Agro carburants, la désillusion du jatropha. Rapport de Amis de la Terre.
On nous avait décrit le jatropha (arbuste à fruits producteurs d'huile et se contentant de terres pauvres) comme une solution miracle pour les pays "en voie de développement". Las, même en culture sur de bonnes terres (prises sur les cultures vivrières !) le rendement n'est pas là. Lire (universnature). De plus, « (…) Les prix alimentaires augmentent de nouveau et nos terres nous sont volées pour faire des carburants pour les voitures. Nous voulons une agriculture qui permette de nourrir d'abord les humains ».
La France a du pétrole !
On savait déjà déjà qu'on avait du gaz de schiste, avec les mêmes méthodes, on trouve aussi du pétrole à Paris (en saccageant le sous sol). Et devinez qui est sur l'affaire ? Lire (altermondesansfrontieres). C'est à se demander si ce pétrole n'a pas été détecté par un avion "renifleur" (pour les vieux de la vieille qui ont bonne mémoire, ici pour les autres).
"L'épopée de l'énergie" vue par Areva.
Terra Eco (lire l'article) a dévoilé en avant première le film publicitaire qui sera prochainement diffusé par Areva. Arnaud Gossement analyse ce qu'il considère comme une "pure propagande".
Ré-écrire l’Histoire : le spot publicitaire d’Areva raconte une histoire, celle de l’énergie au moyen de tableaux successifs. Mais une histoire écrite ou plutôt réécrite par Areva pour convaincre de la modernité du nucléaire en 60 secondes. Ce qui est bien court pour un raisonnement, fort long pour une publicité. Dans son célèbre roman « 1984 », Georges Orwell avait très bien décrit comment un régime politique à vocation hégémonique a intérêt à réécrire l’histoire pour asseoir sa vérité et son autorité sur les citoyens. La réécriture de l’histoire est l’un des ressorts primordiaux de toute propagande.
Areva a d’ailleurs intitulé son film « épopée de l’énergie » et non « histoire de l’énergie ». C’est bien une fiction qui est ici montrée, pas une réalité.
Tchernobyl, 1 million de morts ?
L'impact de Tchernobyl revu à la hausse: près d'un million de morts. En 2005 on avouait 4 000 morts, les mêmes -et sans explications- annoncent ensuite 16 000. Deux raisons à ces premiers chiffres : on pense que les savant russes sont incompétents (!) et on a surtout une industrie nucléaire à défendre, il ne faut donc pas effrayer. Bien loin des chiffres réels, les travaux sur le terrain menés en Ukraine – lieu de la catastrophe–, en Biélorussie et en Russie – pays qui ont subi de plein fouet le retombées radioactives – donnent des chiffres beaucoup plus élevés: entre 600 000 et 900 000 vies perdues. Lire (lecourrier.ch).
Enfin, les spécialistes mondiaux reconnaissent aujourd'hui que le nucléaire civil fait autant de victimes que le nucléaire militaire. Faudra-il une 2ème catastrophe pour arrêter cette aberration ?
Petit calcul nucléaire et éolien.
Un EPR coûte 3 milliards d'€ pour une puissance de 1650 mégawatts. Un parc éolien de 10 Mw coûte 13 millions d'€. Pour le 1er cela donne 1,8 millions d'€ par Mw installé, pour l'éolien nous en sommes à 1,3 millions. Etonnant non ? Et encore, j'ai été très gentil, le chiffre (prévu) de 3 milliards est en fait plus près de 5 et même si l'on tient compte des intermittences (facteur d'utilisation : 80 % pour le nucléaire et 30 % pour l'éolien), les chiffres sont comparables. Et enfin si l'on tient compte des déchets et du démantèlement, il n'y a plus photo. Alors pourquoi l'état investit 80 % de son budget recherche (énergie) sur le nucléaire ?
A noter : si le pétrole augmente encore (disons 20%, ça nous pend au nez), l'éolien sera compétitif commercialement parlant. Et ma voyante m'a prédit que le vent ne s'épuisera pas avant longtemps.
L'éclairage industriel, objectif : diviser la facture par 4.
