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06/01/23 Dérogation sur les néonicotinoïdes : "On a tout ce qu'il faut pour faire différemment".

"Je ne comprends pas qu'on continue à faire des dérogations, alors qu'on a tout ce qu'il faut pour faire différemment", a assuré mercredi 4 janvier sur franceinfo Jean-Marc Bonmatin, chimiste et toxicologue, chercheur au CNRS. ...
Parmi les effets extrêmement délétères des insecticides néonicotinoïdes sur l'environnement, la biodiversité et même sur notre santé, on cite les maladies du spectre autistique. Et là, j'ai l'impression qu'on est en plein dedans. Parce qu'en 2021, l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) a sorti un rapport extrêmement détaillé qui nous donne 22 alternatives aux néonicotinoïdes pour la culture de la betterave sucrière, dont quatre solutions sont applicables immédiatement. ...

Quand vous traitez un champ de betteraves, vous le polluez pour au moins cinq ans, jusqu'à peut-être même 30 ans sur certaines molécules qui sont extrêmement persistantes. Et il ne faut pas imaginer que les molécules restent à l'endroit où vous les avez dissimulées. Elles sont transportées par les phénomènes de pluie, de ruissellement. Et elles vont contaminer tout l'environnement qu'il y a alentour, avec des effets extrêmement catastrophiques sur la biodiversité notamment. On parle beaucoup des abeilles. Mais il y a tout le reste qui se trouve derrière les abeilles. Lire (FranceTVinfo).

24/12/22 Comment le changement climatique va bouleverser l’humanité (article Le Monde, en libre accès)

 

 Le changement climatique, on en parle beaucoup, mais les problèmes qu’il va poser ne sont pas toujours évidents à comprendre. Ils sont pourtant très inquiétants. Alors, concrètement, quelles vont être ses conséquences ?

Lire la suite, article et vidéo (15 mn) sur le site du Monde.

25/10/19 L'observatoire de la biodiversité.

 

Qu'est-ce que je peux faire, j'sais pas quoi faire ...

Alors commencer peut-être par là : observer la biodiversité, elle vous apprendra la multitude de solutions que la nature a mise en place, leur élégance et beauté (quelque fois cruauté), mais aussi l'économie de moyens, pour résoudre les problèmes.

Vous pouvez participer à des projets régionaux ou nationaux, c'est ici :

Lire la suite (opensciencesparticipatives)

03/10/19 Comment les arbres discutent dans la forêt.

 

Que ce soit par les airs ou par le sol, pour se nourrir ou se défendre, les arbres échangent sans cesse les uns avec les autres. De nouvelles études documentent leurs étonnantes capacités.
Vous appréciez le silence lors de vos promenades en forêt? Sachez qu’il masque en fait une intense activité! Car les arbres ressentent le monde extérieur, se défendent contre les agresseurs et échangent des messages entre eux par les sols ou par les airs, en particulier en cas de danger. L’univers de la communication végétale commence à peine à être défriché.

(la fin de l'article renvoie à un livre de Peter Wohlleben que j'ai lu il y a 2 ans. Superbe.

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11/09/19 Clordécone, analyse chimique incomplète d'une catastrophe.

 
Des chercheurs du CEA-Jacob ont caractérisé en laboratoire une vingtaine de produits de transformation issus de la dégradation de la chlordécone (un Polluant Organique Persistant) et identifié ces mêmes produits dans les sols antillais, soulevant des questions quant à leur prise en charge en tant que nouveaux polluants potentiels.
La chlordécone est un insecticide organochloré classé parmi les Polluants Organiques Persistants, massivement utilisée aux Antilles Françaises de 1972 à 1993. Son utilisation extensive et sa persistance dans l'environnement sont à l'origine d'une pollution massive des sols, des ressources en eau, ainsi que du littoral antillais. La contamination de nombreuses denrées animales et végétales locales ainsi que des produits de la mer conduit aujourd'hui encore à l'imprégnation d'une part importante de la population antillaise. L'exposition chronique à la chlordécone reconnue comme perturbateur endocrinien a été reliée à l'augmentation du risque de survenue du cancer de la prostate ainsi que du retard de développement chez les jeunes enfants.

La chlordécone est réputée non-biodégradable dans l'environnement ce qui a conduit les scientifiques à prédire des durées de contamination de l'ordre de plusieurs dizaines voire centaines d'années selon les types de sol. Toutes ces données rendent compte de l'ampleur de la pollution et des graves problèmes socio-économiques et de santé publique auxquels font face les Antilles Françaises.
Dans cette étude, des chercheurs du CEA-Jacob, au Genoscope, travaillant depuis dix ans sur la biodégradation de la chlordécone, ont identifié en laboratoire une vingtaine de produits de transformation de la chlordécone obtenus en présence de divers micro-organismes.
.... Contrairement aux connaissances acquises jusque-là, la chlordécone se dégrade bel et bien dans les sols antillais et conduit à la libération progressive dans l'environnement de quantités importantes de produits de transformation. Ces résultats modifient profondément la vision de la pollution et sa prise en charge, avec l'émergence des produits de dégradation comme nouveaux polluants émergents. De nouvelles études seront nécessaires pour évaluer leur toxicité et étudier leur transfert possible vers l'alimentation et l'exposition de la population qui pourrait en découler.

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Voila qui devrait nous interroger sur nombre d'autres pesticides (roundup, ...) et leur véritable impact car les analyse que l'on prévoit pour le clordécone ne sont pas à l'ordre du jour pour les autres pesticides.

07/09/19 Les policiers de l’environnement confrontés aux entraves des préfets.

 

Ils sont chargés de protéger les rivières, la biodiversité, et de verbaliser les pollueurs. «Scientifiques avant d’être flics», les inspecteurs de l’environnement assurent aussi bien des missions de police judiciaire que des inventaires d’espèces. Leur travail se heurte au « ouvoir de nocivité des préfets» qui, soumis aux lobbies locaux, usent de multiples moyens pour leur mettre des bâtons dans les roues.

Elle se présente comme « inspectrice de l’environnement », et précise parfois « police de l’eau ». Lucie* fait partie des 600 inspecteurs et inspectrices de l’eau, de la faune et de la flore qui travaillent à l’Agence française de biodiversité (AFB), sous tutelle du ministère de l’Environnement. Si des travaux détruisent des espèces protégées, ou ne respectent pas les cours d’eau, elle peut mettre une contravention ou, plus fréquemment, dresser un procès verbal : «On mène alors une enquête judiciaire complète avec auditions, réquisitions, investigations nécessaires pour faire émerger la réalité de l’infraction, ses motivations, les préjudices économiques...»

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22/08/19 L'Amazonie brûle. Un fou accuse les écologistes.

 

72.843 départs de feu ont été enregistrés au Brésil sur les sept premier mois de 2019, contre 39.759 sur la totalité de l'année 2018, soit une hausse 83 %, faisant du Brésil le pays d’Amérique du Sud le plus touché par les incendies. ...

"Ce à quoi nous assistons est la conséquence de l'augmentation de la déforestation révélée par les chiffres récents", estime ainsi auprès de l’AFP Ricardo Mello, du programme Amazonie du Fond Mondial pour la Nature-Brésil.

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Le président d’extrême droite s’en est pris aux ONG au lendemain de la publication de statistiques faisant état d’une progression alarmante des feux de forêt au Brésil, tout particulièrement en Amazonie. ...

Le président a insinué que des ONG pourraient avoir provoqué les incendies afin d'«attirer l’attention» sur la suspension par Brasilia des subventions à la préservation du «poumon de la planète».

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Qui est Bolsonaro, président du Brésil ?

L'incendiaire qui joue aux pompiers ? La politique de déforestation accentue le nombre d'incendie puisque la mise à nu des sols accentue la sécheresse.

Le complice, l'assassin ou  commanditaire de l'assassinat des écologistes et protecteurs de l'environnement (environ 50 par an) ? Pas impossible du tout.

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Lire la suite (franceinfotv), l'avis des anti-écolos

22/07/19 On a retrouvé votre bouteille de lait en Malaisie.

 

Nous avons reçu cette info que nous reproduisons in extenso (nous avons corrigé quelques petites fautes) :

 service-dechets@agglo-royan.fr
date 08/06/19 18:20
objet Scandale de nos poubelles jaunes, des plastiques exportés pour polluer à l'autre bout de la planète
A : service-dechets@agglo-royan.fr
objet :Scandale de nos poubelles jaunes, des plastiques exportés pour polluer à l'autre bout de la planète

Bonjour, Madame Christine Devigne,
En tant que contribuable, éco-citoyenne, femme engagée et professionnelle actrice du territoire, électrice,
je me permets de vous interpeller puisque ce sont vos services qui font la collecte de notre tri sélectif.
Comme bon nombre de mes concitoyens, je suis scandalisée suite à ces révélations ci-dessous et j'aimerais une réponse CLAIRE, nette et précise avec garanties et traçabilité sur la démarche de recyclage de nos poubelles jaunes.
Ici, à la CARA, où partent et quel est le trajet EXACT de nos déchets recyclables de poubelle jaune ? Vers quelles entreprises, localisées où, et chiffres à l'appui ? Quelles sont les personnes responsables à chaque étape ?
Je pense que nous sommes en droit de demander de la transparence et des informations à ce sujet.
Merci de nous faire savoir tout cela de la manière la plus simple, rapide, et sans détours parce que personnellement, je suis dans une colère sans nom.
Je vous remercie de m'apporter rapidement satisfaction.
Je diffuse cette lettre dans les réseaux sociaux et attends votre réponse pour en informer toute la communauté dont nous faisons partie,
Pensées humanistes,
Le scandale du plastique français exporté en Malaisie
https://www.facebook.com/konbininews/videos/
Scandaleux... SCANDALEUX !
Moi qui remplis mes poubelles jaunes d'emballages recyclables, je trouve ça simplement abject !
Et la plupart de ces emballages dans les images ci dessous , c'est de la BOUFFE industrielle, de supermarchés !!!!! donc c'est AUSSI et surtout un problème AGRICOLE, de production agricole ! Relocaliser la production et la consommation, c'est aussi ne plus participer à cette MAFIA immonde.
C'est aussi pour cela que je préfère par exemple acheter du savon solide bio emballé dans du carton que du savon à douche en bouteilles, etc. etc....
Chez moi, à la petite boutique de vente directe, papier, sachets krafts, bocaux en verre, bouteilles en verre, cagettes en bois de recyclage.... juste quelques emballages pour le fromage frais, et mes clients viennent parfois avec leurs propres boîtes lavables !
Le capitalisme et la mondialisation détruisent tout....
Changeons d'agriculture, de modes de consommation, faisons nous-mêmes produits ménagers, cosmétiques etc... réduisons nos déchets d'emballages.... on fait tout crever ici et ailleurs...
8 933 699 vues Konbini news 4 juin, 19:09
On a retrouvé votre bouteille de lait... dans une décharge sauvage en Malaisie !
Exportée depuis la France, une partie de nos déchets s’y retrouve déversée en toute illégalité.
Hugo Clément décrypte ces images accablantes et interpelle le ministre de l’Environnement
#LePlastiqueNonMerci, une initiative France Inter & Konbini

05/06/19 Loup, un problème qui ne peux se résoudre à coup de fusils.

 

Notre avis : le problème du loup est emblématique de pratiques à court terme. La bête fut exterminée il y a un siècle et l'on crut que c'était définitif, qu'on pouvait laisser quasiment sans surveillance les troupeaux. Et ainsi multiplier par 10 (?) le nombre de bêtes gardées par un berger.

Lourde erreur dont personne, chez les anti-loup, ne veut tenir compte et pour sui la montagne LEUR appartient.

L'article ci-après est cependant très pondéré et éclaircit bien la problématique.

 

Le plan loup 2018-2023 prévoit l’abattage de 40 loups maximum en 2018. Mais cette politique quantitative de tirs n’a jamais prouvé son efficacité contre la prédation. Pire, des spécialistes du canidé sauvage s’inquiètent d’effets contre-productifs. ...
« La gestion quantitative actuelle ne marche pas »
Ces batailles de chiffres cachent un problème fondamental : personne ne sait si tuer des loups permet réellement de diminuer la prédation à long terme. C’est même admis — quoiqu’en langage cryptique — dans le dernier plan loup : « Sans métrique spatiale et temporelle adaptée, il est difficile de mettre en évidence une tendance générale sur l’évolution des dommages selon le niveau de prélèvement. Cependant, de nombreux témoignages indiquent que les tirs de défense et défense renforcée réduisent de manière temporaire le nombre d’attaques sur le troupeau concerné. » Mathieu Metral, chef de l’unité loup de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) Auvergne-Rhône-Alpes, parle de « présomption de l’intérêt de la politique de tirs » : « Les personnes mobilisées près du troupeau provoquent un effet d’effarouchement, plaide-t-il. Et sur un grand nombre d’interventions, on a plusieurs témoignages d’éleveurs qui sentent une différence après l’intervention. Même de courte durée, elle soulage les hommes et les troupeaux. »

Mais à long terme, les spécialistes apportent plusieurs bémols. Premièrement, l’organisation sociale des prédateurs en meutes fausse l’équation « baisse du nombre de loups égale baisse de la prédation ». « Le prélèvement de quelques animaux dans les meutes diminue la taille du groupe mais pas forcément l’aire d’emprise de la prédation et donc le taux de rencontre avec les moutons », observe le groupe d’experts MNHN-ONCFS (page 58. « Il est clair que le nombre de loups pouvant être retirés de la population ne pourrait à lui seul moduler les niveaux d’attaques sur le long terme. À partir de travaux récents en écologie de la faune et en sciences sociales, Bergstrom suggère que les méthodes non létales pour réduire les dégâts sur les troupeaux seraient plus efficaces et plus justifiables que les tirs de prédateurs ». ...

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05/06/19 Des milliers -millions ?- de petits crimes (en plus des gros).

 

Oui, il y a les déforestations massives, les pesticides épandus à tous les vents en grande quantité, etc. etc. et des milliers de petits crimes comme celui-ci :

(reçu d'Annie, pays de Montbéliard,, par Facebook)

 

En colère. j'habite une maison en ville et je fais un potager depuis quelques années..et j y crée de la biodiversité
J y ai déjà vu un écureuil hérisson chauve souris
Bon je dénote dans le paysage avec ma paille mes outils ma brouette car je suis juste en face d une grande résidence haut de gamme où se succèdent les entreprises pour l entretien.
Chaque fois que c est le jour des poubelles..une entreprise passe pour gérer la sortie et la rentrée des poubelles. Et chaque fois durant une journée une odeur chimique forte me prend au nez que je sens à 50 mètres du fond de mon jardin.
Hier j ai décidé d aller voir l employé et comprendre et pour évoquer la surconsommation de produit et sa nocivité pour lui et l environnement Quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir un flot blanchâtre qui s 'écoulait vers le regard d eaux pluviales qui va à la rivière La Savoureuse qui passe juste derrière l immeuble
Je l informe des dégâts pour lui pour la rivière..lire la composition très dangereux pour la faune aquatique risque d intoxication.... des médecins en dont certains en retraite habitent cette résidence
Réponse de l employé je n ai pas le choix
Actions répétée à chaque résidence de la ville.

 

A vous de faire vos enquêtes de voisinage et d'agir auprès de vos mairies (et autre) pour que ce monde reste vivant et vivable.

26/05/19 La Terre a perdu 60% de ses animaux sauvages en 44 ans.

 

« Préserver la nature ce n'est pas juste protéger les tigres, pandas, baleines, que nous chérissons », souligne le directeur du WWF Canada, Marco Lambertini. « C'est bien plus vaste : il ne peut y avoir de futur sain et prospère pour les hommes sur une planète au climat déstabilisé, aux océans épuisés, au sol dégradé et aux forêts vidées, une planète dépouillée de sa biodiversité ».
Le déclin de la faune concerne tout le globe, avec des régions particulièrement affectées, comme les Tropiques, selon le 12e rapport « Planète vivante », publié mardi avec la Société zoologique de Londres et basé sur le suivi de 16 700 populations (4000 espèces).

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11/05§19 Un million d'espèces sont menacées d'extinction

 

Les scientifiques de l'IPBES ont publié ce lundi la première évaluation depuis 2005 de l'état mondial de la biodiversité. Son constat est alarmant : un million d'espèces sont aujourd'hui menacées d'extinction, en dépit des politiques mises en œuvre.
Ce document-phare est "le plus exhaustif réalisé à ce jour", souligne l'IPBES, basé sur l'analyse d'environ 15.000 références scientifiques et de sources gouvernementales. Le rapport regroupe l'ensemble des connaissances scientifiques sur la question de la biodiversité et surtout son état de dégradation à l'échelle mondiale. Et le constat des scientifiques est sans appel : "La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l'histoire humaine et le taux d'extinction des espèces s'accélère". Environ un million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction, dont "de nombreuses dans les prochaines décennies".

Cette étude reprend des documents officiels (gouvernementaux), les politiques ne peuvent ignorer le résultat de leur travail et, au mieux, continuer à proposer des mesurettes.

Lisez ensuite le manifeste étudiant pour un réveil écologique, l'enseignement tient toujours aussi peu compte des contraintes écologiques de la planète en économie, sciences techniques, ...

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Lire le manifeste + vidéo (reporterre)

26/04/19 L’Office français de la biodiversité devient aussi celui de la chasse (ou bien : Confier la garde de votre cave à vin à un ivrogne).

 

Le 24 janvier, en première lecture, les députés avaient adopté ce texte à la quasi-unanimité. Il s’agissait, s’était alors félicité le ministre de la transition écologique et solidaire, François de Rugy, de donner naissance à « un grand opérateur de la biodiversité » pour « améliorer, partout dans nos territoires, la préservation des espèces et des milieux naturels ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Chasse et biodiversité, un mariage délicat

Or, au Sénat, le projet de loi a été profondément remanié, à l’avantage des chasseurs. On a entendu des élus défendre bec et ongles le monde cynégétique, se livrer à un vibrant plaidoyer en faveur d’une activité « populaire », ou encore se lever pour « la liberté de chasser ». Le texte a été adopté par 235 voix pour et 94 abstentions.

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01/04/19 Vérités et contre-vérités sur le loup. Téléchargez la plaquette de Férus.

 

Après quelques décennies d’absence suite à sa destruction par l’homme, voilà plus de vingt ans que le loup est revenu naturellement en France, par ses propres moyens. Vingt ans pendant lesquels les rumeurs, les erreurs et les contre-vérités les plus grossières ont été colportées par des responsables du monde agricole, des chasseurs, et par des élus.

Contre-vérités à propos de l’élevage et de l’impact imputé aux loups. Contre-vérités à propos de la chasse et du rôle prêté aux loups. Contre-vérités relayées dans une partie des médias.
Posons-nous les bonnes questions. Qu’en est-il réellement du rôle des loups sur l’élevage en France ? Qu’en est-il réellement du pastoralisme et de la filière ovine ? Les loups ont-ils un impact sur les ongulés sauvages ? (Férus)

Chiffres à retenir :

- l'élevage a chuté de 50% depuis 1990 dans des régions sans loup (Poitou-Charentes, Auvergne, Limousin). Le problème est donc ailleurs.

- 500 000 ovins envoyés à l'équarrissage, donc non commercialisés.

- prédation supposée (loup "non exclus") : 11 000. La mortalité "hors loup" est 10 fois supérieure.

- sur environ 7 000 000 de têtes en France.

Lire la suite (ferus)

21/03/19 Toute l’atmosphère en un seul site : Aeris.

 

Le pôle de données et de services AERIS lance son catalogue intégré, qui représente un pas de géant pour la compréhension de notre atmosphère et de notre climat. Quatre ans après sa création, AERIS franchit une étape clé avec la mise en place d’un catalogue général permettant d’accéder librement aux nombreuses observations de la communauté scientifique, mais aussi à leurs produits dérivés.

Toute la recherche atmosphérique en un seul clic.
Qu’il s’agisse des données provenant de sites d’observation à long terme qui enregistrent les causes et les signes du changement climatique, les résultats de grandes campagnes sur le terrain ou aéroportées pour mieux comprendre notre atmosphère, sa chimie et sa physique, les mesures satellite qui la sondent en permanence ou bien même les résultats d’expériences en laboratoire, toutes les données de recherche atmosphérique ont vocation à être conservées, distribuées et combinées par le pôle AERIS. Elles sont désormais librement accessibles à tous : chercheurs et citoyens, collectivités locales et PME peuvent désormais avoir accès aux résultats de la recherche atmosphérique en un seul site.

Lire la suite (cnrs)

Lire (aeris, le site. Pour commencer, aller dans "accès aux données")

21/03/19 Quelques documentaires sur des catastrophes écologiques occultées.

 

La plupart des militants écologistes se sont un jour ou l’autre heurtés, lors d’une discussion ou d’un débat sur les problèmes environnementaux, à un (ou des) individu(s) particulièrement sceptique(s) et/ou techno-religieux (ceux qui croient fermement que le développement technologique nous permettra toujours de résoudre les problèmes qu’il engendre perpétuellement).

La déforestation massive ? On replantera des “forêts”, traduction : des plantations, des monocultures, non pas des forêts, et en espérant qu’il reste des sols sur lesquels les planter, puisque, ainsi qu’on peut le lire dans un article récemment publié sur le site du quotidien Les Echos :

Lire la suite (partage-le)

29/01/19 Alsace : Les déchets enfouis de la Stocamine ne seront pas déstockés.

 

Il faut prévoir la pollution à petit feu de la plus grande nappe phréatique d'Europe.

l'association Alsace nature, qui a pourtant alerté pendant des années sur cette mauvaise idée d'enfouir des déchets hautement toxiques à plus de 500 mètres sous terre. Depuis le grave incendie de 2002 qui a condamné le site, avec au fond ces 40 000 tonnes d'arsenic, d'amiante, de cyanure, elle plaide pour aller les récupérer. Aujourd'hui, l'administrateur d'Alsace nature, Arnaud Schwatz, est écœuré par ce courrier du ministère de l'Environnement : "La décision actuelle n'est pas acceptable, parce qu'elle acte la pollution à petit feu de la plus grande nappe phréatique d'Europe. On ne peut pas accepter ça, alors que techniquement, on a les moyens et que financièrement, ce sont des choses qui doivent être couvertes par les responsables de ce problème."

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14/01/19 Comptage des oiseaux de jardin, les 26 et 27 Janvier.

 

Pour la 7e année consécutive, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) vous invitent à participer au Comptage national des oiseaux des jardins.
Le Comptage national de quoi ?
Des oiseaux des jardins ! C’est une opération nationale durant laquelle chacun est invité pendant une heure à compter les oiseaux de son jardin ou d’un parc public.
C’est quand ?

Le dernier week-end de janvier, les 26 et 27 janvier 2019.
Et ça sert à quoi ?
Ces données, récoltées lors de cette opération de science participative, permettent d’en apprendre d’avantage sur ces « oiseaux communs ». C’est-à-dire ? Sur les évolutions en cours, sur leur comportement à cette saison, sur le type de nourriture consommée, sur les oiseaux présents et ceux absents. Et oui car ces données sont analysées notamment dans le cadre de thèses ! Oui oui, de thèses !

Comment fait-on pour participer ?  (suivre le lien ci-dessous)

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08/01/19 Le ver de terre. De son avenir dépend notre futur.

 

Hubert REEVES rappelait il y a quelques semaines : « La disparition des vers de terre est un phénomène aussi inquiétant que la fonte des glaces. »

Sachant que 95 % de notre alimentation dépend des sols nourriciers, et qu'aujourd'hui ils disparaissent sous les effets de l’érosion ; une érosion fortement accentuée par la disparition des vers de terre, y'a effectivement matière à s’inquiéter. D’autant qu’1/4 des terres agricoles sont actuellement victimes d'érosion en Europe, entendez, les sols disparaissent.
Et quand le sol disparaît, il ne s'évanouit pas par enchantement, il part polluer les ruisseaux et les rivières avant de rejoindre la mer. Et derrière lui, il ne reste que les cailloux, un désert minéral. Raison pour laquelle le ver de terre est le premier marqueur de la bonne santé des sols, car, quand ses populations s'effondrent, c'est le sol qui s'effondre, c'est le sol nourricier qui s'éteint.

Alors pourquoi ce petit animal quasi insignifiant est-il si important ?
Parce qu'à lui seul, il représente la première masse corporelle terrestre, autrement dit, il pèse le plus lourd. Et beaucoup d'êtres vivants vivent sur son dos et en sont dépendants. Donc, s'alléger de sa présence, c'est effondrer l'ensemble du système écologique avec en premier les sols nourriciers qui lui doivent la fertilité pour plus de moitié.

Lire la suite (agoravox)

A Lire aussi (LeJardinVivant)

28/12/8 Forêts, une logique de guerre.

 

"Ils font des champs de maïs"
La parcelle visitée sera bientôt plantée en pins Douglas, comme tant d'autres dans le secteur. Pauvres en biodiversité, ces monocultures s'inspirent des modèles productivistes de l'agriculture. "Ils font des champs de maïs", résume Régis Lindeperg, l'autre coprésident du collectif Adret Morvan. Les arbres seront tous coupés quand ils mesureront 40 centimètres de diamètre. Alors, une coupe rase laissera la place à une nouvelle plantation. Ce cycle d'une quarantaine d'années est un peu court pour le Douglas, une essence qui peut atteindre deux siècles.
A cet âge-là, les arbres sont encore trop jeunes pour nourrir le sol", poursuit Régis Lindeperg en visitant une parcelle voisine déjà plantée. De jeunes Douglas bien alignés élancent leurs troncs vers les cieux, sans tolérer aucune présence de bouleaux, de hêtres ou de chênes. Cet entre-soi empêche la mise en place d'arbustes et d'un sous-couvert végétal, car la densité du boisement ne permet pas à la lumière de percer jusqu'au sol. C'est propre et net, d'autant que les résineux peinent à produire de l'humus sans la complémentarité des feuillus.
Dans une forêt équilibrée, il y a autant de carbone dans l'arbre que dans le sol. En réalisant la coupe rase d'une forêt de 150 ans, on déstocke une grande quantité de carbone stocké dans le sol. Si le bois coupé est ensuite brûlé pour produire de l'énergie, il relâchera également du carbone. Au total, on aura déstocké 300 ans de stock de carbone.

Lire la suite (francetvinfo)

06/12/18 Dossier plastique :origine des déchets et conséquences.

 

Reçu de Lionel.

Ce petit dossier met en évidence l'étendue du problème (océan de plastique, ...), voici un petit extrait, vous pouvez télécharger le dossier en pdf (5 pages).

 
La guerre contre le plastique à usage unique est lancée.
Il est vrai que les raisons de lutter contre son utilisation sont légitimes :

- Pollution massive des mers,

- Gaz toxiques issus de la combustion des déchets,

- Difficulté de les retransformer (trop coûteux en énergie),

- Décomposition naturelle extrêmement lente.

Personne ne reste insensible face aux animaux marins agonisant dans des océans de détritus.

Mais comme bien souvent, le problème est plus complexe que les solutions à l’emporte-pièce proposées par des politiciens en mal d’électorat.
Si les pêcheurs japonais chassent des baleines, les entreprises chassent des clients, et les hommes politiques chassent des électeurs !
 

Les titres de chapitre :

Le marketing « écologique » de Starbucks

Les politiques et les entreprises l’ont bien compris.

La paille qui cache la forêt

Les solutions de remplacement

 

Lire la suite (pdf à télécharger, 5 pages)

03/12/18 Riches et pauvres émettent du carbone, à regarder de près ...

 

En France, les très riches émettent 40 fois plus de carbone que les pauvres, mais les pauvres paient plus de 4 fois plus de taxe carbone en % de leurs revenus !
... Dans le monde, selon Chancel et Piketty, les 10 % des individus les plus émetteurs (qui sont en gros les 10 % les plus riches, vu la corrélation assez forte entre revenu et émissions) sont responsables de 45 % des émissions mondiales, pendant que les 50 % les moins émetteurs ne produisent que 13 % de ces émissions mondiales. Dit autrement, une personne appartenant au groupe des 10 % du haut émet en moyenne 17 fois plus qu’une personne faisant partie de la moitié « du bas ».

Lire la suite (alternativeseconomiques)

08/11/18 Renard et maladie de Lyme. (reçu par FB)

 

Aux États-Unis, un constat a été corroboré par une étude néerlandaise Hofmeester et al. - 2017.(1)
Moins il y a de Renards, plus les tiques sont porteuses de la borréliose, bactérie à l'origine de la maladie de Lyme, avec 30.000 nouveaux cas par an en France.

Moins il a de prédateurs : Renards, Fouines etc, plus la population de rongeur est abondante.
La borréliose est présente chez les rongeurs et c'est en faisant ses repas de sang sur ces derniers, que la tique se «charge» en borréliose et contamine en cascade les mammifères qu'elle mord par la suite.

Entre 600 000 et 1 million de Renards sont abattus chaque année en France.
L'argument communément utilisé par le lobby de la chasse pour tenter de légitimer ce massacre, serait la lutte contre la propagation de l'échinococcose. Cet argument est totalement irrecevable car cette maladie parasitaire est transmissible à l'homme beaucoup plus sûrement par ses chiens ou même ses chats domestiques.(2)

Le Renard est un régulateur de transmission de la maladie de Lyme, non seulement il ne doit pas être considéré comme «nuisible» et exterminé en tant que tel, mais il devrait être déclaré D'UTILITÉ PUBLIQUE !!!
Les fédérations de chasse et les préfectures qui signent son massacre devraient, quant à elles, être poursuivies pour mise en danger de la Vie d'autrui !!!

(1) http://rspb.royalsocietypublishing.org/…/…/20170453.full.pdf

(2) http://www.who.int/…/news…/fact-sheets/detail/echinococcosis

 

02/11/18 Quasiment toutes les baleines et dauphins tués en Norvège sont enceintes.

 

En Norvège, un documentaire diffusé récemment fait polémique et révèle que 90 % des baleines tuées sur les côtes sont enceintes.
Diffusé à une heure de grande écoute sur la chaîne de télévision publique NRK en Norvège, Slaget om Kvalen ou la bataille de l’agonie, est un documentaire qui fait polémique et l’affaire semble ne pas passer…
Parmi les nombreuses révélations, nous apprenons que près de 90 % des baleines tuées chaque année sur les côtes du pays sont des femelles et qu’elles sont presque toutes enceintes.
Même si la chasse de ce cétacé est interdite dans le monde depuis 1986, certains pays ont réussi à contourner la législation en vigueur en prônant l’argument de la spécificité culturelle.

Ainsi, le Japon ou l’Islande continuent la chasse et les choses sont pires en Norvège puisqu’en 2015 et 2016, le pays a tué plus de cétacés que les deux autres pays réfractaires réunis.
Dans le documentaire, les images ont choqué puisque l’on peut voir très clairement des baleines massacrées et les fœtus bien visibles retirés des corps sans vie.
Le directeur de Greenpeace Norvège, Truls Gulowsen, explique « que la chasse est encore plus inacceptable aujourd’hui parce que d’un côté, c’est une violation du code international, mais aussi parce qu’il devient impossible de défendre le point de vue du bien-être animal alors qu’ils sont chassés à un stade avancé de leur gestation. »
 

Lire la suite (francetvinfo)

autres infos ici : Lire (cestassez) encore plus triste.

02/11/18 Vivre avec l'ours. Interview d'une bergère des Pyrénées.

 

Si l'ours disparaît, mon métier va mourir" : le plaidoyer d'une bergère en Béarn.
... Son ton n'est pas menaçant, encore moins chargé d'inquiétudes. Cette femme de 38 ans ne craint pas l'ours. Comme elle, une quinzaine de bergers du Béarn ont pris position pour la réintroduction du plantigrade dans les Pyrénées-Atlantiques, annoncée par Nicolas Hulot en mars.
... Élise Thébault veut faire entendre un autre point de vue. "Ces gens qui parlent au nom de tous les paysans, je ne suis pas d'accord, expose-t-elle, avant de plaisanter. Je ne veux pas me retrouver pendue en haut de l'église d'Etsaut, mais il y a des choses qui doivent être dites. (...) Nous sommes là-haut, notre parole aussi doit avoir du poids."
"Le problème, ce n’est pas l'ours" :
En Haute-Garonne et en Ariège, peu de gens parquent la nuit. Protéger le troupeau dans ces conditions, c'est compliqué. Il y a eu pas mal de cartons en 2006, notamment à Melles. L'ours tapait tous les jours", se souvient-elle. Dans ces départements, les troupeaux, principalement formés de brebis à viande, sont habituellement laissés en liberté dans les alpages. En Béarn, les bergers travaillent différemment. "Nous avons la forme de pastoralisme la plus adaptée à l'ours. Pour faire le fromage et traire les brebis, nous devons les rassembler", expose la bergère. Les parquer pour la nuit ne bouleverse donc pas la journée de travail.

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30/10/18 Les oiseaux disparaissent des campagnes françaises à un rythme alarmant.

