techniques de l'ingénieur et lisibles pour tout public. Et cela peut donner des vocations !

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Chimie du végétal : pourquoi cette filière prometteuse ne se développe-t-elle pas plus vite ?
la France possède trois atouts essentiels pour créer une filière forte, stable qui embauche et crée de la valeur :
- la disponibilité des matières premières, la France étant la première place agricole de l’Europe
- un tissu industriel riche, la France se plaçant à la deuxième place des industries chimiques en Europe
- des filières agro-industrielles (première transformation) déjà bien structurées

S’ajoute à cela le fait que cette filière offre de nouveaux débouchés à l’agriculture et que le développement durable devient une référence forte en matière de modèle économique.
Quels obstacles se dressent encore ?
en 2012 seuls 3,3% des produits simples comme les résines, les solvants ou les tensioactifs consommés en France sont biosourcés et 1,6% des produits formulés (colles, composites, détergents) explique l’Ademe.

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11/06/17 Un nouveau matériau révolutionnaire façonnable à chaud comme du verre.

 

Planches à voile, avions et circuits électroniques ont tous en commun de contenir des résines utilisées pour leur légèreté et leur résistance. Mais, une fois durcies, elles ne peuvent plus être refaçonnées. Seuls quelques composés minéraux, tel le verre, offraient pour l'instant cette possibilité. Associer ces atouts dans un même matériau semblait irréalisable, jusqu'à ce que l'équipe de Ludwik Leibler, chercheur CNRS au Laboratoire « Matière molle et chimie » (CNRS/ESPCI ParisTech) et Professeur associé à l'ESPCI, conçoive une nouvelle classe de composés capable de ce tour de force. Réparable et recyclable, ce matériau inédit est façonnable, de manière réversible et à volonté, à haute température.

Partant d'ingrédients disponibles et utilisés dans l'industrie (résine époxy, durcisseurs, catalyseurs…), les chercheurs du Laboratoire « Matière molle et chimie » (CNRS/ESPCI ParisTech) ont créé un nouveau matériau organique constitué d'un réseau moléculaire aux propriétés inédites : ce réseau est capable, sous l'action de la chaleur, de se réorganiser sans changer le nombre de liens entre les atomes. Ce matériau inédit passe de l'état liquide à l'état solide ou inversement, comme le verre. Jusqu'à présent, seule la silice et quelques composés minéraux étaient connus pour ce type de comportement. Ce nouveau matériau s'apparente donc à de la silice complètement organique. Il est insoluble même à chaud au-dessus de sa température de transition vitreuse.

De façon remarquable, à température ambiante, il ressemble, selon la composition choisie, à des solides durs ou bien à des solides élastiques mous. Dans les deux cas, il présente les mêmes qualités de légèreté, résistance et insolubilité que les résines thermodurcissables ou les caoutchoucs actuellement utilisés en industrie. Surtout, par rapport à ces derniers, il offre l'avantage d'être façonnable à volonté, réparable et recyclable sous l'action de la chaleur.

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07/06/17 Un lubrifiant sans huile. Une petite révolution.

 

Cocorico provincial de franc comtois ? Ce site y est né et y grandit à quelques kilomètres.

Grand prix 2016 du ministère de l’Ecologie, la start-up qui a mis au point un lubrifiant non huileux suscite déjà l’intérêt des grands groupes faisant appel au découpage et à l’emboutissage.
La chimie propre d’AFULudine supprime la phase « tunnel de dégraissage » et toutes les étapes de nettoyage.
Ses fondateurs envisagent déjà une seconde levée de fonds et se penchent sérieusement sur la question de locaux adaptés à l’activité.

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03/05/17 Les vitrimères, de nouveaux plastiques plus performants et recyclables.

 

Les vitrimères sont une nouvelle catégorie de matériaux organiques légers et résistants qui une fois durcis peuvent être refondus et remoulés comme le verre tout en présentant des propriétés mécaniques supérieures au verre. Ils allient donc les qualités des composés thermoplastiques (famille de plastiques qui peuvent être refondus et remoulés donc recyclés) aux composés thermodurcissables qui présentent de bonnes propriétés mécaniques, chimiques et thermiques mais ne peuvent pas être réutilisés (si on les chauffe de nouveau, ils brûlent mais ne fondent pas).

... ils ont réussi à fabriquer des vitrimères à partir de polymères courants et très différents tels que le poly(méthacrylate de méthyle) – autrement dit le PMMA qui correspond au bien connu Plexiglas®, le polystyrène ou le polyéthylène haute densité (PE-HD). Cette réaction est rapide, efficace et les composés obtenus montrent des propriétés chimiques, mécaniques et thermiques supérieures aux composés de départ. Elle est applicable à tous les polymères dont le squelette est carboné avec des liaisons carbone-carbone simples, c’est-à-dire à 75% des plastiques. En outre, “la réaction ne nécessite pas de catalyseur, ce qui constitue un réel avantage économique et écologique”, précise le communiqué.

... Mais cerise sur le gâteau, cette propriété de pouvoir faire des alliages permet aussi de s’affranchir d’une autre contrainte des plastiques actuels: le tri sélectif selon la nature du plastique. En effet, jusqu’alors pour recycler un plastique il faut les trier selon leur nature. Avec les vitrimères, ce tri devient inutile puisqu’on peut les marier entre eux. Dès lors le recyclage des plastiques pourrait devenir plus rentable et bien plus facile à mettre en oeuvre.

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21/04/17 Un supraconducteur très prometteur.

 

Pour les non-connaisseurs, un supraconducteur est un alliage métallique qui conduit le courant électrique de façon parfaite. La conséquence est qu'à encombrement égal, un moteur électrique est beaucoup plus puissant.

 

... Concrètement, "Eurotapes est parvenu à produire 600 mètres de ruban supraconducteur avec un procédé qui en réduit le coût de production", a expliqué à l'AFP le coordinateur du projet, le professeur Xavier Obradors, joint par téléphone.
"Ce matériau, un oxyde de cuivre, est comme un fil qui conduit cent fois plus d'électricité que le cuivre. Avec ce fil, on peut par exemple produire des câbles qui transportent beaucoup plus d'électricité ou bien générer des champs magnétiques plus intenses qu'actuellement", a-t-il expliqué.