Les concepteurs de bâtiments industriels et les éclairagistes s'orientent vers une approche globale de l'éclairage. Celui ci représente en général la moitié de la consommation électrique et les innovations en cours sont fulgurantes :
- L'éclairage par LED est d'ores et déjà très intéressant et sa marge d'amélioration (prix, rendement, qualité) est très grande.
- La prise en compte de l'éclairage dès la conception des bâtiments (orientation, murs renvoyant la lumière, ...) permet 20 % d'économie.
- L'électronique (ballasts, détecteurs de présence, réglages d'intensité) apporte aussi 50 % d'économie. Lire (cleantechrepublic).
Comment l'Allemagne assure la transition énergétique.
L'Allemagne vient de décréter 60 mesures pour assurer ses besoins énergétiques à l'horizon 2050. En particulier une taxe sur le combustible nucléaire destinée à trouver une solution au stockage des déchets, au développement des ENR (énergies renouvelables et à la réduction de 80 à 95 % des GES (gaz à effet de serre). Lire (jdle).
Gaz de schiste (suite) : alerte en France.
Du gaz dans l’Hérault, l’Aveyron, la Lozère, l’Ardèche et la Drôme ? Le 30 mai dernier, le Ministère de l’Écologie décidait d’octroyer trois permis d’exploration de gaz de schistes couvrant une partie des départements de l’Hérault, de l’Aveyron, de la Lozère, de l’Ardèche et de la Drôme, sur une superficie de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Après Cap21, c’est aujourd’hui l’association Les Amis de la Terre qui alerte l’opinion. Lire la suite sur DDmagazine…
Les procédés d'extraction, les matériaux, les risques et conséquences, vous saurez tout sur cette nouvelle technique. C'est assez fou, que n'imaginera-t-on pas pour perpétuer la course à l'énergie, y compris saloper la planète pour des siècles. Lire (planète89).
L'avion, l'oiseau et autres considérations.
Qui vous a dit que l'écologie était affaire de rêveur ? Pas seulement, loin de là. L'article suivant vous prouve le contraire.
"Selon moi une des inventions les plus surprenantes et les plus belles (décidément on n’échappe pas à ce qualificatif) de la nature fut celle de l’oiseau il y a environ 100 millions d’années. Je ne me lasse jamais de les observer en plein vol. Ils sont imbus de grâce, d’agilité et de liberté. Je les envie. Je peux nager comme un poisson, marcher comme un bipède mais je ne peux pas voler comme un oiseau. Voler est une extravagance de la nature". (article technoscientifique).
Pour soulager les tensions entre des capacités de
production électriques limitées et une consommation en dents de scie, la
population est appelée à surveiller sa consommation lors de ces pics,
notamment en ce qui concerne le non indispensable tel que les équipements de
type machine à laver, sèche linge et lave-vaisselle.
Or, comme le dénonce l’association Résistance à l’Agression Publicitaire (R.A.P),
le secteur publicitaire ne tient pas compte des appels à la responsabilité
lancés par le Réseau de Transport de l’Electricité (RTE).
Lire
(universnature).
Reverra-t-on le Clan des néons à l'oeuvre pour éteindre les enseignes doloises ?
Le biogaz (issu de la
fermentation des ordures ménagères) contenant du méthane peut être valorisé
sous différentes formes : électricité, chaleur ou encore sous forme de
carburant pour alimenter une flotte de véhicules (Bus, Bennes à Ordures
Ménagères, véhicules légers).
Cette étude a pour objectif d’évaluer les forces et les faiblesses des
différents modes de valorisation énergétique du biogaz issu de méthanisation
de la Fraction Fermentescible des Ordures Ménagères collectée sélectivement.
Par le biais de la méthodologie normalisée de l’ « Analyse du Cycle de Vie
», ce travail s’est attaché :
- à comparer les différents impacts environnementaux nets inhérents aux
valorisations du biogaz sous forme électrique, chaleur, carburant Véhicule
par rapport aux filières énergies classiques,
- à mieux cerner l’apport environnemental de la méthanisation avec
valorisation énergétique par rapport à un traitement biologique classique
(compostage industriel).
Il a permis de mettre en lumière les éléments de décision à prendre en
compte et les points clés à approfondir. Renseignements sur la méthanisation
Lire (ademe).