 

Selon deux études, un tiers d’entre eux aurait disparu ces quinze dernières années : dans les campagnes françaises un tiers des oiseaux spécialisés, c’est-à-dire vivant dans un milieu spécifique, a disparu ces 15 dernières années. Notamment l’alouette des champs, la fauvette grisette et le bruant ortolan. Un déclin qui s’est intensifié entre 2016 et 2017.
Le grand responsable selon les chercheurs serait le secteur agricole. « Les pratiques paysannes se sont intensifiées ces 25 dernières années, » pointe le spécialiste. « Particulièrement entre 2008 et 2009. Cette période correspond à la fin de l’obligation de mise en jachère des terres, auparavant imposée par la politique agricole commune, mais aussi à la flambée des cours du blé, qui a provoqué une augmentation du taux de nitrate des sols et la généralisation des néocotinoïdes, de puissants insecticides. » Le résultat étant l’uniformisation des paysages ruraux, la disparition des haies, des petits bois et des sols nus, la diminution des plantes à fleurs... Les premières victimes de ces profonds changements ont été les insectes : 80 % des invertébrés ailés ont été décimés en moins de 30 ans sur le territoire européen.
En conséquence, les oiseaux ont été privés de leur nourriture et de leur habitat. Les perdrix sont presque décimées, avec une perte de 8 individus sur 10.

Lire la suite (nationalgeographic)

20/09/18 Paléoclimats, Les leçons du passé pour aller plus loin dans le futur.

 

​Des périodes passées aussi chaudes ou plus chaudes que l'époque actuelle aident à mieux comprendre ce que pourrait devenir la Terre sous l'effet du réchauffement en cours. Une analyse récente de grande ampleur à laquelle a participé le LSCE montre que pendant plusieurs milliers d'années, les zones climatiques et les écosystèmes vont se déplacer et les calottes polaires vont se réduire significativement. Des effets sous-estimés par les modèles actuels.

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Mais aussi : Un changement climatique serait à l’origine de l’extinction d’hominidés  (c'était il y a très longtemps).

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16/07/18 Causes de la variabilité du réchauffement climatique depuis la fin du XIXe siècle. (CNRS)

 

Voici un article portant sur la période 1891-2015 mettant en évidence l'atténuation du réchauffement climatique par le volcanisme et autres causes :

Les travaux d’une équipe internationale menée par le Met Office et comprenant un chercheur de l’Institut Pierre-Simon Laplace(1) confirment et précisent que les facteurs dominants dans ce ralentissement sont la combinaison d’une phase négative de l’Oscillation interdécennale du Pacifique(2), d’une irradiation solaire légèrement réduite et d’un effet de refroidissement dû aux éruptions volcaniques. Ces résultats montrent également que le forçage anthropique reste de loin le facteur le plus important du changement climatique à long terme.

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12/06/18 Les émissions de Gaz de serre reprennent de plus belle.

 

Le climat mondial va de plus en plus mal, c'est ce qui ressort d'un rapport qui compile les émissions de gaz à effet de serre en 2017 des pays du G20, les plus industrialisés de la planète. Tous enfreignent les objectifs fixés par la COP21 qui semblent désormais bien loin.
En 2017, les émissions de dioxyde de carbone ont augmenté dans le monde et même dans l'Union européenne où l’on retrouve les pays censés être parmi les plus vertueux.

Pourtant, pendant trois années consécutives, espoir et optimisme étaient permis. De 2014 à 2016, ces émissions de gaz à effet de serre avaient stagné et avaient même parfois diminué. Une tendance qui s'est malheureusement inversée dès 2016 et le phénomène s'est confirmé en 2017.

 

Notre avis : vouloir imposer à des non-écologistes des mesures écologistes, cela ne fait que créer un discours de façade ("La maison brûle ...") mais ni conviction profonde ni actes efficaces. Et surtout, pas de vision d'avenir.

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07/06/18 Le jour du dépassement (overshoot day), explications.

 

Définition du jour du dépassement
Le jour du dépassement est la date fatidique qui indique que l’humanité a utilisé tout le budget écologique de l’année. Ce budget représente la quantité de ressources que la Terre peut renouveler annuellement.
La Terre a des ressources naturelles, qui sont présentes, notamment, dans son sol :
Les ressources renouvelables : c’est tout ce qui est végétal, faisant partie de l’écosystème (eau, air, sol, forêt, etc…). Ce sont également les produits sauvages et les minéraux ;
De l’autre côté, il y a les ressources non-renouvelables présentes dans le sol qui arriveront forcément à épuisement comme le pétrole ou les minerais qui sont exploités pour extraire les matières premières afin de produire des smartphones.

Il faut noter qu’entre 2000 et 2017, la date du jour du dépassement est passée de fin septembre au 2 août. La planète peut satisfaire le mode de vie de l’humanité seulement pendant 7 mois en 2017, contre quasiment 9 mois en 2000. Selon la WWF, il faut environ 1,7 planètes Terre pour satisfaire les besoins actuels.
Les milieux d’eau douce sont les plus affectés par le changement climatique, la hausse de l’empreinte écologique et l’avancée du jour du dépassement. En effet, il y a une chute de 81% du nombre d’espèces d’eau douce contre 38% pour les espèces terrestres et 36% pour les espèces marines. Entre 1970 et 2012, le nombre d’espèces a chuté de 58%. le précédent rapport faisait état d’une baisse de 52 %.

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07/06/18 Pollution en mer, durée de vie des déchets.

 

Pour plus de renseignements, sur France Culture, cliquez sur l'image, un court article vous en apprendra plus sur le 7ème continent.

13/04/18 Pollution de l'eau dans l'Yonne, le préfet veut contourner les interdictions.

 

Une pétition collective a été adressée au Préfet de l’Yonne pour un arrêt immédiat de l’utilisation de pesticides à proximité des bassins de captage d’eau potable. Notamment celui de Lucy-sur-Yonne qui n'a jamais été validé comme dans nombre de communes du département ... L'association Lucitoyens envisage une plainte contre X pour "empoisonnement volontaire et non assistance à population en danger" au tribunal administratif de Dijon.

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D'une façon plus générale pour le territoire français, ce n'est pas folichon : 93 % de nos cours d’eau sont contaminés.

Remarque : chez nous, l'argument massue des agriculteurs FNSEA (on ne peut plus parler de  paysans) est "nous nourrissons la planète. Vu les pesticides aussi dans l'alimentation, on peut conclure que cette conception anéantit les sols et la vie qui devrait y grouiller, les poissons (etc.) ainsi que la santé des humains.

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16/01/18 Comptage des oiseaux des jardins. Les 27 et 28 Janvier.

 

Pour la sixième année consécutive, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle vous invitent à réserver 1h de votre week-end pour observer et compter les oiseaux de votre jardin le week-end du 27 janvier 2018.

N'oubliez pas, parents, enfants, instits, ... et tout le monde, c'est un bon départ pour s'intéresser à l'écologie.

Et hop, direct sur le site pour toutes les infos.

Lire la suite (oiseauxdesjardins)

17/12/17 Petite histoire du CO2 sur terre. (article Cnrs).

 

Le climat résulte ainsi de l’équilibre entre des sources qui émettent des gaz à effet de serre et des puits qui les soustraient de l’atmosphère :

 https://lejournal.cnrs.fr/articles/quand-la-terre-etait-une-boule-de-neige

Et : Plus de 15 000 scientifiques de 184 pays alertant l’opinion mondiale sur l’état de la planète : https://lejournal.cnrs.fr/articles/une-alerte-sans-precedent-pour-la-planete

Conclusion : « La bonne nouvelle, c’est que la biodiversité repartira. Les modèles prédisent qu’il faudra à peu près un million d’années pour qu’elle retrouve son niveau d’avant cette sixième extinction de masse imputable à l’Homme. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il n’y aura très probablement plus de sociétés humaines pour contempler le spectacle. »

05/11/17 Le gouvernement supprime la taxe sur les activités polluantes et les installations classées.

 

Ainsi, les députés ont voté un amendement gouvernemental au projet de loi de finance pour 2018, qui supprime les deux composantes de cette taxe générale sur les activités polluantes applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement. Cette taxe est due par les entreprises dont l’activité ou les produits sont considérés comme polluants : déchets, émissions polluantes, huiles et préparations lubrifiantes, lessives, matériaux d’extraction, etc. Les entreprises concernées devaient à la fois payer une première fois en échange de l’utilisation de ces produits polluants, puis chaque année, au titre de l’exploitation de l’installation.
Le gouvernement a justifié cet amendement en mettant en avant d’une part le faible rendement de la taxe dans la mesure où un certain nombre d’installations n’en relève pas, et d’autre part son caractère non incitatif. Ce deuxième argument semble peu sérieux étant donné les coefficients multiplicateurs qui prennent en compte les différents degrés de pollution des diverses installations. Quant au premier concernant sa rentabilité, il est franchement hypocrite de la part d’un gouvernement qui cherche par tous les moyens à « réduire nos dépenses » ...

(la suite de l'article est très orienté (à gauche) mais il y a quelques arguments valables.

Lire la suite (revolutionpermanente)

21/10/17 En trente ans, près de 80 % des insectes auraient disparu en Europe.

 

Ce déclin catastrophique est dû à l’intensification des pratiques agricoles et au recours aux pesticides. Il menace la chaîne alimentaire.
« Nos résultats documentent un déclin dramatique des insectes volants, de 76 % en moyenne et jusqu’à 82 % au milieu de l’été, dans les aires protégées allemandes, en seulement vingt-sept ans, écrivent Caspar Hallmann (université Radboud, Pays-Bas) et ses coauteurs.
Cet effondrement rapide de l’entomofaune, préviennent en effet les chercheurs, a un impact de grande magnitude sur l’ensemble des écosystèmes – les insectes formant l’un des socles de la chaîne alimentaire.

Lire la suite (lemonde)

 

Nous savions déjà que 58% de la faune sauvage avait disparu, ainsi que 75% des moineaux parisiens, les océans sont vidés de leurs poissons, les abeilles etc. ... Cela signifie-t-il que notre tour arrive très prochainement ?

18/10/17 La France a échoué à protéger ses ressources en eau.

 

...  En cause: l’agriculture intensive, qui utilise toujours plus de pesticides et tout autant de nitrates. 53% des eaux de surface et 31% des nappes phréatiques affichent ainsi des concentrations en pesticides supérieures aux normes de potabilité (0,1 microgramme par litre). Des chiffres tirés des données des agences de l’eau et du ministère de la transition écologique.
Pour les nitrates, la valeur-guide européenne (25 milligrammes par litre), au-delà de laquelle l’eau ne devrait pas être utilisée pour produire de l’eau potable, est dépassée dans 15% des cours d’eau et 43% des nappes souterraines. Pire, la situation se dégrade au fil des ans puisque les nappes phréatiques les plus contaminées (plus de 40 mg/l) ont progressé de 7 à 10% entre 1996 et 2010.

Lire la suite (jdle)

10/10/17 Le renard, petite BD explicative de l'Aspas.

 

Les renards. On a beau les regarder sous toutes les coutures, on ne trouve aucune justification à l’acharnement dont ils font l’objet… En attendant le colloque renard organisé par l’ASPAS, Krapo nous l’explique si bien en dessins ! En quelques saynètes, sont démontés les préjugés sur lesquels s’appuient les chasseurs et les piégeurs pour pouvoir les exterminer. La démonstration est flagrante, le plaidoyer imparable.

Et découvrez le site de l'Aspas.

Lire la suite (aspas-nature)

06/10/17 Comment la droite prend sa revanche sur l'écologie.

 

Désolé, c'est le titre donné par Bastamag, il n'est donc pas de notre fait (en principe nous n'abordons pas les sujets sous l'angle politique). L'article traite des changements budgétaires dans les régions nouvellement gouvernées par la droite. Voici :

 

Neige artificielle, tout voiture, abandon du bio...
- Lors des élections régionales de 2015, sept régions sont passées à droite [1]. Un an et demi après ce changement, l’heure est au bilan. Sur les enjeux écologiques, quelles sont les nouvelles orientations ? Quelles décisions ont été mises en œuvre ? Du côté de la politique des transports, le revirement semble important. « La voiture en soi n’est pas polluante », assume Gérald Darmanin, vice-président régional Les Républicains en charge des transports dans les Hauts-de-France. Après avoir rouvert aux automobilistes le centre-ville de Tourcoing dont il est maire, il défend sa politique pro-voitures à l’échelle régionale. ...
- « Il faudrait modifier les plans d’urbanisme, intégrer des critères climatiques dans la politique d’aménagement du territoire pour prendre en compte les inondations », commente Sophie Camard. Christian Estrosi préfère lancer un plan « smart mountains » de 100 millions d’euros sur les six prochaines années, pour « dessiner les stations de ski du 21ème siècle »... « En allant aux urnes, les électeurs imaginaient-ils que leurs impôts allaient financer des canons à neige artificielle ? », s’interroge l’opposante écologiste, qui s’inquiète des nouvelles orientations : "Disparition du programme "Agir" qui a financé des centaines de projets de transition énergétique, réduction de moitié des subventions pour l’éducation à l’environnement, pas de crédits pour les nouveaux parcs naturels régionaux".
La région Auvergne-Rhône-Alpes prévoit également un « plan montagne » de dix millions d’euros dès 2016, axé sur l’enneigement artificiel. ...

(dans la suite : Moins de soutien pour l’agriculture paysanne)

Lire la suite (lefigaro)

05/10/17 A Paris, un moineau sur 4 a disparu.

 

Il y a des signes qui ne trompent pas, en voila un. Pourtant il suffirait de peu nous dit la LPO, cet oiseau étant vraiment urbain.

Lire la suite (lefigaro)

26/09/17 Le bilan carbone de vos vacances.

 

Si le bilan carbone des vacances d’été 2017 n’est pas réjouissant, il est encore temps de trouver des solutions écolo pour partir en vacances l’année prochaine !
Depuis quelques années, la tendance est à l’écotourisme. Gîtes ou hôtels éco-responsables ou activités pour découvrir la nature, les possibilités pour des congés respectueux de la nature sont diverses et variées.

Faire des activités écolos, c’est bien, mais connaître l’impact carbone de ses déplacements et faire le choix du mode de transport le plus propre, c’est mieux.
Durant un mois de haute saison comme le mois d’Août , nous sommes environ 30 millions à quitter notre lieu de résidence pour prendre du bon temps ailleurs.

Plus de 2/3 des vacanciers font le choix de la voiture comme mode de transport et nous parcourons en moyenne 1200 km pour nous rendre sur le lieu de nos vacances. Ainsi, les départs en vacances effectués par la route représentent 70% des émissions totales de CO2 imputables aux déplacements saisonniers.

Lire la suite + graphiques (fournisseurenergie)

site commercial, pour info

19/09/17 Rentrée littéraire, le coût caché des livres. Vous allez être étonné !

 

En cette rentrée littéraire, pas moins de 581 nouveaux titres sont attendus dans les rayons. Un moment fort pour le secteur de l’édition qui y réalise près d’un cinquième de ses ventes de l’année. Mais une étude du cabinet Basic dévoile la partie sombre de cette haute période culturelle en évaluant le coût socio-environnemental de cette production pléthorique.
"Pour chaque euro de bénéfice généré par l’édition d’un roman en France, il existe un coût caché environnemental et social de 75 centimes, à la charge de la société, principalement à cause de la fabrication du papier". Pour l’année 2015, cela se chiffre à près de 52 millions d’euros selon la nouvelle étude du cabinet Basic. Une étude unique qui parcourt la filière de l’édition de haut en bas, du papier au pilon (destruction des livres).
Comment se décompose le coût sociétal du livre ?
La partie qui a le plus d’impacts est l'amont de la filière, c'est-à-dire l’exploitation forestière et la fabrication de pâte à papier. Si le papier compte pour 9 % environ du prix du livre, il représente près de 50 % de son coût environnemental et social. La monoculture d’eucalyptus, qui est l’essence privilégiée ces dernières années, est source de déforestation et émettrice nette de carbone. Elle est aussi particulièrement gourmande en eau, en intrants, et peut entrer en conflit avec d’autres usages agricoles des terres. À elle seule, l’exploitation forestière représente plus du tiers du total des émissions de gaz à effet de serre du livre.
(+ graphiques dans la suite de l'article)

Lire la suite (novethic)

14/09/17 Le CNRS a besoin de vous pour cartographier l'environnement sonore.

 

Des scientifiques ont mis au point une application mobile pour Android qui permet de mesurer l'environnement sonore. Utilisable par n'importe qui, elle doit déboucher sur la mise au point d'une carte collaborative. Une approche pratique pour les chercheurs, mais aussi utile pour les citoyens.
Si vous n’avez pas de problème d’audition, vous savez certainement très bien évaluer le volume des nuisances sonores qui vous entourent. Pas besoin de passer par une application pour ça, il suffit juste de tendre l’oreille. Mais savez-vous qu’en en utilisant une, vous pouvez donner un coup de main aux scientifiques qui veulent concevoir une carte collaborative de l’environnement sonore ?
C’est l’objectif de l’application NoiseCapture, pour le moment uniquement disponible sur Android.

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C'est ce qu'on appelle de la science citoyenne ! (une petite partie, nous vous encourageons à devenir scientifique à votre niveau en travaillant vos capacités).

01/09/17 Plus de 4 millions d'hectares de forêt amazonienne offertes aux exploitants miniers.

 

C'est la surface totale offerte à l'industrie minière par le président brésilien Michel Temer, en abrogeant le statut de réserve naturelle d'une zone protégée connue sous le nom de Reserva Nacional de Cobre et Seus Associados (RENCA). Elles pourront désormais être exploitées par des entreprises minières. Le décret, publié le 23 août 2017 au Journal Officiel, met fin à cette réserve créée en 1984, durant la dictature militaire, qui réservait l'exploitation minière aux compagnies publiques.
 

Lire la suite (scienceetavenir)

30/08/17 Histoire de 40 ans faits de collusion frauduleuse, mêlant l’industrie chimique et les agences de régulation censées protéger la santé humaine et l’environnement.

 

Pendant des décennies, certains des secrets les plus sales, les plus sombres de l’industrie chimique ont été conservés dans la grange de Carol Van Strum. Vétuste, humide, recevant la visite occasionnelle d’un ours brun, ladite structure vieille de 80 ans dans l’Oregon rural a abrité plus de 100 000 pages de documents obtenus par divulgation légale lors des procès contre Dow, Monsanto, l’Environmental Protection Agency (EPA), l’US Forest Service, l’Air Force, et les compagnies papetières, entre autres.

 

... Van Strum n’avais pas prévu d’être l’archiviste de l’opposition du public à l’industrie chimique. Elle avait déménagé dans une maison dans la Siuslaw National Forest en 1974 pour vivre une vie simple. Mais juste après son arrivée, elle a réalisé que le Forest Service aspergeait la zone avec un herbicide dénommé 2,4,5-T – et à une occasion, avait arrosé directement ses quatre enfants alors qu’ils pêchaient à la rivière.

Cet agent chimique était l’un des deux ingrédients actifs de l’agent Orange, ...

 

La suite de l'histoire est longue mais vaut son pesant d'or.

Lire la suite (lescrises)

18/08/17 Environnement et concertation locale, fiches conseils.

 

Bien souvent les collectivités locales et associations n'ont que leur bonne volonté pour régler leurs problèmes d'environnement. Voici un site qui propose de l'aide avec des références aux textes législatifs..

 

Présentation des fiches et adresses utiles

Fiches conseils "eau"
EAU01 - Préservation de la ressource collective en eau
EAU02 - Travaux en zone humide
EAU03 - Busage, recalibrage, dérivation d’un cours d’eau
EAU04 - Distance d’utilisation des pesticides
EAU05 - Pêche en eau douce
EAU06 - Valorisation des haies et boisements
EAU07 - Dépôts irréguliers de déchets
EAU08 - Epandage d’effluents d’élevage
EAU09 - Urbanisation, le cas du rivage

Fiches conseils "environnement"
ENV01 - Atteinte aux espèces sauvages
ENV02 - Espèces exotiques envahissantes
ENV03 - Actes de Chasse
ENV04 - Espaces protégés
ENV05 - Brûlage déchets verts
ENV06- Installations Classées pour la protection de l’Environnement (ICPE)
ENV07 - Nuisances lumineuses
ENV08 - Aliénation/annexion des chemins ruraux
ENV09 - Remblais et déblais du sol
ENV10 - Affichage publicitaire
ENV11 - Circulation d’engins motorisés en milieu naturel
ENV12 - Camping, caravanage et habitations légères de loisirs (HLL)

Modèles de courriers
MOD01 - Toute infraction environnementale
MOD02 - Prévention des nuisances lumineuses
MOD03 - Publicité illicite sur le territoire communal

 

Vous trouverez toutes ces fiches à télécharger individuellement ci-après :

Lire la suite (debatpublicmefc)

17/06/17 Ain, le renard et la martre classés nuisibles.

 

Voici un exemple de la bêtise officielle : le Conseil d'Etat considère que ces animaux sont nuisibles pour les 350 élevages avicoles du département, ils pourront donc être abattus avec toutes les bénédictions officielles.

Lire la suite (cafedeclic)

 

Bien sûr, une partie de ce département élève du poulet de Bresse en plein air, gage de qualité et bien-être animal (sauf le final : enfermé dans de petites cages appelées épinettes). Et de prix, car tout se ramène toujours à des histoires d'argent. Pourtant ...

Il faut savoir qu'un prédateur qui disparaît

- laisse place libre aux proies habituelles : dans nos régions, surtout le campagnol (véritable fléau), souris, mulots ainsi que beaucoup d'insectes divers.

- il laisse aussi sa place à un autre prédateur souvent plus retors.

En France, on abat entre 600 000 et un million de renards par an et quasiment hors toutes pratiques de chasse responsable et acceptable. Le résultat est une surabondance de petits rongeurs mais aussi de corneilles, pies et corbeaux, prédateurs opportunistes et moins "intéressants" ou faciles à chasser. Là, les dégâts sont bien supérieurs mais répartis sur toutes les activités, tout le territoire et 500 000 personnes au lieu de 350 petits élevages.

 

Une autre démarche aurait été plus profitable, ces animaux étant très mobiles (une martre parcoure 20 à 30 km en une nuit) : faire un bilan des avantages et inconvénients globaux pour la ruralité, trouver un équilibre entre abattage et mesures de protection des animaux d'élevage, accepter que l'activité agricole a aussi "sa part des anges". Mais la FNSEA et les chasseurs, souvent les mêmes, sont des lobbies puissants.

07/06/17 En photos : la terre hier et aujourd'hui. Changement climatique, ...

 

Voici quelques clichés récupérés sur le site officiel de la NASA. Ils représentent les mêmes endroits photographiés quelques années auparavant et aujourd’hui.
La différence temporelle varie entre 5 et 100 ans. Les changements sont impressionnants.
L’Homme modifie en toute conscience l’apparence de son monde mais bien souvent, dans le mauvais sens. A vous de juger….

Nota : notre site est trop petit pour héberger beaucoup de photos, on vous envoie donc sur le site original (comme d'habitude).

Lire la suite (cafedeclic)

03/05/17 250 000 km de chemins ruraux ont disparu.

 

Le Conseil constitutionnel a invalidé le 4 août 2016 les mesures de protection des chemins ruraux présentes dans la loi sur la biodiversité. Cet épisode législatif a l’avantage de mettre l’accent sur la silencieuse disparition des chemins de terre.
Ces quarante dernières années, au moins 250.000 kilomètres de chemins ruraux ont disparu ! Cela représente près d’un quart de ce réseau ancien de liaisons entre fermes, lieux-dits, hameaux et communes, tous ces itinéraires pas assez fréquentés pour être goudronnés mais utiles au passage des promeneurs, sportifs, agriculteurs et cueilleurs de champignons. Les raisons de cette lente disparition ? “Le vol” assène Jacky Boucaret, administrateur de l’association « Vie et Paysages ». Ces passages sont annexés par des riverains peu scrupuleux. En majorité, ces captations sont le fait d’agriculteurs, qui augmentent ainsi la surface de leurs champs à peu de frais.

Lire la suite (meridianes)

Lire "chemins en danger" (pdf, gandeluloisirs)

03/05/17 La moitié des sites protégés de l'UNESCO en danger.

 

Etre inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco ne protège ni des balles ni des tronçonneuses. Près de 45% des quelque 200 sites d’exception classés par l’Organisation des Nations Unies sont victimes de braconnage, d’exploitation forestière ou de pêche illégale, selon le rapport du Fonds Mondial pour la nature (WWF) publié mardi.

Le braconnage des espèces vulnérables – avec en ligne de mire les éléphants, les rhinocéros et les tigres – est signalé dans 43 sites protégés, tandis que l’exploitation illégale de bois précieux, type ébène et bois de rose, est recensée dans 26 sites. Quant à la pêche illégale, elle est rapportée dans 18 des 39 zones marines et côtières sanctuarisées par l’Unesco.

Lire la suite (tribunedegeneve)

01/05/17 Des biocarburants à l’huile de palme ? Stop au délire TOTAL. (+ pétition).

 

Total se lance dans l’huile de palme et veut mettre en service en 2018 une bio-raffinerie d’importance mondiale à La Mède près de Marseille. Son but : produire annuellement 500.000 tonnes de biodiesel HVO.

L’ONG les Amis de la Terre a fait les comptes. Total devra utiliser 650.000 tonnes d'huiles, dont 100.000 t d'huiles usagées, 100.000 t de dérivés d'huile de palme et 450.000 t d'huiles végétales, en première approche d'huile de palme brute, et ce faisant plus que doubler la consommation française totale d'huile de palme.

À l'heure où le Parlement européen vient de faire date en demandant l’arrêt de l’utilisation des huiles végétales qui entraînent la déforestation - et notamment de l’huile de palme - pour la production de biocarburants, il est essentiel de nous mobiliser contre la bio-raffinerie de Total à La Mède. Merci de signer et de diffuser notre pétition :

Lire la suite et signer (sauvonslaforet)

12/04/17 Label pêche durable : le grand bluff.

 

Le label MSC (Marine Stewardship Council), qui certifie plus de 10% des captures mondiales de poisson sauvage et près de la moitié des captures de poissons blancs comme le cabillaud, le merlu ou le colin, vient de prendre une décision fatale à sa crédibilité en accordant son logo « pêche durable » à l’une des pêcheries les moins durables et les plus destructrices au monde, la pêcherie d’empereur (Hoplostethus atlanticus) en Nouvelle-Zélande. Cette pêcherie cible des poissons vivant 150 ans, se reproduisant à 30, et capturés jusqu’à 2000 mètres de profondeur par d’immenses chaluts lestés, dévastant les fonds marins et les espèces vulnérables des grandes profondeurs. ...
Une procédure d’objection privée inopérante
Après qu’une pêcherie candidate à la labellisation MSC a été évaluée favorablement, les parties prenantes disposent de 30 jours pour s’opposer à la certification si les conclusions ne les satisfont pas. L’objection, obligatoirement payante, est extrêmement chère : jusqu’à 7 500 US$, soit un peu plus de 7 000 euros. La procédure d’objection est arbitrée par un juge dit « indépendant » alors que celui-ci est recruté et rémunéré par le MSC pour officier pour eux pendant trois ans ! Le résultat est sans surprise : environ 95% des objections aux certifications MSC ont été rejetées.

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07/04/17 Zones humides : le conseil d'état change la définition vers plus de restrictions.

 

Les zones humides sont des zones tampons nécessaires et régulatrices entre eau (mers, rivières, lac) et terre. Selon la définition : "les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année", l'interprétation habituelle, eau et/ou végétation (au choix) devient eau et végétation.

Ce qui va amener des changements importants, mais pas au profit de l'environnement !

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25/01/17 60% des primates menacés d'extinction.

 

Des gorilles aux gibbons, environ 60% des primates, les plus proches parents biologiques de l'homme dans le monde animal, sont menacés d'extinction en raison de la dévastation résultant des activités humaines, révèle une recherche alarmante.
"La vérité, c'est que nous sommes à un moment critique pour un grand nombre de ces créatures", juge Paul Garber, professeur d'anthropologie à l'Université d'Illinois, principal co-auteur avec Alejandro Estrada, de l'université nationale autonome de Mexico.

Plusieurs espèces de lémuriens et de singes comme les lémuriens catta à queue annelée, les colobes rouges Udzungwa, les singes à nez retroussé, les semnopithèques à tête blanche et les gorilles de Grauer, ont des populations très réduites de seulement quelques milliers d'individus.
Ces espèces sont confrontées à un ensemble de menaces dont la chasse, le commerce illégal d'animaux de compagnie et la perte de leur habitat, les humains continuant de couper des arbres dans les forêts tropicales, de construire des routes et d'exploiter des mines, déplore-t-il. Toutes ces activités sont menées "d'une manière inutilement destructrice et non-durable", ajoute le professeur Barber.
"Tristement, au cours des 25 prochaines années, un grand nombre de ces espèces de primates disparaîtront à moins que nous ne fassions de leur préservation, une priorité mondiale", plaide ce primatologue.

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25/01/17 Le président des Etats-Unis Donald Trump a fait disparaître la rubrique "changement climatique" du site officiel de la Maison Blanche.

 

Durant sa campagne, Donald Trump avait déclaré que le "concept de réchauffement climatique" avait été "créé par et pour les Chinois pour empêcher l'industrie américaine d'être compétitive". Désormais officiellement en poste, le nouveau Président des Etats-Unis traduit ses opinions en acte. Et les premiers signes sont déjà visibles. S'agissant du climat, le président Trump "s'engage à éliminer les politiques non nécessaires et nuisibles, tel le plan d'action pour le climat et les eaux", mis en place par Barack Obama, son prédécesseur.

La mention de l'Accord de Paris a disparu du site officiel.
"Lever toutes ces restrictions aidera énormément les travailleurs américains, augmentera les salaires de plus de 30 milliards de dollars sur les sept prochaines années"
"L'administration Trump va embrasser la révolution des pétrole et gaz de schiste pour créer des emplois et apporter de la prospérité à des millions d'Américains", annonce le site. La Maison Blanche a également confirmé que le forage des gaz et pétrole de schiste allait reprendre aux Etats-Unis. Elle estime les réserves de ces combustibles à 50.000 milliards de dollars en valeur".

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Des 2 phrases ci dessus nous pouvons déduire que pour 50 000 Milliards de $ (ou tout du moins une grande partie, un forage de pétrole ou gaz de schiste ne produit que pendant 5 ans), cela produira 30 Milliards de salaires, soit 0,06 % du total (ou environ 0,18% si on considère que le charbon durera plus longtemps). Où va passer le reste ?

Il est sûr qu'il y aura une bonne part d'investissements financiers, avec un rendement de 15 à 20% minimum, et surtout des sous-sols ravagés de produits toxiques, une augmentation significative de la pollution de l'air.

Soyons sympa, admettons que je me trompe d'un facteur 10 (soit 0,6 à 1,8% pour les salaires sur 70 ans d'hypothétique exploitation, inenvisageable pour les pétroles et gaz de schiste, un bon tiers -le plus facile- a déjà été extrait), et bien cela ne change rien.

La devise de Mr Trump et ses amis est : "Après moi le déluge".

16/01/17 Réchauffement climatique, Diaporama de Jean Jouzel à télécharger.

 

Nous avons eu la chance d'avoir la visite de Jean Jouzel dans notre canton, avec une superbe intervention à l'aide d'un diaporama superbement documenté devant une salle pleine.

En prime, j'ai pu obtenir son diaporama, à télécharger ici. N'hésitez pas à le réutiliser, le faire connaître.

11/01/17 Atlas de la France toxique (par l'association Robin des bois).

 

L’association Robin des bois se défend de seulement dénoncer les pollueurs et veut avant tout faire réagir, Jacky Bonnemains, son président explique :
C’est un atlas violent mais réaliste, pédagogique (…) Il s’agit d’informer et d’inciter le public, les riverains, les victimes à s’organiser pour interpeller les responsables.
Cette compilation, réalisée à partir des enquêtes de l’association et des données institutionnelles et publiques, ressemble néanmoins quelque peu à un pot-pourri dont l’odeur donne le tournis.

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03/01/17 Amazonie : 451 millions d’arbres abattus l'an dernier.

 

En une seule année, du mois d’août 2015 à juillet 2016, 7989 km² de forêt ont été détruits en Amazonie, soit 29% de plus que l’an dernier. Cette superficie correspond à 76 fois la surface de Paris, et signifie que 451 millions d’arbres ont été coupés, soit 859 arbres abattus chaque minute !

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20/12/16 Découvrez l'impact de votre alimentation sur la planète.

 

Encore une appli pour smartphone ! Une application simple et ludique pour découvrir l’influence de votre alimentation sur la santé de la planète et des Hommes. Découvrez vos statistiques personnelles, puis identifiez quelques améliorations à envisager dans vos assiettes au quotidien.

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20/12/16 Que sont nos poubelles devenues ?

 

Facile le titre, en parodiant François FVillon, de savoir que le vent (et les eaux) les emporta.

Les décharges des années 60 et 70 réapparaissent au gré des intempéries et voici quelques exemples :

La décharge de La Samaritaine à Lingreville (Manche), exploitée dans les dunes entre 1970 et les années 90 (environ 4000 m3) a refait surface après la tempête et les grandes marées de mi-novembre 2016.
La décharge du Recouvret à Molières-Cavaillac (Gard) exploitée entre 1976 et 1995 (environ 50.000 m3), a « débourré » en novembre 2011 après un grand épisode pluvieux et s’est en partie dispersée dans l’Arre en crue, affluent de l’Hérault.