Les applications "pourraient révolutionner la production d'énergie renouvelable", selon l'ICMAB.
Car "ce nouveau matériau peut servir à équiper des aérogénérateurs plus puissants et plus légers", a expliqué M. Obradors, assurant qu'on pourrait ainsi "doubler la puissance d'une éolienne".

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27/02/17 La CPME veut faire réfléchir les partenaires sociaux à la RSE, le Medef pas intéressé.

 

François Asselin, le patron de l’organisation patronale CPME, a invité les partenaires sociaux à venir discuter de RSE à son siège. Il milite notamment pour des allégements administratifs pour les entreprises qui s’engagent. Une discussion à laquelle le Medef ne veut pas participer, la RSE n’étant « pas prioritaire aujourd’hui ».
... « Le sujet RSE n'est pas prioritaire aujourd'hui, glisse-t-on dans l'entourage de Pierre Gattaz. Le mouvement aurait-il du mal à se plier à un agenda qui n'est pas le sien ? »

 

Eh bien voila, on est fixé.

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27/02/17 Economie circulaire, 33 grandes entreprises s'engagent.

 

Avant de lire l'article : Une économie circulaire véritable est celle qui se conçoit dès le départ, ici, il s'agit d'adapter l'existant. Ce qui n'est déjà pas si mal pourtant la différence est énorme :

- Dans le 1er cas on intègre les changements de paradigmes (les solutions de ruptures, technologiques ou autre) et en partant de zéro on pense tout de suite à optimiser l'ensemble.

- Dans le 2ème cas, on se contente de ce qu'on appelle l'amélioration continue en ingénierie.

Ne boudons pas le travail de ce 33 entreprises, ils ont du grain à moudre. Voici :

 

Réalisé par l’Association française des entreprises privées (Afep)[1], cet opus énumère les résolutions prises par 33 grandes entreprises. A prendre avec des pincettes, dans la mesure où il compile des engagements prospectifs, il montre toutefois qu’une nouvelle étape a été franchie par ces grands groupes, d’Air France à Veolia, en passant par L’Oréal, Saint-Gobain, Total ou Renault. Leurs engagements sont en effet plus nombreux à viser des objectifs quantitatifs ou qualitatifs précis (41% des cas) qu’à évaluer le flux de leurs ressources (24%). Dans 35%, ils visent encore à identifier des opportunités économiques.

... Parmi ces «bonnes intentions», citons la volonté d’Air France de réduire son empreinte carbone en étudiant le recours à un ‘biocarburant durable’ d’ici 2021. La Fnac veut recycler 90% de ses déchets d’ici 2019. L’Oréal veut réduire, en 2020, ses émissions de CO2 de 60%, le poids de ses déchets de 60% en gramme par produit, et sa consommation d’eau de 60% en litre par produit (par rapport à 2005).

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24/02/17 Les 5 innovations qui changeront nos vies dans les 5 prochaines années, selon IBM.

 

Parmi ces innovations, quelques unes sont d'un grand intérêt écologique :

- Notre santé mentale analysée par une intelligence artificielle.
L'intelligence artificielle sera amenée à jouer un rôle central afin de surveiller notre santé mentale. En analysant le langage et les écrits, des systèmes cognitifs pourront dégager des schémas révélateurs du début de maladies mentales et neurologiques.
- Une vision de super-héros

Voir à travers le brouillard ou la pluie, détecter du verglas sur la route, analyser un médicament pour savoir s'il n'est pas contrefait... Voici quelques exemples de ce que pourront faire « l'hyperimagerie » associée à l'IA (Intelligence Artificielle). ...
- Après le microscope, le macroscope pour mieux comprendre la Terre.
- Des « laboratoires sur puce » joueront les détectives.
L'une des clés du dépistage précoce des maladies est la capacité à analyser les bioparticules présentent dans la salive, les larmes, le sang, l'urine ou la sueur.
- La pollution détectée à la vitesse de la lumière.
En matière de pollution environnementale, rendre l'invisible visible peut permettre de détecter des fuites toxiques avant qu'elles ne prennent des proportions catastrophiques.

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29/11/16 La nature est une bibliothèque, lisez-la au lieu de la brûler (I. Aberkane).

 

L'intelligence au cœur de la nature et du vivant est la signature magistrale du Créateur. Peut-on croire un instant qu'une encyclopédie de plusieurs volumes pourrait être le fruit du hasard ? Eh bien, la nature est infiniment plus complexe qu'une encyclopédie !

Ceci est le commentaire sur Youtube, mais ce qui est encore plus valable, c'est que nous n'arrivons pas, malgré toutes nos inventions, à la cheville de la nature. Voici une vidéo d'Idriss Aberkane qui va vous ouvrir les yeux (28 mn).

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23/10/16 La chimie douce (article du CNRS) : les solutions techniques et écologiques de demain.

 

Tour d’horizon des applications d’une chimie écologique, inspirée des processus naturels et capable de générer de nouveaux matériaux : la chimie douce.
La diatomée est un organisme fascinant. Abondante dans les lacs et rivières, cette algue unicellulaire microscopique dont la structure avait déjà séduit Charles Darwin en son temps, est capable de se confectionner une carapace de verre à partir de la silice dissoute dans l’eau. Et contrairement à nos verriers, elle réalise cela à température ambiante.
L'émergence des procédés sol-gel

Cet exemple a largement inspiré Jacques Livage, membre de l’Académie des sciences. Dès la fin des années 1970, il devient l’un des principaux contributeurs au développement scientifique des procédés sol-gel (contraction des termes solution-gélification) dont le principe de base n’est pas différent de celui de la diatomée. Prenez de la silice – principal constituant du sable –, dissolvez-la dans l’eau puis procédez à une simple opération de polymérisation en présence de catalyseurs et en jouant sur le pH. Vous obtiendrez du verre dans des conditions beaucoup plus douces que celles traditionnellement utilisées par l’industrie, qui consistent à chauffer du sable à 1 500 °C pour le faire fondre. « Un procédé breveté en 1939 par l’entreprise Schott, mais curieusement ignoré par le monde académique jusque dans les années 1980 ! », souligne Jacques Livage.