Télécharger la synthèse (12 pages). Télécharger le rapport complet (139 pages).
Le prix se rapproche des prix de l'électricité "ordinaire" (panel nucléaire, gaz, fuel, hydraulique) : soit 80,4 € contre 60€ le Mwh. De plus, 2 français sur 3 sont favorables à l'implantation des éoliennes même près de chez eux. Lire (naturavox).
Plus que l’exploitation de nouvelles sources d’énergies renouvelables, certains pays gagneraient à investir dans la modernisation de leur réseau et dans l’efficacité énergétique. C’est le cas des Etats-Unis, au réseau vieillissant (et régulièrement en panne, comme en Californie), qui doit faire comme nous l’avions écrit la chasse aux « négawatts », ces quantités d’énergie perdues alors que déjà produites. Cleantechnica précise que les Américains perdent l’équivalent de 200 GW d’énergie. On sait que de nombreuses industries lourdes (l’acier, le papier, les cimenteries) pourraient déjà constituer de vraies sources d’énergie « renouvelable » en exploitant la chaleur dégagée par les processus industriels qui s’y produisent, pour générer de l’électricité. Lire (naturavox). En Finlande, ce sont ainsi près de 30% de l’électricité est produite par les usines et industries du bois et du papier.
Electricité au Portugal, déjà 45 %d'énergies renouvelables.
Il y a 5 ans, le Portugal était déjà très en avance, avec près de 17% de son énergie issue de sources renouvelables. Le pays avait alors pris en engagement ambitieux, celui d’atteindre les 45% dans les 5 ans suivants. Nous sommes en 2010 et le Portugal semble en mesure de tenir son pari d’ici la fin de l’année.
Aujourd'hui, le Portugal mise sur l'énergie des vagues, prochain objectif : 60% d’énergies renouvelables en 2020 ! Lire (naturavox).
Combien cotiserons-nous pour la retraite des déchets radioactifs ? les déchets les plus dangereux sont radioactifs pour des centaines de milliers d'années. Combien coûte le stockage des déchets radioactifs ? Personne n'est à même de l'estimer, ni n'est prêt à le faire car cela réduirait la compétitivité économique présumée de l'énergie nucléaire. Lire (Michèle Rivasi sur rue89).
Nucléaire contre énergies renouvelables. l'Afrique du Sud va s’engager dans un plan d’investissement électrique à hauteur de 90 milliards d'euros sur 20 ans. Les objectifs du pays sont de diminuer sa dépendance au charbon tout en faisant plus que doubler sa capacité de production d’électricité (bonne nouvelle pour le climat). Son gouvernement va choisir son option stratégique début 2011, en misant soit sur l'énergie nucléaire soit sur les énergies renouvelables (solaire et éolien). Dans un pays où il n'y a pas de lobby nucléaire, le ton énergétique du 21e siècle pourrait changer : si le nucléaire perd la bataille sud-africaine au profit des énergies renouvelables, la transition énergétique mondiale pourrait s’accélérer… Lire (developpementdurable).
Enfin un site internet qui aborde le problème de façon simple : ici (dechets-radiactifs). Des vidéos, des schémas, les principales questions que l'on peut se poser. Le site est réalisé sous le patronage du Ministère de l'écologie et du Palais de la Découverte. Passez un bon moment et ressortez plus savants (tout au moins moins idiot). Remarquons quand même que ce n'est pas un site tout à fait neutre : il ne présente pas comme rédhibitoires certains aspects du nucléaire , vous devrez donc compléter votre information ailleurs (greenpeace : vidéo, ...).
La hausse des tarifs EDF : payer les pots cassés.
Avec une nouvelle hausse en Janvier cela ferait donc 6,5% en 6 mois. Le précédent Pdg d'EDF (P Gadonneix) avait réclamé 20 % sur 3 à 5 ans. A la trappe. Hier comme aujourd'hui, les arguments justificatifs sont tout sauf les bons : "C'est une déclinaison du Grenelle de l'environnement, qui lui-même est une déclinaison de la plate-forme de Nicolas Hulot que Ségolène Royal, qui a été battue, et Nicolas Sarkozy, qui a été élu, avaient pris" (F Baroin), c'est la faute à Nicolas Hulot !