 

8434 décharges non conformes à la loi du 13 juillet 1992 étaient recensées en France en 2005 par l’Union Européenne.
Les décharges illégales qualifiées aussi de décharges sauvages, brutes ou non autorisées ou encore de déposantes et de dépotoirs faisaient l’objet d‘apports réguliers de déchets. Elles étaient exploitées en règle générale par les collectivités ou laissées à la disposition des administrés et des entreprises locales. Par défaut de contrôles à l’entrée, elles peuvent avoir accueilli des déchets dangereux. Elles ne font pas tout à fait partie du passé puisque certaines d’entre elles sont toujours en activité dans les départements ultramarins.
En exploitation, ces décharges contaminaient les eaux superficielles et souterraines, polluaient l’air avec les fumées des incendies volontaires ou accidentels et étaient des foyers d’insalubrité. Les nuisances olfactives et les atteintes aux paysages dégradaient la qualité de vie des riverains et nuisaient aux activités touristiques.
Après leur fermeture, ces décharges continuent à représenter un risque pour l’environnement et les ressources aquatiques. Elles sont aussi une contrainte pour l’aménagement des territoires. Certaines d’entre elles sont dans des zones inondables ou littorales ou encore à l’amont de captages d’eau pour l’alimentation humaine. Elles peuvent aussi être touchées par des incendies de forêt.

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En bas d'article, vous trouverez une carte des décharges puis une liste avec une fiche pour chacune d'elles. Au passage, nous ne félicitons pas le département de l'Hérault.

13/12/16  Bercy veut tuer l’Agence française pour la biodiversité dans l’œuf. (FNE)
 
Elle n’est pas encore née et pourtant, l’Agence française pour la biodiversité voit déjà ses capacités financières ponctionnées de 90 millions d’euros par les ministres de l’économie et du budget. Au nom de l’effort de redressement des finances publiques en 2016 imposé aux opérateurs de l’État. Explications.

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13/12/16 Pollution, l'air en France aujourd'hui et demain. voici une carte régulièrement mise à jour.
 
Vous ne voulez pas attendre qu'on vous prévienne au dernier moment que votre air est pollué ? Voici un site qui vous propose la carte de France de la qualité de l'air.

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23/10/16 L'abandon de la taxe carbone.

 

Dans un contexte où les centrales nucléaires donnent des « tracasseries » technologiques (à défaut de s’inquiéter des préoccupations que ce secteur devrait susciter!), et où la défense de l’emploi (à défaut d’alternative gouvernementale pour les salariés du charbon) est légitimement une cause pour la CGT…on renonce à la taxe carbone, ce qui serait un mauvais coup pour les engagements de la COP21.
Selon Maxime Combes, économiste et membre d’ATTAC, cette mesure ne concernait en fait que peu de sites industriels, avec un impact limité sur les émissions de CO2 en France et ne modifiait que marginalement les défaillances du marché carbone européen. L’idée était d’instaurer un prix plancher d’environ 30 euros la tonne de CO2 émis par les centrales au charbon, condamnant à brève échéance les cinq dernières unités de ce type en France.

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21/09/16 5,5 millions de véhicules polluants en France (et 30 millions en Europe).. "On" défend l'industrie automobile contre la santé des citoyens.

 

Karima Delli, vice-présidente de la commission d'enquête sur les mesures des émissions automobiles s'est fait virulente deux jours après la publication d'une étude de l'ONG Transport & Environnement. Selon l'étude, en France, 5,5 millions de véhicules émettent beaucoup plus de gaz polluants que la limite autorisée. C'est le cas notamment des voitures Diesel de la marque Renault : ses émissions sur routes sont huit fois supérieures à la limite fixée pour les tests en laboratoire.

 

Toujours selon K Delli, le gouvernement a préféré cacher ces chiffres.

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14/06/16 Les sentiers pour tous. Avec l'ONF.

 

Espaces naturels, place aux sentiers pour tous
Les espaces naturels sont une ressource sociétale et économique de premier ordre. Ils animent la vie locale et offrent des lieux propices à la détente et à la convivialité dans chaque territoire. Avec son offre pour les loisirs nature, l’Office national des forêts élargit au plus grand nombre l’accès aux espaces naturels.
Cinq questions clefs pour tout comprendre sur les « sentiers pour tous ».
- Qu’est-ce qu’un sentier pour tous ?
- Quelles sont les premières étapes pour aménager
un « sentier pour tous » sur son territoire ?
- Quelles sont les caractéristiques d’un sentier accessible à tous ?
- Par qui et comment sont conçus les mobiliers bois pour tous ?
- Les + ONF ?

Les réponses sont ici (ben oui, on ne va pas voler leur article):

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Site de l'ONF : Lire

07/09/16 Abeilles : 14 Milliards d'abeilles ont disparu en 10 ans en France. Cohabiter avec les abeilles.

 

Avec la baisse constante du nombre d’abeilles présentes en France, de nouvelles initiatives fleurissent pour accueillir les abeilles. C’est notamment le cas des toits de nombreux bâtiments au cœur des villes où de plus en plus de ruches sont installées. Voici toutes les clés pour faire d’un espace urbain un lieu d’accueil privilégié pour les abeilles.

On estime que 80% des plantes à fleur dans le monde et 2/3 des espèces cultivées ont besoin des abeilles pour assurer leur pollinisation. En parallèle, on constate chez les abeilles une mortalité annuelle en France de 30% au lieu des 10% estimés « naturels ». Entre 2004 et 2014, cela représente environ 14 milliards d’abeilles disparues ! Et ce chiffre est parfois plus élevé chez nos voisins européens. Ainsi, la production de miel est passée de 32 000 tonnes en 1995 à 18 000 tonnes en 2007. La situation n’est donc pas à prendre à la légère !

Les produits phytosanitaires chimiques massivement répandus dans les zones agricoles sont une des causes majeures de cet effondrement des populations. Ainsi, de plus en plus de personnes se mobilisent pour sensibiliser le public à la cause des abeilles, et se tournent vers les espaces urbains pour développer les colonies.
Pourquoi accueillir les abeilles en ville ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les villes peuvent offrir une ressource alimentaire abondante et surtout très variée compte tenu de la grande diversité d’espèces végétales présentes, ce qui permet la production d’un miel plus parfumé, de plus en plus recherché et très apprécié des connaisseurs.

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07/09/16 Quatre espèces de grands singes sont menacées d'extinction.

 

La nouvelle liste rouge des espèces menacées, publiée par l'Union internationale de conservation de la nature (UICN), révèle que deux espèces de gorilles et deux espèces d'orang-outang sont en voie d'extinction.

Le gorille de l'Est (Gorilla beringei) a ainsi vu sa population se réduire de plus de 70% en vingt ans, pour atteindre 5.000 individus aujourd'hui. Cette espèce passe donc de la catégorie "en danger" à "en danger critique d'extinction". C'est particulièrement la population du gorille de Grauer ou gorille des plaines orientales (G. b. graueri), l'une des deux sous-espèces du gorille de l'Est, qui a été décimée par la chasse illégale, passant de 16.900 individus en 1994 à 3.800 en 2015, soit une réduction de son effectif de 77%. "Voir glisser vers l'extinction le gorille de l'Est, qui nous est étroitement apparenté, est vraiment consternant, réagit Inger Andersen, directrice générale de l'UICN. Nous vivons une époque de mutations extrêmes et chaque mise à jour de la Liste rouge de l'UICN nous montre que la crise mondiale de l'extinction avance très vite. Les mesures de conservation donnent des résultats, (… mais) nous devons redoubler d'efforts pour inverser la tendance et sauvegarder l'avenir de notre planète".
Le zèbre des plaines (Equus quagga) est lui aussi menacé par les chasseurs. .... De même, trois espèces d'antilopes d'Afrique (le céphalophe à bande dorsale - Cephalophus dorsalis, le céphalophe à ventre blanc - Cephalophus leucogaster et le céphalophe à dos jaune – Cephalophus silvicultor) passent en catégorie "quasi menacé" : "Si les populations de ces espèces se trouvant à l'intérieur d'aires protégées sont relativement stables, ailleurs elles déclinent en raison de la persistance de la chasse illégale et de la destruction de leurs habitats".

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30/07/16 Le baudet du Poitou et le loup. Par Benoît Biteau.
 
En Aout 2014, je postais cette publication. Deux ans après, nous en sommes exactement au même point! C'est désespérant!

Faut arrêter de penser que c'est la nature qui doit s'adapter à l'homme! Et si l'homme s'adaptait un peu à la nature, au lieu de sans cesse vouloir la mettre au pas, avec les cuisants échecs constatés ces dernières décennies en s'acharnant sur cette voie?
Vouloir gérer les loups, c'est aussi délirants que faire la promotion des OGMs et des pesticides!
Et si on s'attaquait enfin aux causes, plutôt que de s'acharner sur les conséquences, dans des fuites en avant, sans résultats d'ailleurs!
En Poitou, l'élevage de grands ânes, appelés Baudet du Poitou visaient aussi la protection des troupeaux contre le loup.
Les ânes sont très nettement plus efficaces que les chiens pour éloigner les loups, les ours, et les chiens errants d'ailleurs!
Ce n'est pas par hasard que l'abattage du dernier loup en France un peu avant le milieu du vingtième siècle avant qu'il ne revienne en France en franchissant les alpes à la fin de ce même siècle, a eu lieu à Ménigoute (au cœur de la circonscription où elle était Députée!), en Deux Sèvres, enclenchant du même coup l'amorce de la chute des effectifs du Baudet du Poitou qui perdait ici une de ses vocations et qui a bien failli disparaître avec le loup!
Allumons donc des cercles vertueux, et proposons aux éleveurs les excellents services des Baudets du Poitou pour protéger les troupeaux!
Et relançons, du même coup, l'élevage du Baudet!
Utilisons l'argent public aujourd'hui fléché vers des mesures curatives, vers des dispositifs préventifs, qui finiront par être nettement moins couteux! D'autant plus que 93 % des indemnisations attribuées pour attaques de loup, le sont en vérité pour des attaques de chiens! (source: cour des comptes)
Alors soyons cyniques, abattons tous les loups, et ainsi ce dispositif d'indemnisations lié au loup disparaitra avec lui, et 93 % des actuels versements d'aides aussi! Et là, il faudra bien, enfin, s'attaquer au vrai sujet!
Inqualifiable pour une Présidente de la Région Poitou Charentes que de préférer l'abattage du loup (et de l'ours!) à des solutions qui ont fait leur preuve dans cette même Région!
Benoît Biteau (paysan bio et élu PRG).
29/07/16 Pénibilité et évaluation du risque chimique

Retrouvez dans ce livre blanc des extraits de fiches pratiques Techniques de l’Ingénieur pour vous documenter sur l’évaluation de l’exposition des salariés aux risques chimiques et sur le cas particulier représenté par les CMR.

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28/07/16 "Il faut restaurer nos terres". Monique Barbut, secrétaire adjointe des Nations unies.

A la veille de la COP 21, on parle beaucoup de climat, de transition énergétique ou de biodiversité, mais très peu des terres...

Oui, et c'est une erreur, car on ne réglera pas le problème du réchauffement si l'on ne s'intéresse pas aux terres cultivables, qui jouent un rôle majeur dans la captation du CO2. Sans vouloir prêcher pour ma chapelle, je rappelle que les Etats Unis ont refusé de signer la Convention sur la biodiversité ou le protocole de Kyoto, mais qu'ils ont ratifié la Convention sur la dégradation des terres. Et à ce jour, 167 pays se déclarent affectés par le problème. Pourquoi? Parce que les rendements et la qualité des récoltes baissent partout dans le monde du fait de l'usage abusif de produits chimiques.
Par exemple le principe de la neutralité en matière de dégradation des terres,­ c'est à dire que si vous détruisez un hectare, vous devez en restaurer un autre. Lorsqu'une ville souhaite s'étendre, construire une rocade ou un aéroport, il faudrait qu'elle organise très en amont une concertation entre élus, citoyens et entrepreneurs pour qu'ils réfléchissent ensemble à un projet global de développement qui permette de concilier la préservation des terres, de l'environnement et un développement économique nécessaire, bien sûr, mais responsable.

Appliquée à temps, cette méthode aurait évité des conflits comme ceux de Sivens ou de Notre-Dame-des-Landes. Il me semble donc urgent de la mettre en oeuvre en France, l'un des plus gros consommateurs de pesticides et d'engrais chimiques d'Europe. En Bretagne, plus de 30% des terres sont dégradées et polluent la nappe phréatique. Et dans la région de Montpellier, où les sols ne parviennent plus à retenir ou à absorber l'eau, on commence à appliquer ces solutions pour répondre aux inondations. Il est temps de réagir!

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15/07/16 L'odeur de l'argent (en fait son empreinte carbone) vue par le magazine Causette.

 

Sur Terre, 50 sociétés rejettent à elles seules 73% du total des gaz à effet de serre. ...

Mais nos économies ? Elles sont souvent placées dans ces entreprises !!!

On laisse Causette vous faire la causette en BD, le truc super est qu'elle vous y aide à remédier.

Profitez-en pour y abonner les ados.

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14/07/16 L’OCDE étrille la politique environnementale française.

 

Dur dur, de faire des lois qu'on applique pas ou bien auxquelles ont laisse des possibilités de contournement. Le résultat ? On dépense des sommes folles (+ 50% depuis 2000) pour rien.

 Voilà 10 ans que l’OCDE ne s’était penchée sur les performances environnementales françaises. Des performances remarquables a priori: «La France s’est fixé des objectifs ambitieux en matière d’environnement, notamment dans les lois Grenelle de 2009 et 2010 et dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015», notent, d’emblée les rapporteurs. Reste à savoir si des moyens ont été mis au service de cette ambition.
Ce n’est pas toujours le cas, regrette l’OCDE. L’économie française est certes la plus sobre en carbone des pays membres de l’organisation. Mais elle doit essentiellement sa plus haute place du podium à l’énergie nucléaire, à une consommation en baisse des énergies fossiles (merci la crise!) et à «la désindustrialisation de l’économie», estime l’étude. Ni le développement des énergies renouvelables (beaucoup trop lent) ni les économies d’énergie ne suffisent à expliquer que l’industrie française a réduit de 18% sa consommation de MWh entre 2000 et 2013.
Faute de plans contraignants (*), de gouvernance efficace et d’outils pourtant prévus par la loi, la lutte contre les pollutions atmosphériques est un échec. «Le coût économique de son impact sanitaire est estimé à 2,5% du PIB», comptabilise l’institution parisienne.

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(*) algues vertes : Lire (jdle, payant)

12/06/16 Algues vertes, le retour. Et toujours le refus de voir les choses en face.

 

Les algues vertes : une pollution qui infeste les plages de Bretagne depuis un demi-siècle. Ultra toxique, elle fait fuir les touristes et a déjà tué. C’est le résultat de plusieurs décennies d’aveuglement des pouvoirs publics face à un phénomène qui oppose tenants de l’agriculture intensive et défenseurs de l’environnement. Une calamité qui est toujours d’actualité à la veille des grandes vacances de l'été.

On continue de ramasser chaque année 50 000 tonnes d’algues vertes en Bretagne. Le déficit pour la région et pour le tourisme est estimé à plus d’un milliard d’euros. Mais au-delà du coût économique, ces algues peuvent poser un risque majeur pour la santé publique : quand elles pourrissent, et ce dans un délai de quarante-huit heures, elles développent un gaz ultra toxique, de l’hydrogène sulfuré, qui peut tuer comme du cyanure, en quelques secondes.

Mais surtout, les pouvoirs publics ont tout fait pour nier l'évidence. Et ils continuent : le fin du fin est que les subventions pour lutter contre les algues ont servi à l'extension des installations des pollueurs !!!

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04/06/16 Montée du niveau des mers revu nettement à la hausse.

 

Une nouvelle étude sur le risque de déstabilisation de la calotte antarctique mène à revoir fortement à la hausse le risque lié au niveau des mers et aux violentes tempêtes à l’horizon 2050-2100 et 2500.
... la fonte des calottes glaciaires pourrait refroidir la surface de l'Océan austral autour de l'Antarctique de l'Ouest et celle de l’Atlantique Nord. L’écart de température avec les régions tropicales s’amplifierait, entraînant une augmentation des précipitations régionales et une intensification des tempêtes. L’apport accru d’eau douce renforcerait la structure en strates de ces océans, ralentissant la formation d’ « eau profonde » et privilégiant la formation en sub-surface d’une couche d’eau moins salée et tiède. Cette dernière favoriserait la fonte des langues de glace flottantes et leur désintégration.
... En conclusion, le scénario « business as usual » pourrait entraîner une augmentation de l'intensité des tempêtes et une accélération de la montée du niveau des mers, qui pourrait atteindre plusieurs mètres en 50 à 150 ans.

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24/05/16 La Terre a perdu la moitié de ses populations d'espèces sauvages en 40 ans.

 

La planète est malade, et sa guérison semble de plus en plus incertaine. La pression exercée par l'humanité sur les écosystèmes est telle qu'il nous faut chaque année l'équivalent d'une Terre et demie pour satisfaire nos besoins en ressources naturelles, tandis que le déclin de la biodiversité est sans précédent. Ce sont les conclusions alarmantes du Fonds pour la nature (WWF), dans la dixième édition de son rapport Planète vivante, le bilan de santé le plus complet de la Terre.

Ce rapport bisannuel, réalisé avec la société savante Zoological Society of London et les ONG Global Footprint Network et Water Footprint Network, et présenté à l'Unesco mardi 30 septembre, se fonde sur trois indicateurs. Le premier, l'indice planète vivante (IPV), mesure l'évolution de la biodiversité à partir du suivi de 10 380 populations (groupes d'animaux sur un territoire) appartenant à 3 038 espèces vertébrées de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons.
Résultat : les effectifs de ces espèces sauvages ont décliné de 52 % entre 1970 et 2010. Autrement dit, la taille de ces populations a fondu de moitié en moins de deux générations, ce qui représente un recul beaucoup plus marqué que celui précédemment estimé (– 28 %). Dans le détail, les espèces d'eau douce sont les plus durement touchées avec une chute de 76 % entre 1970 et 2010, contre un déclin de 39 % pour les espèces marines et les espèces terrestres. ...

Les principales menaces pesant sur les espèces sauvages sont la disparition et de la dégradation de leurs habitats (du fait de la déforestation, de l'urbanisation ou encore de l'agriculture), la chasse et la pêche (intentionnelle, à des fins alimentaires ou sportives, ou accidentelle comme les prises accessoires), la pollution et le changement climatique, dont les effets devraient être de plus en plus forts.

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10/05/16 Ce qu'apporte la biodiversité à l'espèce humaine.

 

Je suis, tu es, il est, nous sommes la biodiversité.
Comme toute espèce vivante et depuis notre apparition sur Terre, nous dépendons de ce qui nous entoure de manière plus ou moins évidente, donc plus ou moins consciente. Nous sommes en effet en interaction permanente avec les milieux terrestres ou aquatiques et la grande diversité d'animaux, de végétaux et de micro-organismes qui les compose. De notre naissance à notre mort, nous consommons de la biodiversité, nous rejetons des déchets qui alimentent la biodiversité et nous abritons de la biodiversité. En cela, l'espèce humaine est l'égale de n'importe quel être vivant, de l'érable au termite.
Tout ce travail ! Et sans salaire en retour !
Cette biodiversité influe sur l'être humain d'une manière à la fois positive et négative. Elle rend de nombreux « services écologiques » qui sont à l'origine du bon fonctionnement de la planète et de ses écosystèmes et qui permettent la survie de toutes les espèces - dont l'espèce humaine. Nous pouvons les regrouper en 4 catégories :
-l'approvisionnement en matières premières, grâce à la diversité des espèces (animales et végétales) et de leurs productions ;
-le bon fonctionnement des milieux, grâce à la protection des sols, au cycle des nutriments (carbone, azote...) et au cycle de l'eau, à la diversité des habitats, à la pollinisation et au contrôle des pollutions (épuration de l'air et de l'eau) ;
-la protection naturelle des êtres humains et des espèces qui leur servent de ressources, à travers la régulation des milieux (naturels ou agricoles) : la diversité en espèces présentes développe la résistance et la capacité d'adaptation aux perturbations de l'environnement (catastrophes naturelles (inondations, tempêtes), maladies, invasions biologiques...). Mais également la régulation de l'atmosphère (dont la production d'oxygène) et des fluctuations du climat, local et global ;
-et enfin les biens immatériels, tels que la connaissance, la culture...
La biodiversité est partout : du coton qui apportera des revenus à ces hommes, aux maisons construites en partie avec de la paille en passant par les vêtements et leur teinture, les instruments de pesée et la moto qui roule à l'énergie fossile.
Nous savons que nous devons à l'abondance, à la variété et à la spécificité des formes biologiques - vivantes comme fossiles - nos ressources alimentaires (marines et terrestres : pêche, aquaculture, cueillette, chasse, agriculture, élevage), nos ressources énergétiques (bois, pétrole) et nos ressources fines à des fins médicales et industrielles (molécules organiques, ressources génétiques, fibres etc.). Donc d'une manière générale, la biodiversité est à l'origine de nos ressources économiques.

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26/03/16 L’entrée du préjudice écologique dans la loi est une "petite révolution juridique".

 

L’inscription du préjudice écologique dans le code civil a été votée mardi 15 mars au soir à l’Assemblée nationale, lors de la deuxième lecture du projet de loi sur la biodiversité. Il est défini comme une « atteinte non négligeable aux éléments et aux fonctions des écosystèmes ainsi qu’aux bénéfices collectifs tirés par l’homme de l’environnement ».
L’État, l’Agence française pour la biodiversité, les collectivités territoriales, ainsi que toute personne ayant qualité et intérêt à agir pourront ainsi poursuivre en justice une personne morale qu’ils pensent responsable d’un dommage sur l’environnement. Le juge pourra décider d’une remise en état du milieu dégradé, suivant le principe du pollueur-payeur. Le délai de prescription est fixé à dix ans.
 

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26/03/16 Référendum sur l'aéroport de NDDL : pas certain qu'il puisse se faire.

 

Le Conseil national de la transition écologique rejette à l'unanimité le projet d'ordonnance qui doit permettre d'organiser la consultation sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Il estime que le texte "n'est pas satisfaisant".
Et ça ne surprend pas Renan Dantec, le sénateur EELV de Loire-Atlantique qui en fait partie. "Le Conseil national de transition écologique avait travaillé très sérieusement et avait trouvé des compromis sur les modalités d'une consultation locale. C'était la commission Richard. Et l'ordonnance proposée par Manuel Valls piétine, tout simplement, ces travaux ! Puisque, dans ces travaux, il y avait des choses très précises sur le périmètre, sur le droit à l'information et sur le rôle de la commission nationale du débat public. Et l'ordonnance présentée ne tient pas compte de ces mois de travail".

Il serait logique que tout le Grand Ouest soit consulté
Ces travaux avaient par exemple établi que lors de consultations locales, le périmètre devait être déterminé en fonction des impacts écologiques et socio-économiques des projets. "L'analyse socio-économique du projet de Notre-Dame-des-Landes a porté sur le Grand Ouest, il serait donc logique que ce périmètre soit retenu pour la consultation", avance Denis Voisin, le porte-parole de la Fondation Hulot qui fait partie des 7 ONG du CNTE. Or, c'est le périmètre de l'enquête publique qui a été retenu pour Notre-Dame-Des-Landes.
Et il n'y a pas que ça qui fait débat. ...

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19/03/16 Parc Régional des Dombes (01), vers un abandon au profit du maïs ?

 

Nota : on dit la Dombes ou les Dombes. Par exemple, Villars les Dombes.

La Dombes (Ain) est l’une des dernières grandes zones d’étangs en France. Des démarches pour en faire un parc naturel régional ont été lancées en 2007. Pourtant, Laurent Wauquiez, nouveau président de région, veut empêcher ce projet de protection de la nature.
Il y a des grands projets inutiles, mais il y a aussi des grands projets très utiles : c’est le cas de la création du parc naturel régional (PNR) de la Dombes.

Ce projet était engagé depuis 2007 par le conseil régional Rhône-Alpes, avec l’appui du conseil général de l’Ain, et sa pertinence a été validée par le ministère de l’Écologie fin 2015.
Or, le 4 février 2016, M. Laurent Wauquiez, le nouveau président du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes a communiqué son intention de suspendre ce projet. Il serait amené à prendre une décision définitive fin mars.
La Dombes constitue aussi un riche patrimoine culturel, le système « dombiste » d’exploitation des étangs (un quart de la production française de carpes et brochets). Malgré cette valeur patrimoniale, la Dombes ne possède aucun statut à la hauteur de ses enjeux.

D’autant que la Dombes est menacée : l’urbanisation galopante (surtout en habitat pavillonnaire diffus), sous la pression de la métropole lyonnaise, s’est faite au détriment des espaces agricoles et naturels (2.000 ha d’étangs asséchés depuis vingt ans).
Entre 1979 et 2008, les prairies permanentes sont passées de 26 % à 5 % de la surface agricole utile, tandis que le maïs passait de 22 % à plus de 40 %. Les politiques structurelles et la conjoncture économique ont favorisé l’agriculture intensive, contexte alimentant un sentiment de ras-le-bol vis-à-vis des « contraintes environnementales ». Difficile de résister aux sirènes du maïs dans un système mondialisé !

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05/02/16 La carte des pesticides dans les sols.

 

Quels pesticides dangereux sont utilisés près de chez vous ?

Chaque année, près de 100 000 tonnes de pesticides classés dangereux ou potentiellement dangereux sont utilisés en France. Les équipes de "Cash Investigation" et de francetv info ont analysé le détail des ventes de ces pesticides qui mettent en danger la santé de nos enfants.
Les données avec lesquelles nous avons travaillé proviennent du ministère de l'Écologie. Le ministère de l'Agriculture exerce également un droit de regard sur leur publication. Elles sont confidentielles et couvrent une période qui s'étend de 2008 à 2013 (et de 2009 à 2013 pour l'outre-mer).

Plusieurs milliers de pesticides différents ont été vendus sur le marché français pendant cette période. Si certains ne présentent pas de risques, d'autres contiennent des substances actives qui ont d'ores et déjà été identifiées comme présentant un risque probable ou avéré pour l'être humain. Certaines ont même été interdites au cours de la période observée, mais la plupart d'entre elles sont encore autorisées.
Nous avons identifié 71 substances qui sont jugées dangereuses ou potentiellement dangereuses par des organismes américain (Environmental Protection Agency) et européen (base de données gérée par la Commission européenne) ou le Centre international de recherche sur le cancer, qui dépend de l'OMS.

Lire et voir la carte (francetvinfo)

 

(Cliquez sur le département, en dessous de la carte, les quantités et les noms des pesticides dangereux s'afficheront).

26/01/16 Le décret sur l'affichage publicitaire, un langage très ambigu.

 

L'article de Paysages de France est très virulent, comparé au notre, mais nous le comprenons de la part de personnes toujours confrontées aux flous juridiques, contournement de la législation, sinon son mépris.

 

Décret affichage publicitaire : la preuve par 4 des mensonges de Bercy
En novembre 2015, Paysages de France a interpellé François HOLLANDE et Manuel VALLS sur le scandaleux projet de décret affichage publicitaire.
Le Président et son Premier ministre ont alors demandé au ministre de l’Économie d’apporter une réponse : le moins que l’on puisse dire est qu’elle est édifiante !
Ministère sous tutelle ?
Cette réponse du directeur de cabinet de M. Macron en dit long sur le degré de désinvolture et d’incompétence de ceux qui pilotent Bercy.
Ou, si tel n’est pas le cas, sur le degré de mauvaise foi et de corruption morale d’un ministère qui serait alors sous tutelle du lobby des afficheurs.
Et donc plus que jamais il est urgent de participer à la consultation publique en cliquant ici : « Dénonçons l’ignominieux projet de décret affichage publicitaire » (sur leur site).

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21/01/16 Le deuxième plus grand lac de Bolivie a disparu.

 
Le Lac Poopo en Bolivie, victime de la sécheresse. (REUTERS)
Le lac Poopó s'est totalement asséché au cours des dernières années. Des milliers d'animaux sont morts dans cette catastrophe écologique qui contraint les habitants de la région à migrer.
C'était le deuxième plus grand lac de Bolivie, il n'en reste presque rien. Le lac Poopó s'est totalement asséché et offre aujourd'hui une panorama de désolation. Amorcé il y a plusieurs années, ce désastre écologique s'est accéléré ces deux derniers mois, note le site Actulatino.
"Il n'y a rien, encore moins de la vie". "Nous avons un lac asséché. Aujourd'hui, c'est une pampa, un désert où l'on ne peut rien semer, rien produire. Il n'y a rien, encore moins de la vie", a confié un habitant rural de la zone à l'agence de presse EFE.
L'assèchement a provoqué la disparition de 200 espèces d'oiseaux, de mammifères, de poissons. Trois espèces de flamants roses en voie d'extinction ont dû migrer.
 

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12/01/16 Un œil sur l'atmosphère (diaporama).

 

A La Réunion, l'observatoire du Maïdo ausculte l'atmosphère depuis 2013. Grâce à ses lidars, il en analyse la composition en gaz et particules. Une mission capitale à l'heure du changement climatique.

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12/01/16 Comment changer nos comportements ?

 

Comment expliquer nos comportements ? Ceux-ci sont avant tout des réponses à ce que nous percevons comme des besoins. Parmi ceux-ci, les besoins vitaux - comme se nourrir, être en sécurité, se reproduire - font l'objet des comportements prioritaires. Et lorsqu'ils sont satisfaits, les individus, humains comme animaux, peuvent être amenés à faire des choix d'action qui vont satisfaire des besoins non vitaux.

De quelle catégorie relève la protection de l’environnement ? Force est de constater qu’elle n'est pas perçue comme un besoin vital. Et pour cause : les effets de la dégradation environnementale semblent, en général – même s’il y a des exceptions notables -, très éloignés dans le temps ou dans l'espace, en tous cas trop lointains pour être vus comme une menace directe. Cela tient au fait qu’en termes de survie à court terme, la préservation de l’intégrité physique de l’individu passe avant l'orientation de ses ressources (mentales, d'action, ou financières) vers la sécurité environnementale.

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08/01/16 Une fuite de méthane gigantesque dans un réservoir souterrain aux USA.

 

Pour comprendre : il y a sous terre des poches de gaz et de pétrole car ils se sont concentrés dans une structure géologique particulière : un dôme dont le plafond est constitué de couches argileuses étanches. Les hommes ont répertorié des dômes (sans gaz ni pétrole) pour stocker du gaz à peu de frais (par exemple, c'est ainsi qu'on veut enfouir le CO2).

 

Mercredi, l'état d'urgence a été promulgué aux environs de Los Angeles, en raison d'une fuite de méthane massive détectée pourtant depuis plusieurs mois, obligeant des milliers de résidents de Porter Ranch d'évacuer leur logement.
Les autorités ont précisé que cette fuite située sur le site d'Aliso Canyon à une profondeur de 2.400 mètres ne poserait pas de danger pour la santé des riverains. Toutefois, à cause des additifs nauséabonds permettant de localiser les fuites de méthane, un grand nombre d'habitants ont éprouvé des nausées, des maux de tête et même des saignements de nez.

La Southern California Gas Company (SoCalGas) en charge de l'exploitation du gisement a déclaré tout mettre en oeuvre pour réparer la fuite de méthane - incolore et indolore - qui dégage entre 30 et 58 tonnes de méthane par heure dans l'atmosphère. Cette dernière a tenté de réparer sans résultat la fuite à 8 reprises d'après le quotidien américain LA Times. En effet, l'énorme pression n'a pas permis de combler la brèche avec un mélange de boue et de produits chimiques.
Un impact environnemental irrémédiable. ...

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28/11/15 Brésil, retour sur la rupture de 2 barrages de retenue de boues toxiques.

 

Nous avions parlé (ci dessous) de ce drame écologique il y a peu. Les nouvelles se précisent : c'est vraiment une catastrophe pour le 5ème fleuve du pays.

Les barrages appartiennent aux sociétés minières brésiliennes et australiennes Vale et BHP Billiton. En cédant, ils ont libéré des milliers de tonnes de boues toxiques retenues suite aux activités d’exploitation minière dans la région. La ville de Bento Rodrigues a été purement et simplement rayée de la carte, faisant 12 morts et 12 disparus, et environ 600 personnes déplacées.

Les effets désastreux de cet accident ne font toutefois que commencer : en effet, les boues toxiques se sont déversées dans le fleuve Rio Doce, 5ème plus grand fleuve brésilien, provoquant de nombreux problèmes économiques et environnementaux. En effet, les habitants ne peuvent plus s’approvisionner en eau potable ; les agriculteurs ne peuvent plus utiliser l’eau pour irriguer leurs champs et des millions de poissons sont morts suite au passage de la boue.

Les autorités brésiliennes et les entreprises d’exploitation tentent de dissimuler le problème en affirmant que les boues ne sont pas directement nocives pour la santé. Toutefois, les analyses effectuées montrent que l’on y retrouve des résidus de mercure, d’aluminium, de fer, de plomb… « Pour donner une idée, la quantité d’arsenic retrouvée dans l’échantillon s’élève à 2,64 milligrammes, alors que la quantité réglementaire maximale est de 0,01 milligramme ».

