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14/10/23 Israël/Palestine, Tous victimes
de la pensée officielle. Tous nos
dirigeants politiques sont défaillants : la vision unique de
résoudre des conflits par la guerre est une folie. Ce site n'est pas
un site politique mais nous ne pouvons rester silencieux face à la
situation mondiale où les guerres éclatent les unes après les
autres.
Eteignez la télé et consacrez 50 mn à
cette vidéo de Médiapart (en accès libre) :Voir. |
26/03/23 Bassines, Sainte Soline : communiqué après la manifestation
Nota : les organisateurs annoncent 30 000 personnes, les services de
l'état : "au moins"6 000". Si on retient ce chiffre ainsi que le
nombre de policiers et gendarmes, 3 000, et que l'on considère un
gros chiffre de 1 000 blacks blocks, cela fait 3 policiers ou
gendarmes par black-block. Comment se fait-il qu'il y ait 28 blessés
chez les forces de l'ordre et 7 chez les manifestants (source
officielle) ?
Avec 4 000 grenades lancées plus les tirs LBD, on peut conclure
qu'il y a un mensonge phénoménal dans les médias. il est absolument
nécessaire de fournir d'autres infos, nous sommes pourtant bien
d'accord avec Elisabeth Borne qui dénonce "un déferlement de
violence intolérable". Mais de qui ?
Le communiqué
(Excusez l'orthographe sur les
masculin/féminins/pluriels que nous n'aimons pas du tout) : Manifestation anti bassines
25 mars
Communiqué provisoire sur les blessé-es
Alors que les 30 000 personnes se sont retrouvées pour encercler le
chantier de Sainte Soline, des affrontements ont éclaté avec les
forces de l'ordre arc-boutées autour du périmètre de la bassine. Le
cortège jaune est entré dans l'enceinte du chantier avant d'en
repartir, mais au moins des dizaines de personnes ont été gravement
blessées parmi Les manifestant-e-s : 3 personnes en urgence vitale,
3 inconscient-e-s a minima, des fractures ouvertes et énormément de
tirs de grenades au niveau de la tête et de lacrymos. Une violence
complètement ahurissante quand on sait qu'il s'agissait pour La
police d'uniquement protéger un cratère vide et de garder la face.
Pire, la police a retardé la prise en charge des blessés en bloquant
le Sa mu à Sainte-Soline, alors que celui-ci avait été appelé par
les manifestant-e-s dès 13h. Une personne en urgence vitale a du
attendre plus de 30 minutes avant que la préfecture autorise le Samu
à passer après des appels de la Confédération paysanne et Marine
Tondelier - un blocage confirmé par les observateurs de la Ligue des
Droits de L'Homme. Elle a été prise en charge mais pas encore
évacuée. Les organisateurs dénoncent les graves violences aux
personnes menées une fois de plus par la police et appellent les
forces de l'ordre au calme et à se rappeler le drame de Sîvens. Nous
sommes inquiets pour ces blessés, la priorité est et doit être à
leur prise en charge. |
08/03/23 La pêche au thon n'est pas contrôlée,
l'association Bloom attaque en justice. Trop, c’est trop.
Depuis plusieurs mois, BLOOM tire les fils de la fraude et de la
corruption dans le secteur de la pêche au thon. Plus nous grattons,
plus ce que nous découvrons nous stupéfie : conflit d’intérêts,
dérogations illégales, absence de contrôles des flottes, retenue de
données environnementales… Le palmarès de la complicité de la France
dans les pêches ciblant le thon tropical, menées par 23 navires
industriels français dans les eaux d’Afrique, notamment de l’océan
Indien, est impressionnant.
Nous pensons que le temps de la destruction, enrobée d’impunité, est
révolu.
La mission du politique, c’est de nous protéger, et donc de
sauvegarder les espèces vivantes, la fonctionnalité des écosystèmes
et le climat. C’est pourquoi aujourd’hui, nous attaquons l’État
français, complice de destruction environnementale dans l’océan
Indien, dans deux procédures distinctes : l’une devant le Conseil
d’État, l’autre devant le Tribunal administratif.
L’attitude irresponsable de la France et son gigantesque pouvoir de
nuisance anti-écologique et néocolonial en Afrique et auprès des
institutions européennes ne peuvent pas rester impunis.
Souvenez-vous, en novembre dernier, nous révélions un scandale : la
personne responsable pour l’administration française des flottes de
pêche industrielle ciblant le thon en Afrique avait été recrutée par
Orthongel, premier lobby de la pêche thonière en France, et cela,
sans respecter le délai de trois ans prévu par le code pénal. Ce
lobby l’a ensuite mise à disposition d’Europêche, le plus grand
lobby thonier européen. Avec l’association anti-corruption Anticor,
nous avions signalé ce cas de transfuge au Procureur de la
république.