Mais : 1er point : "il faut bien compenser le fait que l'on distribue plus de la moitié de nos bénéfices à nos actionnaires (l'Etat à 85%)" ou un autre "il faut bien les rembourser, ces dettes de 50 milliards d'euros qu'on a contracté en spéculant de façon un peu cavalière aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne, en Argentine ou au Brésil" ou un dernier "bah, on n'a mis de côté que 9 milliards d'euros pour le démantèlement de nos vieilles centrales nucléaires, alors que cela devrait nous coûter plus de 100 milliards et, puisque nos nouvelles centrales ne tiennent pas la route, il faut bien que quelqu'un paie". (Lire aussi : "Hausse des tarifs EDF : un scandale de bonne facture"). (tiré de lesmotsontunsens).
2ème point : on a préféré investir dans un ruineux EPR (qui sera sans doute une perte sèche), plutôt que d'investir dans les technologies nouvelles et les économies d'énergie. On a aussi continué à construire des logements dont 50 % sont chauffés à l'électricité, aberration énorme puisque dans une centrale électrique (sauf barrages hydrauliques), la moitié de l'énergie produite part en chaleur dans l'atmosphère, puis 6 à 7 % (du restant) sont perdus pendant le transport (lignes HT et BT, transfos). Donc quand vous chauffez électrique chez vous, vous chauffez encore plus dans la centrale !
Au décollage, la fusée Saturne V dépensait 0,5% de toute l'énergie produite sur terre pendant le même temps. Aujourd'hui, la production d'énergie a approximativement doublé, nous sommes donc encore très loin de déménager sur une planète B quand nous aurons bousillé celle ci, sans oublier que produire toute l'énergie nécessaire à un voyage inter stellaire pour quelques centaines de personnes (même à 20% de la vitesse de la lumière) nécessiterait TOUTE la production d'énergie terrestre pendant plusieurs années. Ce qui condamne notre belle bleue, alors adieu la science fiction.
Les led (diodes électro luminescentes) présentaient beaucoup d'avantages (durée de vie, consommation), hélas il est nécessaire de prendre des précautions car ces "lampes" émettent trop de rayonnement bleu et trop concentré. Lire (industrieettechnologie)
Le simple fait d'être soulagé d'avoir de l'essence pour partir en vacances (voir les reportages télé) montre l'insoutenable légèreté de nombre de français qui oublient instantanément de quoi demain sera fait, il ne leur vient pas un instant à l'idée qu'il faudra changer nos habitudes dans un futur assez proche. Nous consommons 4 fois plus de pétrole que nous n'en découvrons, la production plafonne et on décide la construction de nouvelles autoroutes. On dénombre officiellement 4 000 morts sur les routes en oubliant les 15 à 20 000 victimes indirectes par les polluants de la circulation. Quelles mesures ont été prises, individuellement ou collectivement, pour réduire nos km annuels ? Rien, zéro, nib. Lire (notreplaneteinfo).
L'armée allemande est l'auteure d'une étude alarmante sur le sujet (ici, en allemand), mais en France, pas un mot. On n'a pas de pétrole et on n'a pas d'idées. Chez ceux qui ne pensent qu'à partir en week end c'est moins grave que chez les politiciens qui décident actuellement. Comme personne ne prévoit rien, c'est ça l'ultra libéralisme, ce sera bientôt la foire d'empoigne et il sera trop tard pour pleurer. Les Allemands, eux, peaufinent leur plans pour des énergies 100% renouvelables à l'horizon 2050, certes 2 fois plus chères à l'aulne actuelle mais sûrement compétitives d'ici quelques années.
L'aviation émet 2,5 % des quantités de CO2 d'origine humaine. Ce n'est pas beaucoup direz vous, mais il les émet directement au niveau de la troposphère, là où ils sont le plus actif pour l'augmentation de l'effet de serre et sans parler des émissions de NOX (NO et NO2, monoxyde et dioxyde d'azote) et SOX (oxydes de soufre directement responsables de la destruction de la couche d'ozone.