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30/07/16 Le bois, matériau de demain ? (CNRS).
 
Les industriels ne jurent que par le béton ou les composites dernier cri ? La nature a pourtant inventé il y a un milliard d’années un matériau révolutionnaire, aux propriétés étonnantes : le bois. Il permet de construire des immeubles, de fabriquer des pièces mécaniques de haute précision et des polymères nouvelle génération. Mais il faut pour cela dépasser quelques idées reçues…
Les industriels ne jurent que par le béton ou les composites dernier cri ? La nature a pourtant inventé il y a un milliard d’années un matériau révolutionnaire, aux propriétés étonnantes : le bois. Il permet de construire des immeubles, de fabriquer des pièces mécaniques de haute précision et des polymères nouvelle génération. Mais il faut pour cela dépasser quelques idées reçues…
« Les gens ont énormément de préjugés sur le bois, qu’on pourrait résumer en une phrase : “Le bois, ça casse, ça brûle, ça pourrit”, soupire Bernard Thibaut, ingénieur forestier et directeur de recherche émérite au Laboratoire de mécanique et génie civil2, à Montpellier. Tout est pourtant faux dans cette affirmation. »
À rebours des idées reçues, le bois se classe en réalité parmi les matériaux qui présentent la plus forte résistance à la rupture pour une densité parmi les plus faibles, aux côtés des matériaux synthétiques de type kevlar ou composites à fibre. Biologique par nature, le bois est en effet un assemblage de cellules qui présente une grande porosité – le chêne, par exemple, contient près de 50 % d’air –, tandis que les fibres de cellulose présentes dans les parois cellulaires lui confèrent sa rigidité. En clair, il est solide tout en étant léger, ce qui en fait un matériau particulièrement adapté pour tous les usages de structure : maisons, immeubles, ponts…, mais aussi pour la fabrication de pièces mécaniques soumises à des contraintes fortes.

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12/01/16 Microalgues, le futur or vert ? (vidéo, 6mn).

 

Elles pourraient nous nourrir ou nous fournir du carburant, tout en captant le gaz carbonique que nous produisons: les microalgues semblent être une solution à de nombreux défis liés au développement. Mais ce qui est possible en laboratoire n’est pas forcément transposable à grande échelle. Inaugurée cette année à Saint-Nazaire, la plateforme AlgoSolis permet aux chercheurs de tester les équipements nécessaires à une culture industrielle de microalgues.

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10/10/15 Biomimétisme : ailes de papillon et panneaux photovoltaïques.

 

A priori, rien ne semble lier l’observation des papillons à la recherche dans le domaine des énergies renouvelables. Et pourtant, la façon dont un petit papillon blanc dispose ses ailes pour se réchauffer a inspiré une équipe de chercheurs britanniques, qui y ont vu un moyen d’améliorer l’efficacité des panneaux solaires. Une façon de s’inspirer de la nature qui n’est pas nouvelle dans le milieu industriel, puisque d’autres innovations basées sur l’observation des êtres vivants ont déjà vu le jour au cours de ces dernières années. ...
Une étude réalisée par des scientifiques de l’université d’Exeter, publiée récemment dans la revue Scientific Reports a démontré qu’en orientant les panneaux solaires sous un certain angle, de 17 degrés exactement, on pouvait améliorer leur efficacité énergétique.

Tout est parti de l’observation d’un papillon amateur de choux, le piéride de la rave. Il s’avère que ce papillon vaut peut-être plus qu’un simple parasite. Il détient en effet une faculté étonnante, celle de pouvoir, par temps nuageux, décoller plus vite que ses congénères. En effet, avant de pouvoir voler, un papillon se chauffe les muscles dorsaux en utilisant l’énergie du soleil, et la piéride du chou y parvient plus rapidement. Cela est du, selon les scientifiques, à la façon spécifique dont il positionne ses ailes en forme de V.

Lire (ienergeek)

25/09/15 Les solutions Bois de l'ONF.

 

L'ONF, Office National des Forêts, est connu pour sa gestion du domaine forestier public, on connaît moins ses autres facettes dont la mise en œuvre de solutions "Bois".

Une forêt, un parc, une rivière… un patrimoine à transmettre, à valoriser, à faire découvrir... Autant de réflexions à construire autour de vos projets, du plus petit au plus grand. Pour les réaliser, nous vous invitons à découvrir nos prestations.

Lire (onf)

Telecharger catalogue atelier bois (pdf)

Telecharger catalogue commercial (pdf)

17/09/15 Energies renouvelables, elles ne créent pas d'emplois ?

 

On estime qu'en 2014, à l'échelle mondiale, 7,7 millions d'emplois étaient générés par le secteur des énergies renouvelables, un chiffre en augmentation de 18 % par rapport à l’année précédente. La technologie offrant le plus d'emplois étant le solaire photovoltaïque (2 495 000), suivie par les biocarburants liquides (1 788 000), l'énergie éolienne (1 027 000), la biomasse (822 000), le chauffage solaire et la climatisation issue du solaire (764 000) les biogaz (381 000), les petites centrales hydroélectriques (209 000) la géothermie (154 000) et l'énergie solaire concentrée (22 000).

Toutes les nergies renouvelables en images :

Lire (equiterre)

22/08/15 Nexcis, une entreprise fermée par EDF pour cause de trop bonnes solutions photovoltaïques ?

 

Nexcis, filiale d’EDF, a mis au point une innovation plus que prometteuse : un filtre photovoltaïque intégré aux vitres qui permet aux bâtiments de produire de l’électricité, jusqu’à devenir autonomes durant la journée.

