22/12/12
Une lampe qui fonctionne grâce à la gravité.
Deux
inventeurs britanniques ont mis au point GravityLight, une lampe qui
fonctionne grâce à la gravité sans raccordement à une quelconque
source d'énergie. L'objectif, en équiper les villages d'Afrique et
d'Inde par l'intermédiaire d'ONG.
Une lampe qui fonctionne sans batterie et sans carburant. C'est le
défi que s'étaient lancés Martin Riddiford et Jim Reeves, deux
inventeurs britanniques basés à Londres. Le projet, un passe-temps
pour les deux hommes, aura pris quatre ans pour accoucher de la
GravityLight. Une lampe qui utilise la gravité pour se fournir en
énergie et ce à moins de 10 dollars pièce.
Un objectif humanitaire
Une somme à priori pour les petits budgets des pays en voie de
développement, leur cible principale. Mais l'objectif des deux
inventeurs n'est pas de vendre l'objet encore au stade de prototype
directement. Ils prévoient de l'optimiser encore et de le produire
en grande quantité afin de réduire son coût à 5 dollars pièce grâce
aux économies d'échelle. Ils ambitionnent ensuite de se rapprocher
d'ONG pour qu'elles les distribuent dans les villages isolés du
globe, principalement en Afrique et en Inde.
Et ensuite?
Premier signe, l'opération de levée de fonds via un "crowdfunding"
leur a rapporté près de 200.000 dollars. C'est plus de trois fois et
demi ce qui était espéré à 27 jours de la fin de l'opération. Selon
Jim Reeves et Martin Riddiford, le procédé pourrait aussi être
adapté pour être raccordé à une radio ou tout autre petit objet du
quotidien. Nul doute que les campeurs des pays occidentaux
pourraient eux aussi être intéressés. A quand une utilisation
commerciale pour financer directement leur distribution dans les
villages?
Lire (latribune) au moins pour les photos.
Il semble que le principe est une modernisation des anciens
coucous suisses (horloges à poids). Bravo.
14/01/13 Voici la
vidéo (en 3ème position, 2 mn, profitez-en pour regarder les
autres) |
17/12/12
La maison des Hobbits, l'habitat du futur ?.
Une maison aux courbes
douces, lovée dans la terre, écologique, confortable et lumineuse
pour un prix modique. Un doux rêve en passe de devenir réalité.
Cette idée d'habiter la terre n'est pas
vraiment nouvelle. C'est à la fin des années 60 que l'architecte
Malcolm Wells développe ce concept. D'après lui, toute construction
provoque un traumatisme pour l'environnement et la maison idéale
devait se fondre dans le paysage, consommer ses propres déchets,
suivre le rythme de la nature, résister aux intempéries tout en
étant belle. Tout un programme, encore loin de nos schémas actuels.
"Nous vivons dans une ère de bâtiments fastueux et de la maison
trophée : grosse, laide, arrogante... Peu d'entre nous réalisent
qu'il y a une méthode douce de construire", jugeait-il.
Nul doute que Tolkien a également
inspiré Antoine Strauss, jeune génie de 23 ans, pour sa future
maison : enterrée, tout en rondeur, belle, lumineuse, mais surtout
confortable et autonome - un prototype ouvert au public est prévu
pour septembre 2013. Antoine a déjà réalisé une première maison
"brouillon" comme il l'appelle. Un brouillon plutôt convaincant
d'après ses visiteurs : en six mois, il a bâti tout seul une bulle
de 35 m2, enroulée dans la terre, ne nécessitant aucun chauffage et
isolée de l'humidité, le tout avec 3 000 euros !
Lire (lepoint). |
08/12/12
La pile vivante.
A l’université de Rennes
1 le laboratoire de sciences chimiques travaille depuis plusieurs
années sur une pile naturelle, fonctionnant grâce à des bactéries
dévorant des matières organiques, le combustible de la pile. Ainsi
sont libérés des électrons capables ensuite de produire de
l’électricité. Ce procédé révolutionnaire permettant notamment de
purifier les eaux usées en oxydant les matières polluante est un
catalyseur naturel des réactions d’électrode mis au point par
l’équipe de Frédéric Barrière, chercheur au CNRS, enseignant et
maître de conférences.
Lire (néoplanete). |
03/12/12
« On peut nourrir 10 milliards d’humains en bio sans défricher
un hectare ». Par J Caplat. Enfin, les bons arguments avec la
bonne optique.