Sur 550 millions de tonnes émises, 450 sont émises pour des raisons touristiques, une activité non indispensable. Or le kérosène, carburant des avions commerciaux, n'est pas soumis à la TIPP sur prescription de l'OACI pour des raisons de concurrence (!!), principalement les transports maritimes (re !!). Enfin, dans une réponse à une question posée à l'assemblée nationale (Lire), "on" n'a pas réussi à se mettre d'accord, blablabla ..., c'est vrai qu'il n'y aurait qu'1,2 milliards d'€ à récupérer. C'est à dire que la plus simple des mesures pour lutter contre le réchauffement climatique (1 à 2 ° de chute immédiate), qui ne coûte rien et même rapporte, est laissée de côté pour d'obscures raisons paperassières.
Tout sur les gaz à effet de serre sur Manicore.
Vous désirez connaître l'énergie la plus économique (sans compter la main d'œuvre : mettre des bûches dans le feu, c'est 1/4 d'h par jour, les ranger dans le bûcher, c'est 1/2 journée en famille) ? Les rejets de CO2 ? L'Ajena vous offre l'argus de l'énergie. Télécharger (format pdf).
Les transports aériens commerciaux ne paient pas la TIPP.
Il convient de rappeler que le kérosène est exempt de taxe nationale au titre de l’article 21 de la convention internationale de Chicago qui vise à une concurrence équitable entre transporteurs internationaux. Lire (plus disponible au 21/10, sans doute ont-ils lu cet article ?) les raisons tarabiscotées avancées par Air France au titre du développement durable ! Bien sûr, bien sûr, pour nous faire oublier que la concurrence avec les transports terrestres devient faussée, ce qui est contraire aux objectifs de l'Europe, CQFD.
Il n'existe aucune statistique concernant le pourcentage de touristes dans les transports aériens, seule indication : 400 000 touristes par an à Madagascar. La quasi totalité arrive par avion, les passagers non touristes ne doivent constituer qu'une petite partie de l'ensemble des passagers, vu le niveau de vie local (pas trouvé de statistiques globales !). Au niveau mondial, le tourisme (ou assimilé : déplacements sans obligations professionnelles ni familiales) pourrait représenter la majorité du trafic. Exemple de l'aéroport de Nice dont le trafic passe de 500 000 voyageurs par mois en hiver à 1 million l'été. Donc cette concurrence faussée profite surtout aux transports sans nécessités.
De plus, le transport aérien n'a pas été inclus dans le protocole de Kyoto alors que sa pollution est jusqu'à 5 fois plus forte que le transport routier (à distances et capacités égales) du fait des émissions en altitude ("les Echos" du 27 avril 2005 - Page 13).
Il est donc impératif de rétablir une concurrence non faussée, tout au moins à l'intérieur de la communauté européenne. Disponible sur demande : toutes les statistiques aériennes françaises.
Ce qui risque de changer rapidement : le monde consomme environ trois à quatre fois plus de pétrole qu'on en découvre dans le sous sol, de toute façon, du pétrole qui sera très cher. Dès que la demande dépasse l'offre de 3 %, le prix du barril double, à 5 % il quadruple, et ce sera la chute brutale des transports aériens, d'ici à 15 ans.
Les Lloyd's apportent de l'eau aux thèses écologistes.
Quand ces très sérieux organisateurs du plus grand marché mondial de l’assurance tirent la sonnette d’alarme, il y a tout lieu de s’inquiéter. En une cinquantaine de pages, le document brosse le contexte énergétique actuel et esquisse son futur annoncé. Reprenant presque mot pour mot les discours de certains écologistes, le document rappelle que notre développement s’est construit sur l’accès, presque illimité, d’une source d’énergie carbonée (charbon, pétrole, gaz) et très bon marché. Or, ce temps a vécu, estiment les experts britanniques. Les auteurs du rapport soulignent que les énergéticiens devront investir 26.000 milliards de dollars (20.691 milliards d’euros) d’ici 2030 pour satisfaire, collectivement, nos besoins énergétiques les plus élémentaires. Pas simple en période de récession.
D’autant que la facture pourrait être plus lourde encore. Car nombre de pays industrialisés se sont engagés à maîtriser leurs émissions de gaz à effet de serre. Ce qui les obligera à investir davantage dans l’efficacité énergétique ou les énergies « bas carbone » ou renouvelables. Lire (jdle).
