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2008 : la part des énergies renouvelables dans le monde est seulement de 2,5% (hors bois de chauffage)

01/04/19 Les géants pétroliers et gaziers ont dépensé 1 milliard de dollars en lobbying anti climatique depuis les accords de Paris.

 

Les cinq principaux groupes pétroliers et gaziers cotés en Bourse ont, depuis la COP21 fin 2015, dépensé un milliard de dollars en lobbying et relations publiques "contraires" aux conclusions de l'accord de Paris sur le climat, indique vendredi le rapport de l'ONG britannique InfluenceMap.
InfluenceMap a étudié les comptes, registres de lobbying et éléments de communications produits par ces groupes depuis 2015, relevant un vaste écart entre leurs engagements climat et leurs actes. Sont évoqués les contacts directs avec les législateurs et les élus, les millions dépensés dans "le marketing climat" et le rôle des associations professionnelles dans les négociations.
3,6 milliards pour les technologies bas carbone
Sur plus de 110 milliards de dollars d'investissement de capitaux prévu pour 2019, seuls 3,6 milliards concernent d'ailleurs des projets bas-carbone, souligne le rapport.

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01/04/19 Un écran de panneau publicitaire consomme autant que 3 familles (hors chauffage).

 

 On les voit fleurir dans les gares, les métros et même en ville. Le nombre de panneaux publicitaires numériques explosent, et prennent petit à petit la place des affiches en papier. Ils ont augmenté de 16% rien qu’en 2017 et rien qu'à Paris, il y en a plus de 600… Mais ils consomment énormément d'électricité.

... Pour Jean-François Decaux, de la société JCDecaux qui installe ce type de panneaux, leur bilan carbone est meilleur que celui des affiches papier. "Ces panneaux c’est déjà mieux que d’envoyer quelqu’un avec une voiture changer l’affiche, et ce ne serait pas une bonne idée parce que c’est la publicité qui nous fait vivre",

Ben voyons !!!

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19/12/18 Le bio-diesel pire que le gasoil fossile.

 

Utiliser du biodiesel pour les transports était censé réduire les émissions de CO2, mais devrait plutôt augmenter de près de 4% les émissions globales des transports en Europe, selon une nouvelle analyse de la dernière étude de la Commission européenne sur les biocarburants. ...
L’ étude tardive de l’ UE a révélé que le biodiesel à base de palmier, de colza et de soja avait des émissions de changement d’utilisation des sols - qui se produisent lorsque des terres cultivées nouvelles ou existantes sont utilisées pour la production de matières premières pour biocarburant - qui dépassent à elles seules les émissions de diesel fossile du cycle de vie complet. L'analyse de T & E ajoute à ces chiffres les émissions directes de biocarburants, provenant par exemple de tracteurs, d'engrais et d'installations, et soustrait les émissions de la source fossile.
Il en ressort qu'en moyenne, le biodiesel issu d'huiles végétales vierges entraîne des émissions environ 80% plus élevées que le diesel fossile qu'il remplace. Par exemple, le biodiesel à base de soja et de palme est même deux et trois fois pire, respectivement. Ces biodiesels sont les biocarburants les plus populaires sur le marché européen et devraient représenter près de 59% des parts de marché en 2020.
 

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traduction automatique de l'anglais, correct

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03/12/18 Le paradoxe de la taxe écologique qui épargne les avions et les navires.

 

Si les automobilistes grondent, le transport routier devrait se voir imposer une redevance européenne et la COP24 pourrait être (enfin) le lieu pour avancer sur l’aérien et le maritime, toujours exonérés de taxes, malgré leur forte contribution au réchauffement climatique et à la pollution.
Mais savoir que les porte-conteneurs et autres paquebots continuent à enfumer les ports avec leur carburant ultra-polluant sans payer la moindre taxe est un véritable scandale. Un scandale aussi énorme que l’absence de taxe sur le transport aérien qui contribue déjà pour 3% des émissions de gaz à effet de serre selon les chiffres du secteur, des chiffres qui laissent le GIEC pantois.

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Dans l'article, une député écolo défend une aide aux ruraux "obligés de rouler en voiture". Nous pensons que c'est discutable s'agissant de néo-ruraux qui ont fait le choix de faire des kilomètres, s'ils ont fait un mauvais choix ... ce n'est pas à ceux qui n'ont pu le faire de combler leur déficit.

D'autre part, nous rappelons que le transport aérien de personnes concerne à 80% des touristes. Ce secteur de transport n'est donc pas primordial.

Pour info : voici le détail des émetteurs de CO2 en France : Lire (infogram)

 

Petit complément : comment passer du pollueur-payeur au pollueur-payé, + vidéo.

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17/11/18 Pétrole, les mesures d'accompagnement sont elles efficaces ?

 

Le gouvernement promet des primes pour l'achat de voitures moins polluantes.

- Comme le souligne Yannick Jadot, les nouvelles voitures diesel ne répondent pas aux normes en fonctionnement normal d'un facteur 10 (? au moins à froid). Un diesel est conçu pour les grands parcours et ne fonctionne bien qu'après 8 à 10 km, hors les français les utilisent sur petit parcours.

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- Le gouvernement promet des primes supplémentaires pour ceux qui travaillent loin (plus de 60km A/R) et ne paient pas d'impôts. Si on fait le calcul pour une voiture de 5cv, la dépense annuelle (amortissement, entretien et assurances compris) est de plus de 5400€ avec un smic net à 18000€.

- Le gars ou la nana travaille pour des cacahuètes, c'est sûr mais c'est :

1) prolonger le calvaire quotidien.

2) Doubler une prime pour quelqu'un qui n'a pas un fifrelin, ça ne lui donnera pas ce qui manque déjà cruellement.

3) une aide au rapprochement ou changement d'emploi aurait été tellement plus viable et durable. Trop beau ! Kiki n'y veut inventer un site d'échange d'emploi ?

Les aides : Lire  (.gouv)

 

De même pour le changement de chaudière, quelques uns opteront pour le gaz et les autres pour des pompes à chaleur air/air (électriques, mauvais rendement en période vraiment froide). Un rendement théorique de 3 contre 1 juste pour compenser le faible rendement du nucléaire (1 contre 3), justifier de nouvelles centrales qui ont besoin de fantastiques quantité d'eau pour les refroidir (peu de sites nouveaux possibles).

Il existe cependant une possibilité : construire des réacteurs en centre ville (Paris, Lyon, ...) et cette eau servirait au chauffage urbain gratuit ou presque.

(On a le droit de faire de l'humour ... noir)

 

Conclusion sur l'art de ne pas résoudre les problèmes : on a beau avoir eu Nicolas Hulot comme ministre de l'environnement, et aussi aujourd'hui F De Rugy, personne au gouvernement ne comprend ce qu'est une situation qui demande une réflexion écologique.

30/10/18 Débat sur la voiture électrique. (suite du 10/10/18, en dessous).

 

Le débat sur la voiture électrique est écologiquement difficile : nous vivons dans un environnement où tout a été séparé en vue d'une rentabilité à l'unité (entreprises, grandes surfaces, ...) au détriment d'un équilibre global de la société et d'une dépense énergétique totale extraordinaire renvoyée sur des millions d'utilisateurs ou usagers.

Voici un article dont nous ne partageons pas toute l'analyse mais il apporte des éléments intéressants :

Dans les médias et sur les réseaux sociaux, l’empreinte écologique des véhicules électriques est régulièrement pointée du doigt. Leur utilisation de « terres rares », notamment fait l’objet de débats. La parution récente d’un ouvrage dénonçant la « face cachée de la transition énergétique » en remet une couche.

Alors, si « sales » que ça les voitures électriques ? Faisons le point.

Lire la suite (automobilepropre)

 

En complément, nous vous invitons à télécharger (format pdf) et lire une documentation sur la disponibilité des métaux rares. Vous devrez donner votre adresse mail pour le recevoir.

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10/10/18 Débat sur la voiture électrique.

 

(Lire en bas de page notre commentaire)

Reçu sur FB :

Carlos Tavares (patron de PSA) : "Le monde est fou. Le fait que les autorités nous ordonnent d'aller dans une direction technologique, celle du véhicule électrique, est un gros tournant.
Je ne voudrais pas que dans 30 ans on découvre quelque chose qui n'est pas aussi beau que ça en a l'air, sur le recyclage des batteries, l'utilisation des matières rares de la planète, sur les émissions électromagnétiques de la batterie en situation de recharge?
Comment est-ce que nous allons produire plus d’énergie électrique propre ?
Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique ?
Comment faire en sorte que le recyclage d’une batterie ne soit pas un désastre écologique ?
Comment trouver suffisamment de matière première rare pour faire les cellules et les chimies des batteries dans la durée ?
Qui traite la question de la mobilité propre dans sa globalité ?
Qui aujourd’hui est en train de se poser la question de manière suffisamment large d’un point de vue sociétal pour tenir compte de l’ensemble de ces paramètres ?
Je m'inquiète en tant que citoyen, parce qu'en tant que constructeur automobile, je ne suis pas audible.
Toute cette agitation, tout ce chaos, va se retourner contre nous parce que nous aurons pris de mauvaises décisions dans des contextes émotionnels."

STÉPHANE LHOMME (Directeur de l’Observatoire du nucléaire) :
- Le cycle de vie d’un véhicule électrique le rend aussi polluant qu’un véhicule thermique.
Le subventionner n’a pas de sens, explique le directeur de l’Observatoire du nucléaire, Stéphane Lhomme.
La fabrication des batteries est tellement émettrice de CO² qu’il faut avoir parcouru de 50 000 à 100 000 km en voiture électrique …. Pour commencer à être moins producteur de CO² qu’une voiture thermique. Soit 15 à 30 km par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans !

AFP / DANIEL ROLAND
Or, contrairement à ce que croient la plupart des gens, soumis à une propagande continuelle des politiques et des industriels, la voiture électrique n’est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique, essence ou diesel.
Ce sont là les conclusions d’une étude, déjà ancienne, de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (Ademe),ignorées délibérément par le gouvernement (Élaboration selon les principes des ACV des bilans énergétiques, des émissions de gaz à effet de serre et des autres impacts environnementaux induits par l’ensemble des filières de véhicules électriques et de véhicules thermiques à l’horizon 2012 et 2020, (novembre 2013)
Sachant que ces voitures servent essentiellement à des trajets courts, il est probable que le kilométrage nécessaire pour s’estimer « vertueux » ne sera jamais atteint.
De plus, tout le CO² émis par une voiture électrique est envoyé dans l’atmosphère avant même que ne soit parcouru le moindre kilomètre.
Alors qu’il est partout prétendu que la voiture électrique n’émet pas de particules fines, comme le signale le magazine Science et Vie (janvier 2015), « les pneus, les freins et l’usure des routes émettent presque autant de microparticules que le diésel ».

La voiture électrique émet certes moins de particules que la voiture thermique, puisqu'elle ne dispose pas d’un pot d’échappement, mais elle possède bien des freins, des pneus, et roule sur le goudron !
Au final, la voiture électrique n’est pas plus écologique que la voiture thermique.
L’argent public consacré à son développement est donc totalement injustifié.
Or, il s’agit de sommes astronomiques :
– Le gouvernement a lancé un plan d’installation de 7 millions de bornes de rechargement à environ 10 000 euros pièce, soit un cout d’environ 70 milliards d’euros.
Il est d’ailleurs poignant de voir les élus de petites communes, croyant faire un geste pour l’environnement, casser la tirelire municipale pour s’offrir une borne ;
– Le bonus « écologique » à l’achat d’une voiture électrique dépasse 10 000 € par véhicule, souvent complété par une prime de la région.
La quasi-totalité des acheteurs sont des ménages aisés, car ces véhicules sont très chers : une fois de plus, l’argent de tous est offert aux plus privilégiés.
En réalité, au pays de l’atome, tous les moyens sont bons pour « booster » la consommation d’électricité, en baisse continue depuis des années.
Car la voiture électrique en France peut être considérée comme une « voiture nucléaire » : la quasi-totalité des bornes de rechargement installées sont branchées sur le réseau électrique ordinaire, à 80 % nucléaire.
Il ne faut pas se laisser abuser par les certificats mis en avant par M. Bolloré et ses Autolib (Paris), Bluecub (Bordeaux) et Bluely (Lyon), assurant qu’elles sont rechargées aux énergies renouvelables : il ne s’agit que de jeux d’écriture ; l’électricité utilisée est la même qu’ailleurs.
Nous ne faisons pas ici la promotion de la voiture thermique, elle-même une calamité environnementale.
Mais, justement, personne n’aurait l’idée d’offrir 10 000 euros à l’achat d’une voiture diesel, de lui réserver des places de stationnement et de remplir son réservoir à prix cassé…
C'est une très bonne analyse démontrant que nos politiques (et les verts) nous font du spectacle:
La paranoïa du diésel ne concerne que les automobilistes !!!
Les Poids lourds, Autocars, Navires, sont exclus !
Juste pour situer le degré de paranoïa des plus virulents détracteurs du véhicule diesel, il faut leur révéler les données de l’'industrie maritime qui a démontré qu'en considérant la taille des moteurs et la qualité du carburant utilisé, les 40 plus gros navires-cargos du monde polluent autant que l’ensemble des 760 millions d’'automobiles de la planète.
Vous savez, ces porte-conteneurs qui nous alimentent en produits que l’on fabriquait dans nos usines délocalisées, aujourd’hui, ils brulent chacun 10.000 tonnes de carburant pour un aller et retour entre l’Asie et l’Europe.
Ces malheureux 40 navires font partie d’une flottille de 3.500, auxquels il faut ajouter les 17.500 tankers qui composent l’ensemble des 100.000 navires qui sillonnent les mers.
Pour ne pas quitter le domaine maritime, rappelons que la flotte de plaisance française est d’environ 500.000 unités, dont 5.000 yachts de plus de 60 mètres, et que le plus moyen de ceux-ci brule environ 900 litres de fuel en seulement une heure, alors que les 24 % de foyers français qui se chauffent au fioul ont du mal à remplir leur cuve pour l’hiver.
Pour continuer sur le chemin de la schizophrénie paranoïde, prenons en compte toute la flottille de pêche et les 4,7 millions de poids lourds en transit à travers la France et les milliers d’avions qui sillonnent le ciel.
Pour compléter cette petite fable, n’oublions pas l’indispensable domaine agricole où la consommation moyenne d’énergie est de 101 litres de fuel par hectare.