Le 2 décembre, le Parquet national financier avait annoncé ouvrir
une enquête préliminaire pour prise illégale d’intérêt.
Mais cela n’a pas suffi pour faire passer l’envie à la France d’être
solidaire des destructeurs de l’océan plutôt que des citoyens du
monde entier qui peuvent vivre sans thon en boîte, mais certainement
pas sans un océan sain et peuplé d’animaux marins assurant la
régulation du climat planétaire.
C’est pourquoi BLOOM a entamé deux procédures :
Nous avons demandé l’abrogation d’une circulaire ahurissante du
gouvernement français donnant licence aux industriels pour
enfreindre la loi européenne sur les quotas de pêche dans l’océan
Indien, et donc pour faire de la pêche illégale. Cette même
circulaire a déjà valu à la France l’ouverture d’une procédure
d’infraction par la Commission européenne en juin 2021. Cependant,
la Commission n’a toujours pas déclenché la phase contentieuse de la
procédure et tarde à saisir la Cour de justice de l’Union
européenne. Pendant ce temps, les captures illégales des navires
français, facilitées par l’État, se poursuivent. C’est pour y mettre
fin au plus vite que BLOOM saisit aujourd’hui le Conseil d’État.
Nous avons également saisi le Tribunal administratif face au refus
implicite de l’administration française de transmettre des données
clés sur le contrôle des navires thoniers français et sur le nombre
et la localisation des radeaux flottants ultra technologiques que
les industriels utilisent pour attraper jusqu’au dernier poisson en
Afrique : les « dispositifs de concentration de poissons » dits «
DCP » dérivants.
La France est résolument complice des pêcheurs industriels en
Afrique à qui elle laisse la bride sur le cou… En effet, une analyse
inédite que nous avons publiée hier confirme que la pêche au thon
est un Far West dans lequel les armateurs industriels sont libres
d’agir sans la moindre contrainte…
Notre analyse, qui porte sur des statistiques de contrôle des pêches
publiées pour la première fois par la France, montre en effet que
l’État n’a mis absolument aucun objectif concret de contrôle de ses
pêches thonières en 2022 et 2023. De fait, les contrôles ont lieu en
dehors des zones de pêche au thon !
En rouge, les zones où pêchent les thoniers français (données
portant sur les cinq dernières années), et en vert, les zones où la
France a effectué des contrôles en 2022.
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01/02/23 Jean Pierre Luminet, astrophysicien :
En 45 ans de « carrière » passés au CNRS, j’ai vu cet
organisme passer progressivement du statut «
d’opérateur de recherche » (qu’il n’aurait jamais dû
cesser d’être) à celui « d’agence de moyens », et
maintenant « d’agence de programmes » qui réalise
l’idéal de la techno-bureaucratie : une institution de
recherche débarrassée des scientifiques.
Inutile de préciser ici ce que j’en pense. J’assiste
désormais de loin, et avec de plus en plus de
détachement, à la lente agonie de la recherche
française (accompagnant comme il se doit la chute à
l'abîme générale).
Pour mieux faire comprendre les différences entre
opérateur de recherche, agence de moyens et agence de
programme, je reproduis ci-dessous un texte du
collectif RogueESR, créé en 2017 pour promouvoir une
université et une recherche libres, exigeantes et
placées au service de l’intérêt général et de
l’émancipation, à l'exact opposé de la politique menée
par le gouvernement actuel.
Un opérateur de recherche emploie des chercheurs et
chercheuses, gère des laboratoires et leur alloue des
moyens pour produire, critiquer et conserver les
savoirs. C’est une institution qui organise une
communauté de savants, animée par son mouvement propre
de questionnement endogène, qui crée le savoir comme
un commun de la connaissance, qu’aucun intérêt
particulier ou privé ne peut s’approprier. Les
disciplines s’y articulent comme autant de manières
d’aborder la compréhension du monde. Cette recherche
désintéressée de vérités irréductibles à toute
dimension utilitaire suppose l’autonomie des
chercheurs vis-à-vis des pouvoirs politiques,
économiques et religieux. L’autonomie suppose, en sus
de la liberté de recherche; une liberté d’organisation
fondée sur la collégialité — donc une absence de
bureaucratie. En retour le monde scientifique s’engage
à dire le vrai sur le monde en toute indépendance mais
aussi à être un moteur de réflexivité et un réservoir
de solutions latentes pour les problèmes que la
société doit affronter. Le principe d’autonomie se
redouble d’un principe de responsabilité devant la
société.