Les immeubles consomment environ 40 % de l'énergie mondiale, soit davantage que les transports et l'industrie. Seize grandes entreprises françaises ont donc présenté, le 29 septembre, un programme d’action pour réduire les consommations d’énergie de leurs bureaux. Lire (jdle). L'ensemble des acteurs concernés vont définir, d’ici fin 2011, les objectifs de réduction des consommations d’énergie des bâtiments tertiaires à l’horizon 2020. Pour la petite histoire : paradoxalement, aux USA on ne parvient pas à investir dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique ! Lire (jdle). L'article mériterait de figurer au Pipotron.
Voici un site initié par GDF Suez qui vous donnera la situation des logements écologiques dans votre ville ou votre région, vous pourrez aussi faire le plan de votre maison en choisissant les solutions écologiques pertinentes. Et vous pourrez aussi vous renseigner sur les aides. Lire (lesecohabitants). Le site est superbement réalisé.
Cette taxe pourrait rapporter 2,3 milliards d’euros par an, somme qui servirait à la rénovation d’un centre de stockage des déchets radioactifs et à développer les énergies renouvelables. Même si le modèle français de soutien aux énergies renouvelables est traditionnellement fondé sur des tarifs de rachat, Chantal Jouanno estime que la taxation du nucléaire mérite d’être étudiée. Lire (jdle).
Pour le Keystone Center, le coût du kWh des nouvelles centrales nucléaires est compris entre 8,3 et 11,1 cents, soit entre 5,7 et 7,65 eurocents. "Lester Brown s'appuie sur une étude d'Amory B. Lovins qui indique que le prix de l'électricité produite à partir d'une centrale nucléaire s'établit autour de 14 ¢US (11 ct€) du kilowattheure alors que l'électricité produite avec une éolienne coute 7 ¢US (5,4 ct€). Cette estimation tient compte du prix de l'uranium, de l'investissement initial, du cout de fonctionnement, de l'entretien, du transport et de la distribution d'électricité. Cette étude n'intègre pas les coûts de l'élimination des déchets radioactifs, des assurances qui devraient couvrir les risques d'accident nucléaire et du démantèlement des centrales nucléaires !! Lire (electroneconomy).
Selon une toute première estimation, publiée mercredi 8 septembre par l’Energy Information Agency, les rejets carbonés imputables à la consommation d’énergie devraient atteindre, en 2010, 5,595 milliards de tonnes de CO2, en hausse de 3,6% par rapport aux émissions comptabilisées en 2009. Lire (jdle). Les USA n'en ont rien à foutre de l'avenir de notre planète, oui on peut être grossier devant le comportement autrement irresponsable de ce pays.
C'est à Foussemagne (90), commune qui innove et investit beaucoup dans les énergies renouvelables que cette société se constitue. Renseignements
On y apprend toute la chaîne de dysfonctionnements qui ont amené la catastrophe. BP n'a pas fait cette démarche dans un but d'honnêteté ou de transparence mais pour faire endosser une grande partie de la responsabilité aux sous traitants. Lire
Le pic pétrolier pour 2010 ? C'est fort probable. Le prochain choc pétrolier se met en place.
La demande sur le pétrole ne cesse d’augmenter et de faire pression sur les pays producteurs alors même que la production serait en passe d’atteindre ce que l’on nomme le Peak oil, c'est-à-dire le moment où les réserves de pétrole exploitables sont à leur sommet de production.
Une fois ce sommet passé, cette production entrera dans une phase de déclin rapide, qui entraînera de très fortes hausses des prix du pétrole en particulier et de l’énergie en général, et aura des répercussions sur l’économie mondiale et la sécurité mondiale. Lire (FNE).
Eoliennes, les opposants trichent encore.
Quand le Président du Conseil général de Vendée mène une croisade, tous les coups sont permis, y compris l’intox. Pour marquer son opposition au projet de parc éolien marin entre Noirmoutier et l’Ile d’Yeu, voici la photo que le Conseil général de Vendée, dont il est le président, n’a pas hésité à publier dans son journal daté du 26 avril 2010 sous le titre « L’éolien en mer ou l’océan défiguré » : impressionnant… Sauf qu’il s’agit d’un photomontage – pour tout dire assez grossier – destiné à effrayer le quidam. Sous la photo, la légende précise : « Le projet d’éolien offshore en Vendée, verrait, s’il aboutit, ce genre de paysage obstrué par cent éoliennes ». La société WPD, porteuse du projet, aurait préféré que le Conseil général de Vendée explique comment son service de communication s’y est pris pour réaliser cette image. Lire (terraeconomica). Voir aussi le diaporama (revu et corrigé par Dole Ecologie).