 

Notre commentaire :

- C'est un comble que le patron de Peugeot doive développer des motivations écologiques, et très pertinentes, pour défendre la/sa civilisation de l'automobile et sa raison d'être !!!

- Enfin! le "2 poids 2 mesures" est exposé clairement : on contraint le simple automobiliste (c-à-d le lampiste, celui qui ne peut rien dire ni faire) mais pas les lobbys du camion, du transport maritime. Pas non plus le modèle politico-économique qui promeut "la liberté" de produire au moins cher quitte à faire faire le tour du monde aux navires et marchandises, quitte à faire faire des heures de transports longs aux populations. Eh oui, créer des zones industrielles ici et des logements là bas, loin, c'est le choix de société imposé dans les années 70 ! Et les années 80 ont inauguré "l'externalisation des coûts" qui ont permis de masquer complètement ces aberrations en éliminant l'analyse globale.

01/10/18 Les meilleurs fournisseurs d’électricité «verte», selon Greenpeace.

 

Greenpeace a dévoilé vendredi 28 septembre son classement des fournisseurs d’électricité « verte », pour permettre aux consommateurs de s’y retrouver et a mis un zéro pointé aux entreprises emblématiques du secteur EDF, Engie ou Total.

L’Organisation non gouvernementale (ONG) de défense de l’environnement a dans le même temps accordé ses meilleures notes à trois petits fournisseurs peu connus du grand public : Energie d’ici, Enercoop et Ilek.
Quatre critères ont été retenus pour noter les fournisseurs :
- quelle électricité produisent-ils (pour ceux qui sont producteurs) ?
- quelle est leur politique d’achat d’électricité ?
- quel usage font-ils des « garanties d’origine » ?
- quels investissements (et désinvestissements) ont-ils effectués et

 quels investissements prévoient-ils ?

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20/04/18 EDF saborde la transition énergétique.

 

EDF vient de présenter en conseil d’administration sa stratégie énergétique long terme. Alors que le coût du solaire et de l’éolien baisse chaque année – il est déjà moitié moins cher que le nouveau nucléaire -, que la Belgique confirme sa sortie du nucléaire en 2025 et que le Portugal a couvert en mars plus de 100 % de ses besoins en électricité par des sources renouvelables, EDF défie son actionnaire principal, l’Etat, et s’entête dans le tout nucléaire. Le groupe confirme ne pas avoir l’intention de fermer de réacteur nucléaire, hormis ceux de Fessenheim, avant 2029, mettant en péril sa rentabilité et sa viabilité avec des surplus d’électricité qui vont faire chuter les prix de vente pour les producteurs. Par cet entêtement il met également en péril les emplois des filières des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et risque d’accentuer le retard de la France dans ces activités d’avenir.

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27/02/18 Les énergies renouvelables : pour la croissance plus que pour l’écologie.

 

Un exemple frappant du détournement des principes de l'écologie (équilibre, durabilité, ...) pour essayer de faire survivre un système au bord de l'épuisement (sic).

 

Que s’agit-il de sauver, la croissance ou le climat ? À entendre le colloque du Syndicat des énergies renouvelables, on comprenait que le chiffre d’affaires et le profit comptent bien plus que l’environnement. Quand le renouvelable sert simplement le capitalisme vert.
« Accélérons la croissance des énergies renouvelables » clamait haut et fort le 19e colloque annuel du Syndicat des Énergies Renouvelables (SER), organisé à l’UNESCO jeudi 8 février. Pourtant, à entendre les dirigeants, les industriels et les élus réciter le credo libéral à la sauce énergies renouvelables, on se demande si un autre titre n’eût pas mieux convenu : « Accélérons la croissance, grâce aux énergies renouvelables ».

Une brève formule du PDG de Direct Énergie, Xavier Caïtucoli, suffit à résumer l’idéologie des invités de la journée : « La croissance, ça donne le sourire ». Car des spécificités des énergies renouvelables, finalement, on parle peu. Presque rien sur leur impact – positif et négatif - sur l’environnement. Ce qui importe, c’est le nouveau marché qu’elles représentent, et dans lequel investissent massivement les grandes entreprises les plus polluantes : EDF, Engie, Total, General Electric, Siemens…

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Donc, quand vous voyez un géant de l'économie néolibérale défendre une idée écologique, c'est dans un seul but de profit. Ce n'est pas une exception, c'est même un principe : voler ce qui fonctionne pour détourner du but initial. Un peu comme une perfusion à un mourant ?

01/09/17 139 pays pourraient ne fonctionner qu'avec de l'énergie renouvelable (vent, soleil, eau) à l'horizon 2050.

 

C'est un scenario bien plus ambitieux que celui des accords de Paris et pourtant il serait réalisable. Voilà ce qu'affirment une vingtaine de scientifiques dans un article paru dans la revue Joule. Les chercheurs ont imaginé que tous les secteurs seraient électrifiés, à savoir le transport, le chauffage, l'industrie, les secteurs agricole, forestier, la pêche...
Pour chacun des 139 pays étudiés, ils ont évalué les énergies renouvelables disponibles et nécessaires pour obtenir 80 % de renouvelable en 2030 et 100 % en 2050 ; ils ont tenu compte de la surface nécessaire pour ces sources d'énergie et calculé l'évolution de la demande énergétique et des coûts. Les 139 pays sont des nations où de telles données étaient disponibles et qui produisaient la grande majorité du dioxyde de carbone mondial : Europe, États-Unis, Chine...

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16/07/17 Émissions de CO2 : l’impasse de la voiture électrique.

 

Contrairement à ce que croient la plupart des gens, soumis à une propagande continuelle des politiques et des industriels, la voiture électrique n’est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique, essence ou diesel.
La donnée la plus cruciale est que la fabrication des batteries est tellement émettrice de CO2 qu’il faut avoir parcouru de 50 000 à 100 000 km en voiture électrique pour commencer à être moins producteur de CO2 qu’une voiture thermique. Soit 15 à 30 km par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans !
Par ailleurs, il est partout prétendu que la voiture électrique n’émet pas de particules fines. Mais comme le signale le magazine Science et Vie (janvier 2015), « les pneus, les freins et l’usure des routes émettent presque autant de microparticules que le diesel ».

... Au final, la voiture électrique n’est pas plus écologique que la voiture thermique. L’argent public consacré à son développement est donc totalement injustifié. Or, il s’agit de sommes astronomiques :
– le gouvernement a lancé un plan d’installation de 7 millions de bornes de rechargement à environ 10 000 euros pièce, soit un coût d’environ 70 milliards d’euros. Il est d’ailleurs poignant de voir les élus de petites communes, croyant faire un geste pour l’environnement, casser la tirelire municipale pour s’offrir une borne ;
– le bonus « écologique » à l’achat d’une voiture électrique dépasse 10 000 euros par véhicule, souvent complété par une prime de la région. La quasi-totalité des acheteurs sont des ménages aisés : une fois de plus, l’argent de tous est offert aux plus privilégiés.

En réalité, au pays de l’atome, tous les moyens sont bons pour « booster » la consommation d’électricité, en baisse continue depuis des années. Car la voiture électrique en France peut être considérée comme une « voiture nucléaire » : la quasi-totalité des bornes de rechargement installées sont branchées sur le réseau électrique ordinaire, à 80 % nucléaire.

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03/07/17 Au Canada, la fausse bonne idée des voitures électriques.

 

Le Québec et l'Ontario ont choisi de subventionner l'achat de voitures électriques ou hybrides.

C'est la façon la moins efficace et la plus coûteuse de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), selon une étude de l'Institut économique de Montréal.

« C’est tout simplement du gaspillage », affirme Germain Belzile, l’un des auteurs de cette étude, qui s’est penché sur les politiques adoptées par le Québec et l’Ontario, les deux plus grandes provinces du Canada, pour stimuler la vente de ces véhicules.

« Non seulement ces programmes coûtent une fortune aux contribuables mais ils ont aussi peu d’effet sur les émissions de GES », ajoute l’expert du centre de réflexion de tendance libérale.
Le gouvernement du Québec s’est fixé l’objectif d’avoir un million de véhicules électriques et hybrides sur les routes d’ici 2030, contre moins de 6.000 actuellement. L’Ontario a proportionnellement le même objectif, selon l’étude.

Ces objectifs ne permettraient d’éliminer que 3,6% des émissions actuelles de GES du Québec et que 2,4% de celles de l’Ontario, selon M. Belzile. Or ces provinces se sont fixé pour objectif de réduire d’environ 37% leurs émissions de GES d’ici 2030, par rapport au niveau de 1990.
Le gouvernement du Québec offre une prime de 8.000 dollars canadiens (5.400 euros) à l’achat d’un véhicule neuf électrique ou hybride, montant pouvant atteindre 14.000 dollars en Ontario.
En subventionnant l’achat de voitures électriques, l’Ontario débourse 29 fois le prix de la tonne de carbone, et le Québec 16 fois.

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12/04/17 2000 petits barrages à l'abandon. Ericsol, société à statut coopératif, veut reprendre le flambeau.

 

Deux-mille petits barrages hydroélectriques sont abandonnés en France, depuis la domination de l’électricité nucléaire. Ercisol, une société à statuts coopératifs, a décidé d’investir dans ces énergies renouvelables de proximité et de réhabiliter plusieurs barrages dans les Vosges, tout en limitant au maximum les contraintes pesant sur l’environnement des rivières. Un seul de ces barrages peut alimenter en électricité un village de quelques centaines d’habitants.

... Chaque projet est soigneusement sélectionné : il doit être rentable, concourir au développement des énergies renouvelables décentralisées, sa mise en œuvre doit limiter au maximum les impacts négatifs sur l’environnement et favoriser les emplois locaux non délocalisables. Pour chaque projet, Ercisol crée une filiale afin de rassurer les banques qui lui prêtent de l’argent et d’offrir une transparence sur les financements, et encourage ses actionnaires locaux à investir dans le projet.

Ercisol compte aujourd’hui 161 associés et gère deux petites centrales photovoltaïques dans le Territoire de Belfort et dans le Bas-Rhin, ainsi qu’un barrage hydroélectrique dans les Vosges.

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12/03/17 Des batteries révolutionnaires pour stocker les énergies renouvelable. Et c'est pour bientôt. Source : Techniques de l'ingénieur.

 

La start-up française Kemwatt annonçait en septembre 2016, un prototype industriel de batterie à flux organique non toxique de 10kW. De son côté, une équipe de chercheurs de Harvard a déposé plusieurs brevets pour le développement de sa batterie, elle aussi non toxique et longue durée.

... Au final, ils annoncent que leur batterie est non toxique mais aussi de très longue durée: elle perdrait 1% de sa capacité de stockage tous les 1000 cycles de charge/décharge. Ce qui, en utilisation classique sur un réseau électrique, pourrait la faire durer 10 ans.

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20/02/17 Neuf dixièmes des capacités de production d’électricité créées en Europe l’année dernière provenaient de sources d’énergie renouvelable.

 

Des 24,5 GW de nouvelles capacités produites à travers l’UE en 2016, 21,1 GW (86 %) provenaient de l’énergie éolienne, solaire, hydraulique et de la biomasse, détrônant le taux record de 79 % atteint en 2014.

Neuf dixièmes des capacités de production d’électricité créées en Europe l’année dernière provenaient de sources d’énergie renouvelable.

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28/01/17 100% d’énergie renouvelable en 2050 : un scénario de plus en plus crédible.

 

Une France neutre en carbone, alimentée uniquement par des sources renouvelables, est-ce probable ? Oui, selon l’association NegaWatt, qui présentait aujourd’hui son scénario 2017-2050 pour une transition énergétique réussie. Sortie du nucléaire, baisse de la consommation d’énergie, biomasse, éolien… Les leviers d’action existent.
Comment y parvenir ? En pariant d’abord sur la sobriété énergétique. Il s’agit de revoir les modes de consommation et de vie, mettre fin à la surconsommation, à l’obsolescence programmée, lutter contre le gaspillage, etc.

- Consommation d’énergie divisée par 2
Pour atteindre ce graal, une plus grande efficacité énergétique est indispensable. Mais il faut "raisonner de manière intégrée", insiste Thierry Salomon, vice-président de l’association. Une vision globale et durable qui passe par une meilleure maîtrise de la consommation de l’énergie.
"Une famille qui habite dans un logement mal isolé subit l’humidité, les courants d’air et une lourde facture énergétique. Une rénovation profonde du logement permettrait de baisser la facture énergétique et améliorerait la santé de ses occupants. Une baisse de la consommation, contrairement à ce que l’on pense, améliore la qualité de vie", explique Thierry Salomon.