Lire (mieuxvivreautrement)

 

Etonnant, non ? Une entreprise d'état (à 85%) s'oppose aux intentions officielles du pays de diminuer la part du nucléaire, de s'engager dans la transition énergétique, et sacrifie une pépite technologique. Il y a des discours qui ne sont que du blablabla, les faits sont là.

18/08/15 Nouveau procédé pour le recyclage chimique de déchets plastiques. (reçu de GD)

 

La production mondiale de matières plastiques, comprenant les polyoléfines, les polyamides, les polyesters, etc..., a augmenté de 1,7 à 280 millions de tonnes au cours des 60 dernières années. Mais le traitement de ces matières en fin de vie était compliqué et coûteux.

Voici une avancée intéressante :

Les chimistes du LCMCE ont mis au point un nouveau procédé de dépolymérisation sélective, en phase homogène, d'une large gamme de matériaux polymériques à travers la rupture de liaisons C–O. La dépolymérisation de polymères à base de polyéthers, de polyesters et de polycarbonates a pu être réalisée dans des conditions réactionnelles douces (température ambiante et pression atmosphérique) et en utilisant des catalyseurs sans métaux et des hydrosilanes stables et non-toxiques (PMHS, TMDS) comme agent de réduction. En ajustant les conditions opératoires et la nature du matériau de départ, une variété de produits chimiques fonctionnels a pu être obtenue sous une forme pure. Des matériaux comme le polyéthylène téréphtalate (PET), le polyacide lactique (PLA) et le polycarbonate du bisphenol A (PC-BPA) ont pu être efficacement dépolymérisés à partir de déchets du quotidien (bouteilles de soda usagées, ...).

Avec des sous produits intéressants. Reste à confirmer le passage possible du laboratoire à l'échelle industrielle.

Lire (technosciences)

15/06/15 L'économie circulaire, les industriels ont du mal à sauter le pas.

 

"L’économie circulaire n’est toujours pas devenue la norme et de nombreuses entreprises se cramponnent toujours à une approche linéaire de la production et de la commercialisation".

La voila la raison profonde : 2 siècles de suprématie de l'économie du profit (ce qui sous entend no limit) à remettre en cause, on regarde le produit au point d'oublier le milieu, les entreprises avoisinantes avec qui on pourrait collaborer (recycler, s'adapter, le sous produit de l'un devenant la matière première de l'autre, ...).

... Concernant les produits à durée de vie moyenne (par opposition à ceux à durée de vie courte ou longue), l’ étude "Vers une économie circulaire" de la Fondation Ellen MacArthur évalue à plus de 630 milliards de dollars les économies nettes en matières premières que l’industrie européenne pourrait à elle seule réaliser en basculant vers une économie circulaire.

Lire le dossier :

Lire (lesechos)

14/05/15 EDF saborde Nexcis, son entreprise de panneaux photovoltaïques.

 

L’annonce parait sans appel, EDF ne financera plus Nexcis, sa filiale de recherche et développement en photovoltaïque. La décision a abasourdi les salariés et les professionnels du secteur. Nexcis fermera définitivement ses portes le 31 juillet si elle ne trouve pas de repreneur.

« Il y a un grand paradoxe. La semaine de l’adoption de la loi sur la transition énergétique au Sénat, notre directeur général nous apprenait la cessation d’activité », dit Stéphan Dainotti, délégué CGT du personnel. Nexcis est implanté depuis 2009 sur la zone industrielle de Rousset, à une vingtaine de kilomètres d’Aix-en-Provence.

Cherchez l'erreur.

Lire (reporterre)

31/03/15 L'industrie de la mort se porte bien : Manurhin ressuscite.

 

Le fabricant de machines de cartoucherie a triplé son chiffre d'affaires en trois ans, passant de 17 à 50 millions en 2014.

Donné pour morte encore en 2011 avec 8 millions de pertes pour 6 millions de chiffre d'affaires (mais un carnet de commandes de 100 millions), la société quasi-centenaire Manurhin, fondée en 1919, fait feu de tout bois aujourd'hui. Comme en témoigne le dernier exercice qui montre une très belle croissance de ses résultats financiers, à commencer par le chiffre d'affaires (50,6 millions d'euros, contre 38,4 millions en 2013), en forte hausse de 32%. Le fabricant de machines de cartoucherie, dont le prix oscille entre 500.000 euros et 1 million, en a notamment livré 80 à l'Égypte. Le groupe anticipe une progression de 20 % du chiffre d'affaires en 2015 et un maintien des marges.

Et le futur s'annonce prometteur. "Nous sommes au début d'un cycle" a estimé le président du conseil de surveillance.

Lire (latribune)

 

Quelle bonne nouvelle ! on va enfin résoudre les problèmes de surpopulation de l'humanité (humour noir, excusez nous).

28/03/15 Les cellules photo-voltaïques et des Leds imprimables et bon marché. C'est pour bientôt.

 

Les composants optoélectroniques qui peuvent être produits par le procédé roll-to-roll, à la manière des journaux sur une rotative, ouvrent des voies prometteuses pour la production de cellules solaires et d’éclairages LED bon marché.
Dans le monde entier les scientifiques et les ingénieurs sont à la recherche de techniques de production peu coûteuses afin de rendre l’énergie solaire abordable sur un large front. Les cellules solaires organiques flexibles possèdent pour cela un potentiel considérable car elles ne nécessitent que des quantités comparativement faibles de matières premières bon marché pour être produites en grande s quantités avec le procédé roll-to-roll (R2R). Toutefois il faut pour cela que les électrodes transparentes, les couches barrières et tous les autres composants soient flexibles.
Récemment l’équipe de ce projet -TREASORES" (Transparent Electrodes for Large Area Large Scale Production of Organic Optoelectronic Devices) doté d’un budget total de 14 millions d’euros financé par l’UE- a dressé un bilan à mi-parcours; de nombreux objectifs intermédiaires ont été atteints. Cette équipe internationale, qui réunit des chercheurs de 19 laboratoires et entreprises de cinq pays européens, a par exemple développé des électrodes composites transparentes ultraminces à base d’argent qui ne sont pas seulement moins coûteuses que les électrodes oxyde d’indium-étain (ITO) mais dont le rendement est aussi supérieur.