Cette catastrophe « aurait pu être évitée » selon Greenpeace Brésil. C’est la négligence des entreprises qui est en cause et les mesures prises contre elles ne sont pas assez fortes, accuse une grande partie de la société civile. Dans un pays très corrompu et où les grandes entreprises sont partie liée avec les politiques, on craint l’impunité de ces entreprises et de leurs dirigeants, alors que de nombreuses situations similaires au Brésil peuvent arriver.

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21/11/15 Delta du Niger : Shell pollue allègrement, engrange des profits mirobolants, puis laisse dépérir les habitants.

 

L’eau, les sols, l’air sont sévèrement pollués. L’espérance de vie n’y dépasse pas 40 ans. La multinationale Shell, très présente, est l’une des principales responsables de cette situation.
« Nous sommes dans l’enfer de la pauvreté. La croissance des plantes et des animaux est stoppée. Les poissons sont morts. » Ce témoignage, recueilli en avril 2008 par l’ONG Amnesty international résume le cauchemar quotidien des habitants du delta du Niger, première région productrice de pétrole en Afrique. Dans cette vaste zone humide, qui abritait autrefois une biodiversité fabuleuse, vivent plus de 30 millions de personnes, sommées de cohabiter avec les oléoducs, puits et autres installations pétrolières qui façonnent désormais la région. « Les déversements pétroliers ont un impact dévastateur sur les champs, les forêts et la pêche, dont les habitants du delta du Niger dépendent pour se nourrir et pour vivre. Toute personne qui se rend sur ces sites peut voir et sentir par elle-même à quel point la pollution imbibe ces terres » ...

 

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21/11/15 Airparif perd ses subventions. Une façon de casser le thermomètre.

 

"C’est avec beaucoup d’étonnement et de déception que j’apprends ce matin lors de l’assemblée générale d’Airparif que le conseil départemental des Yvelines a informé officiellement l’association de sa décision de ne pas renouveler sa subvention en 2016".

Après le désengagement du conseil départemental des Hauts-de-Seine en 2013 et de celui de Seine et Marne en 2015, ainsi que la baisse des subventions de l’Etat annoncée en avril dernier, cette décision contribue à fragiliser encore davantage le budget de l’association. L’activité d’Airparif risque de s’en trouver fortement affectée.

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Airparif est un organisme qui sert à mesurer les pollutions aériennes à Paris. Le Dieu Bagnole, grand maître des pollutions des villes a donc encore frappé : pas de mesures = pas de pollutions = pas de restrictions de circulation. CQFD.

21/11/15 La pire catastrophe écologique qui touche le Brésil

 

 Il y a deux semaines, la rupture de deux barrages miniers a libéré des dizaines de millions de mètres cubes de boue polluée dans le Minas Gerais. Depuis, la coulée fraye inexorablement son chemin vers l’océan, provoquant un désastre sur les écosystèmes.

 

La nouvelle a été diffusée car il y a eu des victimes humaines. Depuis, plus rien, les humains on compte puis on oublie, et pour le reste (faune, flore, désastres environnementaux durables), ça ne compte pas, jamais.

Et près de 60 000 m3 d’un mélange constitué de terre, de silice, de résidus de fer, d’aluminium et de manganèse se sont déversés dans le Rio Doce (la douce rivière), le cinquième plus grand fleuve du Brésil. En quelques jours, des millions de poissons sont morts d’asphyxie et les habitants surnomment désormais ce fleuve le « Rio Morto » (la rivière morte). ...

Actuellement, ce sont plus de 500.000 personnes qui sont privées d’eau pour les approvisionnements domestiques et agricoles, le long des 850 km qui séparent Mariana et l’océan Atlantique. Des barrages et des usines de captation sont à l’arrêt à cause des déchets flottants et des tonnes de poissons morts. Par ailleurs, près de 600 personnes ont été déplacées à cause de la subite élévation des eaux. Par sa quantité et sa composition, cette vague de boue, qui progresse à la vitesse de 1,2 km/h, affecte toute une région pour au moins les cent prochaines années.
« Plusieurs siècles pour que la nature reconstitue un sol fertile ». ...

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10/11/15 Delta du Niger. Pollution pétrolière: les fausses déclarations de Shell.

 

Ce rapport, intitulé Clean it up: Shell's false claims about oil spills in the Niger Delta, livre des informations sur la contamination par déversement de quatre sites qui, selon Shell, ont été nettoyés depuis des années. Il est publié à l'occasion du 20e anniversaire de l'exécution, le 10 novembre 1995, du défenseur de l'environnement et écrivain Ken Saro-Wiwa, qui faisait campagne sans relâche contre les dommages causés par l'industrie pétrolière dans le delta du Niger.
L'enquête démontre une pollution visible sur des sites que Shell affirme avoir nettoyés
Le delta du Niger est la première région productrice de pétrole en Afrique. Shell est la plus grande compagnie pétrolière internationale sur place. Elle gère environ 50 champs de pétrole et 5 000 kilomètres d'oléoducs, pour la plupart vieillissants et mal entretenus. Selon les chiffres du géant pétrolier, 1 693 fuites d'hydrocarbures ont eu lieu depuis 2007.

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50 000 m3 sur une surface comme l'Irlande, ce n'est rien me direz vous ! Sachez qu'une cuillère à soupe d'huile déversée dans une mare couvre 2000 m2 (expérience de Benjamin Franklin vers 1780), si c'est la surface de la mare -ou plus-, celle-ci meure par asphyxie car il n'y a plus d'échanges avec l'atmosphère. C'est à peu près la même chose pour les sols avec du pétrole brut.

09/11/15 Pesticides : au lieu de soigner le malade, l’état remplace le thermomètre (FNE).

 

Tandis que l’usage de pesticides n’a pas diminué en France depuis le démarrage du plan Ecophyto en 2008, l'ordonnance gouvernementale du 08 Octobre cacherait en fait un nouvel indicateur de suivi adopté sous l’impulsion du monde agricole et des agrochimistes, leur permettant de maintenir en l’état la consommation actuelle de pesticides.
Si aujourd'hui les pesticides sont présents dans 95% des cours d’eau français, c’est qu’ils sont aussi présents dans notre quotidien, dans l’eau que l’on boit, dans l’air que nous respirons, et dans nos assiettes. Il faut ouvrir les yeux sur les conséquences pour la santé humaine, sachant que certains produits utilisés, comme le glyphosate, sont classés cancérogènes probables par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Pour Adrien Brunetti, coordinateur du réseau santé de FNE, " La manipulation de pesticides par les agriculteurs est déjà reconnue comme une source de maladies professionnelles, allant de la dermatose à la maladie de Parkinson. Le plan Ecophyto répond à une urgence sanitaire et alimentaire qu’on ne peut pas cacher sous le tapis. "
Sous l’impulsion d’une partie de la profession agricole, l’ordonnance adoptée hier s’appuie elle sur la quantité de pesticides, pondéré par la dangerosité des produits. L’appréciation des risques est complexe et peu fiable vue la diversité des molécules utilisées, des aléas de leur dispersion dans les milieux et de la diversité des espèces touchées. Par ailleurs, il est impossible de hiérarchiser les risques liés aux divers compartiments de l’environnement (eau, sol, biodiversité, air) ou encore à la santé humaine.
 

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07/11/15 Diesel : «Les gouvernements font preuve d'un cynisme sans nom».

 

Plus d’un mois après le début du scandale Volkswagen, les 28 Etats membres de l’Union européenne se sont entendus mercredi pour que les véhicules diesel neufs soient autorisés à émettre officiellement plus de gaz polluants (oxydes d’azote, particules, etc.) qu’aujourd’hui. A partir du 1er septembre 2017, un nouveau modèle pourra présenter des émissions 2,1 fois supérieures pour passer les tests d’homologation. En septembre 2019, la mesure s’appliquera à tous les véhicules neufs vendus. Puis cette tolérance baissera à 1,5 fois la norme autorisée, dès janvier 2020 pour les nouveaux modèles et 2021 pour tous les nouveaux véhicules. Sans qu’aucun «retour à la norme» ne soit encore prévu. ...

Pourquoi ONG et écologistes sont-ils en colère ?
Parce qu’ils y voient un droit à polluer plus offert aux constructeurs. «Les gouvernements doublent et diffèrent les limites de pollution de l’air pour les véhicules diesel», a critiqué mercredi l’ONG européenne Transport & Environment. «Au niveau européen le lobby automobile participe aux décisions sur le contrôle de la pollution !» a estimé Denis Baupin.

...

Lire  (libération)

01/11/15 Le vrai bilan carbone des pays occidentaux.

 

Quels seraient les pays les plus pollueurs si les émissions liées à la consommation, et non pas seulement à la production, étaient prises en compte dans les calculs officiels ? Au niveau mondial, les cartes seraient complètement rebattues et pourraient modifier l’équilibre des forces dans les négociations climatiques internationales.
La principale conclusion est que l’approche utilisée depuis le protocole de Kyoto n’est pas la bonne. Celle-ci privilégie les émissions de CO2 sur un territoire à partir de ce qui est produit dans le pays, ce qui profite surtout aux Occidentaux, car ils importent de plus en plus ce qu’ils consomment. Nous militons pour une approche globale qui prenne en compte la consommation.

Prenons le cas de la France : si nous intégrions les émissions liées à l’importation des produits consommés sur notre territoire, nos émissions de CO2 seraient en hausse de 41 % ! Pour arriver à ce résultat, nous avons calculé le solde entre les émissions liées aux importations et celles liées aux exportations. Cela veut dire qu’en réalité nous émettons 41 % de plus que ce qui est dit.

Lire  (novethic)

29/10/15 En France, les papillons migrent aussi.

 

Nous connaissons tous l'épopée des papillons Monarque qui migrent du Mexique au Canada, bien moins connus sont ces papillons qui migrent d'Europe, dont la France, vers l'Afrique du nord. Ce sujet est très récent au royaume des entomologistes, voici quelques éléments :

Chez les animaux, la migration typique est un aller-retour effectué par les mêmes individus; c'est le cas, bien connu, des oiseaux . Chez les papillons, il s'agit soit d'un aller simple – qu'on peut qualifier d'invasion – (comme chez le Sphinx tête-de-mort), soit d'un aller-retour effectué par des individus différents (cas du Vulcain, de la Belle Dame, du Souci, entre autres).
Dans ce dernier cas, de migration vraie, on distingue la migration primaire, souvent effectuée au printemps vers nos régions, au départ d'Afrique ou du Sud de l'Europe.

Lire  (A.Lévèque, pdf à télécharger)

22/10/15 Bouquetins de Bargy, l'abattage est suspendu. Petite histoire des faits et 7 choses qu'il faut savoir.


Communiqué du 13 octobre 2015 par la Frapna : Insupportable « deux poids deux mesures » de l’Etat.
Jeudi 8 octobre, le massif du Bargy a fait l’objet d’un déploiement impressionnant de forces de l’ordre en vue de poursuivre le massacre de la harde de bouquetins du Bargy entamé deux ans plus tôt.
Sept personnes venues pacifiquement observer les opérations sur le terrain se sont vues reconduites « manu militari » en dehors du « périmètre d’exclusion » arrêté par le préfet de Haute-Savoie et des amendes leur ont été infligées. Une huitième a été emmenée de force pour subir un interrogatoire policier et s’est vue saisir la carte SIM de son téléphone portable afin d’éplucher ses contacts téléphoniques. ...
Nous affirmons notre plein soutien aux militants pacifiques qui ont été victimes de ces violences physiques et morales, alors que les éleveurs preneurs d’otage, qui ont eux commis un délit caractérisé en séquestrant le président et le directeur du Parc National de la Vanoise, sont non seulement sortis libres mais ont été écoutés et ont obtenu gain de cause ! ...

Lire  (ferus)

 

Alors que l’abattage de 350 bouquetins ces deux dernières années - dont beaucoup d’animaux parfaitement sains - n’a pas permis de réduire la présence de la brucellose, le Préfet de Haute-Savoie veut récidiver en faisant tuer 200 à 250 bouquetins, ne laissant que quelques dizaines d’animaux sur le massif du Bargy. Pourtant, d'autres solutions existent. Les associations font le point.
1. Les bouquetins du Bargy ne représentent pas un danger significatif pour la santé publique
2. Il faut bien entendu éradiquer la brucellose du massif du Bargy
3. Les abattages décidés par le préfet ne constituent pas un « compromis »
4. L’abattage massif et indiscriminé n’est pas la solution
5. Les deux-tiers des bouquetins du massif du Bargy sont sains
6. On sait distinguer les bouquetins sains des bouquetins porteurs de la bactérie
7. La gestion sur plusieurs années, avec des mesures combinées, est préférable et plus efficace.

Lire  (fne)

 

Heu ! peut-on aussi rappeler que le loup est le prédateur des bêtes sauvages malades, dont les bouquetins frappés de Brucellose. Et on tire le loup, animal lui aussi protégé, ainsi empêche-t-on les équilibres naturels de se faire, puisque tout est à nous et pour nous, humains, c'est écrit dans un très vieux livre (indice : un des plus vendus au monde).

17/10/15 Une scientifique française au nouveau bureau du GIEC.

 

La réunion plénière du GIEC réunie à Dubrovnik depuis le 5 octobre a élu les membres du comité exécutif du nouveau Bureau du GIEC, dont la présidence est confiée au chercheur coréen Hoesung Lee. La France et l'Europe y sont largement représentées.
La climatologue française Valérie Masson Delmotte accède au poste de co-président du groupe N°1, qui porte sur la connaissance du climat.
Dans ses nouvelles fonctions, madame Masson-Delmotte aura la responsabilité, aux côtés de son homologue chinois Panmao Zhai de coordonner, dans le cadre du 6ème rapport du GIEC, les travaux de plusieurs centaines de scientifiques sur la synthèse des observations, l'analyse des causes et des mécanismes des changements climatiques, et les projections d'évolution future du climat.
La France assurera l'hébergement et le financement d'une équipe d'appui qui épaulera Valérie Masson-Delmotte et le bureau du Groupe 1, et les auteurs des rapports pendant 7 ans.

Lire  (enseignementsup)

15/10/15 Le nouveau rapport de Green Peace : Pesticides: une menace pour la santé publique et l'environnement.

 

Cela fait 50 ans que l'agriculture mise systématiquement sur l'utilisation massive de pesticides chimiques de synthèse sur toute la planète. La Suisse n'est pas un modèle. On constate de plus en plus que ces produits rendent malades les êtres humains, les animaux, et les organismes terrestres et aquatiques. Il faut de toute urgence adapter les procédures d'autorisation.
Le rapport constate qu'en Europe ces dernières dizaines d'années, la biodiversité a diminué de près de 50% et montre que l'utilisation des pesticides est responsable d'une bonne partie de ces pertes. Il souligne l'urgence de rendre les dispositions d'autorisation plus sévères pour réduire les effets néfastes pour la santé publique et l'environnement.

Chez les êtres humains et les animaux, les pesticides peuvent provoquer d'innombrables effets subtils et complexes, ainsi que des séquelles à long terme sur la toxicité immunitaire et la perturbation du système hormonal.

Exemple : L'interdiction partielle des néonicotinoïdes Thiamethoxame (Syngenta), Imidaclopride et Clothianidine (Bayer) n'ont été faites qu'après que les indications se soient multipliées dans la littérature scientifique et que ces insecticides systémiques ont causé de très graves effets négatifs sur les abeilles et les autres pollinisateurs. Les groupes agrochimiques concernés ont réagi avec des tentatives d'intimidation, des plaintes et en jetant le discrédit sur les études scientifiques indépendantes en les accusant de ne pas être scientifiques.

Lire  (greenpeacesuisse)

07/10/15 La politique européenne échoue à stopper la destruction des forêts tropicales.

 

En 2010, le Cameroun a signé un Accord de partenariat volontaire (APV) avec l’Union européenne (UE). Cet accord commercial est censé mettre fin au commerce de bois tropical illégal à travers différents outils techniques. Avec cet accord, le Cameroun s’est engagé à ne commercialiser que du bois légal vers l’UE. En contrepartie, l’UE a promis de faciliter l’accès de son bois à son marché et de l’autoriser à émettre des « autorisations FLEGT », jouant le rôle de certificat de légalité.

Mais le mécanisme ne semble pas fonctionner au Cameroun, ainsi que dans les autres pays du bassin du Congo signataires d’un APV. Samuel Nguiffo, secrétaire général du Centre pour l’environnement et le développement (CED), une ONG camerounaise, fait ici une analyse de la situation, alors que l’UE est en pleine évaluation du mécanisme lancé il y a dix ans.
... Samuel Nguiffo : On a fini par se retrouver avec un système de gestion des forêts déplaçant le centre de décision des autorités politiques compétentes vers les bailleurs de fonds, au mépris des principes d’appropriation et de durabilité. Les efforts déployés par plusieurs agences de coopération pour une gestion durable des forêts ont été par conséquent vains : leurs propositions et innovations techniques, telle l’institution de la fiscalité décentralisée ou de la foresterie communautaire, n’ont pas été appliquées, faute de volonté politique. ...

Les décideurs politiques dans les pays producteurs font souvent comme si les demandes pour une gestion durable visaient l’arrêt de l’exploitation forestière, et donc desservaient le développement. Mais l’exploitation illégale ne profite ni à l’Etat ni aux communautés, et la redistribution au niveau local des retombées financières de l’exploitation du bois n’a jamais fonctionné. Les revenus de l’Etat sont loin de ce qui était annoncé. La ressource est détruite sans que le développement suive. ...

Lire  (reporterre)

05/10/15 La vérité sur les sables bitumineux.

 
Les sables bitumineux du Canada, aussi connus sous le nom de « sables pétrolifères », représentent le projet industriel le plus grand sur terre.
Pourtant, peu de Canadiens sont conscients de leur rythme de croissance rapide et de leur incidence sur notre environnement, notre économie et notre société.


- L’exploitation des sables bitumineux émet de trois à quatre fois plus de gaz à effet de serre que la production de pétrole brut classique, ce qui en fait l’un des carburants les plus polluants au monde.
- Plus de 17 millions de mètres cubes de gaz naturel sont utilisés quotidiennement pour extraire et produire le pétrole des sables bitumineux. C’est assez pour chauffer plus de 3 millions de foyers canadiens tous les jours, c’est-à-dire presque tous les foyers dans l’Ouest canadien.
- L’exploitation des sables bitumineux est appelée à s’accroître, passant de 1,9 million de barils par jour à plus de 5 millions par jour. L’Agence internationale de l’énergie soutient que ce niveau d’exploitation correspond aux scénarios de demande mondiale qui entraîneront une augmentation catastrophique de la température planétaire.

- La suite vous parle des droits bafoués des nations indiennes, des cancers, de la pollution monstrueuse, ...

Lire  (laveritesurlessablesbitumineux)

05/10/15 Les expos à voir. Paris, Est et Sud-Est de la France. Pour remplir vos WE, emmener les élèves, ...

 

Voici un site qui vous propose en permanence des visites d'expositions sur la moitié Est de la France et aussi en Belgique et Suisse, ainsi que des sorties pour les Franc-Comtois, rangez-le dans vos favoris.

Cette rubrique annonce les différentes manifestations scientifiques de la moitié Est de la France et de Paris dont nous avons eu connaissance. Ces annonces sont supprimées dès qu'elles sont devenues obsolètes.
Dernière mise à jour : 22 septembre 2015

Lire  (ballades naturalistes)

28/09/15 Participez à l'inventaire de la biodiversité avec votre smartphone.

 

Participez aux programmes d’inventaires de biodiversité à l’aide de votre smartphone et de l’application Naturalist : saisissez vos observations et synchronisez-les avec les bases de données nationales.
La science est souvent vue comme un domaine inaccessible, un peu austère et qui parfois, daigne descendre de sa tour d’ivoire pour nous expliquer ses découvertes. Bien plus rarement, elle entraîne avec elle les citoyens pour participer à la marche des connaissances. Depuis quelque temps, un mouvement s’est créé autour des “sciences participatives”. Dans certaines disciplines qui s’y prêtent, les scientifiques proposent à toutes et tous d’observer un phénomène et de leur transmettre ces informations. L’étude de la biodiversité est un sujet qui a particulièrement bénéficié de cette démarche qui commence à produire des résultats très intéressants et une belle émulation. C’est le cas de Vigie Nature, le programme d’inventaires participatifs initié par le Muséum National d’Histoire Naturelle il y a plus de 20 ans et qui remporte aujourd’hui un grand succès. C’est notamment grâce à ce type d’outils que les écologues ont pu démontrer l’impact des changements climatiques sur les changements de répartition spatiale et temporelle des oiseaux en France.

Lire  (frandroid)

Le site visionature : Lire

 

25/09/15 Biodiversité : Les populations d’animaux marins ont diminué de 49 % entre 1970 et 2012.

 

Les populations d’animaux marins, qu’ils soient mammifères, oiseaux, reptiles ou poissons, ont chuté de moitié depuis les années 1970 du fait de la surpêche, de la pollution et du changement climatique.
« L’action de l’homme est à l’origine de ces tendances : de la surpêche et des industries extractives à l’aménagement du littoral et à la pollution, en passant par les émissions de gaz à effet de serre responsables de l’acidification océanique et du réchauffement des mers », affirme le WWF.

Lire  (lemonde)

04/09/15 La Terre a perdu près de la moitié de ses arbres depuis l'apparition de l'homme.

 

Les arbres étant des réservoirs de stockage du CO2, l'espèce humaine est responsable depuis longtemps de l'évolution du climat.

46% pour être exact et nous continuons à en détruire 15 milliards par ans, soit 2 par terrien.

Lire  (francetvinfo)

02/09/15 Plus aucune espèce d’oiseau marin n’échappera à la contamination par le plastique d’ici à 2050.

 

Les oiseaux marins actuellement en vie sont peut-être parmi les derniers à être épargnés par la pollution aux plastiques. Ces immenses tapis de débris plus ou moins gros, découverts dans le Pacifique Nord en 1997 par le navigateur Charles Moore, convergent vers des zones appelées «gyres», sortes de tourbillons qui piègent tout ce qui flotte, ils font l’objet d’un nombre croissant de publications scientifiques.
Les tortues de mer s’étouffent avec les sacs plastique, les poissons ingèrent des ­micro-particules potentiellement toxiques, les mammifères subissent de graves occlusions intestinales, et bien entendu les oiseaux marins en souffrent aussi: «Ils avalent à peu près tout ce qui flotte, cadavres, rejets de pêche, mais aussi morceaux de plastique», énumère le biologiste ornithologue Bernard Cadiou, de l’association Bretagne vivante (Brest).
Face à ce constat, l’équipe australo-britannique a opté pour une approche quelque peu différente en construisant un modèle numérique capable de prédire le taux d’exposition au plastique des oiseaux marins. Pour y parvenir, Chris Wilcox et son équipe de l’Organisation fédérale australienne pour la recherche scientifique et industrielle ont rentré dans un ordinateur de nombreuses données relatives à 186 espèces d’oiseaux marins, parmi lesquelles la superficie de leurs territoires, les trajets de leurs migrations, les lieux de nidification, etc.
Ces prédictions en poche, les scientifiques les ont confrontées aux données issues de quarante ans de littérature scientifique (autrement dit, d’études dans lesquelles ont été examinés les contenus des estomacs d’oiseaux marins morts). Sans surprise, il y a une forte corrélation entre exposition et ingestion de plastique.

Lire  (letemps, Suisse)

22/08/15

- La chimie industrielle, 100 ans d’«impunité».

- BPA, parabènes et phtalates «omniprésents» dans les eaux françaises.

 

Voici 2 articles comme on ne les aime pas car ils donnent froid dans le dos. Depuis 100 ans nous avons créé des dizaines de millions de molécules chimiques dont personne n'a étudié leurs effets à long terme sur le corps humain ou dans l'environnement.

 

- La chimie industrielle, 100 ans d’«impunité».

De la synthèse des premiers engrais synthétiques jusqu’à la «chimie verte», rien n’a vraiment changé: lobbying à tout-va, conflits d’intérêt omniprésents, relations incestueuses entre l’Etat et l’industrie, et ce au détriment de notre santé. C’est cette histoire que le journaliste Fabrice Nicolino raconte dans son dernier ouvrage, «Un empoisonnement universel», paru aux éditions «Les liens qui libèrent».

La chimie industrielle constitue une telle marée qu’il n’y a aucune manière possible de la contenir: l’industrie a synthétisé des dizaines de millions de substances chimiques différentes [2], tandis que REACH ne s’attache qu’à 30.000! Ce règlement est une fiction : il ne sert pas à grand-chose, sauf au plan commercial. L’Europe en a fait un avantage comparatif, très précieux pour l’industrie qui dispose ainsi d’un label selon lequel les produits fabriqués en Europe sont moins dangereux. Il s’agit ainsi de répondre à l’angoisse du public, diffuse mais réelle. En 2002, Chirac, Schröder et Blair ont envoyé une lettre à la Commission européenne pour lui dire de faire attention dans la mise en place de REACH, faisant part de leurs craintes pour l’emploi.

(Remarque : toutes les initiatives allant dans le sens de l'écologie sont anéanties par des arguments de façade sur l'emploi. En réalité : il n'est question que de rentabilité économique et financière, l'emploi n'étant qu'une conséquence annexe).

 

- BPA, parabènes et phtalates «omniprésents» dans les eaux françaises.

L’Ineris vient d’établir un état des lieux de la pollution des eaux par les contaminants «émergents». Certains sont déjà présents partout.
Douze mois durant, les scientifiques ont quantifié, dans des échantillons d’eau superficielle et souterraine prélevés aux 8 coins de l’Hexagone et des DOM, la présence de «polluants peu recherchés ou mal connus».
Si le travail n’est pas présenté comme une étude prospective, l’état des lieux permet néanmoins d’esquisser certaines tendances lourdes. Jamais recherchés jusqu’alors de façon systématique, les parabènes sont présents partout: ils sont présents dans plus de 99% des échantillons analysés. Utilisés comme conservateurs dans les cosmétiques et les produits de soins, ces phénols sont fortement suspectés d’accroître le poids des nouveau-nés.
Moins surprenant, le BPA et les phtalates, autres perturbateurs endocriniens reconnus, sont très fréquents: le diisobutyl-, le diéthyl-, le n-butyl phtalate et le bisphénol A ont été quantifiés dans plus de 50% des échantillons d’eau et le benzyl butyl phtalate dans un tiers des échantillons de sédiments. «Ces substances peuvent être considérées comme omniprésentes sur le territoire»

Lire  100 ans d'impunité (jdle)

Lire  BPA ...(jdle)

18/08/15 Délinquance,  immigration -et racisme-, étude statistique suisse.

 

Sujet que nous n'avons jamais abordé, et l'écologie étant fortement teintée d'humanisme au sens le plus noble, nous manquons parfois d'argumentations devant les délires que même nos politiques relaient (et je ne parle même pas du FN, ces gens là ne savent pas qu'Humain doit s'écrire avec un grand H).

Les statistiques ethniques étant très réglementées sinon interdites en France, c'est une étude suisse qui paraît. Pas difficile mais à lire lentement pour apprécier toute la finesse de l'auteur sur la façon de faire des statistiques correctes. Extrait :

 

... qu’en est-il de la nationalité ? L’analyse de Kuhn permet d’aller plus loin : si l’on compare le taux de criminalité des étrangers à celui des nationaux du même sexe, de la même classe d’âge, de la même catégorie socio-économique et du même niveau de formation, la différence entre les nationaux et les étrangers disparaît. On aurait donc envie de conclure que l’effet nationalité est non significatif. Ceci est vrai sauf dans le cas très particulier de migrants provenant d’un pays en guerre. Ce phénomène est connu en criminologie sous le nom de « brutalisation ». En effet, l’exemple violent fourni par un état en guerre a tendance à désinhiber les citoyens qui deviennent alors, eux aussi, plus violents et exportent ensuite cette caractéristique dans le pays d’accueil. Notons que le pouvoir explicatif de cette variable est bien plus faible que les variables déjà présentes.

L'article conclut sur : ... il implique que la formation et l’élévation du milieu socio-culturel sont des politiques bien plus efficaces contre la délinquance que la limitation du nombre de migrants.

Lire  (scienceetavenir)

 

La présence de cet article ici est en partie motivé par ce que nous voyons passer sur Facebook via des gens ordinaires qui finissent par se faire piéger.

12/08/15 Opération Mare Nostrum 2015 en Méditerranée, Sea Shepherd.

 

Plongée dans le port de Marseille, une vraie poubelle de 2m d'épaisseur, et d'autres actions de nettoyage. Un beau reportage avec vidéos.

Lire  (mrmondialisation)

08/08/15 Un navire de croisière en escale pollue autant qu'un million de voitures.

 

La raison ? Il faut que les services à bord fonctionnent, alors les diesels tournent. Sauf que les bateaux ne consomment pas le même fuel que votre voiture, il contient beaucoup plus de soufre et autres impuretés -c'est juste histoire de prix-, et pas de pot catalytique, bien sûr.

Lire  (fne)

Lire (francetvinfo)

Tout le site de France Nature Environnement vaut une petite visite, voici la page d'accueil : Lire. Et faites connaître, merci.

04/08/15 La panthère nébuleuse de Taïwan déclarée éteinte. Plus que 100 tigres du Bengale.

 

Quand l'homme veut à toute force éliminer ses concurrents, on s'apitoie quand c'est loin :

- La panthère de Taïwan, magnifique animal, est déclaré disparue.

Lire  + photo (soocurious)

- Le tigre du Bengale est en voie d'extinction, une centaine aujourd'hui contre 440 en 2004 ?

Lire  + photo (lefigaro)

 

...et l'on continue à massacrer à qui mieux-mieux en France loups, ours mais aussi chamois pour unique cause de rentabilité économique (de toute façon impossible).

On répète une mauvaise blague faite à propos des musulmans : "bas ta femme tous les matins, si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait". On est aussi cons que cette blague, autant dans l'irrespect.

A propos de connerie : 250 baleines massacrées aux Féroé, comme chaque année.

Lire  (francetvinfo)

 

Personnellement, je n'ai pas d'autre argument à présenter que la préservation de la biodiversité, et la plupart du temps on sait le peu que l'on gagne à court terme mais jamais tout ce que l'on perd à long terme. Je crois cependant que cela s'apparente à la perte des arbres sur l'île de Pâques, la perte de la mer d'Aral et ses poissons, ...

29/07/15 Les éoliennes ne tuent pas les oiseaux !

 

De fait, les chiffres auraient, pour le non averti, de quoi faire peur : pour une éolienne de 170 mètres de haut, la vitesse des lames en bout de pale, peut atteindre 270 km/h.

Mais d’amas d’oiseaux en bas de mât d’éolienne vous ne verrez heureusement point : selon l’Ademe, les éoliennes ne tuent en Europe, en moyenne, par pylône et par an, qu’entre 0,4 et 1,2 oiseau chacune.
Soit bien moins que l’hécatombe causée par les lignes électriques ou les immeubles par exemple : une étude a ainsi estimé la mortalité des oiseaux aux Pays-Bas à 163-217 décès par kilomètre de ligne électrique à haute tension ! Selon les mêmes auteurs, l’estimation de la mortalité serait de 130 et 174 millions d’oiseaux par an par les lignes à haute tension aux États-Unis. Étonnant que les amoureux de l’avifaune se préoccupe des mâts d’éoliennes qui cachent la forêt des pylônes électriques, vous ne trouvez pas ?

Lire  la suite (consoglobe)

03/07/15 La liste rouge des espèces menacées.

 

En France métropolitaine, 9% des mammifères, 19% des reptiles, 21% des amphibiens et 27% des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition du territoire. Tout comme 22% des poissons d’eau douce et 28% des crustacés d’eau douce. Pour la flore, 17% des espèces d’orchidées sont menacées.

En outre-mer, plus d’un tiers des espèces d’oiseaux de La Réunion sont menacées ou ont déjà disparu de l’île, et un tiers des oiseaux nicheurs en Guadeloupe. Les trois reptiles terrestres de La Réunion sont menacés, ainsi que 14% des papillons de jour, 21% des libellules et demoiselles et 33% des poissons d’eau douce de l’île. Concernant la flore réunionnaise, 30% des plantes vasculaires indigènes sont menacées.

Vous pouvez télécharger la liste sur le site, ci-dessous.

Lire  (uicn)

10/06/15 Roland Garros : on va bousiller les serres d'Auteuil pour jouer au tennis, comparaison avec les autres grands tournois oblige.

 

La décision a été validée hier matin à l’issue d’une réunion interministérielle. « L’Etat rendra son avis favorable sur l’ensemble des procédures relevant de sa compétence d’ici la fin de la semaine », a indiqué Matignon dans la soirée.
Anne Hidalgo, la maire (PS) de Paris, a immédiatement salué cette décision « qui vient clore cinq années d’une procédure exemplaire qui n’a eu de cesse de démontrer la pertinence de cet aménagement », s’est réjouie l’élue.

Lire  (leparisien)

On entend presque le fameux "L'environnement ça suffit" du précédent président. Et dire qu'on l'avait renvoyé chez lui pour ça !

30/05/15 Climat et réchauffement climatique, la France demande aux loups de construire la bergerie !

 

On attendait depuis plusieurs semaines de connaître le nom des multinationales appelées à devenir les sponsors officiels de la Conférence climat de Paris (COP21), qui doit se tenir à la fin de l’année. Le ministre des Affaires Étrangères Laurent Fabius vient de rendre publique la liste de ces sponsors, qui confirme les craintes des associations et des militants du climat.