Ces changements pourraient diviser par deux la consommation d’énergie finale en 2050, assure NegaWatt. Et baisser de 63% la consommation d’énergie primaire.

- Les énergies renouvelables se substituent aux énergies fossiles. ...

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25/01/17 La carte en direct des échanges d'électricité en Europe.

 

On vous y envoie :

Vous pouvez aussi visualiser les échanges d'électricité photovoltaïque ou éolienne.

Lire (electricitymap.tmrow)

22/12/16 100% renouvelable en France ? C'est faisable. (Techniques de l'ingénieur, pas des rigolos).

 

Contrairement aux scénarios proposés par l’ADEME qui ne portent que sur le remplacement du mix électrique actuel très largement dominé par le nucléaire par des mix à haute teneur en électro-EnR, le scénario WWS-France de Stanford porte sur le mix énergétique global, y compris transports et chauffage.
Pour comprendre la suite : WWS = Wind, Water, Sun (vent, eau, soleil), BAU = Business as usual (dans les conditions d'utilisation ordinaire aujourd'hui).


Une énergie 100% renouvelables en France, est-ce possible ?
Grâce à l’efficacité intrinsèque de l’approche WWS intégralement basée sur les électro-EnR la demande énergétique de la France estimée par les chercheurs californiens est de 1384 TWh (158 GW x 8760 heures) à horizon 2050.
Mark Jacobson a souligné que pour la France « les 158 GW en 2050 d’électricité WWS constituent une réduction de 40,9% des 267 GW du scénario BAU (Business as usual) ». Le scientifique ajoute : « ceci en premier lieu grâce à un meilleur ratio énergie:travail de l’électricité comparativement à la combustion (23,1%), en second lieu par l’élimination de l’énergie dépensée dans l’extraction minière et le raffinage des combustibles fossiles et de l’uranium (9,1%) et enfin par les gains d’efficacité au niveau des usages finaux comparativement au BAU (8,7%). » Autrement dit, à niveau de confort égal (et même supérieur compte-tenu de la préservation de l’air, de l’eau, des sols et de la biodiversité) l’approche WWS est presque deux fois plus efficiente que celle BAU.

Lire (techniquesingenieur)

07/07/16 Pour ceux qui veulent refuser Linky (le nouveau compteur EDF), un blog d'info. (reçu par mail).

 

A ceux qui souhaitent s'informer sur le nouveau compteur électrique LINKY .... et le refuser ....
La plateforme POAL http://www.poal.fr/ a été conçue pour nous, pour que tout le monde puisse s'en servir et agir dans sa commune.
L'inscription est gratuite (et le reste aussi d'ailleurs!).
POAL est le résultat d’une rencontre entre un architecte DPLG retraité et un développeur WEB indépendant.
Car le constat est que chacun mène des actions dans son petit coin sans chercher à véritablement engendrer un mouvement de masse. Il faudrait communiquer beaucoup plus sur le Linky, sinon le combat est perdu d'avance.
Chacun doit pouvoir agir au niveau local (en obligeant son maire à mettre en place un débat public), mais doit aussi obtenir une visibilité nationale.
Si chacun pouvait créer un collectif dans sa ville, informer son entourage, parler des actions menées ou à mener et des résultats obtenus, cela entrainerait une dynamique.
La force de POAL c'est sa structure, qui a été conçue un peu comme un "Facebook anti-Linky".
Chacun va pouvoir nourrir la plateforme de ses expériences et des actions menées dans sa commune.
Plusieurs mois pour développer la plateforme et le blog..
A chacun de la faire vivre maintenant.

Lire (poal)

18/06/16 Au Chili, on distribue l'électricité solaire gratuitement tellement il y en a.

 

Oui c'est vrai, tout le réseau n'est pas interconnecté, c'est difficile dans un pays qui est une bande côtière de 4300 km de long.

Ses 29 fermes de production ouvertes ces derniers mois moulinent tant que les excédents ne peuvent plus être écoulés. Fin mai, le pays a décidé de donner ses kilos de Watt-crête (unité de mesure de l'énergie solaire) aux concitoyens habitant le nord, car c'est dans cette région seulement que la production est excessive.

C'était déjà le cas début 2016. Pendant 113 jours, entre janvier et avril, les Chiliens n'ont pas payé leur électricité. Le gouvernement espérait que le mois de mai permette de fixer à nouveau les prix. Mais la situation économique n'a pas bougé d'un pouce. Dès lors, cette période de 113 jours laisse à penser que le record de 192 jours d'énergie gratuite enregistré l'an passé devrait être battu en 2016.

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10/06/16 Electricité : Allemagne, un exemple de conception de l'avenir.

 

On entend beaucoup d'erreurs concernant la production d'électricité allemande, commençons par un schéma :

Sur 12 ans la part du charbon et du lignite (charbon de faible qualité) a baissé, le nucléaire aussi de façon à disparaître en 2022. Et l'Allemagne s'y prépare en investissant annuellement l'équivalent d'un EPR en éolien et photovoltaïque. Bien sûr que la part charbon est forte, une centrale à charbon pollue mais ne déclenche pas de catastrophe, c'est pour cela que la diminution du nucléaire a été priorisée. Ensuite viendra le tour du lignite puis du charbon.

L'article parle ensuite de politique énergétique française, bien timorée pour le moins.

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07/06/16 A quoi sert le compteur Linky ? A rien, ou presque.

 

Pas tout à fait :

La pub de GEG pour ce énième test sur des cobayes volontaires donne une furieuse envie de fuir : « La ville de demain sera durable, connectée, collaborative », « collecter, traiter et valoriser ces data est une excellente opportunité pour innover et expérimenter ensemble blablabla », « l’énergie est au cœur des enjeux de la smart city », « grâce aux technologies numériques », « permettre à tous les acteurs de la ville d’adopter un comportement éco-responsable, de devenir consom’acteur »… On vous laisse écrire la suite, c’est facile, il suffit de piocher dans la boîte à mots des cyber-communicants. ... Il ne s’agit donc pas, comme le prétend Enedis, de conserver pour nous seuls les données sur notre vie privée.
D’autant que certaines collectivités, comme Grenoble, ou Enedis lui-même, ne jurent que par l’open data4, ce qui, souligne Sylvain Bouchard, permet à des « acteurs tiers » de les utiliser. Comprenez, de vous harceler pour vous vendre leur camelote, sur les bases notamment du géomarketing, qui vous localise, analyse vos données et vous cible.

À propos de l’utilité réelle de Linky :
Durant quatre ans, ERDF et ses partenaires ont testé les « effacements » (baisse de fourniture à distance) sur des cobayes volontaires. Ils ont diminué le chauffage de 1° chez ceux-ci pendant une heure ou un quart d’heure, plusieurs fois par jour. Résultat : « Au moment du retour à la consigne de l’habitant, les radiateurs tournent à plein régime pour compenser la différence de température. L’appel de puissance du logement est alors 50 % plus élevé par rapport à un jour sans effacement. Ces mêmes radiateurs consomment aussi 40 à 60 % d’énergie supplémentaires dans les minutes qui suivent le changement d’instruction. Au total, ils utilisent autour de 95 % de l’énergie effacée dans les 24 heures après la fin de la procédure. »9 Ceci n’est pas un film des Monty Python, mais l’œuvre de nos ingénieurs.
Pour obtenir une telle inefficacité, il a fallu équiper 400 cobayes de la gamme complète Wiser de Schneider Electric : une box Wiser, des Wiser H-relay, un Wiser S-Meter connecté à Linky, des Wiser smart plugs, un Wiser thermostat, un Wiser I-relay, plus les applis GreenLys sur smartphone et des « offres tarifaires innovantes simulées » sur Internet. Le tout fonctionnant à l’électricité.

 

Voila, c'est l'association PMO de Grenoble qui assistait à une réunion de la Métro de Grenoble. (et bien d'autres détails croustillants dans le pdf).

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19/03/16 Pourquoi EDF est dans la tourmente.

 

Grand carénage, construction des nouvelles installations, traitement et stockage des déchets… les défis auxquels doit faire face la filière nucléaire française sont de taille ! Suffisamment pour entrainer la démission du directeur financier d’EDF le 6 mars, inquiet des finances du groupe français. A l'instar d'ENGIE ou de l'allemand E-ON, EDF doit en effet assumer les coûts du grand carénage et de la construction des centrales tout en faisant sa propre "transition" vers les renouvelables.
... Si EDF est dans la tourmente, c’est aussi parce qu’elle est en train de faire sa mutation. Elle doit assumer d’une part les coûts de plus en plus importants du nucléaire et prend d’autre part le chemin des renouvelables. « Deux enjeux majeurs vont peser sur les acteurs à qui appartiennent des réacteurs nucléaires, comme EDF, ou Engie, via sa filiale Electrabel (opérateur du nucléaire en Belgique, NDLR), » résume Philippe Tridant Bel ...

Le renouvellement massif du parc nucléaire passera bien sûr par le démantèlement de certaines centrales. « Or les provisions d’EDF sont très inférieures à celles nécessaires pour démanteler. L’expérience des premiers démantèlements (notamment des réacteurs expérimentaux du CEA, NDLR) montre qu’il y a un facteur de 3 à 5 entre ce qu’on avait prévu et la réalité des coûts des démantèlements. » Le même constat a été fait en Allemagne, à cause notamment des normes de sécurité, plus contraignantes aujourd’hui qu’il y a trente ans. Bien sûr il est possible de rallonger la durée de vie des centrales. C'est l'objet du fameux "grand carénage" qui ne sera cependant pas aussi coûteux que le démantèlement lui-même. La solution consiste alors à déplacer dans le temps le démantèlement pour se donner l’opportunité de trouver des savoirs faire moins coûteux ainsi que le temps pour la filière de se mettre en place. « Mais il faudra de toute façon démanteler, et le coût du traitement des déchets comme du démantèlement sont toujours difficiles à inclure dans le prix de l’électricité.

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16/02/16 Plutôt que d’investir dans la géothermie, le gouvernement vend la seule centrale du pays au privé.

 

En Guadeloupe, une centrale géothermique produit de l’électricité renouvelable depuis trente ans, grâce aux réservoirs d’eaux chaudes des sous-sols. Le modèle pourrait être reproduit dans d’autres territoires d’outre-mer, en particulier dans les îles volcaniques. Mais au lieu d’investir dans cette énergie très peu polluante, EDF et l’Etat préfèrent s’en désengager, malgré les promesses de Ségolène Royal en faveur de la filière géothermie. La centrale doit être vendue au privé.

C’est la seule centrale électrique de géothermie, qui produit de l’électricité grâce à la chaleur de la Terre, raccordée au réseau sur le territoire français. Elle se trouve en Guadeloupe, et fonctionne depuis 1986. Elle est encore gérée par un établissement public, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), avec EDF comme actionnaire minoritaire. Mais voilà que l’État veut la privatiser !

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07/12/15 Indemnité vélo : le gouvernement rabote le dispositif, en pleine COP21.

 

Voici une leçon à retenir : soit vous écoutez les discours, soit vous regardez les actes. Dans ce dernier cas, comme nous, le peu de confiance qui pouvait rester disparait.

Un coup de pédale en avant, deux coups de pédale en arrière. En pleine conférence sur le climat (COP21) qui se déroule actuellement à Paris, le gouvernement a introduit dans le Projet de loi de finances rectificatif pour 2015, un amendement qui "rabote" l'indemnité kilométrique vélo.
Afin d'encourager la pratique du vélo, la loi sur la transition énergétique adoptée cet été a en effet introduit un mécanisme permettant à l'employeur de prendre en charge le coût des trajets domicile-travail via une indemnité forfaitaire fixée à 25 centimes d'euro du kilomètre. Il était prévu que cette indemnité - exonérée d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales - soit calculée sur le trajet moyen parcouru par le salarié, soit environ 7 km par jour (ce qui revenait à 1,75 euro par jour travaillé en moyenne ou 35 euros par mois).
Limiter l'exonération

Or, un amendement déposé par le gouvernement sur le PLFR 2015 adopté hier soir vient changer la donne. Il prévoit de limiter "l'exonération d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales à la prise en charge des frais réellement engagés par les salariés, dans la limite d'un montant égal à 200 euros par an et par salarié". Le gouvernement estime en effet que le mécanisme actuel n'est pas conforme aux principes applicables "en matière de frais professionnels qui reposent sur la prise en compte des dépenses réellement supportées par les salariés pour l'exercice de leur activité". Par ailleurs, l'amendement rend le dispositif facultatif en remplaçant les termes "l'employeur prend en charge" par "peut prendre en charge".

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12/11/15 10 millions de dollars par minute : le montant des subventions aux énergies fossiles dans le monde.

 

Le chiffre donne le tournis. Chaque année dans le monde, 5 300 milliards de dollars sont dépensés par les Etats pour soutenir les énergies fossiles, selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI). Et pourtant, il s’agit d’une aberration économique. Car supprimer ces subventions permettrait des rentrées fiscales supplémentaires, une baisse des dépenses de santé, une réduction des émissions de gaz à effet de serre et une meilleure compétitivité des énergies renouvelables.
Réchauffement climatique, pollution de l’air, embouteillages, accidents, détérioration des routes… Ces impacts sont sources de dépenses et sont supportés en grande partie par les gouvernements. Ainsi, selon les calculs du FMI, la moitié des 5 300 milliards de dollars est destinée à traiter les victimes de la pollution atmosphérique et à compenser la perte de revenus causée par une santé fragile ou une mort prématurée. Résultat : alors que les subventions directes ne représentent "que" 333 milliards de dollars chaque année, les coûts indirects s’élèvent eux à 4 655 milliards de dollars chaque année, soit 88 % du montant total. ...