Une agence de moyens finance des projets scientifiques
conformes à des normes hétéronomes, édictées de
manière diffuse. Ce n’est plus une institution de
scientifiques, mais un nexus de relations
contractuelles plaçant des scientifiques précaires
sous la responsabilité de managers de la science, les
PI (Principal Investigator), porteurs de projets en
quête d’investissement et soumis au pouvoir de
sélection des investisseurs. Les agences de moyens
produisent un contrôle incitatif des chercheurs : la
mise en concurrence joue un rôle disciplinaire
d’autant plus efficace qu’il est furtif et
parcimonieux en moyens. Les porteurs de projet sont
ainsi dépossédés de leur professionnalité et de leur
métier par un dispositif qui vise à les persuader de
leur possible incompétence. Ils sont placés sur le fil
du rasoir, dans un état de précarisation subjective
fondé sur une double injonction paradoxale à la
créativité, à l’innovation voire à la « disruption »,
et en même temps à la conformité à une bureaucratie
normative, faite de « délivrables », de « jalons », de
« valeur ajoutée », d’« impact sociétal », d’«
échéanciers », de quantification de la fraction de
chercheur impliqué à exprimer en « homme.mois », de «
coût consolidé », de construction d’ « indicateurs de
performance » et de « programmation d’objectifs ». Par
ses normes et ses procédures, une agence de moyens
peut ainsi promouvoir start-ups et partenariats
public-privé.
Une agence de programmes organise des programmes de
recherche définis par le politique. La sphère
dirigeante de l’État définit ainsi des « défis
sociétaux », supposés répondre aux aspirations de la
société, mais qui visent surtout à apporter l’aide de
l’État à la sphère économique. Ainsi, les Programmes
et équipements prioritaires de recherche (PEPR), qui
font l’objet d’une mise en concurrence entre
organismes et établissements universitaires pour en
assurer le pilotage ou les proposer à un « jury
international ». Le sujet de l’agence de programme
n’est plus le chercheur ou la chercheuse, ni le PI ou
le manager de la science, mais le « pilote de
programme » dont la qualité première est de n’avoir
aucun contact avec la recherche, la science ou la
pensée.
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29/12/22 Un fait divers, une manipulation médiatique et politique ?
L'affaire Adrien Quatennens interroge. Mise au point de
l'intéressé, et cela mérite attention.
Adrien Quatennens est député LFI, pas vraiment notre courant de
pensée mais c'est sans importance. Des milliers d'articles de presse
et de nombreuses heures de télévision par des gens pas forcément
scrupuleux de vérité ni de secret de l'instruction, c'est très inhabituel et mérite des
éclaircissements. Voici ceux de l'intéressé, ils méritent attention.
Adrien Quatennens livre pour la première fois sa version des
faits dans l’affaire de violences conjugales qui l’oppose à son
épouse. Dans cette longue interview, il estime avoir assez payé, il
dénonce l’hypocrisie ambiante et il annonce son intention de ne pas
démissionner de son mandat de député.
Lire dans La Voix du Nord. Nous publions
modestement cet article par souci d'équilibre car l'info fut
nationale, et cette réponse dans un journal local. |
24/12/22 Patrick Drahi, patron de SFR et de
multiples autres sociétés dans le collimateur.
Le journal Le Temps (Suisse) a publié ce lundi de
nouveau éléments concernant le litige opposant le milliardaire
français Patrick Drahi au fisc genevois, initialement révélé par la
RTS et «Heidi News».
Lire dans 20mn.ch
Ça c'est pour la Suisse, en France ce sont 3 média
du web qui s'associent pour mettre à nu les "Drahileaks".
Les "Drahileaks, ce sont 400 000 pages piratées sur Altice, la
société de gestion des entreprises de Patrick Drahi et rendues
publiques par ces mêmes pirates. Vidéo de 56mn à
Voir sur
Youtube Notre avis : quand un pays rogne
sans vergogne ni état d'âme quelques euros à chaque contribuable
sans défense et pour qui ce sont des euros nécessaires (il n'est
qu'à voir les loyers et les factures d'énergie non payées) d'un côté
et la liberté de tricher sans fin pour quelques autres de l'autre
côté, ... on dirait que des moyens de rééquilibrage -les pirates
informatiques- font le travail d'information nécessaire à ... A
quoi, au fait ? Au moins savoir qu'il y a deux poids et deux
mesures, et que nous devons savoir, savoir qui fait que le pays est
un panier percé et qu'on nous demande chaque jour des millions de
pièces jaunes (chaque fois que l'on fait nos courses) pour combler
ces fuites. Les suisses semblent plus efficaces que les français
pour récupérer leur dû ! |
19/12/22 Pétrole, gaz : l'Europe
a versé 100 milliards à Moscou.
Pétrole, gaz : l'Europe
a versé 100 milliards à Moscou.
Depuis le printemps, le
CREA s'est fait connaître avec un compteur en ligne (son
Russia fossil tracker )
comptabilisant à partir de diverses sources, européennes notamment, les
livraisons de pétrole, de gaz et de charbon auxquelles un prix de marché est
corrélé.
Lire dans Les Echos (article payant).
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