L’idée que les rendements
en bio sont plus faibles qu’en conventionnel est récurrente…
Si l’on considère que l’agriculture bio, c’est faire la même chose
qu’en conventionnel moins la chimie, alors oui, c’est certain. Mais
ça n’est pas ça du tout !
Que faut-il comparer, alors ?
Le système conventionnel s’est construit sur l’idée qu’on peut
augmenter les rendements en sélectionnant les semences. On les isole
et on regarde comment on peut les faire produire au maximum dans un
contexte artificiel. On obtient alors de très hauts rendements, mais
ils n’ont plus aucune relation avec la réalité biologique. Et dans
le réel, ces variétés doivent être soutenues en permanence par des
pesticides et engrais chimiques. Elles deviennent très fragiles. Les
parasites se précipitent dessus. Il faut multiplier les intrants.
C’est un cercle vicieux. L’agriculture bio est un autre concept.
C’est la mise en relation des trois grandes composantes de
l’agriculture : un écosystème (le sol, les points d’eau, des haies),
un agrosystème (plusieurs espèces végétales, des animaux) et des
humains autonomes, en situation de prendre des décisions et non de
se les voir imposer par des semenciers ou des politiques.
Lire (terraeco).
Mais rien ne nous oblige
à être 10 milliards ! Redescendre à 4 ou 5 Mds serait bénéfique à la
biodiversité, aux forêts régénératrices, bref, à tout ce qui régule
gratuitement les climats ! |
27/11/12
Une ferme verticale en centre ville. Et c'est à Vancouver
(Canada).
La ferme verticale est
située au-dessus d'un parc de stationnement lui même basé dans le
centre-ville de Vancouver. La technologie VertiCrop maximise
l'utilisation de l'espace et élimine le besoin d'herbicides et de
pesticides ainsi que l'utilisation de semences génétiquement
modifiées. (Tiens, ça a tout pour me plaire !).
La société 'Local
Garden', filiale de Alterrus, produira environ 75 tonnes de
légumes verts (salades, feuillus) par an. Les produits frais seront
distribués aux épiciers et aux restaurants locaux de Vancouver, dans
un rayon de 10 km. Cela permettra d'une part de réduire les
émissions de CO2 des véhicules et de garantir d'autre part la
fraîcheur du produit.
Lire (enerzine). |
11/11/12
La maison en paille, comment ça marche ?
Solutions techniques, règles et normes,
vous trouverez tous les renseignements sur
Le Moniteur.
et pleins de schémas explicatifs et de mise
en œuvre.
|
|
|
10/11/12
Semaine de la finance solidaire, du 9 au 16 Nov. Quand la
finance participative est aussi solidaire.
Quand les gouttelettes
rêvent de former de grandes rivières. La finance participative,
émanation française du crowdfunding qui nous vient des Etats-Unis,
invite les individus à décider par eux-mêmes de la destination de
leur épargne. Via des plateformes internet, l’épargnant est mis en
relation avec des porteurs de projets, créateurs d’entreprises et
choisit en quelques clics à qui il souhaite attribuer son argent, de
quelques dizaines à quelques centaines d’euros. Le crowdfunding mise
donc sur l’agrégation de nombreux contributeurs pour atteindre les
sommes requises.
Participatif ET solidaire
Dans cet environnement jeune et déjà très divers, Babyloan, créé en
2008, fait déjà partie des anciens. Avec près de 20 000 membres
depuis sa création et des prêts qui devraient les 2 millions d’euros
en 2012, c’est aussi l’une des plus belles réussites actuelle.
Babyloan, dont l’activité doublera entre 2011 et 2012, est la
plateforme européenne leader sur le segment du microcrédit solidaire
et trois clics. Les internautes débloquent de petites sommes (à
partir de 20 €) afin de financer le microcrédit d’un petit
entrepreneur situé dans l’un des treize pays du Sud référencés sur
le site, mais aussi en France (depuis 2011).
Lire (novethic).
Il reste à obtenir une
réglementation adaptée pour que le système se développe. |
09/11/12
Les Assises du développement et de
la solidarité internationale. Le projet gouvernemental.
Le ministre délégué
auprès du ministre des affaires étrangères, chargé du développement,
a présenté une communication relative aux Assises du développement
et de la solidarité internationale, qui ont débuté le 5 novembre
2012.