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Pour être exact, on subventionne directement à hauteur de 333 Mds de $ afin de générer 4655 Mds de frais dus aux dégâts.

Imaginez que vous placiez 333€ et que la banque vous réclame 4655€ de frais !!! Eh bien c'est que les gouvernements font.

01/11/15 EDF projette un renouvellement du parc nucléaire français actuel, et relance son EPR.

 

On en aura 30, 35 ou 40. ... "Est-ce qu'EDF a les moyens aujourd'hui de reconstruire pour 60 gigawatts de nucléaire sur son bilan actuel? Je pense que non. Je pense que la question se posera le moment venu de faire entrer des partenaires", a dit le PDG d'EDF.

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Voici le discours typique d'une entreprise qui n'envisage sa sortie de crise financière (déboires des EPR de Flamanville et Kiluoto -Finlande-, gestion des déchets nucléaires, ...) que par la fuite en avant, sans même se poser la simple question du prix futur de l'uranium de plus en plus rare.

17/09/15 Le bilan carbone du train.

 

Il y a six ans, un rapport de la Cour des Comptes se disait favorable au remplacement de nombreux trains TER par des autocars, pour des raisons de coût, mais aussi parce qu’un autocar plein pollue moins qu’un train diesel peu rempli ... (peu importe que les autocars Isilines lancés par Veolia concurrenceront des trains qui fonctionnent dans leur quasi-totalité à l’électricité).
l’exemple repris en boucle du TER vide est en fait un cas extrême, et il n’est pas nécessaire d’avoir un bac + 10 en logique pour savoir qu’on risque fort de se tromper quand on déduit des choses générales d’un cas particulier.

Particulier, car le phénomène des « TER vides » n’est en aucun cas une règle. Sachant que les TER effectuent chaque année un parcours cumulé de 180 millions de trains-kilomètres, et un trafic de 13,6 milliards de voyageurs-kilomètres, on voit que le trafic est environ 75 fois plus élevé que l’offre, ce qui correspond à un remplissage bien décalé avec l’image du TER vide.

Les chiffres donnés par les organismes d’expertise publics contredisent les discours :
Des chiffres officiels sur la pollution et la consommation des différents moyens de transport existent par ailleurs. Les éminences du gouvernement pourraient utilement les consulter, en particulier lorsqu’ils émanent des propres services de l’État – les leurs.
Or, selon l’onglet « D2G » du tableau « Transports et développement durable », les transports ferroviaires SNCF ne consommèrent que 0,8 million de tonne équivalent-pétrole (tep) en 2013 ; auxquelles il faut ajouter les transports ferroviaires autres que SNCF (opérateurs de fret concurrents à la SNCF, RATP, réseaux de métro en région), soit 25 % en plus environ, ce qui donne un total de 1 million de tep, sur 50,76 millions pour l’ensemble des moyens de transports, soit moins de 2 % de l’énergie consommée pour 10 % du trafic.
 

Lire (carfree)

03/07/15 Une batterie en papier + eau sale !

 

Extraordinaire, non ?

Le professeur Seokheun Choi qui est à l'origine de cette batterie microbienne - en papier bon marché - a écrit un article publié dans l'édition de juillet de la revue Nano Energy.

Les batteries délivrent de l'énergie à partir de la respiration microbienne dans le but d'alimenter un biocapteur. Fabriqué avec du papier, ce biocapteur n'a besoin que d'une seule goutte de liquide contenant des bactéries pour fonctionner. "L'eau sale possède énormément de matières organiques" a ajouté le Pr. Choi. "Tout type de matériau organique peut être une source pour le métabolisme bactérien."

Lire (enerzine)

 

OK, c'est juste pour allumer une LED mais ça coûte 5 cts à fabriquer. Bricoleurs, on attend vos plans (l'article est suffisamment détaillé, en gros il faut une imprimante et savoir faire les 2 encres).

01/05/15 Avec un potentiel de 5 GW, le raz Blanchard est devenu le premier site hydrolien mondial en terme industriel.

 

La Basse-Normandie se prépare pour accueillir, d'ici 2020, un parc éolien offshore et deux fermes pilotes hydroliennes. L'unification de la Normandie, en 2016, fera de cette façade un véritable pôle d'attraction pour les énergies marines.

Lire (actuenvironnement)

09/04/15 Le rapport Ademe 100% énergies renouvelable enterré par le gouvernement. A télécharger.

 

Suite de l'article du 06/04. Sur scribd, en bas de page il y a une case "Download" (télécharger, pdf 117 pages avec plein de schémas).

Lire (scribd)

06/04/15 Comment l'option 100% renouvelable a disparu du projet gouvernemental.

 

Vous ne vous en doutez pas ? Areva est plongé dans des difficultés financières inextricables et proche de la faillite, EDF a "oublié" de constituer une cagnotte pour le démantèlement des centrales nucléaires et sa situation financière, déjà peu florissante va rejoindre celle d'Areva .

Voila qui suffit à bloquer toute tentative d'alternatives, d'oser les moyens de se passer de leurs services. N'oublions pas que depuis 50 ans et insidieusement, on nous a imprimé le besoin d'électricité pour tout, tout de suite et tout le temps.

Le pire est le chauffage électrique. Quand vous chauffez avec un radiateur de 1 kW, la centrale thermique (nucléaire, gaz, fuel) doit en produire 3, dont 2 sont dissipés dans les tours de refroidissement. Un peu plus même car il faut compter 7 ou 8 % de perte dans le réseau.

Ce sont donc les nucléocrates qui décident pour le gouvernement (c'est aussi pour cela qu'ils promeuvent la voiture électrique : il faut maintenir la demande à tout prix).

Plus de détails ci dessous :

Le scénario d'une France 100 % renouvelable qui embarrasse le gouvernement.

 

La présentation de l'étude "Vers un mix électrique 100% renouvelable" (Cap 100% EnRe 2050) a disparu du programme d'un colloque de l'ADEME -

(articles proposés par objectifterre)

19/12/14 Rapport canadien sur les gaz de schiste : les procédés utilisés constituent une grave menace.

 

C'est clair, c'est net :

Le volumineux et rigoureux rapport du Bureau d'audience publique sur l'environnement (BAPE) est sans équivoque, l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste constituent une menace grave pour le Québec. Entre autres « nuisances » énumérées en conclusion:« détérioration de la qualité́ de l’air, augmentation du bruit, de la circulation routière et de la pollution lumineuse, diminution de la valeur des propriétés, impacts sur les paysages, risques d’accidents technologiques, impacts sociaux et impacts sur la santé. […] conséquences sur la qualité́ de l’environnement, en particulier sur la qualité́ des eaux de surface et des eaux souterraines, sur les aires protégées et les milieux humides, fragmentation des milieux forestiers, [..] émissions de gaz à effet de serre […] effets négatifs sur certains secteurs économiques des régions d’accueil, tels que les secteurs agricole, touristique et agrotouristique. »
« La prétention des promoteurs quant à la sécurité avant, pendant et après la production est complètement mise en pièce par la commission du BAPE à notre grande satisfaction puisqu'il est bien connu, aux États-Unis et dans l'ouest canadien, que tous les puits fuient. Ce n'est qu'une question de temps, exactement comme l'AQLPA le dit depuis 2009 » fait remarquer André Bélisle, président.

Lire (aqlpa)

23/10/14 "Performance", le maître mot du système économique. Pour y arriver, il faut de la cocaïne.

 

C'est avec une pointe d'humour que nous plaçons l'article dans cette rubrique, mais le contenu est très sérieux et grave.

Roberto Saviano dans son dernier livre "Extra pure. Voyage dans l'économie de la cocaïne" révèle combien cette diabolique poudre blanche est devenue le carburant du monde de la finance comme le pétrole est celui de notre monde contemporain.

L'auteur nous révèle l'autre face du capitalisme mondial que sont les réseaux structurés de ce commerce clandestin qui ont réussi à tisser leur toile et qui, par leur puissance financière, sont devenus indispensables tant chez les tradeurs pour leur consommation personnelle que pour les grandes institutions bancaires afin de gonfler leurs bilans financiers.

Avec un chiffre d'affaires estimé entre 300 et 500 milliards de dollars, le trafic de drogue est devenu le deuxième marché économique au monde, juste derrière les armes, mais devant le pétrole. ...

Lire (agoravox)

 

Ce livre nous montre, preuves à l'appui, que ceux qui mènent la planète ne peuvent le faire sans s'auto détruire, sans nous détruire. Et sans nous mentir, par la même occasion, bref : rien qui ne puisse durer.

20/10/14 Les renouvelables en tête pour la production d'énergie. C'est en Allemagne. (source : Adit)

 

Au cours des neuf premiers mois, il a été produit plus d'électricité par des énergies renouvelables que par le lignite. Les énergies éolienne, solaire, hydroélectrique et la bioénergie occupent déjà une part totale de 27,7 pour cent de l'électricité consommée.

Concernant les énergies renouvelables, l'énergie éolienne contribue à 9,5%, la biomasse à 8,1% et l'énergie solaire à 6,8%.

Le 6 juin 2014 a été la journée où les rendements d'énergie solaire ont été les plus élevés : à 13h, 24,2 gigawatts d'électricité solaire ont été introduits dans le réseau, ce qui correspond à la production d'environ 20 centrales nucléaires. Le 11 mai 2014, l'énergie éolienne et solaire, l'hydroélectricité et la biomasse ont fourni 44 gigawatts d'électricité, ce qui représente environ 75% de la consommation totale d'électricité.

Lire (adit)

25/09/14 Aux Etats-Unis, l'éolien et le solaire deviennent compétitifs avec le gaz.

 

 Depuis 2009, aux Etats-Unis, le coût du MWh éolien a baissé de 101 $ à 37 $ et celui du solaire à grande échelle de 323 à 72 soit plus de 80 %, toujours selon Lazard. Les renouvelables deviennent ainsi compétitifs sans subvention avec le gaz (entre 61 et 87 $ par MWh et jusqu'à 230 $ en période de pointe), et ce malgré le boom des gaz de schiste.
Pour le petit photovoltaïque, l'article rapporte un coût de production situé entre 126 et 180 $ par MWh (toujours pour les Etats-Unis), tout en précisant que c'est sans estimer les économies d'infrastructures de réseaux du fait de la production à l'endroit de la consommation.

Lire (ddmagazine)

06/08/14 Rénovation énergétique : 40 documents techniques à télécharger.

 

Initié en juin 2010, le Programme d’accompagnement des professionnels du bâtiment RAGE est, en 2014 dans une phase intensive de publication des différents documents techniques produits. Depuis le début de I’année 2014, une vingtaine de nouveaux documents techniques ont été publiés par le Programme d’accompagnement des professionnels du bâtiment RAGE. 40 documents sont désormais disponibles gratuitement sur le site Internet dédié au Programme RAGE, dont 25 documents de référence, de type Recommandations professionnelles ou Guides. Et d’ici la fin de l’été 2014, une dizaine de nouveaux référentiels techniques viendra compléter cette production qui est au cœur des enjeux énergétiques et environnementaux de la filière.

Lire (bativox),

page téléchargements (reglesdelart)

06/08/14 Delta du Niger: Shell ne fait rien face à la catastrophe qu'il provoque.

 

Le Nigeria et Shell n'ont pratiquement rien fait contre la pollution pétrolière dans l'Ogoniland, au cœur du delta du Niger, trois ans après un retentissant report de l'ONU, a accusé lundi Amnesty International.
Des décennies de production ont rempli les poches d'importants responsables gouvernementaux et généré des profits énormes pour des compagnies comme le géant anglo-néerlandais Shell, mais causé une pollution si vaste qu'elle empêche des habitants de cette région de cultiver ou pêcher.
Il y a exactement trois ans, une enquête scientifique sans précédent de l'ONU avait établi l'étendue et l'impact de la pollution pétrolière dans l'Ogoniland. Elle estimait qu'elle pourrait nécessiter l'opération de nettoyage la plus vaste jamais entreprise au monde et durer 25 à 30 ans, et appelait industrie pétrolière et gouvernement nigérian à y participer à hauteur d'un milliard de dollars.
Trois ans après, les rares dispositions prises par Abuja et Shell "ne sont qu'une façon de cacher que rien n'a changé".

Lire (tbf)

01/08/14 Transition énergétique, le projet de loi. Les points de vue de N Hulot, A Gossement et JDLE, site écolo.

 

 Peu de nouveautés dans les 64 articles présentés ce matin, par rapport à l’exposé des motifs publié le 18 juin dernier. On note toutefois la réapparition du facteur 4. Conformément aux objectifs déjà fixés par la loi Pope de 2005, la France vise la division par 4 de ses émissions de gaz à effet de serre. L’article L.100-4 du Code de l’énergie sera reformulé: «La politique énergétique nationale a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% entre 1990 et 2030 et de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050».
Comme prévu, la décarbonisation de l’économie française sera surtout le fait de la rénovation thermique des logements[1] et du développement des énergies renouvelables. Ces dernières devront satisfaire 32% de notre consommation finale en 2030. «Cet objectif pourra être atteint, indique le texte, en portant la part de la chaleur renouvelable à 38% de la chaleur consommée, la part des biocarburants(*) à 15% de la consommation finale de carburants et la production d’électricité renouvelable à 40% de la production totale d’électricité.»

Lire (jdle)

(*) Les bio-carburants actuels ne sont pas une solution, peut-être la culture d'algues quand les procédés seront au point ?