Ce ne sont pas les écolos qui le disent, c'est dans le rapport Roussely (ancien président d'EDF 2001-2004) commandé par l'Elysée. Lire (electroneconomy).
Alors qu’un autre chantier de l’EPR, Olkiluoto 3 en Finlande, ne cesse d’accumuler retards et surcoûts, EDF accepte enfin de reconnaitre que la chantier de Flamanville (Manche) est lui aussi dans l’impasse, comme les écologistes en ont fait le constat depuis plusieurs mois. Selon les chiffres fournis par EDF, le coût du réacteur passerait donc de 3,3 milliards d’euros à 5 milliards, avec 2 ans de retard et sans doute de nouvelles difficultés à venir. Lire (rezocitoyen).
La consommation d’énergie primaire
diminue de 5,2 % en 2009, une baisse d’une ampleur jamais enregistrée depuis
1975. Avec, 259 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), elle
retrouve à peu près son niveau d’il y a 10 ans.
La consommation d’énergie finale diminue dans tous les secteurs :
- 9,7 % dans l’industrie,
- 1,1 % dans les transports,
- 0,9 % dans le secteur résidentiel-tertiaire,
- 3,1 % dans l’agriculture.
Au total, elle baisse de 3,8 % en 2009.
Lire (DD.gouv).
EDF (et donc le gouvernement) ont pris cette décision parce qu'il n'est pas possible de construire 2 nouvelles centrales nucléaires par an pendant les 25 prochaines années, ces décisions sont prises pour des raisons principalement économiques. Mais d'un point de vue technique ? Quel est le mode de fonctionnement normal d'un réacteur : on charge le combustible puis on monte en puissance, ensuite cette puissance est maintenue à niveau constant pendant environ 12 à 18 mois, ensuite on arrête le réacteur pour changer le chargement. En France, par contre, le fonctionnement est différent parce que le réacteur doit suivre la demande d'énergie (75 à 80 % de l'électricité est d'origine nucléaire alors que les besoins varient de 1 à 3, pour fonctionner en continu, on ne devrait avoir que 33 % d'électricité nucléaire). Différence : la combustion dégage des gaz qui occasionnent des dilatations/contractions de la cuve et les montées/descentes en T° du circuit primaire provoque les mêmes effets. Tout métallurgiste vous dira que le point faible ce sont les soudures, soudures dont les coefficients de dilatation sont différents des coeff du métal (inox permalloy). Le problème est donc l'apparition de fissures (criques) beaucoup plus rapidement sur les réacteurs français et vont se multiplier avec le temps, c'est déjà pour ces raisons que les arrêts de réacteurs s'allongent.
Sans compter que de nombreuses études montrent déjà que l'électricité nucléaire est la plus chère (des énergies classiques). Il y a 440 centrales nucléaires en service dans le monde.
Alors que la France s'enferre à investir dans du nucléaire problématique sinon catastrophique, l'Allemagne investit dans les énergies renouvelables et construit des scénarii plausibles. Lire (electroneconomy).
L'état du réseau ERDF se dégrade.
"Faute d'investissements suffisants, le réseau de distribution d'EDF est en piteux état. Particulièrement en zone rurale. Pis, son mauvais entretien le rend de plus en plus vulnérable aux aléas climatiques", affirme Le Parisien. les conclusions d'un rapport (le rapport d'étape du 5 mars est disponible) qui accuse l'opérateur de laisser son réseau se dégrader.
Cette opinion est due au fait que le réseau électrique est vital et doit avoir un très haut seuil de fiabilité, ce rapport doit donc fonctionner comme signal d'alarme. Il montre aussi qu'on ne peut rester dans un strict raisonnement financier puisqu'une réparation en milieu rural ne sera amortie que sur une très longue période.