Ces assises rassembleront
pendant quatre mois, pour la première fois depuis quinze ans,
l’ensemble des acteurs français du développement (parlementaires,
organisations non gouvernementales, syndicats, entreprises,
organismes de recherche, fondations, collectivités territoriales),
ainsi que nos partenaires du Sud.
Elles permettront
d’engager un dialogue sur la rénovation de la politique française de
développement, dans le prolongement des choix importants faits par
le Gouvernement en faveur de la solidarité internationale, qu’il
s’agisse de l’effort d’aide au développement dans le cadre du budget
triennal 2013-2015 ou de la décision d’y affecter 10% du produit de
la taxe sur les transactions financières.
La concertation portera
tant sur les objectifs de l’aide au développement que sur les
modalités du renforcement de son efficacité et de sa transparence,
vis-à-vis des partenaires de la France comme des contribuables.
Afin de favoriser la
participation de tous, les citoyens seront invités, tout au long du
processus de concertation, à contribuer à cette réflexion via le
site internet du ministère des affaires étrangères (www.diplomatie.gouv.fr).
Lire (gouvernement.fr).
Oui, oui, on espère que
les écologistes, dont FNE, ont leur mot à dire question
développement et qu'ils essaieront d'amorcer d'autres solutions que
le productivisme effréné qui a déjà montré ses limites.
On vous passe l'info car
il y a là l'occasion de donner son avis et de participer. C'est
suffisamment rare. |
09/11/12
Le chauffage au bois,
vous saurez tout grâce au dossier de
Futura Sciences
La biomasse demeure la
première énergie renouvelable en France devant l’hydraulique,
l’éolien et le solaire. Facilement stockable, elle pourrait
constituer, sinon demain du moins après-demain, la principale
alternative aux énergies fossiles et à l’électricité nucléaire. Lire
(futurasciences)
Sommaire du dossier :
1 Bois-énergie : le chauffage par la biomasse
2 L'univers de la biomasse énergétique
3 La forêt, un gisement de combustible sous-exploité
4 Le bois-énergie au service du chauffage domestique
5 Biocombustible : les plaquettes forestières
6 Biocombustible : les pellets ou granulés
7 Chauffage au bois : comment choisir ?
8 Récupérateur de chaleur : optimiser le feu ouvert pour mieux se
chauffer
9 Insert ou foyer fermé à bûches, un bon compromis
10 Classique, double combustion, turbo... le poêle à poser
11 Le poêle de masse, principe du kachelöfen alsacien
12 Les poêles à pellets
13 L'insert à granulés
14 Chauffage à bois individuel : la fonction hydro en plus
15 Chaudières à bois : les chaudières à bûches
16 Chaudières à bois : les chaudières automatiques
17 La cogénération, convertir la biomasse en gaz
18 Chauffage individuel ou chaudière à biomasse : quel prix ?
19 Chauffage à biomasse : le crédit d’impôt développement durable
20 Le bilan contrasté de la filière biomasse
21 En savoir plus sur le chauffage par biomasse |
01/11/12
Des fermes verticales et autres idées pas si
saugrenues. Le cabinet de communication
Tjep, aux Pays-Bas, s’est penché sur le développement probable des
fermes de demain. Une tendance semble avoir été identifiée : ces
infrastructures pourraient être développées dans le but de faire
vivre des personnes, seules ou en groupes, en autosuffisance.
Après avoir consulté des ingénieurs de l’université de Wageningen et
de l’Innovation Network d’Utrecht, les designers ont représenté leur
vision de ces futures fermes. Un soin tout particulier a été apporté
au respect de la culture néerlandaise et à l’intégration d’un aspect
social aux projets.
Leurs créations, surprenantes en apparence, reposent sur le
développement d’une synergie entre d’une part, les procédés de
fabrication agricole et d’autre part, la gestion efficace des
déchets et de la consommation énergétique. L’accent a donc été mis
sur l’écologie et le développement d’une société durable.
Voir (futurasciences), vous cliquerez sur les images pour
agrandir (mais pas ci dessous).
|
27/10/12
Carnet de bord du développement durable, précieux pour les
entreprises et collectivités.
Ce carnet de bord est
destiné à accompagner, à tous les stades de leur vie, un
ouvrage/équipement au travers de critères de référence régulièrement
actualisés.
C'est un support
méthodologique composé d'un ensemble de tableaux permettant de
définir puis de suivre des objectifs et enjeux au regard du
développement durable spécifiques aux ouvrages ou équipements
considérés.
Télécharger. |
25/10/12
| |