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Tous les experts s'accordent sur le fait que la terre est capable d'assurer la survie de chacun de ses habitants. Paradoxalement, plus de 850 millions de personnes souffrent de la faim et la quasi totalité des sous alimentés sont des producteurs de nourriture.

Si les famines sont essentiellement d'origine politique, la sous alimentation est le fruit du fonctionnement de l'économie mondiale.

Le monde se meurt de déséquilibres

Plus de 850 millions de personnes souffrent de la faim tandis que plus d'un milliard souffrent de suralimentation

Le droit à l'alimentation est fondamental: "C'est le droit de chaque homme, de chaque femme et de chaque enfant, individuellement et en communauté, d'avoir en tout temps accès physiquement à une nourriture adéquate ou de disposer des moyens économiques de l'acquérir dans le respect et la dignité." (PAO)

La Sécurité alimentaire est assurée quand toutes les personnes, en tout temps, ont économiquement, socialement et physiquement accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive qui satisfait leurs besoins nutritionnels et leurs préférences alimentaires pour leur permettre de mener une vie active et saine (FAO).

Faim chronique, faim invisible? Plus de 850 millions de personnes sont sous-alimentées ou exposées à une insécurité alimentaire chronique. Plus de 2 milliards souffrent de carences, notamment dans les zones rurales des pays en développement. Les effets d'une alimentation inadéquate ne sont pas toujours visibles. Le corps s'adapte à la sous-alimentation par une réduction de l'activité physique et, dans le cas des enfants, de la croissance. Les carences peuvent ainsi conduire à des handicaps définitifs tels que la cécité.

L'horizon de la suralimentation sous-alimentation au Sud, suralimentation au Nord. Paradoxe du monde, trop manger est LE problème de santé publique dans les pays riches, où l'on meurt de plus en plus de désordres cardio-vasculaires et du diabète. Certains pays en développement tels que le Mexique, le Brésil ou la Chine, conjuguent les deux problèmes: la sous-alimentation des plus pauvres d'une part, et la suralimentation des populations qui accèdent depuis peu à une alimentation industrielle de masse d'autre part.

Quand les crises révèlent la misère... Les famines sont les conséquences ultimes de la pauvreté et non pas une fatalité. Elles ne surviennent que sur des populations déjà extrêmement fragiles. La pauvreté et l'insécurité alimentaire affaiblissent les organismes et interdisent de penser au lendemain. Sous-alimentées, les populations rurales ne sont pas en état de prévoir les famines ni de lutter contre.

Site internet et contact : http://www.cfsi.asso.fr/pages/com/Alimenterre/

contact_alimenterre2005.htm

 

QUE SIGNIFIE CTOP?

Il s'agit de la Coordination togolaise  des organisations paysannes et de  producteurs agricoles. Elle a pour but de promouvoir et de défendre les valeurs d'une agriculture paysanne performante et durable, au service des exploitations familiales et de producteurs agricoles. Se rassembler pour mieux défendre ses intérêts, tel est le rôle des organisations paysannes... Et ça, c'est top !

> LE DÉFI : aider les paysans à faire entendre leur voix

LA SALADE À 1€, C'EST TROP!

PAS SUR... Pour que les paysans puissent durablement nourrir la population de leur pays, il est essentiel de fixer un prix juste et rémunérateur. Mais au fait, à qui va cet euro ? Transport, emballage, distribution...quelques centimes reviennent en réalité au paysan. En France, les marchés de producteurs ou les AMAP, avec leur système de paniers hebdomadaires,

suppriment les intermédiaires et créent

un lien direct avec le consommateur.

> redonner à l'alimentation sa vraie valeur en consommant équitable et recréer un lien entre le champ et l'assiette.

STEAK QUOTIDIEN, J 'Y TIENS !

A VOIR ! Pour produire un kilo de viande de bœuf, il faut 7 à 10 kg de céréales en alimentation de bétail. La production de viande entraîne une grosse déperdition d'énergie. Aujourd'hui, le bétail absorbe 40 % des céréales produites dans le monde, sans compter les problèmes environnementaux et sanitaires créés par les élevages industriels. Et si demain l'Inde et la Chine se mettaient à
consommer autant de viande que les Etats-Unis... ?

>  manger moins de viande, moins souvent (mais de meilleure qualité.

MA POMME, JE LA PÈLE ?

IL VAUT MIEUX ! Un rapport de l'Union européenne montre la présence de pesticides dans 49,5 % des fruits, légumes et céréales produits en 2006. C'est le plus haut niveau de contamination jamais enregistré en Europe. pour des raisons sanitaires mais aussi

environnementales, il est urgent de reconsidérer l'agriculture productiviste et intensive, fortement consommatrice en produits chimiques et en eau

>  soutenir une agriculture respectueuse de l'environnement en consommant local, bio, ou de saison

LA FAIM JUSTIFIE LES MOYENS !

BIEN D'ACCORD. Pour espérer réduire la faim, le Droit à l'Alimentation doit primer sur les règles commerciales. Inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948, c'est le droit pour chacun d'avoir un accès régulier, permanent et libre à une nourriture quantitativement et qualitativement adéquate et suffisante.

> se renseigner, informer, militer, voter
en faveur du droit
à l'alimentation

 

QUI POSSEDE LES TERRES CULTIVÉES NS LE MONDE ?

Rarement les paysans eux-mêmes ! 4 % des propriétaires fonciers détiennent 50 % des terres cultivées. Comment cultiver sans terre ? Pourquoi investir dans son champ si l'on n'est pas sûr de profiter de la récolte ? Au Brésil, le Mouvement des Sans Terre a permis de conquérir 7 millions d'hectares et d'installer durablement 350 000 familles. Pourtant, c'est encore le pays où la répartition des terres est la plus inégalitaire.

> LE DÉFI: avoir accès à la terre et à l'eau

 

QUEL PAYS D'AFRIQUE A RÉUSSI À VAINCRE LA FAIM ?

Le Malawi. Après une grave famine, ce petit pays d'Afrique a décidé de subventionner son agriculture, contre l'avis des bailleurs de fonds. 350 000 hectares ont été régénérés au profit de 100 000 petits paysans. La production de maïs a atteint 3,6 millions de tonnes, soit plus du double des besoins du pays.

   

 


RECIDEV, Réseau Citoyenneté Développement
Contact : Fabien Gauthier
3 avenue du Parc, 25000 Besançon
Tél. : 03 81 41 05 87
Fax : 03 81 51 84 60
Courriel : recidev@fr.st
Site : www.recidev.fr.st