Lire (alphagalileo)

26/03/15 Les éco-matériaux, un petit tour d'horizon.

 

Les industriels innovent toujours dans ce domaines, certaines applications nouvelles étant encore à l'essai.

Voici un petit tour où vous aurez des aperçus sur la paille, le bambou, le lin et le chanvre, ...

Lire (futurasciences)

26/02/15 Ce que Gutenberg (et l'imprimerie) nous apprennent sur l'innovation à l'ère numérique.

 

« Internet, ce n’est pas la dernière manière de faire la même chose, c’est la première manière de faire autrement ». Cette phrase (apocryphe ?) guide mon approche de l’innovation depuis plusieurs années. Pour moi, innover ce n’est pas chercher ce que la technologie peut ajouter (ou enlever) à ce que vous faites, mais ce qu’elle pourrait changer dans votre manière de faire. Je m’explique, en trois temps.
- Le développement de ces « nouvelles technologies» est souvent confié à des départements séparés des fonctions historiques de l’entreprise, quand ce n’est pas à des prestataires extérieurs voire à des stagiaires. Résultat : les technologies sont là mais les process changent peu ...
- « Considérez l’époque de Gutenberg. Le livre imprimé n’a pris sa forme connue que 50 ans environ après l’invention de l’imprimerie. Les cinquante premières années, les imprimeurs imitaient les scribes, avec des caractères reproduisant l’écriture manuscrite des moines-copistes. L’invention de l’imprimerie ne servait donc au début qu’à accélérer la reproduction de manuscrits. Personne n’avait perçu les possibilités de cette invention. Personne n’avait eu l’idée de l’utilisation actuelle du caractère mobile, qui allait permettre de se passer des scribes et changer la manière de transférer du savoir ». ...
Questions posées aux passants : « Pensez-vous que l’invention de l’imprimerie pourrait :
a. Miner l’autorité de l’Église catholique
b. Permettre la Réforme (le protestantisme)
c. Rendre possible l’avènement de la science moderne
d. Créer de nouvelles classes sociales et de nouvelles professions
e. Changer notre conception de l’enfance pour en faire une période protégée dans la vie d’une personne ? »
« L’imprimerie a eu réellement tous ces effets » nous dit Naughton, « mais il n’y avait aucune chance pour que qui que ce soit en 1472 puisse avoir imaginé la profondeur de son impact ».
- La vitesse apparente des changements ne reflète que les changements visibles, ceux qui portent sur ce qu’on faisait avant. Elle cache au contraire les changements à venir, par nature beaucoup plus lents et difficilement prévisibles : « internet, je crois, pourrait bien être aussi disruptif que l’imprimerie, refondant non seulement les medias, mais presque toutes les industries et institutions sociales. ...

Voir (industrietechno)

21/02/15 Un co-solvant pour multiplier par 3 le rendement des cellules PV en plastique.

 

Selon des chercheurs néerlandais, l'efficacité des cellules solaires en plastique peut être doublée ou triplée si un solvant est ajouté au cours du processus de production, un procédé comparable au rôle de la levure dans une pâte.
Des chercheurs de l'Université de technologie d'Eindhoven ont détaillé leurs travaux dans la revue Nature Communications. Cette nouvelle compréhension devrait permettre le développement ciblé de cellules solaires en plastique.

Voir (enerzine)

18/12/14 Images de la Chine industrielle.

 

Les moyens du site sont trop réduits pour publier trop de photos (une vingtaine). Avant de vous diriger vers le site original, ayez toujours à l'esprit que 50% des exportations chinoises sont le fait d'entreprises européennes ou nord-américaines. Dit d'une autre façon : nous exportons notre m..., notre pollution.

Voir (mrmondialisation)

11/12/14 Une hydrolienne fluviale en test à Orléans. Par Hydroquest, entreprise grenobloise.

 

Juste une petite vidéo pour cette entreprise grenobloise innovante et écartée des marchés nationaux (c'est une histoire de gros sous).

Voir (youtube)

14/11/14 Ecologie Industrielle : se former pour faire évoluer sa carrière. A Supelec.

 

L’Ecologie Industrielle est une nouvelle pratique du management environnemental qui vise à limiter les impacts de l’industrie sur l’environnement. Elle repose sur la connaissance globale d’un "écosystème industriel" qu'il s'agit de rendre compatible avec les écosystèmes naturels.

Les cours (1 semaine par mois) s'étaleront de Mars 2015 à Novembre 2016. Pour les ingénieurs et autres Bac+5 concernés.

Lire (actuenvironnement)

 

Ben voila une bonne nouvelle. Pas pour moi, plus assez jeune hélas.

23/10/14 La 3ème révolution industrielle selon Jeremy Rifkin. L'exemple du département du Nord.

 

Disons le d'emblée, nous sommes un peu mitigés sur les théories de Rifkin, ce n'est pas une raison pour ne pas en parler. Le département du Nord joue cette carte et c'est très bien quand les idées se transforment en actes.

 

C’est Philippe Vasseur, lui-même, le président de la CCI de région Nord de France qui est venu, le 16 octobre à Paris, présenter l’ouvrage « En marche », un recueil de 150 réalisations et expériences menées dans de nombreuses entreprises et collectivités locales du Nord-Pas-de-Calais. L’objectif de ce « VRP » de luxe : montrer ou plutôt démontrer par l’exemple que la dynamique depuis le lancement il y a un an du Master Plan élaboré en collaboration avec les équipes de Jeremy Rifkin, est bel et bien réelle.

Lire (lemoniteur)

Consulter le masterplan

 

Ce qui nous interroge : Rifkin propose ses idées dans le cadre économique classique, il ne tient pas compte de l'oligarchie financière qui dénature tous les projets. Mais l'expérience est intéressante.

29/09/14 Du nouveau dans le photovoltaïque et  l'hydrogène.