Y figurent notamment des firmes énergétiques fortement investies dans le charbon – EDF et Engie (ex GDF Suez) – et une banque championne européenne du financement des énergies fossiles (BNP Paribas).

Lire  (bastamag)

 

Cela présage de la sincérité de la conférence à venir : l'argent sera le nerf de la guerre, pas une envie de futur pour nos enfants.

26/05/15 France, pollution urbaine et santé publique, ils savent ce qu'ils font. L'Europe propose une amende de 100 millions d'€.

 

Que penserait-on d’un pays qui ne protège pas la santé de ses citoyens? Probablement qu’il s’agit d’une infâme dictature ou d’un pays tellement pauvre qu’il a d’autres chats à fouetter. En fait, il s’agit de notre pays, la France, accusé par la Commission Européenne de ne pas avoir « adopté les mesures qui auraient dû être appliquées depuis 2005 pour protéger la santé de ses citoyens. »

La commission Européenne vient en effet de renouveler à la France sa demande de respecter les normes de qualité de l’air en vigueur afin de réduire l’exposition des populations à la pollution de l’air.

Si la France ne réagit pas dans un délai de deux mois, la Commission pourra saisir la Cour de justice de l’Union européenne. Pour rappel, la France s’expose à une amende d’au moins 100 millions d’euros, possiblement dès 2015, et de 85 millions d’euros les années suivantes.

Lire  (carfree)

23/05/15 Respect de la planète (RSE) et les 500 plus grands investisseurs. La moitié s'en fout, c'est sûr.

 

Et dans l'autre moitié ? Une partie est certainement dans le "greenwashing" (juste des mots, à titre publicitaire) et quelques autres plus sincères. Enquête :

Lire  (novethic)

23/05/15 L'observatoire des lucioles (CNRS). Vous pouvez participer.

 

Il n'y a pas de doute. L'actualité du moment sur ce site, c'est le lancement de l'Observatoire des Vers Luisants ! Enfin, il faut dire, l'idée date de 2011 ; les premiers tests sur le terrain ont été réalisés avec certains d'entre vous en 2012 ; et une déclinaison régionale a vu le jour en 2013 sur les îles de Bretagne. Vous avez été plus de 1 300 personnes à participer à ces premiers essais. Recevez autant de " Merci ! " car sans votre enthousiasme, le projet n'aurait tout simplement pas vu le jour.
Bref. Revenons à l'actualité. Lancement !

Lire  (observatoireasterella)

13/04/15 Réchauffement climatique, pollution de l'air et composition des sols. Quel est le lien ? (+++)

 

- La pollution de l'air est liée au réchauffement climatique car il se crée plus facilement des bulles concentrant la pollution atmosphérique au niveau du sol. Cette pollution étant d'origine humaine, bien sûr.

- Plus subtil : le réchauffement climatique pourrait être atténué ou éliminé si on recapte le CO2 émis par nos activités.

On nous propose des solutions loufoques (très coûteuses, y compris en énergie !) d'enfouissement de ce CO2. En même temps, nous avons un modèle agro-économique qui appauvrit les sols en matière organique (CO2 stocké).

 

Il est donc temps que les bases de l'écologie s'imposent, c'est gratuit mais avec une valeur énorme qui n'est prise en compte nulle part : avez vous déjà vu une colonne comptable "richesse des sols" ? Non, car ce n'est pas de l'ordre comptable ou financier. Cela tient de la force d'un monde vivant.

Une augmentation relative de 4 pour mille par an des stocks de matière organique des sols suffirait à compenser l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de la planète. Inversement, une diminution relative de 4 pour mille doublerait nos émissions. Il est donc primordial de protéger ces stocks.

Beaucoup plus de détails ci-après :

Lire  (lajourneemondialedessols)

Nota : le réchauffement climatique à 2 ou 3°C n'est pas une catastrophe en lui-même, il serait même globalement favorable au développement de la végétation. C'est le fixisme de l'humanité qui a envahi les littoraux (plus de la moitié de l'humanité habite sur les côtes), ce n'est qu'un désastre économique dû à l'imprévoyance.

25/03/15 Feu vert pour tuer 400 000 phoques. L’autre visage de l’industrie du luxe.

 

Plusieurs dizaines de milliers de phoques seront à nouveau abattus sur les vastes étendues glaciaires du grand nord Canadien courant 2015. La plupart des animaux tués ne sont encore que des jeunes phoques. Pas assez véloces pour s’échapper, ils tombent facilement aux mains des chasseurs. Leur peau est particulièrement appréciée de l’industrie textile de luxe.

Difficile d’imaginer cette pratique respectueuse de l’animal. La chasse au phoque est une industrie comme une autre. Elle n’a aujourd’hui rien de traditionnelle et ne peut prétendre à aucun justificatif en matière de bien-être animal. Les règles internationales en matière n’imposent pas de normes d’abattage sans cruauté. Ce vide légal donne une liberté totale aux gestes particulièrement cruels. Fusils, harpons, ou encore des gourdins de bois munis d’un crochet appelés hakapik, les techniques employées suggèrent un véritable massacre.

Heureusement, « La chasse aux phoques est vouée à disparaître. Depuis 20 ans, elle ne doit sa survie qu’aux subventions de l’État. Il n’existe plus aucun marché pour les produits issus de cette chasse aussi cruelle qu’inutile », ​tranche Céline Sissler­Bienvenu, Directrice d’IFAW France​.

Lire  (mrmondialisation)

23/02/15 Stockage du CO2 dans les sols. La réalité et le discours de la FNSEA.

 

Nous avons reçu ceci de Michel V. que nous vous proposons intégralement. MV est administrateur à Terre de Liens.

 

J'ai assisté hier au forum international "Agriculture et Changement Climatique". Parmi les sujets mis en avant par plusieurs intervenants les capacités des sols agricoles à stocker du carbone par des évolutions de pratiques agricoles (agriculture de conservation, agroforesterie, infrastructures agroécologiques -haies, bandes enherbées, etc- , bio).
Cette question du carbone dans les sols agricoles a donné lieu à un extraordinaire tour de passe de la part président de la FNSEA. Arguant du stock de carbone, globalement important, qui existent encore dans les sols, il n'a pas hésité à affirmer que " l'agriculture a permit de développer depuis des années et des années les stocks de carbone massifs que nous avons sous nos pieds..."

La réalité est tout autre. Elle est que malgré l'agriculture industrielle qui a considérablement dégradé les sols, détruit une grande partie de l'humus, rasé les haies (etc, etc...) et a ainsi libéré dans l'atmosphère une grande partie du stock de carbone des sols, celui-ci reste encore important. Des évolutions de pratiques agricoles peuvent
permettre de restocker ce qui a été déstocké.
La situation la plus caricaturale est celle des plateaux de grandes cultures du bassin parisien. La dégradation des sols y est telle, les taux d'humus et de carbone tombés tellement bas que leurs capacités de restockage sont massives.
EELV (comme presque tous les alternatifs agricoles) sont restés relativement discrets sur cette question du restockage du carbone dans les sols.
Si ne voulons pas laisser un boulevard au tour de passe-passeà la FNSEA pendant cette année ce COP21, il serait utile que nous nous emparions de cette question avec plus de vigueur.

18/02/15 La guerre tue aussi la planète. Guerre et Paix… et Ecologie de Ben Cramer.

 

"La militarisation du monde est la cause principale de la détérioration de nos environnements, sur terre, en mer et dans l’espace" peut-on lire dans la préface d’Alain Joxe. Difficile à croire ? Peut-être pas tant que ça lorsque l’on considère les informations aussi intéressantes que surprenantes contenues dans livre :

- Au moins 10% des émissions annuelles de carbone proviennent d’activités militaires.
- En 2010, l’Union européenne a dépensé 194 milliards d’euros dans la défense, soit l’équivalent des déficits annuels de la Grèce, l’Espagne, et l’Italie.
- 1% de la planète est occupé par des camps d’entraînement. Cela représente plus que la superficie totale de la France utilisée pour le maniement d’armes, même en temps de paix.
- Pour 1 dollar investi dans l’écologie, 1000 le sont dans l’armement.
- La dimension militaire ne rentre pas dans le protocole de Kyoto.
- 12 milliards de balles sont produites chaque année dans le monde.
- Les états qui vivent « au-dessus » de leurs moyens le font souvent à cause des dépenses militaires.

Lire  (neoplanet)

Guerre et Paix… et Ecologie de Ben Cramer, aux éditions Yves Michel. (13€)

13/02/15 Loi Macron : les députés approuvent un dispositif complexe pour simplifier le droit de l'environnement.

 

Hélas, nous ne sommes pas très doués pour commenter tout ce qui est législatif, laissons Arnaud Gossement, avocat et ancien ministre, le faire à notre place :

 

Les députés ont adopté, vendredi soir, l'article 28 de la loi pour la croissance et l'activité qui prévoit une simplification par ordonnances du droit de l'environnement et de l'urbanisme. Un objectif et une méthode inadaptée. Des garde-fous ont toutefois été votés par les députés pour encadrer cette réforme, notamment par la création d'un comité de liaison parlementaire.

Lire  (arnaudgossement)

12/02/15 Capsules de café : derrière un marché en pleine expansion, des montagnes de déchets.

 

Chaque jour, il se vendrait plus de cinq millions de capsules individuelles de café en France. Une formule qui rapporte une fortune : le café en dosette se paie quatre à sept fois plus cher que le sachet de café classique. Ce marché reste largement dominé par Nespresso, l’inventeur du système et filiale de Nestlé. Cette nouvelle « richesse » profite-t-elle aussi aux producteurs de café, en Afrique ou en Amérique latine ? Les milliards de capsules consommées sont-elles recyclées ? Les concurrents de Nespresso proposent-ils des alternatives plus éthiques et écologiques en la matière ? Enquête sur ce nouvel or noir encapsulé.

... Les ventes des dosettes Nestlé explosent depuis une décennie. En 2012, plus d’1,85 milliard de ses capsules sont écoulées dans l’hexagone (pour une valeur de 633,5 millions d’euros !), quasiment le double de l’année 2007 . Les ventes de ses machines à expresso ont été multipliées par 1,5 (787 000 machines en 2012). Un succès qui s’appuie sur l’image de l’acteur George Clooney, rémunéré environ 6 millions d’euros pour chaque épisode publicitaire (à ce prix-là, moi aussi je deviens très sympa).

... Reste l’épineuse question du recyclage et de l’empreinte carbone : « Plus de 8 milliards de dosettes sont vendues par an, dans le monde, dont la moitié pour Nespresso », indique une étude de marché réalisée par la filiale de Nestlé. Et ces chiffres datent de 2011 ! Cela représente plus de 40 000 tonnes de déchets annuels. L’équivalent de quatre Tour Eiffel de dosettes par an. ...

Lire  (bastamag)

05/02/15 Réduire les pesticides : arlésienne ou volonté réelle ? (Jacques Caplat).

 

Troisième consommatrice mondiale de pesticides (et largement 1ère en Europe), l'agriculture française tarde à faire son aggiornamento, alors que la nocivité de ces produits pour la santé humaine (en premier lieu celle des agriculteurs qui les utilisent) et pour l'environnement (sol, eau, air, biodiversité) n'est plus à démontrer. Certes, un plan adopté en 2008 dans le cadre du « Grenelle de l'environnement », le plan Ecophyto 2018, prévoyait de diviser par deux la consommation de pesticides agricoles en France en dix ans. À trois ans de son échéance, l'échec de ce plan est patent : non seulement cette diminution spectaculaire n'a pas eu lieu, mais l'utilisation de pesticides a même continué à augmenter avec insistance tous les ans, dont une croissance de 9 % entre 2012 et 2013. Une baisse de quelques pourcents aurait déjà consacré un net échec en regard des objectifs, une hausse continue représente une véritable claque.
Ecophyto2 : fixe désormais à 2025 l'objectif d'une division par deux des volumes utilisés en agriculture. Ce report était inévitable, mais le ministre se donne-t-il les moyens de réussir enfin ?
Il faut reconnaître que les déclarations et affichages du ministre marquent une certaine fermeté formelle. ...
En préconisant une pénalisation financière des distributeurs qui ne parviendront pas à baisser de 20 % en 5 ans le nombre de doses utilisées, le ministre identifie l'un des leviers essentiels pour amorcer le changement agricole et fait preuve d'une relative audace. ...
Encore faudrait-il que ces échéances soient conçues comme les indicateurs d'un changement profond de pratiques agricoles... et non pas comme un but en soi. C'est ici que le bât blesse.
Est-il possible de réduire fortement les pesticides sans changer de système agricole ?
Les faits sont têtus. Même les agriculteurs les plus vertueux et les plus décidés à réduire leur usage des pesticides, ceux du réseau Dephy, n'ont réussi à parvenir qu'à une réduction cumulée de 20 %. ...

Lire  (changeonsdagriculture)

01/02/2015 Les bouleversements environnementaux sont sous estimés. Dominique Bourg.

 

Le philosophe qui enseigne dans le département Environnement de l'université suisse, s'appuie sur des travaux scientifiques. Il estime par exemple que le réchauffement climatique n’est pas appréhendé à sa véritable dimension, tant par l’ampleur que par la durée. On parle en souvent des estimations du changement fondées sur perspectives des modèles des experts du GIEC, le Groupement international d’experts sur le Climat, qui travaillent à la demande des Gouvernements sur l’horizon 2100. Cette échéance, lointaine pour les sociétés humaines, n’est que du court terme à l’échelle du fonctionnement de la planète. On évoque des objectifs de la lutte à l’horizon 2050.

Il n’est évidemment pas question pour Dominique Bourg, de remettre en cause les travaux des experts du GIEC. Mais le changement qui a commencé est l’amorce d’un bouleversement plus profond et plus long. En 2100, la température aura probablement augmenté de plus de 2,5 degrés en moyenne, mais surtout le phénomène continuera à s’amplifier pour une durée de plusieurs milliers d’années. Pas de phénomènes réversibles.

Suite de l'article :
La deuxième série de phénomènes concerne l’environnement et les modifications apportées par l’homme. ...
Enfin, la notion de risques est elle-même dépassée, car les changements font naître un environnement nouveau qui fonctionnera de manière nouvelle, ...
Un nouveau modèle énergétique. ...

Lire  (enviscope)

 

Dominique Bourg n'est pas un défaitiste, il nous prévient que prier pour "que ça n'arrive pas", ce n'est pas agir et que dans certains cas il est déjà trop tard. L'adaptation à ce nouvel état de fait, nous le laissons à nos enfants : ils ne nous remercieront sans doute pas.

20/01/15 Les arbres ont encore bien des secrets à dévoiler : ils ne sont pas idiots ! (interview de François Hallé)

 

Enormes avancées scientifiques actuelles dans ce domaine.
Elles nous confirment que les plantes communiquent entre elles et qu’elles adoptent des stratégies d’une grande complexité – saviez-vous que certains arbres sont « timides », qu’un seul arbre peut avoir plusieurs génomes et que le diamètre de certains végétaux varie en même temps que les marées ? La magie de ces découvertes et la poésie de Francis Hallé le confirment : il nous faut plus souvent contempler les plantes, elles nous font du bien. ...

Les plantes ont une quantité de fonctions positives vis-à-vis de nous, elles sont indispensables pour qu’on respire mais pas seulement, elles ont aussi des effets positifs pour la santé ou pour la concentration. Il y a donc un goût pour les plantes qui naît et qui, je crois, n’est pas une mode : ça ne sera pas remplacé par autre chose. Par exemple, beaucoup de gens jardinent, même ceux qui n’ont pas de jardin s’y mettent sur leur balcon ou dans la rue. ...
Tant qu’il y aura des arbres à couper, l’homme les coupera. Pendant qu’on tournait Il était une forêt, on entendait les tronçonneuses et des vieux arbres tomber toutes les cinq minutes, c’était absolument terrifiant.
Les derniers grands arbres vont tomber comme ça, il ne faut plus espérer les sauver. C’est le fric, c’est inévitable. Un vieil arbre, un grand arbre tropical, on peut gagner facilement 300 000 euros en le coupant. On les trouve souvent dans des pays très pauvres. Des grandes compagnies viennent, les coupent et les vendent alors qu’ils n’ont même pas eu besoin de les planter. Ils ont juste besoin pour ça de trois mecs mal payés et d’une tronçonneuse.

Lire  (terraeco)

26/12/14 Les truites du Doubs et du Dessoubre victimes d'épandages "à contretemps". Les sols, étant au repos, ne peuvent absorber les lisiers

 

Dans un communiqué, le collectif SOS Loue affirme que les épandages hivernaux continuent sur les plateaux du Haut-Doubs. Ils seraient responsables des mortalités de truites sur le Dessoubre et le Doubs Franco-Suisse.
Le collectif reconnait toutefois que le Président de la Chambre d’Agriculture "a déclaré publiquement à plusieurs reprises que les épandages ne pouvaient pas être pratiqués pendant les périodes de repos végétatif." Reste que cette consigne n'est pas toujours suivie.
D'où cette interrogation : "Quand le législateur et les responsables de l’administration auront-ils le courage de transformer en dispositions règlementaires contraignantes ce qui n’est actuellement que recommandations de bon sens insuffisamment respectées ?"

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et aussi Lire (estrepublicain)

22/12/14 La chenille processionnaire du pin aux portes de Paris. Une remontée de 100 km en 20ans de réchauffement climatique.

 

Elle monte vers le Nord. Rien ne l’arrête. Elle est aux portes de Paris. Les guetteurs de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) ont pourtant bien prévenu : Thaumetopoea pityocampa, la chenille processionnaire du pin, arrive. Les habitants de la capitale ne le savent pas encore, mais elle va, sous peu, devenir leur cauchemar.

Un peu au nord de la forêt de Fontainebleau, dans le sud de l’Ile-de-France, se joue un Game of Thrones version insectes contre humains. Mais, dans le vrai monde, à la différence de la série d’heroic fantasy, ce n’est pas le froid et l’hiver que fuit la chenille processionnaire du pin.

Car les scientifiques qui la surveille depuis bientôt trente ans en ont les preuves : Thaumetopoea pityocampa, insecte méridional, a démarré son inexorable invasion du Nord sous l’effet du changement climatique.

Lire  (terraeco)

 

La chenille est en effet urticante et pose de nombreux problèmes surtout pour les enfants.

25/11/14 Amazonie: la déforestation a quintuplé en octobre au Brésil. Par rapport à Oct 2013.

 

La déforestation en Amazonie brésilienne a augmenté de 467% en octobre 2014 par rapport au même mois l'année dernière, selon l'ONG Instituto Imazon, pour s'établir à 244 km2. Environ 60% de la déforestation a été réalisée sur des terrains privés ou occupés illégalement.
En outre, entre août et octobre 2014, plus 1.000 km2 de forêt ont été perdus. Le Brésil était parvenu à réduire la déforestation, qui atteignait 27.000 km2 en 2004, à 4.571 km2 en 2011/2012.

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20/11/14 Le 7ème continent :  chaque seconde, 100 tonnes de déchets finissent en mer.

 

Mais quels sont exactement ces déchets ? D’où viennent-ils ? Quelles sont les conséquences sur notre environnement ? Y a-t-il des solutions pour préserver l’avenir de nos océans ?

Ce dossier de L'actualité chimique fait suite à une communication de l’Ifremer (Institut de recherche pour l’exploitation de la mer) et de PlasticsEurope (représentant les industriels du plastique européens). Connaître pour pouvoir agir, c’est le défi relevé par plusieurs organismes de recherche publique, comme l’Ifremer.

Dossier Futura Sciences.

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20/11/14 Antarctique : toujours pas d'aires marines protégées... !

 

La Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR) n'a de nouveau pas réussi à créer des aires marines protégées dans l'Antarctique au cours de sa réunion annuelle fin octobre en Australie, a-t-on appris mercredi auprès de cet organisme international.
L'Australie, l'UE et la France sont à l'origine d'une proposition visant à créer une aire marine protégée d'un million de km2 en Antarctique de l'Est. La Nouvelle-Zélande et les États-Unis souhaitent eux une aire de 1,3 million de km2 en mer de Ross, au sud-ouest de l'Antarctique.

Chacune de ces propositions, dont la surface a été réduite par rapport au projet initial, pourrait mener à la création de la plus grande aire marine protégée du monde.
«Ni l'une ni l'autre des AMP proposées n'a fait consensus» lors de cette réunion qui s'est tenue fin octobre à Hobart, en Australie, assure le document publié sur le site internet de l'organisme chargé de gérer les ressources marines de la zone depuis 1982.

 

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17/11/14 Turquie, ton avenir part en fumée. Les oliviers ne résistent pas au charbon.

 

La Turquie rase ses oliveraies centenaires pour contruire des centrales à charbon.
Pendant plus de deux semaines, les villageois de Yirca, un village de la région de Manisa, tout près de la mer Egée, ont monté la garde jour et nuit dans leurs champs, bien décidés à empêcher la destruction de leurs oliviers.

Même si les oliveraies ne leur appartenaient plus, préemptées quelques mois plus tôt par la société Kolin chargée de construire une nouvelle centrale au charbon, il leur était difficile de se résoudre à l’idée que leurs « arbres de vie » – le nom de l’olivier en turc –, source de revenus non négligeables des familles de Yirca depuis des générations, allaient être arrachés. La production d’huile d’olive est la principale ressource de la région avec le charbon. La petite bourgade est située non loin de la ville de Soma, où 301 mineurs ont péri, victimes d’un incendie le 13 mai.
... A minuit, six bulldozers sont entrés en action, déracinant 6 000 oliviers.

Lire  (lemonde)

 

L'olivier est un symbole mondial de paix, et ici c'est très fort. Répétés 1 000 ou 10 000 fois chaque année dans le monde, ces procédés prouvent l'incroyable imposture du monde qui nous gouverne. Ils n'ont que le mot "croissance" dans la bouche et ne laissent que destruction et désolation.

17/11/14 Sivens, un témoignage qui "tue". Pour en finir avec les mensonges !

 

Petit à petit le voile se lève et les infos sur ce qui s'est réellement passé à Sivens sont révélées.

Dès le premier instant les forces de l'ordre savaient qu'elles avaient tué en tirant dans le dos, à tous les échelons et jusqu'au ministère : silence radio; les forces de l'ordre protégeaient un chantier illégal dont le dossier était monté par magouilles et copinages divers. Jusqu'à l'impensable : tuer.

Nous ne vous proposons pas un témoignage partisan que l'on pourrait récuser, non, mais celui de Benoït Biteau, vice président de la région Poitou-Charente :

 

"Je suis allé sur place, bien avant la mort de Rémi. Ce que j'y ai vu, et je pense pas être ni un marginal, ni un anarchiste, ni un bobo écolo menaçant, pas davantage non plus que les nombreux jeunes que j'ai rencontré sur place, plutôt étudiants en écoles supérieures de biologie ou d'écologie, ce sont des forces de l'ordre en permanente provocation, cherchant l'affrontement avec des jeunes parfaitement pacifiques, majoritairement grimpés au sommet des arbres pour en empêcher l’abatage, et tirés au flasball comme des pigeons! Ce que je ne comprends pas, alors que les forces de l'ordre étaient là pour protéger la réalisation du chantier (par ailleurs illégal, expliquant d'ailleurs cette résistance!) , c'est pourquoi ces forces de l'ordre étaient présentes après 19 heures et les Week End, quand les machines n’étaient plus sur ce site pourtant éloigné de plusieurs kilomètres des premières âmes qui vivent? Pourquoi en dehors des périodes d'intervention des entreprises, ces forces de l'ordre étaient sans cesse dans ces provocations violentes? Si la présence des forces de l'ordre s'était cantonné à l'encadrement du chantier, Rémi ne serait pas mort! Et, après m'être posé toutes ces questions sans réponse, pourquoi ce même État n'a toujours pas proposé des excuses officielles, solennelles et publiques à la famille? En modeste élu, de gauche, de cette République que je m'acharne à servir de mon mieux, j'ai honte!" Benoît Biteau

 

Dans un texte publié il y a quelques jours, Pierre Rabhi ajoutait : «Nombreuses sont les consciences qui, partout sur la planète, essaient de faire comprendre, de nous faire comprendre, que notre planète est trop belle, trop rare, pour être livrée comme une prostituée aux appétits jamais assouvis de financiopathes et autres prédateurs sans âme, à la gabegie d’un système à la rigidité cadavérique, promettant un bonheur qu’il est incapable d’assurer autrement que par la consommation exponentielle d’anxiolytiques.
Arrêtons de détruire la vie et nos vies, la félicité sur terre est possible, alors préservons-la, prenons en soin. Ravaler ces propos à la mièvrerie se rait une erreur, car nous avons besoin d’une nature respectée... ».

29/10/14 Climat : le Conseil européen adopte un accord minimal.

 

Dans les grandes lignes, l'UE s'engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) "d'au moins 40% d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990". Il s'agit de l'unique objectif contraignant de l'accord. Selon les calculs de la Commission, l'UE est sur le chemin d'une baisse des émissions de 32% en 2030, sans effort supplémentaire. Concernant la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique de l'UE à l'horizon 2030, l'UE se fixe un objectif d'"au moins 27%". L'accord prévoit aussi un "objectif indicatif d'au moins 27%" en matière d'amélioration de l'efficacité énergétique à l'horizon 2030 "par rapport aux scénarios de consommation future d'énergie, sur la base des critères actuels". Les deux derniers objectifs "ne seront pas traduits en objectifs contraignants sur le plan national", précise le texte de l'accord.

Lire  (actuenvironnement)

 

Le détail qui tue : "ne seront pas traduits en objectifs contraignants sur le plan national". Autrement dit : c'est juste des mots pour calmer les gogos, on continuera à faire comme on veut mais ça serait ce qu'il faudrait faire si on était moins cons.

17/10/14 Le loup, vérité et contre vérités. Par Cap Loup.

 

Après quelques décennies d’absence suite à sa destruction par l’homme, voilà plus de vingt ans que le loup est revenu naturellement en France, par ses propres moyens. Vingt ans pendant lesquels les rumeurs, les erreurs et les contre-vérités les plus grossières ont été colportées par des responsables du monde agricole, des chasseurs, et par des élus.
Contre-vérités à propos de l’élevage et de l’impact imputé au loup. Contre-vérités à propos de la chasse et du rôle prêté au loup. Contre-vérités relayées dans une partie des médias.
Posons-nous les bonnes questions. Qu’en est-il réellement du rôle du loup sur l’élevage en France ? Qu’en est-il réellement du pastoralisme et de la filière ovine ? Le loup a-t-il un impact sur les ongulés sauvages ?
Nos associations s’unissent pour porter à la connaissance de nos concitoyens quelques faits que tous les spécialistes et scientifiques connaissent, mais qui sont trop peu repris dans le débat public.
Rétablir les faits, parce que le loup ne doit pas être le bouc-émissaire de la filière ovine.
Et parce qu’une espèce animale ne doit pas être sacrifiée pour assouvir la haine et les intérêts de quelques-uns, ni être utilisée à des fins politiciennes.

Télégarger  (caploup)

 

A noter : il n'est pas fait mention ici que le loup est un régulateur en milieu naturel, il chasse d'abord les animaux affaiblis (les chasseurs ne chassent que des animaux sains). Ils concourent donc à limiter les épizooties tandis que les chasseurs ...

14/10/14 89 millions de substances chimiques. A ce jour, 0,4 % seulement des substances chimiques font l’objet d’une réglementation particulière.

 

Quatre-vingt-neuf millions et des poussières : c’est le nombre de substances chimiques uniques inscrites au registre mondial du Chemical Abstracts Service (CAS), une division de la Société américaine de chimie. Des molécules que l’on retrouve un jour loin des éprouvettes qui les ont vues naître – dans l’eau potable, l’air frais du matin, les sources de vitamines, les crèmes de soin… Jusqu’au plus anodin ticket de caisse !
"Les industriels allument des contre-feux pour neutraliser la connaissance et mettre en doute indéfiniment les effets sanitaires de substances toxiques".
« L’expérimentation animale est présentée comme non pertinente, les données humaines non-représentatives… » Ou l’art et la manière de réfuter les preuves existantes, de disqualifier leurs auteurs ou les biais qu’ils empruntent, mais aussi d’empêcher la réalisation d’études scientifiques, d’infiltrer les universités, de se constituer une écurie d’experts et de publier leurs travaux dans des revues scientifiques, de financer des projets de recherche mettant en avant d’autres causes de maladies, comme les comportements individuels et le patrimoine génétique… La méthode est subtile. Et son efficacité redoutable : à ce jour, 0,4 % seulement des substances chimiques font l’objet d’une réglementation particulière.
Les ficelles sont grosses, mais la recette fonctionne… Elle fonctionne même si bien qu’elle se propage à une kyrielle d’autres domaines. Et transforme l’industrie en usine à arguments. Celle du tabac, dont l’historien américain Robert Proctor retrace la « conspiration » dans un essai très documenté, Golden Holocaust, est un cas d’école. Comment la cigarette, qui « demeure la principale cause de mortalité évitable », s’est-elle imposée ? « L’idée était simple, l’industrie combattrait la science par la science, explique l’auteur. La sphère publique entière devint l’arène où se déroulait la tromperie, avec un tabac accusé, des cigarettes présumées innocentes jusqu’à ce qu’on ait la preuve de leur culpabilité – et la barre de la preuve placée si haut que personne ne pouvait jamais la franchir. » Un biologiste est enrôlé, Clarence Little, éminent scientifique membre de l’académie des sciences américaine et ancien président de l’université du Michigan. Sa première qualité ? Être persuadé que les cancers du poumon tiennent à une faiblesse génétique individuelle.

Lire  (altermondesansfrontiere)

04/10/14 L'écologie coûte cher, la mairie de St Brieux touche 500 000€ pour les marées vertes.

 

Titre provocateur, bien sûr. Mais c'est l'écologie défendue par des non écologistes : on répare (?) les dégâts sans s'attaquer aux causes. Ensuite, ils ont beau jeu de camper sur leurs positions.

Rappelons que les marées vertes (pullulation d'algues vertes sur les plages) sont dues au excès de nitrates déversés dans les champs, ils se déversent ensuite dans les rivières et provoquent ce désastre. Mais là, on vous répond : "il faut que nos agriculteurs travaillent et soient concurrentiels". Bref, on vous oppose un diktat de a FNSEA, point final.

Lire  (actuenvironnement)

 

Mais quelle argumentation opposer dans ces situations, c'est bien beau d'indemniser et/ou protester, c'est mieux de proposer. Par exemple, réussir à faire admettre, puisque le problème est reconnu, qu'on a pas le droit de porter volontairement préjudice à autrui. Autrui étant le monde vivant en général et pas seulement les humains.

30/09/14 En 40 ans, la moitié de la vie sauvage a disparu.

 

Et ce à cause de l'action humaine.

Entre 1970 et 2010, l'Indice Planète Vivante, qui mesure l'évolution de 10'380 populations de 3038 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons, a chuté de 52%. Et «cette tendance lourde ne donne aucun signe de ralentissement», souligne le WWF.

Lire  (tdg)

Lire (communiqué du WWF)

 

Quelle importance cela a-t-il ?

Imaginons la planète comme le corps humain, 80 % des cellules de notre corps (oui, 80% en nombre, pas en poids) sont des cellules "étrangères" : virus, bactéries, champignons, ... A quoi toutes ces cellules servent-elles ? Le plus souvent, nous n'en savons rien.

Mais s'il en manque la moitié, tous genres confondus, nous sommes profondément malades.

23/09/14 95% des Européens veulent protéger l’environnement. Sondage effectué par Eurobaromètre.

 

Le commissaire européen chargé de l’environnement, Janez Potocnik, a commenté : « Je suis heureux de constater que la protection de l’environnement bénéficie d’un soutien aussi large et vigoureux, même dans une période difficile. Les Européens sont particulièrement préoccupés par la pollution de l’air et de l’eau, les produits chimiques et les déchets, et ont le sentiment que chacun doit intensifier ses efforts pour protéger l’environnement. »

Et pour ceux qui n'y auraient pas pensé :

Pour 80% d’entre eux, l’économie « influence leur qualité de vie » et 75% pensent que « l’état de l’environnement a une influence comparable« . 77% des citoyens européens pensent que ces deux notions sont définitivement liées. L’utilisation des ressources naturelles pourrait être un moteur de croissance économique (79%), et de la même manière la protection de l’environnement (74%).

Lire  (consoglobe)

29/08/14 USA, OGM + herbicides = disparition de 90 % des papillons monarques .

 

Ces insectes migrateurs pourraient avoir perdu en superficie un habitat de la taille de la France dont près d’un tiers de leur zone d’accouplement en été, un phénomène attribué au recours de plus en plus étendu aux cultures génétiquement modifiées (OGM) et à l’herbicide Roundup, dans les plaines du Midwest où naissent la plupart de ces papillons.
“Les monarques connaissent une disparition rapide qui pourrait conduire à leur extinction et les menaces auxquelles ils sont confrontées sont désormais tellement importantes que la loi sur la protection des espèces en danger doit s’appliquer le plus tôt possible alors qu’il est encore temps d’inverser ce déclin », insiste Lincoln Brower, un expert reconnu de ces papillon qui les étudie depuis 1954.