Energie nucléaire :
Les mines d'uranium du Niger. Les nuages de poussières contaminent toute la région, et la pauvreté est toujours là. Lire + vidéo (greenpeace).
Eolienne : la peau de chagrin.
Les lobbies anti éoliens (encouragés par les pro-nucléaires) ont obtenu de repousser de 500 à 1500 m la limite de proximité des éoliennes avec les habitations. Sans tenir compte du fait des nouveaux profils de pales beaucoup moins bruyants. (source du schéma : actuenvironnement). De même la limite inférieure de 15 Mw et 5 mâts est désastreuse.
(Au dernières nouvelles, cette limite de 1500m n'a pas été retenue, 10/05))
Selon que l'on rétrécit le point de vue (producteurs) ou que l'on insère l'étude dans le contexte global (Greenpeace), les interprétations sont opposées, c'est tout le problème que soulève l'écologie dans la gestion des ressources (en particulier) et de la planète (en général).
Dans une étude (Lire sur mondialinfo) EDF envisage d'augmenter ses tarifs de 24 % entre 2010 et 2015, en partie aussi à cause de ses investissements hasardeux. Télécharger étude Greenpeace.
Carburants : La consommation au plus haut : Les français et les politiques ont ils compris le virage écologique à prendre ?, que liberté (de déplacement, de transport, ...) n'est pas synonyme de "tout et n'importe quoi n'importe comment". Lire (journal du DD).
www.catalogue-ademe-editions.com
Par ailleurs, la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie primaire a augmenté de 6,9% de la consommation énergétique globale en 2007 à 7,4% en 2008. Leur part dans la consommation d'électricité est passée de 14% à 14,8%. En 2008, le vent, le soleil, la biomasse, la géothermie et l'énergie hydraulique ont évité l'émission dans l'atmosphère d'environ 115 millions de tonnes de CO2 dans l'atmosphère, qui auraient été produites par la combustion de pétrole, du gaz ou du charbon. (source ADIT)
Intox et contrintox. Le tout et n'importe quoi des infos télé (économies, voltaïque), ainsi que de la réponse (nucléaire).
L'éolien n'est sûrement pas une panacée, mais de là à justifier le nucléaire !!
Les énergies
renouvelables représentent aujourd'hui 18 % de la consommation, dont 15 %
pour la biomasse et l'hydraulique. Pour le solaire et l'éolien, les
capacités installées connaissent depuis 2002 des taux de croissance à deux
chiffres. En 2007, plus de 100 millions de dollars ont été investis dans les
énergies renouvelables et la puissance installée représente hors hydraulique
près de 240 GW.
Le coût de l'électricité solaire a déjà baissé de 60 % entre 1991 et 2003 ;
le coût de l'électricité éolienne a baissé de 80 % entre 1980 et 2007. A
l'échelle mondiale, les énergies renouvelables sont déjà un secteur
économique à part entière avec près de 2,4 millions d'emplois en 2006.
Lire.
Allemagne : la recherche se structure pour des solutions innovantes en photovoltaïque.
Eolien et solaire + hydraulique
Dardesheim (Allemagne) : la ville qui fonctionne au vent, au soleil et à l'eau :
Vous y trouverez tout ce que masque le "bling-bling" des promesses d'emploi, de sécurité, etc.
Bioéthanol – ce qu’il coûte et ce qu’il donne Il faut un peu plus d’un litre d’équivalent
pétrole pour produire un litre de bioéthanol. Ces chiffres s’entendent
depuis les labours jusqu’à la dernière distillation. Il faut un
1,600 litre
d’éthanol pour fournir la même quantité d’énergie qu’un litre d’équivalent
pétrole. Où est la bonne affaire ? Ce n’est pas parce que le monde entier
déraisonne qu’on doit refuser tout effort de réflexion, quelle que soit la
position sociale ou politique. Commentaire : Les lobbies pétroliers
seraient ils capables d'investir à fond perdu pour nous dire dans 4 ou 5 ans
que la filière n'est pas viable afin de jeter le discrédit sur l'écologie ?
Pour les écologistes, l'énergie la moins chère est celle qu'on économise.
Ne jetez plus vos appareils en panne : http://www.envie.org/
Voyez aussi http://donnons.org/