 

C'et encore dans les labos mais c'est un changement de technologie très intéressant : les cellules photovoltaïques sont constituées de cristaux de silicium coûteux à produire et les électrodes en métaux précieux pour l'électrolyse de l'eau.

Un jeune chercheur a à la fois trouvé une solution avec des cristaux en pérovskite et des électrodes nickel-fer. Plus de détails sur Enerzine.

Lire (enerzine)

 

Il s'agit bien d'un saut technologique qui risque de révolutionner tout ce secteur industriel dans les prochaines années avec la possibilité de production locale d'énergie à bas prix, mais pas forcément en très grande quantité.

Incidemment, il y aurait des répercussions sur les structures actuelles basées sur la concentration dans quelques grandes entreprises de la production d'énergie (électricité et hydrogène).

 

Imaginez une petite ville qui serait grandement autonome en énergie, cela révolutionnerait, à l'échelle mondiale, tous les rapports économiques et sociaux.

19/08/14 Terres rares : une infographie pour tout comprendre.

 

Les smartphones et autres appareils électroniques sont devenus des objets jetables. Au-delà des pollutions induites, cette obsolescence accélérée contribue à l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables. C’est particulièrement le cas des terres rares.

Hautement stratégiques, mais extrêmement polluants à extraire, ces 17 minéraux, aux propriétés uniques - tels que le cérium, le scandium, le néodyme, le terbium, les lanthanides, etc. - sont indispensables à la fabrication des appareils électroniques modernes - téléphones portables, ordinateurs, satellites, tablettes tactiles, etc. – et de la plupart des technologies dites d’avenir comme les éoliennes, traitements de l’eau, pots catalytique, pile à combustible, etc.

Les réserves de certains de ces matériaux sont déjà quasiment épuisées. Mais la demande ne faiblit pas… Cherchez l’erreur. Le prix de certaines terres rares comme l’europium, le terbium, et le dysprosium pourrait atteindre plusieurs milliers d’euros en 2015, contre quelques centaines aujourd’hui.

Résultat, le prix des équipements électroniques pourrait se mettre à augmenter à nouveau alors qu’il baisse depuis 20 ans. Une bonne nouvelle pour la planète et les acteurs du green IT dont l’action clé consiste à allonger la durée de vie active des équipements.

Voir l'infographie (greenit)

Télécharger l'infographie

10/07/14 Des guêpes contre les charançons.

 

Certains produits alimentaires font le régal des charançons, nos voisins allemands ont trouvé une parade.

Le parasitisme des larves de charançon par les guêpes, en particulier de la famille des Ichneumonidae, est un phénomène qui a été étudié en détail. Afin d'utiliser les connaissances théoriques acquises, les chercheurs souhaitent commercialiser un kit de lutte biologique, sous la forme d'une boîte comprenant plus de 200 individus hyménoptères. Ces boîtes permettraient une protection des stocks de céréales pendant 7 mois. En outre, le kit devrait être financièrement plus abordable que les méthodes classiques de contrôle des ravageurs telle que la fumigation.

Commercialisation prévue pour 2015.

Lire (adit)

05/06/14  Des fibres en cellulose aussi résistantes que l'acier. Et pour recycler !

 

"Nos fils sont plus solides que l'aluminium et l'acier !" s'exclame Fredrik Lundell de l'Institut royal de technologie suédois (KTH) à Stockholm. Cette avancée technologique permet d'envisager la production "de matériaux dotés d'une rigidité extrême d'origine biologique".
Le procédé de fabrication emploie de minuscules fibrilles de cellulose nanométriques placées dans des canaux irrigués par plusieurs jets d'eau qui les accélèrent. ...
Pour l'instant ils n'ont pu fabriquer que des filaments d'une dizaine de centimètres de long mais ils s'apprêtent à produire des fils plus longs. A terme, ils pourraient servir à la fabrication des pales d'éoliennes. Dans leur étude, les chercheurs ont utilisé de la cellulose issue de bois frais mais ils estiment qu'ils pourraient obtenir les mêmes résultats avec de la cellulose de papier, ce qui permettrait de recycler certains déchets.

Lire (scienceetavenir)

03/06/14 Le plastique biodégradable à base d'algues.

Reportage en page vidéo

02/06/14 L’épuisement annoncé des ressources naturelles. Ça se confirme pour les métaux rares et nécessaires aux technologies avancées.

 

Les ressources minières sont indispensables à notre système économique et à la croissance. Pourtant, elles font partie de ces ressources naturelles non renouvelables et donc appelées à s’épuiser. La cryolithe a déjà disparu. Les mines d’argent seront épuisées dans 10 ans. Les autres minerais suivent …

2023 : fin du palladium (Pd) : Le palladium est un minerai dont 13% du volume servent pour l’industrie électronique, surtout pour la production de composants électriques. Le palladium sert aussi pour la fabrication de connecteurs et de composants de puces pour les circuits électroniques et les circuits intégrés hybrides.
2025 : fin du zinc. Le zinc est utilisé dans l’électronique et par l’industrie informatique (fabrication des « magnetic random access memory » (MRAM)). Le zinc est le 4ème métal le plus produit au monde après le fer, l’aluminium et le cuivre. le zinc est exploité dans plus de 50 pays. Le taux mondial de recyclage du zinc est de 26%.
2025 : fin de l’indium (In) : L’indium est beaucoup utilisé dans le cadre de la fabrication d’écrans (LCD), de semi-conducteurs, de LED, de la soudure sans plomb, la métallurgie. L’indium est un métal gris brillant, malléable et rare; qui n’existe qu’en minuscules quantités dans les mines de zinc. Le taux de recyclage de l’indium est de 0 %.
L’indium est l’une des 14 matières premières critiques identifiées par l’Union européenne.
 

Lire (consoglobe)

01/04/14 Bio mimétisme, forer en copiant la technique d'un coquillage.