La plupart des cultures OGM sont résistantes au Roundup, l’herbicide du géant chimique Monsanto qui permet de détruire sans risque pour les récoltes de maïs et de soja les mauvaises herbes dont le laiteron, la seule nourriture de la chenille du papillon monarque.

Lire  (goodplanet)

28/08/14 Inde, les dauphins reconnus comme "personnes non humaines".

 

Ce pays nous avait fait honte pour des viols collectifs, aujourd'hui, l'Inde nous montre aujourd'hui un autre visage. Ne généralisons donc pas à tout un pays le comportement ignoble de quelques uns.

 

Le ministère de l’environnement et des forêts indien vient de décider que les dauphins sont des “personnes non humaines”. A ce titre, ils ne doivent pas être maintenus captifs pour le seul plaisir des humains, aussi la construction des delphinariums est-elle désormais interdite dans le pays.
En France, les animaux sont des meubles. Comme des chaises ou des tables, leur propriétaire peut en faire ce qu’il veut. En Inde, les dauphins viennent d’être déclarés des “personnes non humaines”.
“ On reconnaît la grandeur et la valeur d’une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux”, disait Gandhi. Je connais peu la civilisation indienne et j’aime peu l’idée de juger ou de comparer des sociétés entières, mais cette décision historique, en même temps qu’elle trace des perspectives importantes pour les défenseurs des animaux, met en lumière une zone d’ombre majeure dans notre société française.

Lire  (goodplanet)

26/08/14 En France, une piètre qualité de vie environnementale.

 

La France est-elle encore un pays où il fait bon vivre? Rien de moins sûr, notamment en matière d’environnement, d’éducation et de sécurité. Du moins si l’on en croit les résultats de l’étude «OECD Regional Well-Being», qui mesure la qualité de vie dans 34 pays de l’OCDE, ou plutôt dans les 362 régions, provinces ou Etats qui les composent.

 Selon cette première version, la France se classe 17ème en matière de qualité de vie environnementale, avec une note nationale inférieure à celle des pays scandinaves, mais aussi de l’Irlande (4ème), du Canada (7ème), du Portugal (10ème), des Etats-Unis (11ème), du Royaume-Uni (12ème) et de l’Espagne (13ème sur 32).
C’est tout de même mieux que plusieurs de ses voisins, dont l’Allemagne (20ème), la Suisse (23ème) et la Belgique (28ème). Ou qu’Israël et la Corée du Sud, en queue de classement.

Lire  (jdle)

10/08/14 Placer l’environnement au cœur du débat politique (Mor Ngom, Sénégal).

 

Au Sénégal, l’environnement a toujours été absent du débat politique. La plupart de nos candidats préfèrent s’attarder sur des questions de politiques politiciennes ou crypto personnelles qui représentent 1% des problèmes mais qui occupent 90% des débats. Les environnementalistes s’inquiètent d’autant plus que l’avenir de la planète n’a jamais été aussi précaire : raréfaction des ressources (eau, produits halieutiques, denrées alimentaires, réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre, crise énergétique, etc.). Malgré cette menace qui pèse sur la planète que nous partageons, les questions environnementales sont inscrites aux abonnés absents dans les débats politiques au Sénégal et en Afrique en général.
Des idées pour mettre l’environnement au cœur du débat ?
- Les médias doivent comprendre leur rôle et leur devoir citoyen de sensibiliser l´opinion publique aux graves problèmes d´environnement. ...
- Multiplier les interventions télévisées d´écologistes à propos des questions environnementales,...
- Faire comprendre aux populations que ce n´est pas seulement aux autres de prendre des décisions, ...
- Mettre en avant le coût astronomique du changement climatique pour la société, mais aussi son ratio par habitant.
- Convaincre les partenaires sociaux que sont les syndicats, la société civile, les organisations non gouvernementales, associations, qu´il est de leur responsabilité de faire pression sur les politiques pour régler les problèmes d´environnement. ...
- Réfléchir comment créer un fond d’impulsion à l’environnement et/ou aux métiers verts.
- Sur la problématique des ordures ménagères, il faudrait que les citoyens soient conscients que les ordures ont de la valeur. En les recyclant, on peut créer des PME/PMI avec à la clé, des emplois et un savoir-faire ...

Lire  (environnementafrique)

06/08/14 Analyses d’eau de pluie très préoccupantes dans le Doubs (25).

 

Un de nos adhérents (des Moutons Enragés) à Miserey Salines dans le Doubs a fait procéder, par le laboratoire Qualio de Besançon, à des analyses d’eau de pluie recueillies tous les 8 mois environ au même endroit et dans des conditions similaires.
Le résultat est fort préoccupant puisqu’il atteste d’une augmentation de 800% du taux d’aluminium en 16 mois (environ 9 fois plus) et d’une augmentation de 100% des taux de baryum, strontium et titane en 8 mois (2 fois plus).
Ces résultats d’analyse ont fait l’objet d’une communication au Maire de Miserey Salines (Doubs), lequel s’est engagé à transmettre ce rapport d’analyses à l’Agence Régionale de Santé (ARS-Besançon)

Lire  (lesmoutonsenrages)

 

A lecture des commentaires sous l'article original, il faut penser à raison garder. Les histoires de chemtrails nous laissent sceptiques tant que nous n'aurons pas des faits plus consistants à nous mettre sous la dent. Nous pensons que quelques personnes très sérieuses ont intérêt à alimenter cette polémique qui dérive souvent dans le n'importe quoi.

06/08/14 La sixième "extinction massive" serait en cours, à cause de l'homme.

 

Selon les chercheurs de l'Université de Stanford, la Terre se trouve une nouvelle fois au début de ce processus. Les populations de toutes les espèces ont diminué de 25% en moyenne durant les 500 dernières années, rapporte ainsi Time (en anglais). Mais certains spécimens sont plus affectés que d'autres : 35% des lépidoptères (la famille des papillons) sont menacés d'extinction, tout comme 45% des amphibiens et la presque totalité des criquets, sauterelles et autres orthoptères.
Un tiers des vertébrés est à présent considéré comme en danger, rapporte Re/Code (en anglais), qui ajoute que 320 espèces de vertébrés terrestres ont disparu depuis le XVIe siècle. Un phénomène qui pourrait s'accélérer. Un rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur le réchauffement climatique, paru en 2007, affirme que l'augmentation de la température de 3,5°C d'ici 2100 pourrait causer la disparition de 40 à 70% de la faune.
Et le responsable, cette fois, n'est autre que l'Homme. Selon Science, notre impact sur la biodiversité est absolument dévastateur. A commencer par la surpêche, la chasse et le braconnage, qui font diminuer la population de nombreuses espèces.
D'autres encore sont menacées par la destruction de leur écosystème. La déforestation a réduit l'habitat naturel de nombreux animaux, en particulier dans les forêts tropicales d'Asie et d'Amazonie.

Lire  (francetvinfo)

30/07/14 Comment se promener dans les bois sans se faire tirer dessus ?

 

Savez-vous que le lobby chasse refuse les alcootests, et qu’un homicide à la chasse peut être moins sévèrement puni qu’un acte de braconnage ?

Plus de 2 millions de cavaliers, plus de 15 millions de randonneurs, plus de 20 millions de cyclistes, auxquels il faut ajouter les simples promeneurs ou les naturalistes, forment une écrasante majorité au regard du million de chasseurs en France. Pourtant, ce sont les choix des chasseurs qui prévalent dans les instances de pouvoir.

En France, sous pression du monde de la chasse, on continue d’abattre entre 600 000 et un million de renards roux par an, on déterre les blaireaux avec une rare violence, on chasse tous les jours et toute l’année, on compte le plus grand nombre d’animaux chassables. Il est temps que ça se sache…

« Nul n’est censé ignorer la loi ». Pourtant, rien n’est fait pour vous la rendre accessible, surtout pour ce qui touche à la chasse. Écrit en collaboration avec les super juristes de l’ASPAS, ce guide pratique met, enfin, la loi à la portée de tous, et répond à toutes vos questions dans un langage clair.

 

Note : c'est un bouquin à acheter, dommage que quelques extraits ne soient disponibles, c'est le minimum qu'on demandait.

Lire  (aspas)

22/07/14 Le loup, une espèce protégée chassée dans un espace protégé. La décision a été prise (puis annulée, ouf !).

 

La France possède moins de 1% d'espaces réellement protégés et ce serait trop ? L’Italie accueille 1500 loups, l’Espagne 2500, la France seulement 300. Mais c’est en France que leur présence passe pour insupportable.

De nombreuses battues illégales ordonnées par des préfets (représentants de la loi) ont été stoppées par les recours juridiques d’associations citoyennes, comme l’ASPAS. La battue du 10 juillet en plein cœur du Parc des Écrins, organisée avec la complicité de son directeur, montre que désormais les élus et les administrations se comportent ouvertement comme des braconniers.

 

L’Italie accueille 1500 loups, l’Espagne 2500, la France seulement 300. Mais c’est en France que leur présence passe pour insupportable - See more at: http://www.aspas-nature.org/9881/laspas-demande-le-retrait-des-troupeaux-dans-les-parcs-nationaux/#more-9881
L’Italie accueille 1500 loups, l’Espagne 2500, la France seulement 300. Mais c’est en France que leur présence passe pour insupportable, - See more at: http://www.aspas-nature.org/9881/laspas-demande-le-retrait-des-troupeaux-dans-les-parcs-nationaux/#more-9881

Pour comprendre, il faut savoir qu'un parc régional a pour vocation de préserver les espaces des agressions du monde moderne, on y vit, on cultive, on exploite la forêt, on gère l'eau, etc. avec certaines contraintes. Qu'on y refuse certains prédateurs est admissible (ours, loup, ...).

Un parc national a un but conservatoire de la nature sauvage, c'est beaucoup plus restrictif et l'homme ne doit y avoir que peu de place dans la mesure où ses activités ne sont pas prioritaires.

On subventionne à la fois les parcs nationaux et les éleveurs pour que TOUTE la vie sauvage soit préservée. Si loup il y a, les mesures à prendre sont la protection des troupeaux (chiens patous, bergeries pour la nuit, ...) et si ce n'est pas possible, rendre l'espace au loup.

Lire  (aspas)

06/07/14 L'Indonésie championne du monde de déforestation (devant le Brésil).

 

L'étude publiée par le magazine Nature Climate Change et intitulée « Perte de forêt vierge en Indonésie en 2010-2012 », dirigée par Belinda Margono et s'appuyant sur des images satellite, montre que le pays a perdu au cours de cette période 6,02 millions d'hectares de forêt primaire (originelle), soit une surface presque aussi grande que l'Irlande.
Le pic a été atteint en 2012 avec 840 000 hectares de forêt abattus, soit près du double du volume détruit au Brésil avec une déforestation atteignant 460 000 hectares la même année, souligne l'étude.
Un moratoire sur les permis de défrichement en Indonésie était pourtant entré en vigueur en 2011.

Lire  (lemonde)

01/07/14 L'arbre a un rôle essentiel dont nous ne saurions nous passer.

 

Botaniste, spécialiste des forêts primaires, Francis Hallé s’est fait connaître par ses expéditions sur le Radeau des cimes à bord duquel il a pu explorer la canopée des forêts tropicales. Auteur de nombreux ouvrages sur l’arbre, il vient de tourner avec Luc Jacquet le documentaire Il était une forêt. Pour la revue Kaizen, il revient sur le rôle essentiel que jouent les arbres à l’échelle de la planète.

Comment jugez-vous la présence des arbres en ville ?
Francis : Ils sont essentiels. On ne pourrait pas vivre dans une ville entièrement minérale. Mais pour nos élus, les arbres sont du mobilier urbain, pas des êtres vivants. Dès qu’ils gênent un peu, on les coupe. Comme les citadins y sont attachés, quand on abat un vieil arbre, on le remplace par trois plus petits. C’est une triple arnaque. Patrimoniale, car rien ne remplace un vieil arbre sur le plan paysager. Financière, car ces jeunes arbres coûtent cher à l’achat, à la plantation et à l’entretien. Et écologique, car la captation des polluants n’est plusla même. C’est une question de surface. Un grand platane couvre500 hectaressi l’on additionne son écorce, ses feuilles et ses racines. Il faudra plusieurs dizaines d’années pour que la surface cumulée des petits arbres remplace celle de l’ancien. Or beaucoup n’atteindront jamais l’âge adulte, car ils n’ont pas la place de se développer. Les beaux arbres qu’on coupe aujourd’hui ont été plantés il y a un siècle dans de bonnes conditions. Cela n’est plus possible à cause de la densité des réseaux souterrains urbains.

Lire  (kaizenmagasine)

 

Planter les arbres sauveurs.

Planter des « arbres sauveurs » pour nourrir les hommes et inverser les cycles de la pauvreté, tout en sauvant la planète !

Avec 3,8 milliard d’années d’évolution, les organismes vivants ont déjà trouvé des solutions aux problèmes qu’on découvre… Il existe par exemple des arbres qui fertilisent les sols, permettent de meilleures récoltes sous leur couvert, restaurent la biodiversité, nourrissent les populations qui les plantent, ET stockent du carbone dans le sol pour

100 000 ans!
Dans son programme « Arbres Sauveurs », Biomimicry Europa coordonne un consortium de partenaires travaillant dans les pays tropicaux (Haïti, Inde, Colombie…), pour planter ces arbres.
... En s’inspirant en plus des écosystèmes forestiers naturels, ces plantations sont faites selon des modèles en « boucles fermées » qui permettent au système de se renforcer et de s’enrichir en permanence, sans apports extérieurs soutenus, pour initier une inversion des cycles de la dégradation des sols, de la perte de biodiversité, de l’épuisement des nappes phréatiques, de l’endettement et de l’appauvrissement des agriculteurs, et de la malnutrition qui en résulte.

Lire  (biomimicry)

26/06/14 Suisse, 109 000 camions sur les rails en 2013. Pas fous, nos voisins.

 

Soit 9% de plus qu'en 2011. L’entreprise de ferroutage attend avec impatience l’ouverture du tunnel de base du Gothard, en 2016, et la réalisation d’un corridor de 4 mètres au Lötschberg-Simplon et au Gothard. Elle pourra dès lors disposer de trains plus longs et de wagons pouvant contenir plus de marchandises.

En Suisse, le rail représente une part plus importante dans le trafic marchandises qu’en France et en Autriche. Le transfert sur le rail est un des objectifs de la redevance poids lourds liée aux prestations (RPLP) instaurée en Suisse depuis le 1er janvier 2001. Elle est perçue sur les camions de marchandises d’un tonnage de plus de 3,5 tonnes en fonction des kilomètres parcourus sur le territoire suisse, du poids total autorisé et des émissions. La RPLP rapporte 1,2 milliard € par an à l’État fédéral. Un tiers est reversé aux cantons pour l’aménagement du réseau routier, le reste consacré au développement des infrastructures ferroviaires.

Lire  (lalsace)

 

Simple et plus efficace que 1) détaxer le Gasoil pour les routiers puis 2) installer des portiques (caméras, informatique complexe, administration-gestion, ...) pour en repiquer un peu. Ils se marrent les Suisses.

La SNCF (mauvaise vendeuse et projet pas trop bien ficelé à l'époque) avait pourtant mis en route il y a 15/20 ans un système de plateformes de transports par containers.

25/06/14 Cure d'amaigrissement pour la loi sur les ondes électromagnétiques (comme le désirent les entreprises de téléphonie mobile).

 

... « La loi a été vidée de sa substance », dit Laurence Abeille. Même si elle avoue qu’avec Daniel Raoul comme rapporteur, elle s’y attendait : « Il m’avait dit qu’il ne voulait pas que la proposition de loi soit acceptée comme telle. »
« Il fallait remettre de l’ordre dans ce texte, c’est un brouillon qui nous est arrivé », répond le sénateur PS. Principale modification du texte, il a supprimé l’un des termes clés de la proposition de loi d’origine. Alors que le texte de Laurence Abeille proposait une « modération » de l’exposition aux ondes, sa nouvelle version parle de « sobriété ».
Daniel Raoul s’explique : « Modération signifie réduction de l’exposition aux ondes. Or il faut être cohérent, aujourd’hui on veut couvrir les zones blanches et grises et augmenter la couverture du territoire, notamment avec le développement de la 4G. La sobriété permet au contraire d’augmenter les installations. »

Etienne Cendrier, porte-parole de l’association Robins des Toits, confirme : « Il m’a reçu dans son bureau et m’a expliqué que la modération, il n’en est pas question, on ne réduira pas les niveaux d’exposition. » Selon le militant, le terme de sobriété est surtout bien pratique pour les opérateurs télécoms. « Cela peut signifier autant la baisse de l’exposition du public que la baisse de ses inquiétudes par rapport aux ondes », déplore-t-il.

Lire  (reporterre)

21/06/14 Zones humides, on en reparle. Ce n'est pas pour nous déplaire.

 

Ségolène Royal a présenté le troisième plan national d'action en faveur des milieux humides, dimanche 15 juin dans le Marais Poitevin. Ce dernier vise notamment une connaissance homogène sur le territoire.
La situation pour ces milieux demeure préoccupante. Selon une enquête du ministère de l'Ecologie, 48% des zones humides se dégradent, 42% restent stables et seulement 11% s'améliorent depuis 2000. Le bilan du second PNZH (Plan national zones humides) par le Conseil général de l'environnement a montré que ce dernier a échoué à freiner cette tendance .

Lire  (actuenvironnement)

 

Nous rappelons que les zones humides sont des zones indispensables à de nombreux oiseaux migrateurs, la plupart étant insectivores ou limicoles, en clair : nos meilleurs alliés pour lutter contre les nuisibles des cultures et faire marche arrière sur les pesticides.

18/06/14 Massacre des bouquetins, espèce protégée, en Savoie : "On a voulu jouer aux apprentis sorciers et on n’a rien réglé".

 

Le début de l'affaire : les bouquetins subissent une épidémie de Brucellose qui peut se transmettre aux troupeaux en alpage. Pour protéger une fraction des intérêts économiques d'une région, il fut décidé d'abattre une espèce protégée. Double connerie.

 

Le 15 juin 2014, Thierry Lejeune, président du Conservatoire des espaces naturels de la Haute-Savoie (ASTERS), a déclaré au journal Le Dauphiné Libéré : "Nous ne sommes pas prêts à accepter une nouvelle tuerie, en sachant très bien qu’elle est en préparation…"
"Mis devant le fait accompli, nous avons validé la moins mauvaise des décisions, mais franchement, on n’a pas été très honnête avec nous. Normalement, toutes les bêtes abattues devaient être analysées. Cela n’a pas été fait. On a simplement envoyé les carcasses à l’équarrissage. On a voulu gérer un problème par l’éradication d’une espèce protégée, au nom du principe de précaution. C’est du jamais vu. Surtout que la situation n’était pas aussi urgente qu’on a voulu le faire croire. Asters défend une position scientifique et non idéologique. [...] Il faut ramener le débat sur un plan rationnel et agir sur la base d’études scientifiques solides."

L'auteur de l'article, M Stelvio : Ne restons pas les bras croisés : je demande une nouvelle fois à tous les signataires de la pétition de faire part de leur consternation de deux manières : 1) en écrivant à la Ministre de l'Ecologie 2) en allant sur le Massif du Bargy pour observer (SANS INTERVENIR) les agents chargés des abattages (sauf si la zone est bouclée par arrêté préfectoral). D'après plusieurs sources ayant côtoyé des gardes, la présence du public qui les observe dans leurs actions de terrain met les agents de l'Office National de la Chasse très mal à l'aise. Certains d'entre eux critiqueraient (à juste titre) les décisions de l'Etat. Exécuter un ordre illégal, qu'il soit ordonné par un préfet ou un ministre, n'est-ce pas illégal ? Tous les citoyens sont tenus de respecter la loi. La crédibilité de l'ONCFS dépend du comportement de ses agents.

Lire  (lemonde)

 

Moralité : on ne peut s'improviser "régulateur" surtout quand le seul objectif est la rentabilité des activités humaines. L'écologie ne mange pas de ce pain là, T Lejeune commence à comprendre.

05/06/14 Face aux incinérateurs, un système "zéro déchet" coûte moins cher.

 

Joan Marc Simon est directeur de Zero Waste Europe, une fondation qui regroupe des organisations et des municipalités pour « repenser la relation avec nos déchets », en promouvant la réduction ainsi que le recyclage pour parvenir à « une société de zéro gaspillage et zéro déchet ».
Nombre de collectivités françaises ont investi dans des décharges ou des incinérateurs, qui sont très chers et qui sont une catastrophe pour l'environnement, car ils rejettent des particules très toxiques. Ces collectivités sont ensuite liées par contrat aux incinérateurs pendant vingt ou trente ans et doivent alimenter ce monstre en fournissant des déchets, sinon elles doivent payer des amendes. Cela conduit à des situations paradoxales dans lesquelles les villes ne sont pas incitées à recycler, puisque cela enlève des déchets à l'incinérateur et peut au final leur coûter plus cher !
La France compte en plus de très importantes entreprises de gestion des déchets [Veolia et Suez particulièrement]. Ils ont besoin d'appliquer leurs solutions dans le pays pour les promouvoir à l'étranger. (Note de Lvdbc : on est pas loin du greenwashing, et en plein dedans quand il s'agit de passer sous silence leurs autres activités).

Ils essaient toutefois de développer la production de compost avec le traitement mécano-biologique (TMB)…
Oui, le TMB est très promu par les entreprises françaises, mais il ne marche pas. Contrairement aux systèmes que l'on peut rencontrer à San Francisco ou Milan, le TMB propose aux habitants de jeter tous les déchets ensemble et de les trier ensuite mécaniquement : d'un côté les déchets organiques, d'un autre le papier, d'un autre le plastique, etc. Cela peut sembler une bonne idée, mais c'est une mauvaise solution. La qualité du recyclage et du compost est très mauvaise, car tout est mélangé, sali par la nourriture et vice-versa.
La France a beaucoup investi dans le TMB, mais elle se retrouve avec du mauvais compost qui est « contaminé » par du plastique, de l'aluminium... [certains l'appellent d'ailleurs « shiny compost », « compost brillant »]. Par conséquent, elle ne peut pas l'exporter ou même l'utiliser dans ses propres champs. Pareil pour les produits du recyclage qui sont de moins bonne qualité qu'un tri manuel, à la source, c'est-à-dire par les habitants eux-mêmes. ...

Lire  (lemonde)

 

Article très bien présenté et argumentation efficace. Le point gênant est "zéro déchet" : toute personne avertie connaît la différence entre "propre" (comme chez vous) et "propre" comme dans un hôpital. Si zéro déchet est proche du 1er, c'est OK. Sinon, il sera préférable de trouver et ajouter une solution complémentaire.

02/05/14 Avec la LPO, tous biodiv'acteurs.

 

Il s'agit d'une nouvelle façon de présenter les actions de la LPO et de traduire l'élargissement de son périmètre d'activités à la protection de la biodiversité. Elle s'appuie sur ce qui fait la force de l'Association : son action de terrain. Le message est clair : partout en France, la LPO donne à chacun les clés pour agir.
Une vaste majorité de la population désire contribuer à préserver la biodiversité sans trop savoir comment s'y prendre. C'est pourquoi la LPO met à disposition de tous une offre variée d'actions à partager.

Lire  (LPO, et cliquez sur "nos actions" dans le menu)

13/04/14 La moitié des rivières chinoises ont disparu. Et autres broutilles.

 

Sauf erreur, aucun journal français n’a seulement noté la parution, il y a plusieurs mois, d’un recensement officiel du ministère chinois de l’eau. Accrochez-vous, il n’y pas d’erreur de frappe : environ 28 000 rivières ont disparu du pays entre les années 90 et aujourd’hui.
Cela commande quelques explications. 800 000 personnes sont allés sur le terrain, et n’ont trouvé que 22 909 cours d’eau dont le bassin était supérieur à 100 km², contre à peu près 50 000 il y a vingt-cinq ans. Que disent les bureaucrates du Parti Communiste ? Que les cartes anciennes n’étaient pas fiables et que le dérèglement climatique aurait bien pu assécher quelques rivières.

La Chine peut-elle espérer continuer ? Quelques années, sûrement. Mais à terme, on ne voit pas comment une économie qui nie à ce point des réalités de base pourrait survivre sans un krach écologique aux dimensions bibliques. La tension ne cesse de monter entre l’Inde et la Chine – toutes deux puissances nucléaires -, car la première accuse la seconde de vouloir piquer une partie des eaux descendant du plateau tibétain vers les plaines alluviales indiennes, par exemple celle du Brahmapoutre. Un premier barrage, celui de Zangmu, devrait être terminé en 2015, mais d’autres projets bien plus spectaculaires encore, sont sur la rampe de lancement. Les Chinois, qui le nient, prévoiraient un détournement massif d’eau pour abreuver leur Nord assoiffé. De leur côté, les Indiens le répètent sur tous les tons au cours de nombreuses réunions bilatérales : toucher à l’eau qui descend de l’Himalaya serait un casus belli.

Lire  (altermonde)

 

Pour les broutilles, assez croquignolesques, elles sont plus politiques, on vous laisse lire et apprécier.

09/04/14 La voiture électrique n'est pas propre ni écologique, décision de justice.

 

Le 2 avril 2014, l’Observatoire du nucléaire a remporté contre les lobbies de l’automobile et du nucléaire une victoire loin d’être symbolique : la société BlueCUB, qui exploite à Bordeaux les voitures électriques Bluecar de M. Bolloré, identiques aux Autolib parisiennes et Bluely lyonnaises, doit cesser de prétendre que le service qu’elle propose est « écologique ».
L’énergie utilisée pour faire fonctionner un moteur est toujours cause de pollution. Ce dernier point est bien connu lorsqu’il s’agit d’un véhicule thermique utilisant un carburant issu du pétrole ou du gaz, mais c’est aussi le cas pour un véhicule fonctionnant à l’électricité, en particulier lorsque cette dernière est produite par des centrales nucléaires car celles-ci occasionnent d’importants rejets radioactifs et chimiques dans leur environnement, produisent des déchets radioactifs qui vont rester dangereux pendant des millénaires, sans oublier la contamination de pays comme le Niger où la France exploite des mines d’uranium (le combustible du nucléaire).

Par ailleurs, les batteries des voitures électriques utilisent du lithium dont l’extraction est cause de graves pollutions de l’environnement, en particulier en Bolivie où est anéantie la vie paisible de populations indiennes installées là depuis des siècles.

... La voiture électrique permet finalement à des populations urbaines privilégiées de se déplacer en prétendant abusivement « ne pas polluer » et en reportant les conséquences sur des populations éloignées. C’est le comble du cynisme.

Lire  (rue89)

09/04/14 Pollueur-payeur, la justice américaine condamne un pétrolier à 5,15 milliards de dollars d'amende.

 

Le groupe pétrolier américain Anadarko a accepté de payer 5,15 milliards de dollars (3,7 milliards d'euros), dont 4,4 milliards pour décontaminer des sites pollués que sa filiale avait abandonnés et tenté de dissimuler à travers une réorganisation frauduleuse.
La société pétrochimique Kerr-McGee, filiale d'Anadarko, « a laissé, durant presque un siècle, un paysage de contamination et de désastre environnemental dans son sillage », a fustigé le procureur fédéral de New York, Preet Bharara.

La nation amérindienne Navajo en porte un lourd tribut, a ajouté le procureur. Kerr-McGee a laissé « des piles de déchets radioactifs » sur les terrains où ils vivent, chassent et organisent leurs cérémonies religieuses. Leur eau potable et celle bue par le bétail sont polluées et les enfants navajos sont alertés des dangers de nager dans les eaux contaminées.

Lire  (lemonde)

 

En voila une bonne nouvelle ! Pas tant que ça, nous aurions préféré que les entreprises prennent leurs responsabilités, voici un exemple de la nécessité de la RSE (responsabilité sociale et environnementale) qui n'est pas une punition mais un moyen d'éliminer les voyous de l'industrie.

07/04/14 Avec la crise, les habitudes des français changent.

 

Deux études, l'une du CGDD, l'autre d'Ethicity, se sont intéressées aux pratiques environnementales des Français. Si ces dernières progressent depuis 10 ans, avec la crise, le critère économique conditionne de façon plus aiguë les choix.
Conscients des enjeux écologiques mais inquiets face à la crise économique, les Français se montrent plus réservés que par le passé quand il s'agit de modifier leur mode de vie en adoptant des pratiques respectueuses de l'environnement.
Seuls 6% des Français pensent qu'il faut préserver au maximum le modèle économique et social actuel et attendre que la crise passe (il s'agit surtout des plus de 65 ans), note Gilles Degroote, directeur conseil Ethicity Greenflex, et seule une petite majorité des Français considère que le confort de vie en général va s'améliorer à l'avenir.
Cette prise de conscience semble se manifester dans l'acte d'achat. Ainsi, entre 2010 et 2013, l'enquête du CGDD montre une évolution dans la façon de consommer des Français. Près de quatre Français sur dix affirment prendre régulièrement en considération la quantité de déchets qu'ils sont susceptibles de générer. Ils ne sont toutefois que 13% à en faire un critère de choix systématique.
Autre indice : une personne sur deux déclare faire fréquemment attention à la distance parcourue par les produits alimentaires. Cependant, pour ce qui concerne les autres produits (vêtements, chaussures, meubles), seules 16% des personnes interrogées consultent systématiquement les étiquettes de ces marchandises afin de connaître leur origine géographique.

Lire  (bioaddict)

 

La suite de l'article s'étend sur les raisons qui modèrent ces changements et particulièrement la crise. Alors qu'elle devrait servir d'accélérateur ! Preuve que l'écologie est mal présentée puisque mal comprise. Et d'une certaine façon, la crise augmente la prise de conscience mais ralentit les changements !

02/04/14 Japon, la chasse à la baleine va enfin cesser.

 

La Cour internationale de justice a officiellement reconnu que la chasse à la baleine pratiquée par le Japon dans l'océan Antarctique sous couvert de recherches scientifiques est illégale et doit cesser. Une grande victoire pour la protection des cétacés !

 

Merci Sea Shepherd (berger des mers) de votre action dans las mers du Sud. N'oublions pas que son fondateur  (Paul Watson) a été poursuivi en justice comme terroriste !!!

Lire  (bioaddict)

Lire (le site de sea shepherd)

01/04/14 Il devient urgent de taxer les joggers. Une nouvelle taxe écologique.


Lorsque une personne expire, elle rejette du CO2 un gaz à effet de serre (GES).
Selon l'activité : assis : 16,6 g CO² / heure - "Marche a 6 km/h" : 54 g/h - "Jogging a 20 km/h" : 414 g/h (environ). Si les 6 milliards d'êtres humains faisaient simultanément du jogging, les émissions de CO² seraient de 6 000 000 000 x 414 : 2 484 000 tonnes de CO²/h ... (ce sont des estimations)
A terme, de quoi réchauffer la planète de quelques degrés supplémentaires avec toutes les conséquences prévisibles et imprévisibles que l'on suppute.
Devant un tel danger pour les générations actuelles et surtout futures, et sur les "recommandations" de l'ONU, du FMI, de la Banque Mondiale, de la Commission européenne, du MEDEF, ..., François Hollande a demandé à son nouveau Premier Ministre de mettre en œuvre une nouvelle taxe sur les rejets de CO² dus à la respiration humaine.

... Les experts estiment que cette nouvelle taxe écolo-équitable pourrait rapporter 20 milliards d'euros par an au budget de l’État. Sur ce montant, 15 milliards seraient consacrés à la réduction des charges des entreprises, 4 milliards à la hausse des indemnités et du montant des retraites des élus, 900 millions aux les salaires des membres de la Commission Européenne et 100 millions pour entrainer les contribuables à respirer une fois sur deux. JMF.

 

Notre avis : cette étude confirme que 6 Mds d'êtres humains qui aspirent à devenir 9 Mds nous condamne à une immobilité croissante. Bagnole ou pas bagnole.

22/03/14 Le couguar américain reconnu espèce disparue.

 

Les cougars* ont disparu de la planète
Les services américains de la pêche et de la faune (U.S. Fish and Wildlife Service) ont officiellement déclaré début mars que le puma de l'est américain, aussi appelé cougar aux Etats-Unis, était éteint. Cette espèce animale était sur la liste des espèces menacées depuis 1973. "Nous reconnaissons que de nombreuses personnes disent avoir vu des cougars dans la nature ces dernières décennies mais nous ne pensons pas que ces félins soient des cougars de l'est américain et nous n'avons trouvé aucune information qui confirmerait son existence", a expliqué dans un communiqué Martin Miller, le responsable de la région nord-est du service des espèces menacées.
Il faut savoir que dans la dernière édition de la Liste rouge mondiale des espèces de l'UICN (version 2013.2), sur les 71576 espèces étudiées, 21286 sont classées menacées. Parmi ces espèces, 41% des amphibiens, 13% des oiseaux et 25% des mammifères sont menacés d'extinction au niveau mondial. C'est également le cas pour 31% des requins et raies, 33% des coraux constructeurs de récifs et 34% des conifères.
* les 2 orthographes sont autorisées.

Lire  (bioaddict)

22/03/14 Avant projet de la stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable (SNTEDD) 2014-2020. (projet du ministère de l'écologie).