 

Nicolas Hulot est beaucoup plus critique :

"Les objectifs sont bons, mais les moyens ne sont pas à la hauteur. ... Elle (la loi) va indéniablement dans le bon sens, mais les conditions de sa réussite ne sont pour l'instant pas toutes remplies".

Les financements nécessaires à la transition énergétique sont estimés à 20 milliards d'euros par an. Mme Royal annonce 10 milliards sur trois ans. On est loin du compte. Il manque des outils de financement essentiels pour atteindre les objectifs affichés dans la loi, qu'il s'agisse de la rénovation des bâtiments anciens ou des transports durables. Il faut un Plan Marshall pour la transition énergétique.
Nous proposons trois instruments. D'abord, la mise en place d'une vraie fiscalité écologique, qui se substitue à d'autres prélèvements obligatoires, afin de ne pas alourdir la pression fiscale. Au niveau mondial, les énergies fossiles reçoivent entre 650 et 1 000 milliards d'euros de subventions par an. Si l'on en affectait seulement 10 % à la transition énergétique, ce serait déjà un grand pas. En France, les subventions préjudiciables à l'environnement ne manquent pas et il faut s'engager dans cette voie.

Lire (lemonde)

 

Arnaud Gossement (La Fabrique Ecologique, et avocat spécialiste de l'environnement) reconnait un texte équilibré mais déplore un manque d'ambition sur les transports, les énergies renouvelables et la fiscalité écologique.

Lire (novethic)

23/06/14 La transition énergétique. Le point de vue d'Y Cochet (ancien ministre de l'écologie).

 

En 2013, le débat national sur la transition énergétique s'est achevé sans que certaines questions fondamentales aient été résolues ou même évoquées. Le 18 juin 2014, la ministre Ségolène Royal a présenté un projet de loi sur la transition énergétique qui expose les mêmes erreurs ou les mêmes lacunes. En outre, une vision proprement écologiste de la situation mondiale devrait effacer les illusions d'une transition douce.

 Je pense d'abord à trois paramètres d'apparence technique et aux intitulés énigmatiques : l'énergie nette, le Peak Oil, le découplage. De quoi s'agit-il et comment expliquer l'ignorance ou la dissimulation de ces questions très politiques au cours des centaines d'heures de discussion au sein des groupes de travail et du Conseil national du débat sur la transition énergétique en 2013, puis lors de la présentation du projet de loi un an plus tard ? ....

Lire la suite (Y Cochet, format .doc)

21/04/14 Le compteur "intelligent", une vaste escroquerie ?

 

C'est au Canada que ça se passe, les clients sont mécontents, très. Au point de manifester. Pour transmettre en temps réel, ce sont des émetteurs radio tout comme les téléphones portables, donc potentiellement dangereux.

Discutable ? Voyons la suite :

En France, il est présenté comme « un instrument concret en faveur des économies d’énergie et du pouvoir d’achat ». Mais l’opérateur Direct Énergie a par exemple lancé début janvier « l’offre Tribu » dans laquelle le service de suivi des consommations en temps réel est facturé... 6,80 euros par mois ! L’audit rendu public en août 2013 indique que les coûts mis en œuvre dépassent nettement les économies réalisées par les consommateurs.

Lire (bastamag)

27/02/14 L'Algérie a passé son Peak Oil (*), et ses dirigeants n'ont rien prévu.

 

De puis 2008 la production algérienne de pétrole et de gaz stagne, alors que la demande intérieure augmente de 10% l'an. Non seulement le pays se prépare des lendemains difficiles, les pays importateurs aussi car les "peak oil" sont aussi franchis un peu partout dans le monde.

 

(*) peak oil : pic de production par gisement de pétrole, le calcul a été établi par M King Hubert dans les années 50 et toutes les prévisions se sont produites.

Lire (maghrebemergent)

18/02/14 Aux USA, les gaz de schiste ne boostent pas l'économie (0,04% par an).

 

En dépit de prix du gaz très bas sur le marché de court terme, une situation non durable, la révolution des huiles et du gaz non conventionnels a eu un effet minime sur l'économie des Etats-Unis. L'impact global sur le PIB américain se limite à 0,84% de croissance pour l'ensemble de la période entre 2012 et 2035. Quant à l'Europe, les effets potentiels seraient plus maigres encore, selon le think tank dirigé par Laurence Tubiana.
Observe-t-on un impact sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) ? "Sans politiques additionnelles, le gaz de schiste ne mènera ni à un mix énergétique significativement et durablement sobre en carbone, ni à la sécurité énergétique", estime l'Iddri.

Lire (actuenvironnement)

21/01/14 Un carburant à base d'eau.

 

Avertissement préalable : nous publions cet article uniquement parce qu'il provient d'un site habituellement sérieux et que nous ne sommes pas le 1er Avril. C'est donc sous toutes réserves, il y a trop de rigolos qui publient n'importe quoi sur l'énergie libre, etc.

 

L'utilisation d'un carburant solide spécifique, à base d'eau, confiné par les deux électrodes d'une pile SF-CIHT, et auquel est appliquée une intensité de 12.000 ampères, enflamme l'eau en produisant un extraordinaire éclair électrique. Le carburant est ainsi en mesure d'être continuellement fourni aux électrodes pour continuellement produire de l'électricité.
BlackLight a produit des millions de watts d'électricité dans un volume représentant un dix-millième de litre, ce qui représente une stupéfiante puissance volumique dépassant 10 milliards de watts par litre. À titre de comparaison, un litre de source d'électricité 'BlackLight' pourrait produire autant d'électricité qu'une centrale électrique dotée d'une puissance supérieure à celle des 4 anciens réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.

Lire (enerzine)

 

Si cette trouvaille est vraiment révolutionnaire et réelle, il est normal que leurs inventeurs n'entrent pas dans les détails. Mais c'est ce que font aussi les attrape-gogos avec leurs supercheries.

Ici, nous ne savons pas si le matériel survit sans dégâts à l'expérience : vous savez ce que représente 12 000 Ampères, vous ? Moi, oui, et dans un si petit volume en principe tout est vaporisé, pas seulement l'eau, sauf si l'intensité délivrée dure quelques pico- ou micro-secondes et dans combien de temps on peut répéter l'opération (ce qui ne donnerait plus du tout l'équivalent de 4 réacteurs nucléaires). Alors le mot "continuellement" me dérange très fortement.

Pour info, un câble de ligne HT 250 000 volts fait 500 mm2 (et on en utilise 2 -ou plus- par phase) et le courant est d'environ 4 000 à 10 000 A.

Malgré tout, nous retiendrons à quel point il faut être méfiant sur tout ce qui parait fabuleux -et qu'on nous cacherait-. Internet est plein de sites délirants (mais pas un seul  tenu par un ingénieur ou chercheur compétent sur le sujet traité) sur ces "inventions". Cet article d'Enerzine n'est pas forcément une mystification mais sa probabilité d'être vrai est faible. En effet, il n'est pas impossible que des phénomènes encore inconnus (physique quantique) soient à l'œuvre.

Lire (lenr-forum) un avis portant plus sur les politiques financières, et dans ce cas, ils ne savent plus quoi inventer pour attirer des fonds.

14/01/14 Méthanisation, le point de l'ADEME.

 

Deux ans après l'entrée en vigueur de l'arrêté tarifaire du 19 mai 2011 visant l'électricité produite à partir des installations de cogénération valorisant du biogaz, 242 unités cumulant une puissance de 148 mégawatts électrique (MWe) ont été identifiées. C'est ce qui ressort du premier bilan national des projets biogaz publié fin décembre par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

De juillet 2011 à juillet 2013, 242 projets, tous secteurs confondus, ont été identifiés par l'Ademe. Ils représentent une puissance de 148 MWe*. Un total porté à 284 unités pour une puissance de 167 MWe électriques, selon les derniers chiffres de décembre 2013.
Avec 31 installations, la Bretagne est la région la mieux pourvue en unités de cogénération biogaz, devant les Pays de la Loire (22 unités) et la Basse-Normandie (19 unités). Plus globalement, l'Ademe note qu'"un plus grand nombre de projets de cogénération de biogaz [sont] identifiés sur l'ouest [de la France] où les projets à la ferme et centralisés sont majoritaires".
En terme de puissance, l'Ile-de-France se démarque avec près de 24 MWe installés, suivie par l'Aquitaine (14,8 MWe) et les Pays de la Loire (10,6 MWe).

La production d'énergie primaire est de 569 GWh, permettant la production de 219 GWh d'électricité et la récupération de 142 GWh de chaleur. L'Ademe précise qu'en moyenne six nouveaux projets sont identifiés chaque mois et que la puissance moyenne des installations augmente légèrement de 180 kilowatts électrique (kWe) en 2012 à 210 kWe en 2013.

* MWe : "e" pour électrique.

Lire (actuenvironnement)

19/12/13 Energies fossiles : l'appel au boycott des étudiants américains.

 

Après les entreprises faisant du commerce avec le régime de l'apartheid dans les années 80, c'est aujourd'hui l'industrie de l'énergie fossile qui est la cible d'une vaste campagne de désinvestissement, sur les campus américains. Le mouvement essaime en Europe.
« Quand Nelson Mandela est venu aux USA après sa sortie de prison, ce n'est pas à la Maison Blanche qu'il est venu en premier, mais en Californie pour remercier les étudiants de l'Université qui avaient aidé à désinvestir l'équivalent de 3 milliards de dollars d'actifs de holdings en Afrique du Sud », rappelait Bill McKibben en 2012, lors du lancement de la campagne « Go Fossil Free ». Un an plus tard, quelques 300 groupes locaux se sont déployé sur les campus américains, avec une demande commune : que leur université cesse d'investir dans les compagnies de charbon, de gaz ou de pétrole, parce qu'elles cherchent à extraire toujours plus d'énergie fossile, ce qui contribue au réchauffement climatique. Mais bien qu'ils revendiquent une filiation avec leurs prédécesseurs de l'anti-apartheid et trouvent un écho auprès d'investisseurs responsables (voir Le combat contre l'apartheid, une référence pour les investisseurs responsables), jusqu'à présent très peu d'universités ont accepté de désinvestir.
La cible : les fonds de dotation des Universités
« Il est moralement condamnable de faire des profits en investissant dans des entreprises qui créent la crise climatique », martèle le site 350.org (1), qui fédère ces groupes locaux.

Lire (novethic)

18/12/13  Loi sur la transition énergétique, tout ça pour ça ?

 

Le Ministère de l'écologie a rendu public mercredi le projet de plan commenté du projet de loi sur la transition énergétique. Face aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux auxquels il est censé répondre, ce texte oublie des pans entiers comme les transports ou les transitions professionnelles et ne reprend même pas l'ensemble des mesures consensuelles issues du débat national. Après des mois d'implication de milliers de personnes et des propositions constructives issues notamment des territoires, l'administration semble être partie d'une feuille blanche et propose quelques mesures de façade. Nos organisations en appellent au Premier Ministre pour que ce projet de loi tant attendu ne finisse pas en coquille vide.
Des objectifs... mais pas de trajectoire.
- Les transports... circulez, y'a rien à voir
Le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre. ...
- Un grand vide... mais déjà un trou pour enfouir les déchets nucléaires
Peu d'objectifs, des mesures floues et manquantes ...
- Financements... aux abonnés absents
La transition énergétique nécessitera un investissement supplémentaire annuel de 20 à 30 milliards d'euros pour la rénovation des bâtiments, le développement des énergies renouvelables ou encore les infrastructures de transport. ...
- L'implication des citoyens et des collectivités... toujours pas dans le radar de nos administrations ...
- Transitions professionnelles... kezako ? ...

Télécharger (FNE, 1 page)


Voir l'étude complète ici : http://www.centre-cired.fr/spip.php?article1506.

30/11/13 Gaz de schiste, le vent tourne. Enfin quelques bonnes nouvelles.

 

Une vraie bonne nouvelle : Philippe Martin, ministre de l’Écologie, a décidé de refuser d’autoriser la mutation au profit de la société Hess Oil de sept permis délivrés à la société Toréador et situés dans le bassin parisien. Encore un effort, Monsieur le Ministre, plus que 118 demandes à rejeter et 52 permis à annuler !

En Suisse : Le Grand Conseil du Canton de Neufchâtel a adopté sans opposition aucune l’initiative du Val-de-Travers qui demande l’interdiction de prospection et d’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, ainsi qu’un postulat de moratoire sur toute recherche de GdS. Le gouvernement a, à présent, 1 an pour concrétiser cette motion en texte de loi.

En Allemagne : Le moratoire sur les gaz de schiste ferait partie de l’accord de gouvernement en cours de négociation entre les conservateurs et les socio-démocrates.

Lire (collectifhautbugey)

 

Mais : LAcadémie des sciences reprend le plaidoyer des industriels du pétrole et de l’IFPEN. "Ils" ne baissent pas les bras, restons vigilants.

13/10/13 Gaz de schiste, la fracturation est bien interdite, la loi est conforme à la constitution.

 

Le Conseil constitutionnel a tranché en faveur du principe de précaution, ce vendredi 11 octobre. Les Sages de la rue de Montpensier ont estimé que la loi Jacob interdisant la fracturation hydraulique, seule technique permettant d'exploiter du gaz de schiste, était bien conforme à la Constitution.
Les Sages de la rue de Montpensier avaient été saisis via une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) par l'entreprise américaine Schuepbach Energy, dont deux permis d'exploitation ont été annulés en Ardèche et dans le Larzac.
"Le Conseil constitutionnel a relevé qu'en interdisant tout recours à la fracturation hydraulique de la roche pour rechercher ou exploiter des hydrocarbures sur le territoire national, le législateur a entendu prévenir les risques que ce procédé de recherche et d'exploitation des hydrocarbures est susceptible de faire courir à l'environnement", ont déclaré les Sages dans un communiqué.