 

 Creuser fatigue. Surtout dans le sable. L’énergie qu’il faut dépenser pour s’enfoncer augmente comme le carré de la profondeur à laquelle on accède. Mais certains s’en sortent très bien. Ensis directus, par exemple, soit le couteau américain, un mollusque bivalve dont la technique pour s’enfoncer dans le sable a épaté les chercheurs du Department of Mechanical Engineering, au MIT (Etats-Unis).
En effet, compte-tenu de la force qu’il est capable d’exercer, le couteau devrait rester bloqué à un ou deux centimètres sous le sable. Or, il creuse et s’enfonce jusqu’à 70 cm ! Les chercheurs ont voulu savoir comment il s’y prenait, et ils ont surtout décidé de s’inspirer de la technique du mollusque pour créer un outil capable de s’enfoncer facilement dans les sols sous-marins.

Si Ensis directus arrive à s’enfoncer si loin, c’est parce que sa méthode lui permet de creuser en dépensant dix fois moins d’énergie que prévu. Le mollusque, dès qu’il a commencé à s’enfoncer, contracte son corps pour créer en–dessous une zone vide, aussitôt comblée par un mélange fluide de sable et d’eau, bien plus facile à traverser que le sable dense, et dans lequel il progresse. Puis il recommence. C’est exactement ce cycle de locomotion que les chercheurs ont reproduit dans leur robot enfouisseur.

(ce n'est pas un poisson d'avril, il est en Actus).

Lire (usinedigitale)

28/03/14 Bio technologies, quelques pistes nouvelles et prometteuses.

 

Nous sommes de grands partisans du bio-mimétisme, l'art de copier les trouvailles du vivant. Ici on va plus loin en modifiant et contrôlant ces propriétés, certes il reste encore du temps avant d'être industrialisés mais cette voie nous plaît.

Au MIT (Michigan Institut of Technology), les chercheurs tentent de développer des matériaux combinant les propriétés du vivant et les atouts de l’univers du non-vivant, afin de mêler les capacités de multiplication et de réponse aux contraintes environnementales à la conduction électrique ou à l’émission de lumière.
... (corps de l'article, assez technique) ...
Des nouveaux matériaux à portée de main
D’autre part, dans une troisième partie de l’étude, les auteurs ont montré que les bactéries pouvaient également être utilisées comme régulateurs, en communiquant et échangeant avec leurs congénères et sécrétant dans le milieu des molécules comme l’AHL afin de contrôler la croissance des fimbriae de leurs pairs. Ou comment favoriser l’autorégulation.
En réalité, cette petite démonstration permet d’envisager une gamme bien plus vaste de matériaux, qui auront les caractéristiques qu’on choisira de leur donner. Ainsi, il est possible d’envisager de nouvelles cellules photovoltaïques, des matériaux auto cicatrisants ou des capteurs plus sensibles. Ou plein d’autres composés encore. L’imagination des scientifiques est loin d’atteindre ses limites.

Lire (futurasciences)

25/03/14 Nouvelle France industrielle, 5 feuilles de route validées. Nous avons un petit avis.

 

"En 2014, la nouvelle France industrielle prend forme", a assuré Arnaud Montebourg (ministre du redressement productif). ... Voyons voir :

 

- Concernant plus particulièrement l'environnement, un des projets annoncés lors de la première conférence environnementale, la voiture consommant moins de 2 litres aux 100 km, se concrétise à travers une première feuille de route.
L'objectif est d'atteindre une émission moyenne d'environ 50 g de CO2 par kilomètre. Ce plan ciblera en priorité des citadines (segment B : type Clio, 208, C3) : elles représentent environ 30% des ventes de véhicules particuliers neufs en Europe.

Nous sommes un peu perplexe car il ne s'agit que d'améliorer le concept du "tout voiture". On y reste, on s'y cramponne alors qu'on sait qu'il va fortement changer d'ici 10 ou 15 ans.

 

- La seconde feuille de route vise le développement des bornes électrique de recharge. "L'électromobilité permet de limiter la part des hydrocarbures importés dans notre consommation d'énergie, assure le gouvernement, notre pays est le premier marché d'Europe pour les véhicules électriques et hybrides de nouvelle génération".

Oui mais de produire plus d'électricité. Si elle n'est pas produite avec du pétrole ou du gaz, ce sera avec du nucléaire; Or celui-ci est en fin de vie et c'est 300 milliards d'€ d'investissements (de mémoire et sauf erreur, sur 50 ans + le démantèlement des vieilles centrales). Et 100% de l'uranium est importé.

 

- Une troisième feuille de route présentée s'intéresse au stockage de l'énergie propre par voie hydrogène (besoins de stockage flexibles et de longue durée) ou électrochimique (pour les courtes à moyennes durées).
"Ensemble, ces technologies représentent potentiellement un chiffre d'affaires de 30 milliards d'euros annuel à l'horizon 2030", pointe le gouvernement.

Produire de l'hydrogène est très coûteux, même à partir d'hydrocarbures. Le stockage aussi car l'hydrogène est un produit très dangereux et volatile, il faut le comprimer à très haute pression et très basse température. Il est vrai qu'en labo on expérimente des combinaisons chimiques faibles sur d'autres molécules, ce qui fait baisser sérieusement ses avantages potentiels.

 

- On nous parle ensuite d'avion et satellite électrique. On a le droit de rêver (*) et de travailler le concept en laboratoire, pas de présenter cela comme des solutions d'ici 10 ans.

(*) Il faut rêver, c'est une façon de découvrir comment contourner les obstacles.

Lire (actuenvironnement)

 

Vous comprenez que nous sommes sceptiques sur les décisions actuelles qui ne vont pas vraiment dans le sens d'une société réellement sobre en énergie (à diviser par 4 en 25 ans), ce qui demande une refonte des infrastructures du pays pour les rendre beaucoup plus compactes et efficaces, plus autorégulées que contrôlées.

Ici, on ne s'attaque qu'aux marges du problème, en ingénierie nous dirions que le ministère se positionne sur l'amélioration continue (roue de Hemming, pour les connaisseurs) alors qu'il faut s'atteler à un changement de paradigme : une société post-gaspillage en matières et énergie.