 

Nous sommes de plus en plus à comprendre que le monde s'achemine vers des mutations profondes qu'il faut prévoir et engager sereinement. Le ministère de l'Ecologie et du développement durable publie un avant projet dans ce sens.

 

Voici les 9 axes principaux qui sont ensuite découpés en 34 priorités:

AXE 1 : Développer des territoires durables et résilients
AXE 2 : S'engager dans l'économie circulaire et sobre en carbone
AXE 3 : Prévenir et réduire les inégalités environnementales, sociales et territoriales
AXE 4 : Inventer de nouveaux modèles économiques et financiers
AXE 5 : Accompagner la mutation écologique des activités économiques
AXE 6 : Orienter la production de connaissances, la recherche et l'innovation vers la transition écologique
AXE 7 : Eduquer, former et sensibiliser pour la transition écologique
AXE 8: Mobiliser les acteurs à toutes les échelles
AXE 9 : Promouvoir le développement au niveaux européens et international
Et : Modalités de mise en œuvre et de suivi de la Stratégie nationale de transition
écologique vers un développement durable 2014-2020.

Télécharger  (88 pages)

16/03/14 Femmes de ménage et produits d'entretien. Elles sont exposées sans protection à de nombreux produits dangereux.

 

Incontournable (*), l’activité de nettoyage concerne plus de 200 000 salariés en France. La plupart sont des femmes, sous qualifiées, qui travaillent à temps partiel, souvent au péril de leur santé. En plus des troubles musculo-squelettiques, les agents de nettoyage sont en effet soumis à un important risque chimique, dû à la composition des produits utilisés, et au rythme de travail intense imposé par la concurrence. Pourtant, de sérieuses alternatives existent pour nettoyer sans pétrochimie. Mais elles sont loin d’être généralisées. A quand de véritables mesures pour protéger ces salariés ?
« Elle va commencer par prendre un nettoyant pour vitres qui contient plusieurs éthers de glycol », détaille Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche à l’Inserm. « Elle va ensuite se servir d’un décapant qui contient des acides forts, puis d’un produit pour dépoussiérer qui contiendra plusieurs produits chimiques. »
Ces produits dangereux sont manipulés au quotidien par les salariés du secteur du nettoyage. Le plus souvent sans le savoir. Les anti-calcaires par exemple. Contenus dans la plupart des détergents industriels, ils permettent de contrer l’effet du calcaire présent dans l’eau qui compromet l’efficacité des produits. Mais certains de ses composants sont très irritants pour les yeux ou la peau, et provoquent des troubles intestinaux. On trouve aussi, parmi les toxiques qu’utilisent les « techniciennes de surface », des conservateurs avec formaldéhyde – classé comme « cancérogène certain » par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ). Ou encore les désodorisants. Dans un rapport publié en 2005, le Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc) avait relevé que 12 des 74 produits désodorisants testés dégageaient du styrène, un neurotoxique et cancérogène possible. Du toluène – neurotoxique, irritant respiratoire et oculaire – était par ailleurs diffusé par une dizaine de sprays.

Lire  (basta)

 

(*) Non, pas incontournable. Il se trouve que j'ai eu à voir des entreprises fonctionner avec les "5S" et les enseigner aussi en usine.

Les 5S : combinaison de 5 méthodes pour garder un atelier propre, bien rangé, fonctionnel, productif en qualité et quantité.

J'ai vu du personnel de nettoyage ramasser la m... des autres, la boite disait appliquer les 5S, ils n'avaient rien pigé : c'est celui qui dérange qui range, celui qui salit qui nettoie, etc. Si on ne comprend pas ça, ce n'est pas les 5S.

Imaginez le PDG qui balaie son bureau, classe ses dossiers, les époussette, ... et pareil pour toute la hiérarchie, ça, ce serait une vraie révolution : dans les têtes. Moins de boulot crado pour les femmes de ménages, et quelques emplois de plus pour compenser les 5S. (Imaginez aussi un étage de bureaux où chacun son tour fait les toilettes, l'auto régulation et l'auto propreté se mettent vite en place).

06/03/14 Gaz à effet de serre (GES) et l'équation de Kaya. Une petite équation simplissime qui nous aide à tout piger.

 

Commençons simple : soit a=b (c'est ce que vous faites chaque fois que vous dites 1 kg de truffes = 600€ ou 2kg de pommes = 3€), on a le droit aussi d'écrire a= bx1 (multiplier par 1 ne change rien). Or 1=2/2 (ou 5/5, etc.). Alors a=(b/2)x2 est vrai (on divise par 2 puis on multiplie par 2, on ne change rien). D'une façon plus générale, TEP/TEP = 1 donc a = b x TEP/TEP. Si vous avez compris ça, la suite est évidente :

 

Prenons CO2= CO2 (gaz carbonique).

alors, CO2=(CO2/TEP) x TEP. (TEP : Tonne équivalent pétrole), ce qui donne :

CO2

Emissions de gaz carbonique

 

=

CO2/TEP

Contenu en gaz carbonique de l'énergie

 

x

TEP

Quantité d'énergie consommée

 

 Puis CO2=(CO2/TEP) x (TEP/PIB) x PIB (PIB : Produit intérieur brut) qui nous donne :

Emissions de gaz carbonique

 

=

 

Contenu en gaz carbonique de l'énergie

 

x

TEP/PIB

intensité énergétique de l'économie

 

x

 

PIB

Et enfin :            (Pop : Population)

 

Pour obtenir :

Emissions de gaz carbonique

 

=

 

Contenu en gaz carbonique de l'énergie

 

x

 

Intensité énergétique de l'économie

 

x

PIB/POP

Production par personne

 

x

 

Population

 

Voila qui est très intéressant, on peut commencer à discuter. Comme c'est un peu long et que le site Manicore le fait très bien avec de beaux graphiques qui nous apprennent :

... Bref, dans notre équation ci-dessus nous devons donc viser une division de la partie gauche de l'égalité par 3, et même si nous ne la visons pas nous l'aurons un jour. Comme le grand mérite d'une égalité est que les deux termes doivent être égaux (si si !), cela signifie que l'ensemble des termes de droite doit aussi être divisé par 3 - ou le sera "un jour" même si cela ne nous plait pas.

Lire  (manicore)

 

Envoyez ceci à tous ceux qui pensent que 2+2= beaucoup et encore plus (incroyable le nombre de personnes qui ne savent pas ce que vaut "2")

06/03/14 La lettre de cadrage du gouvernement. A propos des chantiers ouverts depuis la 1ère conférence environnementale.

 

Poursuite de la transition écologique, préparation de la conférence des parties sur le climat qui se déroulera à Paris en 2015, préparation des grands projets de loi et réformes sur la biodiversité, le code minier… Voici le programme de travail des vingt ministres et de leurs ministres délégués pour 2014 concernant l'environnement.
En revanche, aucune mention du projet de loi de programmation sur la transition énergétique, bien que dans sa communication en Conseil des ministres, hier, Philippe Martin ait annoncé la finalisation de ce projet de loi.
Autre grande absente : l'écotaxe poids lourd.


Energie/climat : rénovation, transport, COP21
Figurent donc principalement au chapitre énergétique, la rénovation des logements et la mobilité durable, deux priorités fixées par François Hollande et Jean-Marc Ayrault en 2013, via le plan d'investissement pour le logement et le plan Investir pour la France.
Transition écologique et mutation de la société
Les travaux du comité pour la fiscalité écologique seront poursuivis en 2014, avec pour priorité les évolutions en matière de fiscalité sur les déchets, sur la biodiversité ainsi que les compensations à l'introduction d'une fiscalité carbone. Au printemps 2014, une conférence bancaire et financière de la transition énergétique sera organisée, préparée par les ministres de l'Economie et de l'Ecologie.
Economie circulaire, production et consommation durables
Sur la problématique des déchets justement, le ministre du Redressement productif devra, dans le cadre de l'accompagnement des 34 plans de la Nouvelle France industrielle, "doter les secteurs le nécessitant d'une stratégie limitant leur consommation en ressources et en énergie sur notre territoire".
Biodiversité : loi cadre, océans et politique de l'eau
La loi cadre sur la biodiversité sera présentée fin mars en Conseil des ministres.
Code minier, droit de l'environnement et RSE
Enfin, les textes pour la réforme du code minier devront être finalisés par le ministre de l'Ecologie.
La feuille de route des Etats généraux de la modernisation du droit de l'environnement, qui "doit permettre à la réglementation environnementale de continuer à assurer un niveau élevé de protection de l'environnement, tout en étant plus simple, plus lisible et plus efficace" devra également être mise en œuvre en 2014.

Lire  (actuenvironnement)

22/02/14 Education à l'environnement. Une plaquette de 10 propositions pour les élections. (pdf à télécharger).

 

En vue des élections municipales, le CFEEDD vous présente sa plaquette des actions concrètes d'EEDD (*) à mettre facilement en œuvre par une commune ou une communauté de communes.

N'hésitez pas à vous l'approprier et à faire circuler auprès des communes de votre territoire.

La plaquette est en format informatique uniquement,  elle peut aussi être imprimé (en format "livret") afin d'être remise de la main à la main aux candidats aux élections. Elle permet d'engager facilement le débat sur la question de l'EEDD.

" Inscrire l'éducation à l'environnement dans le débat social et politique" est le premier objectif du plan national d'action créé collectivement lors des premières assises de Lille en 2000, cette action y contribue.

10 propositions en faveur de l'EEDD (1,45Mo)

Lire  (reseauecoleetnature)

(*) EEDD : Education à l'environnement et au Développement Durable.

11/02/14 Les cartes du développement durable.

 

Le ministère de l'Ecologie a mis en ligne, le 6 février 2014, une série d'indicateurs du développement durable des territoires.

Ces indicateurs sont présentés sous forme de cartes de France classées par grandes thématiques, dont certaines en lien direct avec les problématiques agricoles. Citons :

 

- La consommation et la production durables (prélèvements en eau par usages, agriculture biologique...),

 

- La conservation et la gestion durable de la biodiversité (espaces artificialisés, nitrates et pesticides dans les eaux douces...),

 

- Le changement climatique et la maîtrise de l'énergie (production d'énergies renouvelables, émissions de gaz à effet de serre...).


En savoir plus sur http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/environnement-biodiversite-des-cartes-du-developpement-durable-84048.html#pvsJlImD0HQXG5d9.99

Ces indicateurs sont présentés sous forme de cartes de France classées par grandes thématiques, dont certaines en lien direct avec les problématiques agricoles. Citons :

 

- La consommation et la production durables (prélèvements en eau par usages, agriculture biologique...),

 

- La conservation et la gestion durable de la biodiversité (espaces artificialisés, nitrates et pesticides dans les eaux douces...),

 

- Le changement climatique et la maîtrise de l'énergie (production d'énergies renouvelables, émissions de gaz à effet de serre...).


En savoir plus sur http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/environnement-biodiversite-des-cartes-du-developpement-durable-84048.html#pvsJlImD0HQXG5d9.99

Ces indicateurs sont présentés sous forme de cartes de France classées par grandes thématiques, dont certaines en lien direct avec les problématiques agricoles. Citons :

 

- La consommation et la production durables (prélèvements en eau par usages, agriculture biologique...),

 

- La conservation et la gestion durable de la biodiversité (espaces artificialisés, nitrates et pesticides dans les eaux douces...),

 

- Le changement climatique et la maîtrise de l'énergie (production d'énergies renouvelables, émissions de gaz à effet de serre...).


En savoir plus sur http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/environnement-biodiversite-des-cartes-du-developpement-durable-84048.html#pvsJlImD0HQXG5d9.99

- La consommation et la production durables (prélèvements en eau par usages, agriculture biologique...),

 

- La conservation et la gestion durable de la biodiversité (espaces artificialisés, nitrates et pesticides dans les eaux douces...),

 

- Le changement climatique et la maîtrise de l'énergie (production d'énergies renouvelables, émissions de gaz à effet de serre...).


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- La conservation et la gestion durable de la biodiversité (espaces artificialisés, nitrates et pesticides dans les eaux douces...),

 

- Le changement climatique et la maîtrise de l'énergie (production d'énergies renouvelables, émissions de gaz à effet de serre...).


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- La conservation et la gestion durable de la biodiversité (espaces artificialisés, nitrates et pesticides dans les eaux douces...),

 

- Le changement climatique et la maîtrise de l'énergie (production d'énergies renouvelables, émissions de gaz à effet de serre...).


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- La conservation et la gestion durable de la biodiversité (espaces artificialisés, nitrates et pesticides dans les eaux douces...),
- Le changement climatique et la maîtrise de l'énergie (production d'énergies renouvelables, émissions de gaz à effet de serre...).

Lire  (lafranceagricole)

 

Chaque document (format pdf) est constitué de 4 ou 5 cartes assorties de commentaires et d'objectifs. Très bien fait, simple et court.

L'ensemble des cartes nous permet d'avoir une situation d'ensemble pas très élogieuse sur l'état du pays : artificialisation des sols, pollutions, biodiversité, agriculture biologique, ...

09/02/14 A propos de nuisibles et d'une classification simpliste des animaux sauvages.

 

Rien de plus efficace pour égarer une société que de frauder sur les mots. En ce pays où les lobbies contre nature sont plus puissants que partout ailleurs, la faune subit une classification légale parfaitement archaïque.
- Les espèces protégées dont la destruction, la naturalisation, le transport, l’utilisation sont prohibées. Les agressions contre ces espèces constituent, en droit pénal, un délit correctionnel. ...
- Les espèces qualifiées dans une terminologie exécrable de « gibiers », pouvant être tuées à la chasse, par des titulaires de permis de chasser. ...
- Enfin, certaines espèces se voient affublées du vocable de « nuisibles » ce qui d’un point de vue scientifique est aberrant. Elles peuvent être persécutées par tout propriétaire, possesseur et fermier, selon la législation, en pratique, par tout chasseur.
Pâtissent de cette malédiction cynégétique nombre de petits prédateurs tels que renards, fouines, martres et certains oiseaux notamment corvidés. Or, dans la nature nulle espèce ne peut être considérée comme nuisible. La biodiversité implique le jeu des concurrences interspécifiques et faire disparaître une espèce aboutit à créer un déséquilibre préjudiciable. Ainsi, un renard consomme près de six mille rongeurs en une année ce qui s’avère triste pour les rongeurs. Mais la présence de renards, de fouines, de martres, de putois prévient les explosions de populations de campagnols et évitent ainsi les campagnes d’empoisonnements jamais sélectives, perpétrées par les agriculteurs. Loin d’être « nuisibles », les prédateurs participent aux équilibres de la nature et ayant un taux de reproduction très sensible au niveau de populations de leurs proies, ne peuvent pas proliférer. ...
Le politicien Français obéit docilement aux injonctions des tueurs agréés et voilà pourquoi, dans la règlementation, perdure la rubrique des « nuisibles ». Cependant, le seul nuisible est celui qui par ses agissements compromet la pérennité du vivant dans sa généreuse diversité et celui-là n’est ni l’aigle royal, naguère « nuisible », ni la martre ou le renard dont les mérites seront un jour reconnus. À la fin de ce mois de février, en bouquet terminal d’une saison de massacres, les chasseurs du Nord de la France proposent tapageusement, toute honte bue, une semaine sanglante contre les renards de leur département. ...
Bien sûr, la vérité est que des hommes inquiétants font de la prérogative d’ôter la vie une jubilation, un piètre loisir. Le reste n’est que paravent des impostures. Le monde contemporain se révèle hostile au vivant. Les espaces naturels sont artificialisés. Les animaux meurent sur les routes, dans les champs empoisonnés et la marée du béton ronge la terre plus sûrement que les tempêtes d’équinoxe les côtes urbanisées. Dans ce contexte, poursuivre la guerre d’extermination traduit une grave absence de raison et d’empathie. Qu’il se trouve des individus aimant tuer pose un défi moral à nous tous. ...

G Charollois

Lire  (G Charollois sur altermonde)

06/02/14 La loi sur les ondes a été réduite à néant, les lobbies sont contents.

 

Ce n’est pas un texte de loi, c’est un squelette. Un macchabée. Le 23 janvier, les députés se sont penchés au chevet d’une proposition de loi relative aux ondes électromagnétiques. Un an après l’enterrement d’une loi sur le même sujet, la résurrection du mort-vivant n’a pas eu lieu.
Pire, les amendements visant à renforcer le cadavre de loi ont été rejetés… et remplacés par des dispositions encore moins protectrices, notamment concernant les enfants.
Résumé du texte mort-né :
. La reconnaissance de l’électro-hypersensibilité ? Torpillée.
. La création de zones blanches pour répondre à des situations d’urgence vitale ? Dézinguée.
. La réduction des niveaux d’exposition à 0,6 puis à 0,2 v/m comme le recommande le Conseil de l’Europe depuis 2011 ? Bazardée.
. Le moratoire sur les nouvelles technologies comme la 4G, les compteurs intelligents…, en attendant des études d’impact sanitaire ? Pulvérisé.
. L’interdiction du wifi dans les lieux publics et particulièrement dans les écoles ? Carbonisée. Etc.

Lire  (reporterre)

04/02/14 400 milliards d'arbres, un décompte par satellite.

 

D'après le calcul fait par la NASA qui a dédié deux satellites pour scruter la terre en 2014 il y a 400 241 300 200 arbres sur la terre. Le prix du bois sur pied de ces arbres s'élève à : 269 766 006 335 400 Dollars mais ce qui va vous impressionner c'est que le prix de l'or et l'argent et le platine sur terre "ce qui a été exploité et ce qui reste dans la terre" vaut 15 000 000 000 000 Dollars.

Donc le bois sur pied coûte presque 18 fois le prix de tout l'or, l'argent et le platine de la Terre....à méditer. (reçu par FB).

 

Alors méditons : l'or, l'argent, le platine, c'est inerte et ça ne vit pas. Un arbre, il vit nous nourrit, nous fournit du bois d'œuvre ou nourrit et abrite d'autres êtres vivants, il absorbe le CO2 et enrichit les sols, régule le climat, .... Encore mieux, il repousse. Il y a donc aussi un "prix" des arbres qu'on ne peut chiffrer et s'ajoute au total.

Les métaux précieux sont utiles pour des applications de haute technologie (catalyseurs, ...) qui évitent quelque fois d'avoir à abattre des arbres.

 

Note 1: arrondir et simplifier les chiffres (1 Md = 1 milliard).

400 Mds d'arbres = 270 000 Mds $.

Au + Ag + Pt = 15 000 Mds $

Note 2: notre Banque mondiale, elle est sous nos yeux, pas dans des coffres !

15/01/14 Pourquoi les cétacés s'échouent-ils ?

 

Précisément, on n'est sûr de rien, mais des présomptions sérieuses et des hypothèses diverses sont émises. Un petit tour de la question :

En masse, elles sont venues s’échouer sur le rivage, et les sauveteurs n'ont rien pu faire. Trente neuf baleines pilotes sont mortes sur la plage de Golden Bay, en Nouvelle-Zélande, lundi 6 janvier. Sont-ils capables de se donner la mort ? Eléments de réponse.
Oui, ces animaux refusent souvent d'être remis à l'eau. ...
Non, ils sont surtout malades ou désorientés. ...
Non, c'est leur méthode de chasse qui est suicidaire. ...
Oui, leur solidarité est sans limite. ...
Non, leur échouage est dû aux activités humaines. ...

Lire  les détails (reseaucetaces)

 

On a vu une femelle dauphin se suicider après la capture de son petit. Ca donne à réfléchir.

06/12/13 Le plan national de non-prévention des déchets est avancé.

 

Dans l’opus de 130 pages rédigé par la France, dont le JDLE s'est procuré une copie, les nouveaux objectifs de réduction des déchets ne sont pas légion. On n’en compte qu’un seul: réduire de 7% les déchets ménagers et assimilés (DMA) entre 2010 et 2020.

 Avec cet objectif, Paris répète finalement le scénario issu du Grenelle de l’environnement, qui prévoyait déjà 7% de déchets par habitant en moins entre 2008 et 2013. A ceci près qu’il s’agissait des ordures ménagères et assimilées (OMA). Le gouvernement y a donc ajouté les déchets des petites entreprises (artisans, commerçants, etc.), qui sont collectés par le service public, ainsi que les déchets occasionnels (gravats, encombrants, déchets verts, collectés en porte-à-porte ou en déchetterie).

En revanche, le PNPD ne prévoit, sur la période 2014-2020, aucune réduction des déchets des activités d’entreprise (DAE), qui constituent pourtant plus des trois quarts des déchets de l’Hexagone. A eux seuls, les déchets issus de la construction pèsent 260 millions de tonnes, soit 73% de la production de l’Hexagone en 2010 (355 Mt). Le gouvernement n’envisage qu’une «stabilisation» des DAE à l’horizon 2020.

Lire (jdle)

18/11/13 Classement écolo des départements. La carte interactive.

 

Habitez-vous dans un département vert ? Y a-t-il en France une volonté écologique politique ? Pour la 7e année consécutive, La Vie a passé 96 départements au crible selon 8 critères environnementaux : consommation durable, protection de la biodiversité, agriculture biologique, gestion des déchets, agenda 21, énergies renouvelables, qualité de l'eau et qualité de l'air. Découvrez le palmarès département par département en navigant dans la carte interactive (lavie).

 

Nota : on aimerait la publier mais le site a un abonnement minimum (40€ par an) donc peu de débit pour stocker des images, ce qui rend ce site un peu austère. Mais si vous avez fait un héritage dont vous ne savez que faire ...

16/11/13 La déforestation, c'est pire qu'une guerre ou un typhon. La photo que vous aurez du mal à regarder. C'est au Brésil (encore !).

 

A l'occasion du 11 Novembre, vous avez sans doute vu des images de dévastation vieilles de bientôt 100 ans. En voici une du 21ème siècle qui y ressemble de façon troublante (tout ça pour faire de la bouffe à cochon, poulet ou bovin de batterie -sic-). Et c'est la surface du Jura (5 000 km2) qui a disparu en 2012. (image Greenpeace piquée sur "Protection De La Biodiversite Et La Nature" sur Facebook).

05/11/13 Au Brésil, après le barrage Belo Monte, une mine d'or pour polluer.

 

Il n’est pas possible d’admettre une autre violation de la légalité environnementale en Amazonie. Les intérêts privés des investisseurs de Belo Sun ne peuvent pas s’imposer au détriment de la vie et de la sécurité des populations traditionnelles et urbaines du Xingu !

La compagnie canadienne Belo Sun veut ouvrir la plus grande mine d’or du Brésil, à quelques mètres de la Grande Boucle du fleuve Xingu, exactement là où le débit du fleuve sera considérablement réduit en raison de la construction du barrage de Belo Monte. Dans cette zone, mondialement connue pour ses espèces halieutiques introuvables ailleurs, les communautés indigènes seront particulièrement affectées. Pour l’extraction du métal on utilisera des énormes quantités de cyanure, matériau hautement toxique, qui formeront des montagnes de déchets, au volume équivalent à deux fois la Pain de sucre de Rio de Janeiro et qui endommageront à jamais les rives du Xingu.

Lire (unesaisonenguyane)

30/10/13 Chalutage profond, une pêche destructrice.

 

2013 est une année cruciale pour la protection des océans profonds : la Commission européenne a proposé l’interdiction du chalutage profond, une méthode de pêche décrite par les chercheurs comme « la plus destructrice de l’histoire » : d’immenses filets lestés raclent les fonds marins jusqu’à 1800 mètres de profondeur et dévastent des écosystèmes multimillénaires et des espèces vulnérables, dont certaines sont menacées d’extinction.
En France, moins de dix navires sont impliqués dans la pêche profonde au chalut de fond. Six d’entre eux appartiennent à la flotte d’Intermarché. Malgré les millions d’euros d’aides publiques qu’ils perçoivent, ces navires industriels sont tous déficitaires. Le chalutage profond est un gouffre à fonds publics ; il n’existerait pas sans le soutien de nos impôts.

Lire + pétition (bloomassociation)

29/10/13 Protection des aires marines, la France tiens son rang.

 

Rares sont les pays hôtes d’une conférence internationale à faire bonne mesure. Une fois n’est pas coutume, la France a tenu son rang, le 26 octobre, lors de la conclusion du troisième congrès mondial des aires marines protégées (Impac 3), qui se tenait la semaine passée à Marseille et à Ajaccio.

Clôturant le segment ministériel d’Impac 3, le ministre tricolore de l’écologie a confirmé l’engagement de la France à renforcer la protection de ses eaux. Philippe Martin a notamment annoncé la création prochaine du parc naturel marin (PNM) du bassin d’Arcachon. Ce 7e parc du genre devrait s’étendre sur 420 kilomètres carrés (et 127 km de côtes) et abriter des milieux aussi divers que des vasières à herbiers, des espaces dunaires, des marais maritimes, un delta (celui de la Leyre). Sans oublier l’île aux oiseaux, bien connue des ornithologues. Bien plus au sud-est, les études portant sur la création d’un PNM autour du cap Corse ont été lancées.

Lire (jdle)

 

A noter : Regrettant l’absence des Etats-Unis, du Japon, de l’Australie, du Canada, de la Russie ou de la Norvège (lesquels considèrent la protection des aires marines comme une entrave à la pêche industrielle), les participants ont toutefois renouvelé leur appel à l’ouverture ...

Phrase révélatrice, il y a un hiatus insurmontable entre la protection de l'environnement et les affairistes. Ils veulent vraiment la mort de cette planète.

27/10/13 Scandaleux : abattage de bouquetins en Haute Savoie. Contre tout avis scientifique autorisé.

 

Les bouquetins sont protégés, et leur abattage est interdit. Pourtant, un bain de sang a actuellement lieu en Haute-Savoie, et c’est un scandale. De nouveaux éléments attestent que la décision (par l'état) d'abattage des animaux de plus de cinq ans a été prise contre l'avis du Conseil National de la Protection de la Nature !

Une fois n’est pas coutume, c’est avec la véhémence d’une colère qui me submerge que je m’exprime. Des bouquetins ont la brucellose, c’est un fait, mais contrairement à ce que des journaux ont laissé entendre, les autorités scientifiques d’Etat n’ont pas préconisé l’abattage des bouquetins de plus de cinq ans dans le massif du Bargy. Les rapports de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail indiquent qu’il n’y a pas d’urgence à agir dès 2013, et qu’il faut recueillir de nouvelles données et formuler de nouvelles réflexions avant de prendre une décision. Se basant sur ce rapport, le Conseil National de la Protection de la Nature, commission chargée d’épauler le Ministre de l’Ecologie, a pris position.

"J’ai pu lire aujourd’hui l’avis du CNPN du 12 septembre 2013 destiné au Préfet de Haute-Savoie (merci à qui de droit)" : « la commission Faune du CNPN considère que si l’éradication du foyer de brucellose chez le bouquetin des Alpes dans le massif du Bargy s’avère indispensable, elle n’a nullement besoin d’être réalisée dans l’urgence. Aussi l’abattage total et immédiat de la totalité des animaux appartenant à cette espèce sur le massif n’a pas été retenu (3 voix pour, 17 contre et 1 abstention) au profit d’un abattage partiel ». ...

Lire (agoravox)

 

Comme pour les loups, c'est bien la peine de faire des lois !

Nous nous doutons bien que le seul intérêt réel pris en compte est le passage de la maladie aux troupeaux domestiques, c'est aussi oublier que le bouquetin a aussi son rôle à jouer, ne serait-ce que par la diminution des risques d'avalanche car les prairies inaccessibles sont broutées.

13/10/13 Ours, loups, lynx & Co ne votent pas. Donc on les ignore ou méprise dans les programmes électoraux !!!

 

Les loups, les ours, les lynx ou les vautours n’ont décidément pas de chance car dans leurs existences difficiles il y a toujours une ou deux élections à l’horizon. Et les municipales sont traditionnellement les plus mortifères pour la faune sauvage, même si les législatives, les cantonales ou la présidentielle déclenchent également des actions, prises de positions et déclarations démagogiques sur les espèces sauvages coupables de faire concurrence à la prédation et à la présence humaine. Logiquement donc, les chasses au loup, l’organisation de battues administratives ou illégales et les empoisonnements ont entraîné la disparition d’au moins une dizaine de ces animaux depuis le début de l’année, dont une femelle dont les louveteaux ne survivront pas. Le pouvoir veut prouver qu’il agit avec la même fermeté et la même absence de remord contre les Roms et les loups que beaucoup d’élus rangent sans la moindre honte dans la catégorie des prédateurs « impossibles à assimiler ».

Lire (politis)

 

Nous ne partageons pas vraiment les conclusions de Politis dans la suite de l'article. Dans la partie publiée ci dessus, il est facile de comprendre que le mot "intégration", surtout quand les Roms sont en point de mire, nous fait comprendre que "s'intégrer" c'est devenir comme "nous".

Impossible pour des animaux, sauf les caniches qui sont aussi bêtes que les "intégrateurs", impossible pour tous ceux qui sont fiers de leurs particularités qui en valent bien d'autres.

C'est en écologiste qu'il faut réagir : la bio diversité et les différences font la richesse. Par respect, échange, complémentarité, concurrence et émulation, utilité propre.

Exemple : un agent de la DDE me parle de moutons qui entretiennent des parcelles difficiles d'accès, il me dit qu'il faut les surveiller car les gitans braconnent pour manger. Je lui réponds : passe un contrat avec les gitans, ils surveilleront les bêtes et les mangeront en fin de saison.

13/10/13 La carte des villes touchées par les changements climatiques.

 

Vous avez déjà entendu parler du « départ climatique » ? C’est le nouveau terme trouvé et validé par les scientifiques experts en climatologie, qui produisent régulièrement des études et des projections sur le changement climatique qui pourrait bien procurer quelques bouffées de chaleur à nos enfants.
On pourrait plus précisément le traduire par « point de départ d’un nouveau climat » ou « point de basculement » est fondé sur une statistique somme toute assez simple : un point du monde atteint son « climate departure » quand son année la plus froide à partir de maintenant sera plus chaude que son année la plus chaude relevée entre 1960 et 2005. On passera alors de « l’ancien » au « nouveau » climat. Vous suivez ? Voilà : il fallait bien un repère, une unité de mesure tangible pour évaluer le réchauffement climatique. Maintenant nous l’avons.

Lire (pressecitron)

11/10/13 Greenpeace. Après l'arrestation en Russie, le pourquoi de cette campagne.

 

GreenPeace avait organisé une campagne pour s'opposer aux forages pétroliers en arctique par les compagnies russes dont Gazprom. Le motif en était non seulement la fragilité des écosystèmes marins de l'extrême nord, mais aussi les méthodes utilisées.
En effet, ces compagnies ne s'embarrassent pas de conditions environnementales, des documentaires vidéo sur les forages terrestres en attestent. Sans oublier les poubelles nucléaires au fond de l'océan.
GreenPeace lance une campagne de soutient aux militants arrêtés pour terrorisme.

Lire (greenpeace)

02/10/13 Lettre à l'ambassade d'Allemagne. Sur la transition énergétique en cours.

 

Nous avons reçu copie de cette lettre avec liberté pour nous de l'utiliser. Nous publions avec plaisir :

 

xxxxx xxxxxxx

rue xxxxxxxx
39100 DOLE

                                                          Monsieur l'Ambassadeur d'Allemagne
                                                          13-15 Avenue Franklin D. Roosevelt
                                                          75000 PARIS

Objet : Réaction à la transition énergétique de l'Allemagne

Monsieur L' Ambassadeur,

Suite au document que j'ai pu voir sur ARTE le 3 septembre, je me permets de vous adresser mon admiration pour ce qu'entreprend votre pays. La transition énergétique, n’est pas un caprice, ni même une philosophie pour personne cherchant à se donner un genre, elle est une condition indispensable pour limiter le dérèglement climatique.

En 1993, j'ai vu pleurer, une mère de famille au Rwanda devant ses plantations qui ne levaient pas, pour cause de sècheresse chronique. J'ai pu ainsi mesurer à quel point le réchauffement climatique (qui était déjà en action à l'époque) créé par les pays riches va mettre en grandes difficultés les populations des pays pauvres. Pour avoir vécu au Rwanda et avoir été rapatrié en avril 1994, j'ai l'intime conviction que le réchauffement climatique a participé au génocide, les sécheresses à répétition avaient plongé les populations dans un état de famine chronique et d'agressivité qui ont attisé la guerre civile. Pour y être retourner en 2012, j'ai pu me rendre compte que le débit des sources chute considérablement par les déficits de pluie qui sont de plus en plus fréquent.

Il ne servira à rien à nos enfants d’avoir un emploi, s'ils vivent dans un monde irrespirable, où les nappes phréatiques sont inutilisables, et où les catastrophes naturelles dues au dérèglement climatique saignent l’économie mondiale en détruisant des vies et des emplois. Quelques chiffres en augmentation accélérée : Le dérèglement climatique tuerait 300000 personnes par an, et coûterait 125 milliards de dollars par an (D'autres chiffres sont encore plus catastrophiques) si on cumule ceux-là sur 30 ans, en tenant compte de l'augmentation accélérée, on arrive à des chiffres inimaginables qui dépassent largement les 1000 milliards annoncés pour le coût de la transition en Allemagne (C'est aussi le coût annuel de la fraude fiscale pour l'Europe). Par ailleurs, la croissance verte, loin d'être une punition pour l' économie, peut être une chance, Le monde sera plus sûr et plus beau s'il arrive à se passer des énergies fossiles qui l'empoisonnent sournoisement.