Lire (latribune)

 

Ne nous réjouissons pas trop vite, les pro-gaz de schiste soutiennent maintenant que que les produits de fracturation sont naturels. Dans la foulée, ils nient les infiltrations dans les aquifères (nappes phréatiques) et autres problèmes majeurs comme le saccage des terres, chemins, passages de camions, pollutions diverses ...

11/10/13 Gaz de schiste, le pic de production est-il déjà dépassé aux USA ?

 

Les Etats Unis d'Amérique ont déjà du mal à maintenir leur production ! Malgré des forages poursuivis à une allure forcenée (55 000 en Pennsylvanie !).

... La production de gaz naturel du champ de Barnett, situé au beau milieu de la vaste zone urbaine de Dallas Fort-Worth, au Texas, s'est établie à 4,84 milliards de pieds cube par jour au mois de juin, en baisse de 16,5 % sur un an et de 20,5 % sur deux ans. La première ruée vers les gaz de schiste s'est produite ici, au coeur de l'industrie américaine des hydrocarbures, à la faveur de la flambée des prix de l'énergie amorcée au début des années 2000.

Lire (petroleblog/lemonde)

 

Note : 10 ans, le mirage aura tenu 10 ans avec une fuite en avant effrénée aux USA et "on" veut y précipiter la France et l'Europe. Juste pour continuer encore 10 ans "comme avant".

J'ai presque envie de dire : pour que quelques uns aient assez d'oseille dans 10 ou 20 ans pour être à l'abri des catastrophes qu'ils auront causées.

21/09/13 Sciences humaines et sociales et énergies.

 

Il ne suffit pas que les solutions soient bonnes, il faut que chacun les perçoive, les comprennent et les acceptent. Tout se discute pour faire évoluer les mentalités.

Nous constatons chaque jour le gouffre qui sépare les déclarations ("tout va mal", etc.) des actes (juste "améliorer" des points de détail).

Des chercheurs (CNRS,...), philosophes, ingénieurs, et sociologues se sont réunis, ont travaillé ensemble et nous proposent leurs réflexions. C'est un document majeur pour comprendre et mettre en route le monde de demain, il paraît que le temps presse.

Télécharger le pdf (95 pages).

 

Sommaire :

Chapitre 1: La réouverture contemporaine des enjeux énergétiques
1.1.Un champ d’analyse et de contribution pour les sciences humaines et sociales
1.2. Une feuille de route pour les sciences humaines et sociales
1.3. Encourager des recherches interdisciplinaires sur des choix de société
1.4. Problématiser la notion de ‘transition’
Chapitre 2 : Ouvrir la technologie, déployer le social
2.1. Technologie et énergie comme entrelacs hétérogènes
2.2. Une vision d’ensemble
DEUXIEME PARTIE : THEMES DE RECHERCHE
Chapitre 3 : Visions du futur et scénarios
3.1. Au-delà du rôle des prix, un agenda pour les modélisations
3.2. Les pratiques de scénarisation
3.3. Représentations et valeurs dans les scénarios
3.4. Les épreuves sociales des modélisations
3.5. L’histoire du futur
Chapitre 4 : Politiques publiques et gouvernance
4.1. Les enjeux globaux
4.2. Interroger la transition énergétique à la française
Chapitre 5 : Marché, régulations et modes de consommation
5.1. Libéralisation : des acteurs en quête de coordination
5.2. Diversification et sécurité énergétique, une nouvelle géopolitique sous contrainte climatique
5.3. Les modes de consommation
5.4. L’accès à l’énergie et la précarité énergétique
Chapitre 6 : Territoires et recompositions sociales
6.1. Ecueils et jalons problématiques
6.2. Questionnements et enjeux
6.3. Pistes de recherche
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS
1. Un potentiel de recherche en SHS à développer
1.1. Unités SHS affichant l’énergie dans leurs axes principaux
1.2. Unités SHS impliquées dans des recherches sur l’énergie
2. Les défis du CNRS (2012-2013)
2.1. NEEDS
2.2. ENRS Transition Energétique : Ressources, Société, Environnement
3. Les thématiques, outils, ressources
3.1. Les thématiques prioritaires
3.2. Les outils et opérations
Eléments de lexique

12/09/13 Allemagne : les coopératives, moteur de la transition énergétique.

 

Fait unique en Europe, l'année 2012 a vu le nombre de coopératives énergétiques doubler en Allemagne, qui amorce ainsi sa sortie du nucléaire. Le pays en compte actuellement 800, dont les 130 000 membres ont déjà investi un total de 1,2 milliards d'euros dans les énergies renouvelables.
Difficile encore d’imaginer 12 éoliennes dans ce coin de forêt dit « des quatre sapins ». Et pourtant. Au terme d’une heure de marche, le visiteur aperçoit les va-et-vient des pelleteuses et autres poids lourds, puis, plus loin, les fondements capables de soutenir ces tiges de métal hautes de 140 mètres. « Notre projet d’éolienne en forêt est pratiquement financé », se félicite Jürgen Staab. « Une éolienne sur les 12 prévues coûte 4,9 millions d’euros. Et nous sommes sur le point d’en acheter une après avoir réuni plus d’un million d’euros de fonds propres ».

... La Fédération allemande des coopératives (DGRV) comptabilise 800 coopératives énergétiques sur les 7 500 que compte le pays, un chiffre en hausse de 50% en 2012. Quelques 130 000 membres ont déjà investi 1,2 milliards d’euros dans des installations produisant annuellement 580 millions de kwh d’énergie verte. « Et ils financent les installations à 50% avec leurs fonds propres »

Lire la suite (novethic)

 

Puisse cette initiative faire des petits chez nous ! (on est partant pour lancer en Franche Comté). A 0,10€ le kwh, ça fait un rendement de 5%.

07/09/13 L'écotaxe sur les poids lourds est encore reportée.

 

En cause ? Des dysfonctionnements qui ne permettent pas d'assurer la fiabilité du système au 1er octobre, comme prévu initialement.
A la suite d'une phase d'essai de la procédure d'enregistrement des véhicules assujettis à la taxe qui a démarré le 29 juillet, "les vérifications effectuées cet été par l'Etat ont révélé des dysfonctionnements persistants qui doivent impérativement être corrigés avant la mise en service du dispositif".

Lire (actuenvironnement)

 

Rappelons que l'écotaxe sur les poids lourds a été conçue pour favoriser le redéploiement des transports ferroviaires et fluviaux. Il n'est pas question de dénigrer les poids lourds mais de réorienter les transports grandes distances vers le fer et le fluvial.

Il convient de rappeler que la SNCF, dans les années 80, s'était lancée dans la logistique en collaboration avec les entreprises (gestion de stock, ...) mais sans succès à cause d'une trop grande rigidité de fonctionnement de l'entreprise, un changement trop innovant pour elle et son personnel à l'époque. Souhaitons lui de regagner ses galons et des marchés.

25/08/13 Le point sur les Gaz de schiste (GDS).

(Nouvelles reçues du collectif Non aux Gaz de schistes du Haut Bugey).

 

De bonnes nouvelles, comme la victoire de FNE (France Nature Environnement) qui obtient que les forages soient soumis à autorisation (et non plus déclaration).

Et peut être plus important, les actions des sociétés de forage baissent fortement. Ce qui indique qu'il y a mensonge sur les bénéfices et prévisions. Le contrecoup est que ces sociétés se placent dans une stratégie de fuite en avant et essaient d'enfumer d'autres pays, dont la France, la Grande Bretagne, la Pologne, pour se refaire une santé financière. Il ne faut surtout pas croire qu'elles cherchent à fournir de l'énergie pour bla-bla-bla ..., juste gagner de l'argent.

Et d'autres nouvelles moins encourageantes, ci après :

Lire (collectifduhautbugey)

24/07/13 La carte des permis Gaz de schiste (GDS).

 

Le ministère de l'écologie vient de mettre en ligne cette carte, il suffit de cliquer sur le département pour avoir les détails.

Lire (dev-dur.gouv)

12/07/13 La transition énergétique allemande.

 

La transition énergétique, « l’Energiewende » en allemand, est une expression qui fait flores depuis peu en politique, en Allemagne comme en France, et ailleurs. L’abandon du nucléaire en Allemagne, suite à l´incident de Fukushima, a provoqué beaucoup de réactions. Pour quelques-uns, cette décision politique va dans la bonne direction, mais elle est encore trop modeste et sa mise en application trop lente. Pour d’autres, cette décision semble populiste, voire trop radicale. Mais quoiqu’il en soit, « l’Energiewende » allemande a certainement le mérite d´avoir (re-)lancé le débat aussi bien à l’échelon local que global sur le passage nécessaire aux renouvelables.
Même s’il existe actuellement un vif débat à ce sujet, on constate en effet un vaste consensus au sein de la population allemande qui estime qu’un tel pas, une telle « Energiewende » est indispensable.
C’est la raison pour laquelle la Fondation Heinrich Böll a mis en place ce site internet sur la transition énergétique allemande. Il s´agit du premier site multilingue dédié à cette thématique, détaillant les différentes législations, initiatives et technologies envisagées et mises en place. Au vu de son succès et de la nécessité d’un tel débat élargi à l´échelle européenne et mondiale, nous avons réalisé une traduction française du site internet.

... Beaucoup de personnes en dehors de l’Allemagne sont sceptiques, y compris les écologistes. Et pourtant, même les sceptiques apprécient l’objectif allemand qui est de démontrer qu’une économie industrielle prospère peut passer du nucléaire et de l’énergie fossile aux énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

... Les Allemands désirent de l’énergie propre et beaucoup souhaitent la produire eux-mêmes. La loi sur les énergies renouvelables garantit une priorité d’accès au réseau à toute l’électricité d’origine renouvelable et est aussi conçue pour générer des profits raisonnables. En 2011, plus de la moitié des investissements dans les énergies renouvelables étaient réalisés par des petits investisseurs. Par contre, les grandes entreprises ont comparativement peu investi jusqu’à présent.

Lire (engytransition)

Vous pouvez aussi télécharger le pdf.

12/07/13 La politique énergétique de la France est un choix crucial (par Greenpeace).

 

 Ce choix impacte, de l’avis de toutes les parties prenantes – qu’elles soient politiques, industrielles ou citoyennes – le pays pour plusieurs décennies.
Aujourd’hui, à l’heure où le président de la République élu, François Hollande, a promis d’enclencher la transition énergétique du pays, et qu’un “débat national sur la transition énergétique” est organisé, une question se pose : mais qui décide de la trajectoire énergétique du pays ?
Les citoyens ? On en doute. Les responsables politiques ? Pas sûr... Examinons de plus près les influenceurs* de la politique énergétique française. Penchons nous sur leurs intérêts TRÈS précis.

Une poignée d’entreprises a quasiment la mainmise sur la politique énergétique de la France. Qui sont-elles? Elles construisent des centrales nucléaires (Areva, Alstom, Bouygues, ...), produisent de l’électricité (EDF, UFE, ...) ou en sont de très grandes consommatrices (Uniden, Solvay, ...). Ce sont des poids lourds de l’économie française dont les opinions sont très attentivement écoutées par le gouvernement.

Ensemble, elles sont le système électrique français. Elles l’ont construit, elles en gèrent chaque dimension : enrichissement d’uranium, production, transport et distribution d’électricité, retraitement des déchets... Leur mainmise sur l’électricité est totale, leur influence énorme.

Agiter des peurs
En savoir +

Lire (greenpeace)

 

Ceci est un dossier qui s'enrichira jusqu'au mois de Septembre sur le site de Greenpeace. Nous suivrons, les critiques d'ordre politique n'engagent que Greenpeace mais sur les faits, Greenpeace est très professionnelle dans son analyse.

*"Influenceur" est un néologisme, nous préférons "éminences grises".

 

Commentaire : sur les nouvelles hausses des prix de l'électricité.

- Une grande part du prix des 1ères centrales a été payée par les citoyens français (recherche, subventions, ...). Donc le prix de cette électricité est aussi payé autrement que sur votre facture.

- EDF n'a que 2 Mds d'€ de côté pour démanteler les centrales. Pour chacune, le coût est de 5 Mds. Pourtant EDF sait depuis le début que ces frais sont à provisionner.

- Le prix des nouvelles centrales (EPR) nous donne un prix du kwh équivalent au prix du renouvelable. Risques en plus, déchets en plus.

- Ce que personne ne dit, c'est que la cuve du réacteur ne peut être changée et c'est elle qui subit le plus de contraintes (mécaniques à cause de la dilatation/rétraction surtout les soudures, radiations, ...)

- EDF freine des 4 fers l'autonomie énergétique des particuliers, des communes et des régions. Elle veut garder son monopole pour cacher sa mauvaise gestion, c'est un mécanisme de cavalerie financière.

- Et cerise sur le gâteau, le nucléaire militaire qui ne peut se passer de nucléaire civil, à croire qu'on prépare la 3ème guerre mondiale ?

21/06/13 "L'Économie Circulaire de l'énergie, c'est un grand Gagnant-Gagnant pour tous ! si l'actionnariat est majoritairement public". Par le maire de Lambesc (13).

(paru dans Actu Environnement, +++).