16/04/14 Les Fab Lab, pépinières d'idées. Ok, mais ce sont les vrais qu'il faut aider.

 

Les fablab sont avant tout des lieux où l'on teste des innovations avec une bonne dose d'imagination pour palier aux manques de moyens techniques coûteux ou s'en passer.

La récupération, le recyclage, la transversalité des savoirs, la créativité, le bénévolat, l'échange et le partage, la gratuité et un tas d'astuces sont recherchés et/ou nécessaires, tout ça fait la valeur des fablabs. Nous on aime.

Le gouvernement a eu la bonne idée d'accorder son soutien à certains acteurs de ce mouvement qui se développe mais il semble qu'il y ait détournement du but premier au moins dans un cas. Le faux fablab entre en scène.

On vous laisse découvrir la suite :

Lire (reflets.info)

 

Pour info : le site d'électrolab à Paris, et le site de Net-iki près de Dole (39), c'est un copain qui l'a créé et l'anime.

Notre avis : les fablabs font partie d'une nouvelle vision de l'activité économique d'un pays, plus basée sur l'entraide que sur la recherche du gain financier, sur la solution adaptée à un problème que d'une solution passe partout un peu bancale.

12/02/14 Un polymère poreux pour éliminer les pollutions au plomb.

 

Eliminer plus de 99% de métaux lourds présents dans l'eau en 5 secondes grâce à un polymère organique poreux à faible coût, tel est le résultat présenté récemment par une équipe de l'Institute of Bioengineering and Nanotechnology (IBN) d'A*STAR (Agency for Science, Technology and Research).
Eliminer les métaux lourds qui peuvent polluer l'eau lors de son passage dans les canalisations et systèmes de plomberie est une étape importante pour la consommation d'eau potable. Les concentrations de ces particules toxiques pour l'homme doivent être réduites au maximum, avec par exemple un seuil maximum de concentration de plomb dans l'eau établi à 10 parties par milliard selon l'Organisation Mondiale de la Santé.

Lire (bulletinselectroniques)

16/01/14 Une éolienne lenticulaire extrêmement performante, un rendement multiplié par 2,5 !

 

Perso, j'avais essayé avec des ventilos de radiateurs de voiture (quelques dizaines de watts) car ils sont carénés. Mais les pales étaient à l'envers ! Je suis passé à côté de la gloire et des richesses.

Assez rigolé, un universitaire japonais a essayé avec un modèle de 100 kW et ça marche ! C'est à dire que son modèle produit 100 kW quand une éolienne ordinaire en produit 33 à 50.

Lire (enerzine)

15/01/14 Filière bois, déficitaire de 6 milliards, pourtant la ressource est là !

 

la France possède la troisième plus grande forêt d’Europe. Pourtant, la balance commerciale du secteur reste largement déficitaire (6 Mds€), un des plus gros déficits après l’énergie. En cause, les exportations croissantes de grumes, surtout vers la Chine, et l’importation de produits transformés. Un rapport interministériel sur les usages non-alimentaires de la biomasse paru en septembre 2012 parle même de pays « en voie de sous-développement » pour la filière bois. Ce n’est pas par manque d’intérêt : plusieurs plans nationaux ont été élaborés. Mais aucun n’a réussi à renverser la tendance.


Sur le papier, l’enjeu parait pourtant simple : mieux mobiliser la ressource française en bois alors que seulement 60 % de la production biologique de la forêt est exploitée. Depuis l’après-guerre, la stratégie nationale consiste principalement à financer les industries aval pour tirer l’offre de bois vers le haut, explique Christophe Chauvin, chercheur à l’Irstea : « Privilégier les gros projets industriels en aval est tentant, mais peut être contreproductif pour structurer la filière bois ». Car cette « sous-utilisation » est structurelle, liée notamment à une forêt privée aux mains de 3,5 millions de propriétaires. Les grosses industries sont souvent incapables de s’articuler avec cette offre dispersée. La dernière politique en date sur la filière bois-énergie en a été la preuve. Les centrales de biomasse géantes soutenues par la Commission de régulation de l’énergie ont été incapables d’augmenter la production de bois. L’échec du projet de complexe d’Erscia dans le Morvan, en est le témoin. Le triptyque scierie-centrale thermique-usine de granulat qui devait être exemplaire d’une filière bois écologique a finalement été suspendu en octobre par une décision du Conseil d’Etat au motif que ses dégâts écologiques irréversibles étaient excessifs au regard des bénéfices…
Troisième paradoxe du secteur, l’industrie du bois fait la part belle aux résineux, sous l’influence des marchés développés par les pays du nord de l’Europe notamment. « Cela veut dire que les deux tiers de notre ressource ne sont pas valorisés » car la France compte 70 % de forêts de feuillus.
Le bois de construction, l’avenir de la filière ?
Pour les experts, la France doit donc soutenir la production de bois d’œuvre de feuillus. Cela passera par le secteur de la construction, selon Gérard Deroubaix, directeur du pôle Environnement-Santé de l’institut technologique FCBA (Forêt, Cellulose, Bois-construction, Ameublement). « Depuis quelques années, le ministère du logement travaille à lever les contraintes réglementaires pour favoriser l’utilisation du bois dans le secteur. Mais il n’arrive pas à imposer un minimum de bois dans les nouveaux bâtiments face au lobby des autres acteurs de la construction ».

Lire (novethic)

 

La filière bois est par excellence une solution écologique, ce devait être une raison suffisante pour la laisser de côté, un certain nombre de ses acteurs, amoureux de leur métier, ne comprenant rien au monde de la finance. Ce qui, de notre point de vue, n'est pas une mauvaise chose.

Et enfin, face aux gaz de schistes qui, illusion entretenue, pourraient dégager des dividendes de 10 à 15% ou plus, la filière bois ne fait pas le poids.

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Registre français des émissions polluantes
L’évaluation Afaq 26000
pour distinguer les bonnes pratiques selon la norme ISO 26000
 

En page "Aménagement du territoire et urbanisme", les guides techniques de Recy.net. Faites aussi un tour à "solutions alternatives"

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