Pour toutes ces raisons, l'Allemagne n'a pas le droit d'échouer ni d'abandonner son projet courageux. Il est souhaitable qu'elle soit suivie rapidement par la France et l'Europe. L' Allemagne ne va à mon sens pas trop vite, ce sont les autres pays qui en trainant les pieds, ne semblent pas avoir saisi l'enjeu du sujet. Conscient que tout acte de consommation contient de plus en plus une démarche politique, j'ai toujours privilégié l'achat de produits ''made in France'', mais j'ai décidé depuis peu de consommer davantage de produits allemands comme façon de soutenir l'effort allemand, sachant que ces produits ont un indice carbone a priori inférieur. A l'inverse j'essaye de consommer le moins possible de produits importés de pays ayant une politique environnementale désastreuse.

Je vous prie Monsieur l'ambassadeur de transmettre ce courrier si cela vous semble utile aux décideurs de votre pays, et d'agréer l'expression de mes salutations très distinguées.

xxxxxxx xxxxxxx

Copie pour information : Mme LEPAGE, GREENPEACE, ...

28/09/13 Lancement d'un nouveau projet autour de l'abeille pour l'étude des causes de leur disparition.

 

Pendant trois ans des spécialistes français, suisses et slovaques renommés vont travailler ensemble pour élaborer une méthode rapide d’analyse de l’état sanitaire des abeilles.
L’initiative de ce projet scientifique revient au Dr Philippe Bulet et à Michel Bocquet (Ingénieur agronome spécialiste en apiculture). Le Dr Bulet, ancien collaborateur du Prix Nobel de Médecine ou Physiologie 2011 le Pr Jules A Hoffmann, est directeur de recherche au CNRS (ancien directeur du laboratoire AGIM, Grenoble) et directeur opérationnel du BioPark d’Archamps Technopole. Prenant inspiration des discussions autour du projet « One Bee* » de MIND, l’autre plateforme technologique de la Technopole, le Dr Bulet est parvenu à réunir les scientifiques français, suisses et slovaques pour élaborer le programme « Hemato Bee Test ». Son but : définir une méthode d’analyse de l’état de santé des abeilles.

* Le projet de MIND allie technologie, recherches et apiculture pour étudier les abeilles dans leur comportement collectif et individuel au sein de leur écosystème sur Archamps Technopole.

L’objectif prioritaire est de mettre au point une méthode de diagnostic (facilement accessible aux apiculteurs et reproductible par les laboratoires) de la santé des abeilles pour développer des réponses adaptées (traitements) aux pathologies rencontrées pour enrayer la disparition des abeilles.
Grâce à ce projet, les chercheurs souhaitent étudier l’état de santé des abeilles par rapport à divers agents pathogènes, (parasites, virus, bactéries ou champignons).

Lire (lesechosdujura)

A noter : l'étude de l'impact des phytosanitaires n'est pas incluse durant la 1ère phase. Cela permettra de bien séparer les causes du problème.

27/09/13 L'avion le moyen de transport le plus polluant n'est pas taxé.

 

L’avion est le moyen de transport le plus polluant : il émet trois fois plus de gaz à effet de serre que la voiture. L’impact de l’aviation sur le climat a doublé en vingt ans. C’est aussi une des sources de pollution qui connaît la plus forte augmentation. Si rien n’est fait, le trafic aérien pourrait plus que tripler d’ici 2030. Les améliorations technologiques et les gains d’efficacité ne suffiront pas à compenser la croissance du secteur.

Sans compter que, si la croissance à 3% est toujours d'actualité, il faudrait aussi tripler la production de pétrole !!!

Lire (lesdessousdelaviation)

23/09/13 Des élus écologistes portent plainte pour sauver l'air de la montagne. La cause : les transports routiers transalpins.

 

Une plainte de cinq pages, qu’ils rendront publique en début de semaine. Objet de leur ire: ces mesures gouvernementales qui continuent à favoriser le fret routier et la circulation des poids lourds en altitude, qu’ils empruntent le tunnel de Mont-Blanc ou le tunnel routier du Fréjus.

Santé publique

Un vrai problème de santé publique pour les élus verts, puisque ce choix aggrave l’intense pollution atmosphérique dont souffrent déjà les vallées alpines, ces régions où les citadins continuent naïvement à venir chercher le «bon air de la montagne» et expose les populations locales aux émissions des moteurs diesel: oxyde d’azote et particules fines, classées cancérigènes par le Centre International de Recherche sur le Cancer en juin 2012. La ligne ferroviaire qui relie Lyon à Turin a une capacité de 20 millions de tonnes mais n’est utilisée qu’à 17% de sa capacité, déplorent les élus.

Lire (liberation)

23/09/13 Automobilistes et piétons, ce qui a changé. Piétons, prenez vos droits, c'est un moyen de contrer l'automobile.

 

« Le Code de la route, réécrit en 2011, a renforcé les droits des piétons. Antérieurement les conducteurs devaient céder le passage au piéton “engagé” (c’est-à-dire déjà un peu sur la chaussée) ; depuis 2011 ils doivent céder le passage au piéton “s’engageant régulièrement” c’est-à-dire en mouvement vers la chaussée même s’il n’a pas encore quitté le trottoir.

La deuxième modification introduite par le nouveau décret de 2011 est que le conducteur doit également céder le passage au piéton “manifestant” clairement son intention de traverser, c’est-à-dire en fait au piéton qui a la posture de quelqu’un qui attend pour traverser : se montrer, être près du bord et regarder dans la direction de la voiture.

Le conducteur qui refuse la priorité au piéton encourt une contravention de 4e classe, impliquant une amende de 135 euros, la perte de quatre points et une peine complémentaire pouvant aller jusqu’à trois ans de suspension de permis. »

 

Voici un petite histoire un peu triste, elle montre à quel point l'automobile transforme les conducteurs en petits dictateurs et gros égoïstes (sur Rue 89). Piétons, prenez vos droits, c'est comme ça que la voiture reviendra à sa juste place.

Lire (rue89)

01/09/13 Allain Bougrain-Dubourg et la LPO contre les braconniers. Face au massacre des ortolans, espèce protégée.

 

Opération Bruants ortolans tolérance zéro
En France, 30 000 à 80 000 bruants ortolans sont tués chaque fin d'été dans le département des Landes, avec l'aval des autorités chargées d'appliquer la loi et la réglementation. Pour la LPO, une telle situation est intolérable. Nos équipes sont sur le terrain pour dénoncer une nouvelle fois ce braconnage !

Lire (lpo, chaque image est à cliquer pour démarrer les diaporamas)

 

Et aucune force de l'ordre pour empêcher des braconniers bien sûrs d'eux ! Nous ne sommes pas contre la chasse, mais nous sommes absolument contre ceux qui croient que tout dans la nature leur appartient.

30/08/13 Les lémuriens de Madagascar vont-ils disparaître ?

 

La quasi-totalité des lémuriens pourraient disparaître d’ici 20 ans si la destruction de la forêt continue.
Chaque année, 200.000 ha de forêt, leur seul habitat, partent en fumée à cause de la culture sur brûlis et des feux de brousse. Il ne reste déjà plus que 10 à 13% de la forêt malgache originale, soit 50.000 km2, qui pourraient disparaître en une génération si des mesures d’urgence de conservation ne sont pas prises.
PAUVRETE. "Si on continue ce rythme de déforestation, on peut dire que d'ici 20 à 25 ans environ, il n'y aura plus de forêt, et donc plus de lémuriens", prédit Jonah Ratsimbazafy, célèbre primatologue malgache, notant que 93 des 105 espèces de lémuriens recensées sont considérées comme menacées. "Tant que la pauvreté existera, on ne peut pas croire que l’on pourra empêcher la disparition de ces lémuriens".

Lire (scienceetavenir)

 

Et certains prétendent qu'on peut vivre à 10 ou 15 milliards sur cette planète ! La mort de la faune et de la flore sauvages précédera de peu la notre.

26/08/13 Chine : Le fleuve Yangtsé a perdu 99,7% de ses poissons.

 

L’excès d’activités humaines, la surpêche, et les nombreux barrages hydroélectriques tout le long du fleuve Yangtsé a eu pour conséquence immédiate de faire s’effondrer totalement l’ensemble des écosystèmes aquatiques du fleuve : 99,7% de ses poissons ont aujourd’hui disparu.
Le nombre de poissons des quatre grandes espèces endémiques s’est totalement effondré, passant d’une estimation de 30 milliards dans les années 1950 à moins de 100 millions aujourd’hui. Quant au nombre d’espèces observées, la réduction constatée est totalement effrayante, passant de 143 à 17 aujourd’hui, ...

Lire (naturealerte)

05/08/13 Protection des éléphants, bouts de ficelles contre hélicos et fusils à lunette ?

 

D'années en années, le braconnage tue. En 2013, plus de 10 tonnes d'ivoire illégal ont déjà été saisies. Et même si des écogardes sont formés chaque année en Afrique, leurs conditions de vie et leurs formations sont souvent déplorables.
Plus de 30 tonnes déclarées d’ivoire illégal ont été saisies en 2012, 23 tonnes en 2011 ? Et en 2013, le compteur affiche déjà 10 tonnes.
Ces quantités effroyables nous renvoient à l’horreur d’un braconnage qui s’est durci et professionnalisé, décimant chaque année plusieurs dizaines de milliers d’éléphants. Ils tombent sous les balles des braconniers et, de leurs carcasses mutilées, débute alors un macabre trafic de leurs défenses vers les marchés asiatiques, transitant parfois par l’Europe et soigneusement orchestré par les réseaux criminels organisés.
Mais comme le constatent les équipes de terrain du Fonds international pour les animaux (IFAW), les éléphants ne sont pas les seuls en joue des braconniers. Les écogardes, un maillon essentiel à la survie des pachydermes, le sont aussi.


... dans le Parc national de Sena Oura au Sud-Ouest du Tchad, j’observe ces hommes, écogardes ou gardes villageois de tous âges, assis sur leurs bancs d’écolier à l’ombre de quelques arbres épars.
Ils écoutent avec attention les cours dispensés par les quatre instructeurs experts en lutte anti-braconnage déployés par IFAW de part et d’autre de la frontière camerouno-tchadienne.
Le programme de cette formation d’une durée de deux mois, rythmée tant par des cours magistraux que pratiques, est dense. Premiers soins, utilisation de la boussole et du GPS, camouflage, déplacement en patrouille, embuscade, fouille d’un bivouac ou d’un véhicule, techniques d’interpellation et d’arrestation, protection de soi, évaluation des risques et bien plus encore.
Curieusement, beaucoup semblent découvrir ces techniques et tactiques de base de la lutte anti-braconnage. Pourtant, ils sont ceux qu’au sein des sommets et autres séminaires internationaux qui se multiplient à grands frais au même rythme que les éléphants disparaissent, les gouvernements se targuent d’avoir recrutés et déployés en première ligne par dizaines pour enrayer le braconnage.

Lire (leplusnouvelobs)

 

Il n'est jamais trop tard pour bien faire. A l'autre bout du problème, faut-il encore pousser la Chine à ne plus utiliser d'ivoire.

31/07/13 Appel à tuer les ours, espèce protégée.

 

Préambule : une espèce en concurrence avec l'homme, surtout quand celui-ci ne veut prendre aucune précaution et prétend que la nature lui appartient, a des conséquences fâcheuses : la disparition/élimination d'un concurrent animal laisse la place libre à une autre espèce qui, si elle est de taille plus réduite sera encore plus difficile à gérer. Et l'ours ne peut exhiber des titres de propriété alors qu'il est là depuis des dizaines de millénaires.

 

Nous leur laissons la parole et la responsabilité de leurs dires :

Attaques quotidiennes, disparition de centaines de brebis, ours qui approchent toujours plus près des maisons …
En Ariège, où 25 plantigrades tous issus des introductions sèment un désastre humain et économique sans nom, assumer les carences de l’Etat relève désormais de l’insupportable.
... Si l’Etat ne fait rien, nous appellerons à l’élimination de tout plantigrade qui porterait dommage à notre outil de travail, comme la loi nous y autorise.

Lire (pyreneespireneus)

 

... en oubliant de dire que 90% des attaques de moutons sont le fait de chiens errants, que ces moutons ne sont pas gardés la nuit (imaginons que vous ne gardiez pas vos enfants et vos biens ...)

26/07/13 La Réunion et les requins, le point de vue de Sea Shepherd.   L'homme y a une grande part de responsabilité.

 

Les requins évoluent dans les océans depuis 450 millions d’années (contre à peine 200 000 ans pour l’Homo Sapiens -sur terre-).
... Les derniers accidents ont tous eu lieu dans des conditions qui sont connues (fait confirmé depuis par le programme CHARC) comme étant propices à la présence de requins en chasse près de la côte. Des conditions qui rendent l’eau trouble (pour des raisons qui peuvent varier) avec très peu ou pas de visibilité et qui sont donc potentiellement génératrices d’accidents, particulièrement avec des requins bouledogue.
Depuis les débuts de cette crise, la Fédération Française de Surf n’a eu de cesse de réclamer des battues de requins. Rappelons pour commencer que dans cette affaire, la Fédération Française de Surf (FFS) ne représente qu’une minorité de surfeurs et qu’elle n’a aucune légitimité pour s’ériger en porte parole de la communauté du surf, tout juste peut être de l’industrie du surf. Industrie dont les valeurs s’inscrivent à des années lumière de l’esprit originel du He’ enalu qui veut que celui qui surfe la vague s’adapte à l’océan –et non le contraire-, les grands surfeurs sont membres de Sea Shepherd.
... Les responsabilités, comme souvent dans ce type d’accidents à répétition sont à chercher du côté des pollutions humaines, notamment celles liées au port de Saint Gilles Les Bains, de ses effluents et des rejets de poissons quotidiens à quelques centaines de mètres de celui-ci jusqu’à récemment.
L'article poursuit sur la destruction par l'homme de l'écosystème marin (il n'y a quasiment plus de poisson sur les marchés réunionnais) et surtout que l'homme n'est pas propriétaire de l'océan et ne comprend pas son fonctionnement.

Lire (seashepherd)

 

Nous apprenons aussi que les abattoirs réunionnais se débarrassent de leurs carcasses animales en mer. Tout pour arranger les choses.

21/07/13 Ecologie, les 3 départements les mieux classés.

 

Voici le classement selon l'hebdomadaire La Vie :

Critères retenus (2009) :

-Traitement des déchets
-Qualité de l’air
-Qualité de l’eau
-Promotion de l’agriculture biologique
-Développement des énergies renouvelables
-Vote écologique aux dernières élections

Remarquons seulement que ces critères ne sont pas suffisants pour définir l'écologie (qualité de vie, empreinte énergétique, technologies adaptées, ...). Lire (24hsante).

18/07/13 Prévention des déchets, uniquement pour les déchets ménagers, soit 10% du problème.

 

L'Etat finalise le plan national pour la prévention des déchets pour 2014-2020. Le projet consulté par Actu-environnement ne fixe un objectif de réduction que pour les déchets ménagers. Il laisse ainsi de côté 90% des déchets produits en France.

 

Afin de mettre en œuvre le futur plan, des flux prioritaires ont été identifiés en fonction de leurs enjeux environnementaux. Ils sont classés en fonction de trois critères de priorité : les tonnages de déchets produits chaque année, l'intérêt environnemental de la réduction de ce flux et le potentiel de réduction estimé. De ce classement ressort trois familles de flux.
Les déchets jugés prioritaires sont la matière organique avec le volet gaspillage alimentaire qui concerne 7 millions de tonnes de déchets "en grande partie évitables", les produits chimiques du fait de leur caractère dangereux, les piles et accumulateurs, les équipements électriques et électroniques (EEE) qui présentent un potentiel de prévention "élevé", le mobilier, le papier graphique qui représentent encore 7 millions de tonnes par an et enfin les emballages industriels avec plus de 8 millions de tonnes par an.
Le deuxième flux regroupe les emballages ménagers, les métaux et les plastiques, les véhicules qui représentaient en 2010 1,6 million de tonnes collectées, les produits du BTP et les 250 millions de tonnes de déchets associés, ainsi que le textile non sanitaire.
Le troisième flux regroupe la matière organique avec le volet compostage, les végétaux qui pourraient bénéficier d'une gestion domestique (compostage, broyage, paillage), les déchets inertes (hors BTP), les textiles sanitaires (mouchoirs en papier, couches culottes, etc.), et le bois, le verre et les autres papiers.
Restent, entre autres, les pneumatiques, les huiles, les produits issus de l'agrofourniture, les produits issus des activités médicales et vétérinaires, ou encore les fluides frigorigènes, qui ne font pas l'objet d'un classement, faute de connaissance sur le potentiel de réduction.
En l'état, le plan national en préparation vise la réduction du volume des seuls déchets ménagers et assimilés. Or, "en 2010, la production totale de déchets en France s'est élevée à 355 millions de tonnes, soit 3% de plus qu'en 2008" alerte le projet de PNPD, ajoutant que "les déchets des activités économiques (DAE), c'est-à-dire les déchets qui ne sont pas produits par les ménages, (…) représentent la part la plus importante de ces déchets : 329 millions de tonnes en 2010", soit 92,68% du total… Le BTP produit à lui seul 260 millions de tonnes, soit 73% du total.

Lire (actuenvironnement)

15/07/13 En Chine, la pollution réduit considérablement l'espérance de vie.

 

Dans le nord de la Chine, l'espérance de vie est de 5 ans plus courte qu'en Chine du sud.

 En Chine, la concentration moyenne de particules en suspension dans l’air a plus que doublé entre 1981 et 2000. Cet hiver, le nord-est de la Chine a connu un smog, un nuage de pollution, qui a duré plus d’un mois. Les habitants de Pékin étaient assignés à résidence tant la pollution était dangereuse. La qualité de l’air dans le nord de la Chine est en moyenne plus mauvaise que celle dans le sud de la Chine, la région abritant quelques villes parmi les plus polluées au monde.
L’hiver dernier, le taux de particules fines dépassait par endroits 700 µg/m3 à Pékin alors que l’OMS recommande de ne pas excéder les 25 µg/m3. Pareil taux n’avait jamais été égalé, pas même à Mexico, ville réputée pour la permanence de son smog.

Lire (wikistrike)

 

Et en Europe, on respire mieux. Parce que mettre en place des solutions non polluantes ça coûte, on a préféré délocaliser et empoisonner des pays lointains. Ne l'oublions pas.

04/07/13 Les Etats Généraux, une machine à déconstruire le droit à l'environnement ? Par Corinne Lepage.

 

Corinne Lepage est avant tout Docteur en droit, avocate de formation, elle nous livre son point de vue sur les Etats Généraux de l'Environnement. Etant aussi présidente d'un parti écologiste, Cap21, son avis est assez différent et très "punchy". Notre site essaie de publier des avis très divers du moment qu'ils sont pertinents, faites vous votre avis. Voici :

Ces États généraux sont lancés quelques jours après la publication du rapport Lambert-Boulard qui constitue un véritable réquisitoire contre le droit de l'environnement et les normes qui rendraient impossible le développement économique. Il est donc impératif selon les auteurs de simplifier au maximum le droit de manière à faire disparaître ces entraves. C'est exactement l'objectif que Madame Batho a donné aux États généraux à savoir simplifier le droit pour développer l'activité économique et les emplois. Certes, il est question dans la communication de l'efficacité du droit de l'environnement, mais la réalité est bien que c'est l'efficacité économique court-termisme qui est visée. C'est également évidemment le principe de précaution qui semble avoir totalement disparu si l'on s'en tient au propos introductif des États généraux. Or, c'est bien le principe de précaution qui est dans le viseur à la fois du Medef et d'une partie de la communauté scientifique liée aux grands lobbys. Ceci au motif que ce dernier rendrait impossible la recherche, la découverte, la mise en œuvre. Or, au-delà du fait que le principe de précaution est un principe de recherche et non d'abstention de la recherche, il est devenu le parapluie de décideurs frileux et surtout le cache-sexe d'une industrie qui n'investit plus mais pour de tout autre raison.
... Le droit de l'environnement est un droit à 80 % d'origine communautaire. Or, chacun peut reconnaître que la France ne brille pas par son attitude à transcrire dans les domaines qui la dérangent ses obligations communautaires. La récente condamnation par la Cour de Justice de l'Union européenne pour la non-application de la directive sur les nitrates qui ne date jamais que de 2009 en est une nouvelle illustration. Mais, la France ne se contente pas de ne pas transcrire. Elle cherche à transcrire souvent en évitant l'objectif visé par le texte. C'est ce qui explique des textes infiniment compliqués et alambiqués destinés en réalité à contourner le texte communautaire pour le rendre en réalité difficilement applicable et pour donner à l'administration française des pouvoirs d'opportunité non prévus à l'origine. C'est une des premières explications d'un code particulièrement touffu.
... La seconde explication tient à ce que les grands lobbys qui en réalité font la pluie et le beau temps en France, influent sur le Parlement et surtout le pouvoir réglementaire de telle sorte que le droit protège leur activité et décourage ou rend impossible l'activité de leurs concurrents surtout lorsqu'il s'agit d'activités de l'économie verte. L'absurdité du droit de l'éolien en France, qui ne connaît aucun système comparable en Europe et qui n'est évidemment en rien justifié par le droit communautaire en est une parfaite illustration. C'est naturellement le lobby nucléaire qui est à l'origine de cette complexité volontaire. De la même manière, le recours à la normalisation pour interdire l'usage de tel ou tel produit ou tel ou tel process est plus que fréquent pour couler des concurrents, généralement PME et innovants, dans le but de laisser sur le marché des produits souvent toxiques ou onéreux. Cette floraison qui constitue un véritable détournement de procédure est à l'origine d'une grande partie des normes qui encombrent le paysage.

Lire (actuenvironnement)

 

Lisez tout l'article, ça décoiffe et vous comprendrez mieux pourquoi un certain nombre de citoyens se détournent de l'écologie : un écologie falsifiée, ça n'a pas de sens.

07/06/13 Les Suisses (de Neufchâtel et La Chaux de Fond)) s'opposent aux gaz de schistes.

 

LES VILLES COMMUNIQUENT : Aux représentants des médias
Les Villes de la Chaux-de-Fonds et de Neuchâtel sont fermement opposées au projet de recherche de gaz à Noiraigue, qui menace la principale ressource en eau potable du Canton.
L’eau, une ressource vitale :
Les sources captées dans les gorges de l’Areuse, en aval de Noiraigue, produisent 11 millions de m3 d’eau potable par année. Cette eau distribuée au deux tiers de la population du canton, est menacée par le projet de recherche de gaz par la société Celtique Energie Neuchâtel SA. Les enjeux pour l’approvisionnement en eau potable sont tels qu’une mise en danger de cette ressource vitale pour la région n’est pas tolérable. Les villes de la Chaux-de-Fonds et de Neuchâtel s’opposent en conséquence fermement à la réalisation de ce forage, même à titre exploratoire.
Projet de Celtique Energie SA
Celtique Energie SA, filiale de « Celtique Energie Petroleum Ltd », souhaite réaliser un forage d’exploration, et le cas échéant, d’exploitation sur la commune de Noiraigue. L’objectif est d’exploiter du gaz à plus de 2 300 mètres de profondeur. La menace est une contamination des nappes phréatiques. En cas de fuite lors du percement et de l’exploitation du forage, la nappe phréatique alimentant les captages d’eau des gorges de l’Areuse serait en effet polluée par des produits provenant des niveaux atteints par le forage (gaz, hydrocarbures liquides,…). Les méthodes de forage présentent également des dangers, notamment des additifs injectés et le traitement des eaux et boues de forages en surface.
Evaluation du risque :
La société Celtique Energie qualifie les risques de faibles. Mais cette évaluation n’intègre pas les conséquences sur les ressources en eau potable qui, le cas échéant, seraient conséquentes. Elle ne prend pas davantage en compte les responsabilités techniques et financières en cas de pollution. Une contamination signifierait un approvisionnement alternatif de 11 millions de m3 d’eau potable par année, qui toucherait deux tiers de la population neuchâteloise, et ce, très possiblement de manière durable.

Lire (collectifhautbugey)

07/06/13 Catastrophes, le grand gaspillage de l'aide internationale.

 

Sur dix dollars dépensés pour traiter les catastrophes naturelles, il n'y en a qu'un d'investi dans des politiques de prévention et de réduction des dommages.
En théorie, les aides des États sont versées en priorité aux actions de prévention des catastrophes devant les aides d’urgence et les reconstructions. Dans la réalité, c’est tout le contraire.
ODI a ainsi calculé qu’entre 1990 et 2010, la communauté internationale a engagé un peu plus de 3 000 milliards de dollars (2320 milliards d’euros) d’aide internationale vers les pays les plus pauvres. Sur cette même période 106,7 milliards (82,5 milliards d’euros) ont été affectés aux catastrophes naturelles. Seulement 13,5 milliards (10,5 milliards d’euros) ont été consacrés à des actions de prévention comme des constructions de digues, le renforcement des habitations, la création de zones naturelles tampons comme les mangroves, etc. Dans le même temps, les États ont dépensé 23,3 milliards (18 milliards d’euros) dans la reconstruction et 69,9 milliards de dollars (54 milliards d’euros) dans les aides d’urgence.

Lire (sciencesetavenir)

 

A comparer au budget militaire mondial annuel, environ 1500 milliards de $, soit 10 fois l'aide aux catastrophes. Quand comprendra-t-on que la guerre n'a jamais été une solution à quoi que ce soit (exception pour combattre le nazisme ? Rappelons qu'il s'est institué grâce à une logique de guerre -interne et externe- en période de "paix", les principaux adversaires étant à genou économiquement parlant).

05/06/13  Le rôle écologique des espèces rares est unique.

 

Les milieux où la biodiversité est élevée sont caractérisés par un grand nombre d’espèces rares, c’est-à-dire qui présentent une faible abondance locale ou une aire de distribution limitée. Leur importance fonctionnelle est souvent perçue comme secondaire : elles sont considérées comme ayant une influence mineure sur le fonctionnement des écosystèmes et comme n’offrant qu’une « assurance » écologique en cas de disparition d’espèces plus communes. Les travaux publiés dans Plos Biology viennent réfuter cette idée.
Les chercheurs se sont intéressés aux traits fonctionnels d’un très grand nombre d’espèces d’animaux et de plantes. Ces traits permettent, en écologie, de décrire une espèce : est-ce un animal carnivore ou herbivore, diurne ou nocturne, fouisseur1 ou volant ? Est-ce une plante résistante ou non à la sécheresse, cherchant ou pas la lumière directe, préférant les sols acides ou basiques ? L’ensemble des traits fonctionnels d’une espèce sous-tendent sa fonction écologique.
Les scientifiques ont ensuite testé l’hypothèse selon laquelle les espèces rares assureraient des fonctions originales dans les écosystèmes. Pour cela, ils ont croisé les informations biologiques et biogéographiques de 846 espèces de poissons de récifs coralliens, 2 979 espèces de plantes alpines et 662 espèces d’arbres tropicaux originaires de Guyane. Leur hypothèse s'est révélée juste : les espèces qui présentent des combinaisons exceptionnelles de traits fonctionnels et qui, par conséquent, jouent un rôle écologique unique, sont majoritairement des espèces rares.
Trois exemples permettent d’illustrer leurs résultats : la murène géante javanaise (Gymnothorax javanicus) se nourrit la nuit de poissons et invertébrés cachés dans les labyrinthes coralliens. Elle permet ainsi l'élimination de proies, souvent fragilisées, inaccessibles aux autres prédateurs.
Le saxifrage pyramidal (Saxifraga cotyledon), une plante alpine, constitue quant à lui une ressource unique pour les pollinisateurs des parois rocheuses.

Lire (wikistrike)

 

Nous pensons, de façon complémentaire à l'article, qu'une espèce qui disparait (à conditions climatiques égales) peut avoir 2 effets : soit l'appauvrissement de l'écosystème, soit le remplacement par une autre espèce qui risque d'être plus gênante. Par exemple :

On a supprimé le loup, qui éliminait les animaux faibles (malades en général), les troupeaux étant bien gardés. Les chasseurs, qui les remplacent, chassent des animaux en bonne santé, et quelque fois des panoupanous. Les épizooties se propagent donc plus aisément. Avec un bilan global que personne ne veut faire.

05/06/13 5 fois plus de plastique que de plancton dans le Pacifique Nord.

Le "7ème Continent" sera bientôt moins mystérieux. En effet la première expédition française est partie le 20 mai dernier de la Californie vers le milieu du Pacifique pour un mois de recherches.
Sa mission, cartographier, étudier et analyser une énorme masse de déchets, appelée le 7ème Continent.
Ce continent de déchets plastiques se trouve au milieu du Pacifique Nord, entre la Californie et Hawaï.
Quelques chiffres que nous possédons à ce jour :
- 5kg de plastique pour 1kg de plancton
- 3,5 millions de km2 sont touchés (6 fois la superficie de la France)
- 46 000 morceaux de plastiques pour 2,5 km2 d'océan
- 30m de profondeur par endroits
- 750 000 débris par km2
- 5kg de plastique par km2
- 100 millions de tonnes de plastique sont produits par an
- 10% finissent dans les mers.
- 50 à 1 000 ans le temps de dégradation de ces déchets.
Des millions d'oiseaux et mammifères marins meurent d'avoir ingéré ces déchets. A qui le tour ?

Lire (wikistrike)

Si c'était le 1er Avril, je vous dirais qu'il y a un gros avantage : les poissons seraient pêchés déjà emballés. Et si on jetait aussi du carton pour parfaire la chose ?

03/06/13 Rapport sur l'état des forêts méditerranéennes.

 

Selon le premier rapport de la FAO sur L'État des forêts méditerranéennes, les forêts méditerranéennes seront durement frappées par le changement climatique et subissent une très forte pression démographique. D'où une concurrence toujours plus exacerbée dans la région pour des ressources alimentaires et en eau déjà insuffisantes.
En Méditerranée, les températures ont augmenté d'un degré au cours du XXe siècle alors que les précipitations ont reculé de 20 pour cent dans certaines zones du bassin. D'ici la fin du siècle, les températures auront augmenté de deux degrés supplémentaires d'après les prévisions, menaçant probablement d'extinction certaines espèces forestières et causant une perte de biodiversité.
De plus, d'ici 2050, la croissance démographique devrait porter le nombre d'habitants de la région méditerranéenne d'environ 500 à 625 millions. En conséquence, la pression exercée sur les forêts, sources de nourriture et d'eau, s'accentuera encore.

Lire (notreplaneteinfo)

Sur le site, vous trouverez les documents et rapports à télécharger en pdf.

24/05/13 L'UNESCO lance les 1er Jeux Ecologiques (destinés aux enfants).

100 personnalités engagées pour la préservation de la planète, les « Anges Gardiens de la Planète », lanceront le 4 juin prochain à l’UNESCO les premiers Jeux Ecologiques pour une éducation civique mondiale à la nature, destinés aux enfants du monde entier.
Ce projet ambitieux et sans précédent vise à éduquer et sensibiliser de façon ludique les enfants de 6 à 12 ans, en les faisant participer à une série de défis pédagogiques dans le monde entier. Le but est de donner envie à ces enfants de suivre les traces des nouveaux héros de l’environnement, que sont les Anges Gardiens de la Planète, en mettant à leur disposition les ressources nécessaires pour devenir des Anges Gardiens en herbe dans un cadre amusant, récréatif et festif. Face au discours alarmiste ambiant, l’idée de ces Jeux est d’adopter une posture positive et non anxiogène.

Lire (cdurable)

 

"Non anxiogène", ah comme nous aimerions l'être plus souvent, mais que voulez vous, avec tous ces myopes pour qui la planète n'a que 3 mètres de diamètre autour d'eux mêmes ... C'est donc une bonne initiative.

23/05/13 Les cyclistes sont-ils écolos ?

 

En Australie, on dirait bien !

 

 
 
Cette rubrique inaugure l'art de partager, tous ceux qui figurent dans cette rubrique ne cherchent pas à faire de l'argent avec leurs idées ou leur travail. De tout, en vrac. covoiturage, transports en commun (page "trucs & astuces")
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Analyse du cycle de vie d'un produit (pdf Ademe).

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Guide de la construction écologique (les Amis de la Terre)
Produits de substitution aux produits dangereux
Le site Ekopédia, encyclopédie de l'écologie
Ecologie, les français veulent être convaincus
Fruits et légumes de saison
Biodiversité, écolocide
Réchauffement climatique
Guide d'évaluation environnementale des produits grands publics
La semaine sans pesticides
50 000 kits pédagogiques Goodplanet
Chernobyl Day
Bilan de la fondation Nicolas Hulot
L'éclairage public par LED
La directive Reach
Norme internationale ISO 26000
La cour des comptes épingle la gestion de l'eau
Etudiez la physique, on a encore besoin de génies
Biodiversité : Quand l’UNESCO rapproche science et politique
La croissance «verte» pour contrer la crise
La bionique
Photovoltaïque : une politique incohérente

Dossier

Ordures ménagères et recyclage

Des lunettes révolutionnaires
Quand les pauvres inventent une banque véritablement populaire

Ekopédia

(c'est fourmidouble)

http://www.substitution-cmr.fr/

un site pour trouver des produits de substitution (solvants, ...)

En dernier recours il reste toujours le marteau !

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