 

Jacques Bucki, expert en énergie et Maire de Lambesc, partage avec Actu-environnement sa réflexion sur le thème de l'"énergie, financements et territoires" qui lui vaut d'être l'un des représentants de l'Association des Maires de France dans le Débat national sur la transition énergétique.
Dans le cadre de ma carrière professionnelle j'ai pu constater que le modèle financier appliqué aux énergies renouvelables a le mérite d'être simple, d'être facile à vendre aux élus, mais aussi de faire la part très belle aux actionnaires plutôt qu'aux citoyens. Cela me fut confirmé quand, après mon élection de Maire en 2008, nous avons étudié le potentiel d'énergies renouvelables (EnR) de Lambesc (13). Suite à des études juridico-financières, nous avons pu démontrer que, sur la base de projets photovoltaïques identiques, les revenus de la collectivité pouvaient augmenter en adoptant des formes juridico-financières différentes (SEM, SPL, PPP...) ! Malheureusement, le moratoire Fillon de décembre 2010 a mis fin à tous nos espoirs et donc de financement de la transition énergétique dans notre ville. Par contre, ce fut le point de départ d'une dynamique locale et de travaux qui n'ont cessé d'améliorer et de préciser mon schéma.
AE : Comment faire en sorte que les sociétés de projet soient à maîtrise d'ouvrage publique ?
JB : Si aujourd'hui ce schéma n'est pas mis en place, c'est qu'il n'est ni connu ni maîtrisé par les élus et les collectivités. La pierre angulaire de tout le processus est donc l'accompagnement de ces acteurs. Il faut créer des Établissement Public Régionaux de l'Energie (EPRE) qui conseilleraient sur le plan technique et juridico-financier toutes les communes et leurs groupements. Cet EPRE aurait aussi pour mission de lever des fonds, de rationaliser et d'optimiser l'usage des espaces et du réseau en relation avec RTE et ERDF, et aussi d'initier des politiques innovantes... bref, d'être le moteur de la transition énergétique sur le territoire. Toutes les mesures que je préconise sont non seulement financées (par la production d'EnR) mais de plus rapportent et dopent l'économie des Régions.

Lire (actuenvironnement)

 

Voila de quoi faire démarrer bien des projets. Mesdames et Messieurs les élus, faites passer cet interview dans vos réseaux !

13/05/13 Gaz de schistes, la fin.

 

Il semblerait bien selon Hervé Kempf (Le Monde) :

Ah, les miracles promis par le gaz de schiste, "la manne extraordinaire sous nos pieds" vantée par la patronne du Medef, la promesse d'une Amérique indépendante pour cent ans ! Ô, châteaux en Espagne, lubies fantasmagoriques, rêves insensés ! Mais le songe creux d'une énergie inépuisable s'évapore comme le méthane, les faits commencent à dissiper les discours mensongers de ceux qui ne veulent rien changer.

Le 8 mai, on a appris que deux compagnies gazières, Talisman Energy et Marathon Oil, se retiraient de l'exploration du gaz de schiste en Pologne. Pourquoi ? Parce qu'elles n'ont pas trouvé suffisamment de gaz, qui se révèle ne pas être aussi aisé à extraire qu'aux Etats-Unis. Sur 43 puits creusés jusqu'à présent en Pologne, seuls 12 ont produit du gaz. La Pologne, à qui l'on avait promis des réserves immenses de 5 trillions de mètres cubes, ramenées ensuite à 800 milliards, découvre la différence...

Lire (lemonde)

La suite de l'article est protégée, mais on vous le donne quand même. Parce que les aveugles du gaz de schiste sont des financiers, et la finance n'est pas une science mais une religion qui ignore les réalités, ils croient à la vie éternelle du dollar, du pétrole, de l'uranium, de l'or, des métaux rares ou pas, ... . Le pire est que les politiciens les croient ainsi que Me Parisot et bien d'autres (voir article suivant du 06/05). Voici la suite, résumée et commentée par Hugues Stoeckel :

 

Ah, les miracles promis par le gaz de schiste, "la manne extraordinaire sous nos pieds" vantée par la patronne du Medef, la promesse d'une Amérique indépendante pour cent ans ! Ô, châteaux en Espagne, lubies fantasmagoriques, rêves insensés ! Mais le songe creux d'une énergie inépuisable s'évapore comme le méthane, les faits commencent à dissiper les discours mensongers de ceux qui ne veulent rien changer.
Le 8 mai, on a appris que deux compagnies gazières, Talisman Energy et Marathon Oil, se retiraient de l'exploration du gaz de schiste en Pologne. Pourquoi ? Parce qu'elles n'ont pas trouvé suffisamment de gaz, qui se révèle ne pas être aussi aisé à extraire qu'aux Etats-Unis. Sur 43 puits creusés jusqu'à présent en Pologne, seuls 12 ont produit du gaz. La Pologne, à qui l'on avait promis des réserves immenses de 5 trillions de mètres cubes, ramenées ensuite à 800 milliards, découvre la différence entre le potentiel, le possible et le faisable.
Il ne fait guère de doute que d'autres pays vont subir les mêmes déconvenues que la Pologne, même s'ils sont prêts à faire fi de ce qu'implique l'exploitation des gaz de schiste : l'atteinte aux paysages, la consommation et la pollution des eaux, les émissions de gaz à effet de serre. Et même aux Etats-Unis, la réalité apparaît moins rose qu'elle n'est usuellement présentée.
Le pot aux roses, justement, a été découvert par un géologue canadien, David Hughes, dans une importante étude publiée par le Post Carbon Institute, en février. Le chercheur a analysé les données historiques de production sur 65 000 puits forés aux Etats-Unis. Il met en évidence un phénomène connu, mais jusque-là pas systématiquement étudié : la production de gaz de schiste ne peut se maintenir à des niveaux élevés qu'à condition de creuser sans arrêt de nouveaux puits. En effet, le rendement d'un puits isolé décline très rapidement dans le temps.
Même si le nombre de puits forés se maintient à un niveau très élevé (43 000 aux Etats-Unis en 2012, selon Oil and Gas Journal), la production globale tend à se stabiliser. Le même constat est applicable au pétrole de schiste, qui se développe rapidement dans le Dakota du Nord. En fait, estime Hughes, un pic du gaz et du pétrole de schiste va se produire aux Etats-Unis, c'est-à-dire que la production va stagner avant de décliner. Date prévue : 2017.
Ce phénomène reflète une loi fréquemment oubliée par le discours dominant, qui est celle des rendements décroissants. En énergie, elle trouve son application dans le concept de "taux de retour énergétique" (TRE ; en anglais, EROI, "energy return on energy invested"). Celui-ci traduit le fait que pour obtenir une certaine quantité d'énergie, il faut dépenser de l'énergie. Le rapport entre ces deux quantités est le taux de retour énergétique. Et la loi dominante de l'époque que nous vivons est que le TRE diminue tendanciellement : il faut dépenser de plus en plus d'énergie pour en obtenir. L'ère de l'énergie peu chère est derrière nous. Compris, le Medef ?

06/05/13 Débat sur la transition énergétique. Vers un détournement de but ?

Le débat est lancé et l'article ci dessous (du 02/05) nous incite à beaucoup de prudence. La transition énergétique a besoin de 3 choses : lister toutes les sources d'économies (gaspillages, technologies dépassées, désorganisation généralisée des territoires, ...), établir une différence réelle entre nécessaire et superflu, trouver des solutions acceptables sur le long terme. Et s'y coller, pour parler familièrement.

Il semble hélas que certains considèrent la transition énergétique comme un moyen de continuer à la débauche d'énergie actuelle avec les conséquences que l'on sait (climat, pollution, santé, ...). On devine derrière que le fait d'énergies renouvelables forcément plus chères (les moins chères sont en cours d'épuisement) toutes les énergies seront "harmonisées" au même prix et la galette sera énorme !

Voici 2 articles un peu contradictoires et complémentaires, mais les deux pointent la logique de croissance de certains interlocuteurs (les producteurs d'énergie principalement).

 

Le premier, bien argumenté techniquement, présente les différents scénarios:

... La contrainte de long terme est dictée par le Facteur 4 en 2050 qui implique une baisse de 75% des émissions de CO2 en 2050. A plus court terme, François Hollande s'est engagé sur une réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production électrique en 2025. Enfin, le paquet énergie climat fixe pour 2020 trois objectifs. Une part de 23% d'énergie renouvelable (contre 13% aujourd'hui), 450 millions de tonnes équivalent CO2 (MteqCO2) d'émissions de gaz à effet de serre (526 MteqCO2 en 2010) et 129 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) de consommation d'énergie finale (155 Mtep en 2010). Lire (actuenvironnement)

 

Le second est plus axé politiquement (sur les renoncements, ...) :

... Tout au plus l’objectif est de compléter l’offre d’énergie par de nouveaux moyens de production et non d’opérer une authentique transition. On est face à une stratégie de substitution très progressive qui laisse une place centrale au nucléaire.
Mais le plus surprenant n’est pas là. La transition proposée aujourd’hui ne considère pas l’énergie comme un bien commun. Il n’est question que de prix et de marché. Les énergies renouvelables ne sont pas tant reconnues comme un atout écologique que comme un moyen de garantir des coûts de production modérés et surtout l’avènement d’une multiplicité d’acteurs - ce dont la libéralisation du marché de l’énergie a été incapable jusqu’à présent. L’écologie est une opportunité pour étendre la sphère marchande à un secteur jusque-là public. Lire (reporterre).

02/05/13 Transition énergétique : le MEDEF plaide pour le nucléaire et les gaz de schiste. Un point de vue uniquement comptable, hélas, hélas, hélas.

 

Le monde de la production est, avec l'agriculture, le socle d'une société moderne. Malheureusement leurs dirigeants sont affligés d'une myopie effarante :

L'organisation patronale a présenté ses propositions sur la transition énergétique dans le cadre du débat national lancé par le gouvernement. Maintenir la filière nucléaire et développer l'exploitation des gaz de schiste constituent des priorités pour le Medef, soucieux de « défendre les compétitivité des entreprises en maitrisant le coût de l'énergie ».
Laurence Parisot a présenté les propositions du groupe des entreprises et du Medef en insistant sur les impacts économiques de cette transition et en défendant « le droit des entreprises à avoir les mêmes chances que dans d’autres pays ». Rappelant que dans plusieurs secteurs (plasturgie, chimie…) l’énergie représente « jusqu’à 60% de la valeur ajoutée », les entreprises « sont menacées par les choix énergétiques sur le point d’être actés ». Le Medef s’est livré à un ardant plaidoyer pour défendre la « révolution des gaz de schistes ». « Nous sommes en train de passer à côté de ce choc de compétitivité immédiat et puissant, qui va permettre l’hyper-développement des industries pétrolières aux Etats-Unis », a expliqué Laurence Parisot, qui déplore « l’absence de débat » sur ce sujet en France.

Quant à la transition énergétique opérée actuellement en Allemagne, axée sur le développement des énergies renouvelables et l’abandon du nucléaire, Jean-Pierre Clamadieu, président de la commission développement durable du Medef, estime que les 1 000 milliards d’euros d’investissements sont largement payés par le contribuable allemand ...

Lire (novethic)

 

C'est bien là que le bât blesse : le contribuable allemand* paye aujourd'hui, mais le contribuable français paiera beaucoup plus demain les dégâts, exactement comme il paie pour les algues vertes en Bretagne (et non les vendeurs de "toujours plus de porcheries" !).

Savez vous qu'à l'horizon 2030 65% des terres arables chinoises seront condamnées par la pollution et les changements climatiques ? (selon Dennis Meadows). Tout ça pour produire "pas cher" ?

Ce qui amène une autre réflexion : les transferts de charges. Si l'entreprise ne veut pas payer les énergies à leur vrai prix, cette différence est reportée sur les impôts et ensuite on râle à cause de ces augmentations. Si un produit était plus cher, on le choisirait mieux et en fonction de nos vrais besoins, mais on ne serait plus dans une société de consommation !!!

* Ce qui n'empêche pas les allemands d'être moins en crise. L'argument est donc fallacieux.

19/04/13 10.000 $, c'est la perte sur chaque Fiat 500 électrique vendue en Californie.

 

"Nous perdons 10.000 dollars par voiture. Le faire à grande échelle relèverait du masochisme industriel", a déclaré le patron de Fiat dans un discours au banquet annuel de la société des ingénieurs de l'automobile. La commercialisation d'un véhicule en Californie est une obligation dans cet Etat américain.
Ainsi, si Chrysler commercialise des voitures électriques pour satisfaire la réglementation, il n'en fait pas pour autant la promotion. Tout juste, espère-t-il, ne pas en vendre davantage que quelques centaines.

Lire (latribune)

Tout est dit : une voiture, on la produit pour faire des bénéfices. Le reste, ...

29/03/13 Comment stocker l'énergie, le point par le CNRS.

 

(19/04 : désolé, l'article a été "oublié"). Télécharger

Le CNRS fait le point sur les méthodes de stockage en utilisation réelle, en expérimentation (labo et petite échelle) ainsi que les voies pour le futur.

26/03/13 Le gouvernement lance le débat sur la transition énergétique. Vous aussi vous pouvez participer.

Pour définir collectivement la façon la plus pertinente d'engager la transition énergétique et faire émerger un modèle de développement durable alliant compétitivité, création d'emplois et bien-être sociétal. Avec pour enjeu, la lutte contre le réchauffement climatique et l'usage durable des ressources fossiles de la planète.
Plusieurs façons de participer
- En publiant ses idées et contributions sur le site dédié www.transition-energetique.gouv.fr.
- En se rendant sur la page Facebook du débat
- En organisant des débats : entre proches, en classe pour les enseignants, dans les centres de loisirs, les cercles de réflexion… Des kits permettant d'organiser les débats sont disponibles sur le site www.transition-energetique.gouv.fr
- En s'associant aux réunions publiques en région, organisées par les collectivités, les associations, les entreprises. Des initiatives lancées depuis janvier.
- En allant aux Journées de l'énergie des 29 et 30 mars : des entreprises françaises ouvrent leurs portes pour faire découvrir des installations productrices d'énergie : parcs éoliens, barrages, raffineries, installations photovoltaïques, bâtiments innovants...
- En participant à la Journée citoyenne du 25 mai dans 26 régions de France, des panels d’une centaine de citoyens seront réunis pour débattre des enjeux de la transition énergétique.

Lire (gouvernement.fr)

18/03/13 1 milliard de voitures dans le monde.

 

En 2007, le milliard était dépassé. De 1955 à 2005, l'augmentation de leur nombre a été environ trois plus rapide que la croissance de la population ! Enfin, en 2009, plus de 61 millions de véhicules (voitures et véhicules utilitaires) ont été mis sur le marché !
La production automobile mondiale a atteint un record en 2011 avec 80,1 millions d'unités fabriquées (Organisation internationale des constructeurs automobiles - OICA). "Après une chute drastique en 2009, à 61,8 millions d'unités, en raison de la crise de 2008, la production automobile mondiale est repartie à la hausse ", indique l'OICA.
Depuis 2011, l'Asie est désormais le premier continent producteur, avec 40,6 millions d'unités fabriquées dont 18,4 millions en Chine, le premier pays producteur mondial. Elle est suivie par les Amériques (17,8 millions d'unités) et l'Europe (17,7 millions de véhicules).
Selon les Nations Unies, le parc automobile mondial devrait tripler d'ici 2050 alimenté à 80% par les économies en développement.

Une dépendance envers les énergies fossiles
Actuellement, les transports dépendent à 97% du pétrole (IFP, 09/2006) et le trafic routier en est bien évidemment le premier consommateur. Une demande qui s'accroît de plus en plus avec la multiplication des véhicules particuliers qui participe aux pressions internationales sur le prix de la ressource et son accès : "cette hausse de la consommation pétrolière mondiale proviendrait pour les deux tiers des transports, et plus particulièrement du transport routier. Leur part dans la demande finale de produits pétroliers devrait progresser de 50 % en 2000 à 60 % en 2030" (IFP, 09/2006).

Lire (notreplaneteinfo)


En France, la voiture consomme plus de 24 millions de tep en 2004, les transports représentent le deuxième poste de consommation après le résidentiel-tertiaire. Du point de vue Réduction de la consommation d'énergie, il conviendrait d'avoir un plan aussi ambitieux que l'isolation des logements (actuellement un peu/beaucoup mis de côté). Avant d'arriver à concevoir une voiture qui consomme 4 fois moins, il serait tellement plus facile d'arriver à habiter 4 fois moins loin ! Il y a ensuite le covoiturage, l'auto partage, les transports en commun.

08/03/13 Gaz de schiste, les compagnies de forage ne cachent même pas leur jeu.

 

Une compagnie (Toreador) fait de la prospection dans la Marne, soit disant pour chercher du pétrole conventionnel. Mais dès qu'on lit leurs documents, il en est tout autrement, ce sont bien des gaz de schiste qu'ils prospectent !

De plus, une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) a été introduite devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise le 8 janvier 2013 par les avocats de la compagnie Schuepbach pour annuler les articles de la loi du 13 juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique. Si cette QPC est jugée recevable par le tribunal et que le Conseil Constitutionnel annule les articles, nous nous retrouverions dans la situation législative de 2010 ouvrant à nouveau la voie à l’exploration/exploitation des hydrocarbures non conventionnels.

Lire (stopgazdeschiste)

03/03/13 Pour que cessent les subventions aux énergies fossiles.

 

Après le FMI, l’OCDE, le monde associatif, quelques députés, c’est au tour de la Cour des comptes de fustiger les subventions françaises à la consommation d’énergies fossiles. Des pratiques qui nuisent à la santé de nos finances, de nos concitoyens et de l’environnement. La transition fiscale, c’est pour quand?
Dans son courrier, le premier président de la Cour, Didier Migaud, rappelle que les taxes sur l’énergie ont rapporté, en 2010, 27 milliards d’euros à l’Etat, mais que ce produit pourrait être largement supérieur. Ce qui non seulement renflouerait un peu les caisses de l’Etat, mais modifierait sans doute quelques comportements préjudiciables à l’environnement et à la santé.
Dit autrement, les gardiens des comptes de la nation réclament la mort de nombre de dispositifs dérogatoires «qui répondent davantage au souci de préserver certains secteurs d’activité qu’à des objectifs environnementaux».
La faute aux législateurs? Pas seulement. Car, contrairement à ce qu’impose la loi de programmation des finances publiques pour les années 2009 à 2012, Bercy «oublie» fréquemment de mentionner ces niches de la fiscalité de l’énergie dans la liste des dépenses fiscales.

Lire (jdle)

03/03/13 Tokelau, le 1er pays à l'électricité 100% solaire.

 

Le petit archipel des Tokelau, dans le Pacifique, s’est déclaré mercredi premier territoire au monde approvisionné à 100% en électricité d’origine solaire.
Les trois atolls de 1500 habitants étaient jusqu’ici alimentés par des générateurs fonctionnant au diesel qui lui coûtaient un million de dollars néo-zélandais par an (environ 640.000 euros).
Le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères Murray McCully a affirmé que la construction du réseau photovoltaïque aux Tokelau, d’un coût de 7 millions de dollars US (5,4 millions d’euros), était une première mondiale.
Et d’autres Etats isolés du Pacifique, comme Tonga et les îles Cook, pourraient suivre, selon lui.

Lire (terremag).

25/02/13 Débat national sur la transition énergétique : ce que veulent les ONG.

 

Alors que l’emploi et le pouvoir d’achat sont parmi les principales préoccupations des Français, la transition énergétique, parce qu’elle apporte des réponses à ces préoccupations, est un enjeu crucial. Quand l’énergie devient plus chère, en consommer moins permet d’amortir le choc. Elle permettra également de réduire les pollutions liées aux énergies fossiles et atomiques et de nous diriger vers un avenir énergétique plus sobre et plus équitable.
Pourtant, en parallèle du débat, le gouvernement a pris récemment un certain nombre de décisions qui ne vont pas dans le sens de la transition énergétique et creusent l’écart entre l’ambition affichée et la réalité, ce qui a justifié l’envoi d’une lettre ouverte des ONG et associations au Premier Ministre.

 

La transition énergétique devra s’appuyer sur 6 grands principes
1) Limiter la hausse des factures d’énergie en réduisant la consommation
- Mesure 1 - Des bâtiments moins gourmands en énergie »
- Mesure 2 - Une mobilité rééquilibrée et durable
- Mesure 3 - Mettre fin au gaspillage d’électricité
2) Assurer à tous l’accès à des services énergétiques (chauffage, éclairage...) de première nécessité
- Mesure 4 - Eradiquer la précarité énergétique
3) Programmer l’arrêt progressif des énergies polluantes, à risques, génératrice de gaz à effet de serre, présentant des risques technologiques majeurs, ou qui s’appuient sur des ressources limitées
- Mesure 5 - Supprimer progressivement les modes de chauffage polluants et inefficaces » Mesure 6 - Sortir du mirage des énergies fossiles non conventionnelles
- Mesure 7 - Programmer l’arrêt du nucléaire
4) Sécuriser la couverture des besoins maîtrisés en énergie
- Mesure 8 - Soutien aux énergies renouvelables
- Mesure 9 - L’agriculture comme actrice de la transition énergétique
5) Permettre aux citoyens et aux territoires de reprendre en main les décisions en matière d’énergie
- Mesure 10 - Gouvernance : mieux répartir les compétences entre Etat et Collectivités
- Mesure 11 - Soutenir les projets citoyens d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique
6) Assurer les conditions de réussite de la transition énergétique
- Mesure 12 - Transition, reconversion, formation
- Mesure 13 - Financement de la transition énergétique
- Mesure 14 - Une fiscalité juste, au service de la transition énergétique

Télécharger le détail des discussions et des mesures. (cdurable).

30/01/13 Transition énergétique, la France en paroles et l'Allemagne en actes.

 

Coûteuse (mais pas trop), la mutation énergétique allemande produit ses premiers fruits. Au goût amer, pour la France.

...  Durant un long exposé, Hans-Joachim Ziesing, membre de la commission indépendante de contrôle de l’énergie du futur a présenté les premiers résultats tangibles de la transition énergétique à l’allemande.
Ce spécialiste de l’économie du climat et des énergies renouvelables a tout d’abord rappelé les objectifs visés, outre-Rhin: abattement de 40% des émissions de CO2 en 2020 (20% en France), 55% en 2030 (40% en France), 70% en 2040 (60% en France) et 80 à 90% en 2050.
Côté production, le dernier réacteur nucléaire (23% de la production d’électricité) devra avoir été arrêté en 2022, au plus tard. Et 80% de la production d’électricité seront d’origine renouvelable d’ici 2050.
Pour y parvenir, Berlin influe tant sur la demande que sur la production. Ces dernières années, l’Allemagne a mis en œuvre toute une batterie de «politiques et mesures» permettant déjà d’améliorer de plus de 2% par an son efficacité énergétique. Ironie du sort, c’est pratiquement l’objectif fixé à la France par la loi Pope de 2005, jamais atteint depuis.
Tout aussi audacieux, 2% du parc immobilier local sont rénovés chaque année. C’est deux fois mieux que de ce côté-ci du Rhin. «A l’horizon 2050, la totalité du parc devra être neutre en carbone». ... Lire (+++ jdle).

15/01/13 Gaz de schiste pas rentables, une étude américaine le prouve. Les pétroliers (dont Total) mettent la pédale douce.

 

Beaucoup de bruit pour rien ? Tant que le gaz était cher, les entreprises faisaient du bénéfice, aujourd'hui elles vendent à perte (et polluent. Lire1 et Lire2).

 

L’augmentation de production a provoqué aux USA un effondrement du prix du gaz, qui est passé de 8,4 $/MBtu en 2008 à environ 3 $/MBtu en avril 2012. Les prix de revient seraient entre 7 et 9 USD/MBtu. Cherchez l’erreur !

Dés 2011, Le New York Times a dénoncé une « bulle spéculative » : en annonçant des ressources considérables, et donc des espoirs de gains en proportion, les pétroliers ont attiré les investisseurs qui ont massivement financé leurs entreprises. Et ces entreprises doivent maintenant continuer à rechercher et à exploiter le gaz de schiste pour conserver la confiance de leurs actionnaires et éviter l’effondrement boursier, même si cette activité est « intrinsèquement non rentable » selon un analyste financier qui conclut que « les investisseurs risquent de perdre leur argent et les consommateurs de payer le prix fort ». La volonté d’expansion mondiale de cette activité qui après les USA et le Canada, touche aujourd’hui l’Europe, l’Afrique, l’Asie apparaît alors comme une gigantesque fuite en avant dont la chute finale sera infiniment plus dramatique que celle des « subprimes ». Lire (collectifhautbugey).

 

Ici, on ne parle que d'argent, alors s'il faut aussi inclure les dégâts environnementaux, cela devient catastrophique !

11/01/13 En Islande, les ressources naturelles sont "détenues par le peuple". C'est dans le nouveau projet de constitution.

 

Quelle serait la portée de ce texte s’il était adopté ?
Victor David : Cette formulation est une façon politiquement correcte de parler de nationalisation des ressources naturelles. En Islande, un des grands enjeux concerne les produits de la mer. Quelques grosses entreprises concentrent presque l’ensemble des quotas de pêche. Cette nationalisation permettrait de renégocier les quotas vers une redistribution plus favorable à l’ensemble de la population. Les perspectives de trouver du pétrole dans les eaux territoriales islandaises en mer du Nord ne sont probablement pas non plus étrangères à cette proposition. Plus largement, la nationalisation est motivée par la crainte de voir des multinationales, voire des Etats étrangers via des entreprises publiques, accaparer les ressources. La Chine a par exemple essayé d’acquérir des terrains en Islande. Il faut cependant relativiser la portée du texte islandais qui ne fait référence qu’aux ressources non déjà privatisées. Il ne s’agit donc pas pour le gouvernement de faire une chasse aux compagnies privées. Lire (terraeco).

 

C'est déjà une bonne idée que la planète ne soit plus privatisée, et que n'importe qui fasse n'importe quoi. Mais en écolo averti on pourrait faire un peu différent puisque l'exploitation des ressources modifie les écosystèmes. En tenir compte serait un gage supplémentaire de longévité de ces ressources.

02/01/13 Les prévisions officielles pour l'Allemagne, une voie prévoyante et opposée à celle de la France.

 

Voici un site allemand http://energytransition.de/ (en langue anglaise !) qui expose la transition énergétique en cours de l'Allemagne. Il est agrémenté de nombreux graphiques qui le rendent aisément compréhensible. Lire.

Reconnaissons que tout n'est pas parfait, mais c'est toujours ainsi pendant une transition, n'est-ce pas ?

Je crains que d'ici 20 ans la France passe pour un pays du tiers monde si nous nous enferrons à poursuivre le nucléaire, le pétrole et peut être les gaz de schistes.

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