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Le nucléaire

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20ème siècle : l'homme est la seule espèce à pouvoir en détruire une autre, et lui même. 21ème siècle : l'homme est la seule espèce à savoir sauver une autre espèce, et lui même.

Il est grand temps de comprendre que la politique n’est pas un plan de carrière, elle est au service d’une nation.

11/09/19 Les pilules d'iode, distribution quand c'est trop tard ?

 

... il y a loin de la coupe aux lèvres, car ce geste qui se veut rassurant est tout, sauf vraiment adaptée à la situation de crise consécutive à un accident nucléaire majeur.

En effet, pour que cette pilule soit efficace, il faut la prendre au moins 2 heures avant que la pollution arrive, et cela relativise beaucoup son action protectrice, si l’on veut bien se souvenir des lenteurs administratives constatées lors des derniers accidents connus.

A Tchernobyl, alors que toutes les alarmes des centrales françaises carillonnaient à tout vent pour signaler la présence de la pollution de Tchernobyl, césium 134, césium 137 et le reste, le ministre en place assurait que la frontière nous avait protégé contre cette agression et en conséquence, aucune pilule d’iode n’avait été distribuée...

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26/04/19 Comment le chantier de l'EPR de Flamanville s'est transformé en un fiasco à près de 11 milliards d'euros.

 

Il devait être le fleuron de la filière nucléaire française, l'EPR de Flamanville (Manche) est aujourd'hui son boulet. Le chantier du réacteur pressurisé européen (EPR) a connu de nombreux retards dont le dernier remonte au 25 juillet 2018, après la découverte de soudures mal réalisées. Initialement prévue pour 2012, son entrée en service est (pour le moment) repoussée à 2020. Et rien ne dit que le chantier va être épargné par de nouveaux contre-temps. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a ainsi épinglé EDF, mercredi 27 février, pour un manque de "traçabilité" de certaines opérations de qualification de matériels sur l'EPR.
- 23 mai 2008 : des fissures détectées dans les fondations. ...
- 1er novembre 2009 : la sûreté du réacteur remise en cause
Concrètement, sur un réacteur fiable à 100%, un mécanisme qui tombe en panne est immédiatement remplacé par un autre dispositif prenant le relais, explique L'Usine nouvelle. Mais sur l’EPR, les deux systèmes sont totalement dépendants. Le risque est qu'en cas de panne, l'exploitant perde le système de secours censé se mettre en route en même temps que le système d'exploitation normal devenu défaillant.
Il s’agit d’un défaut de conception presque grossier et d’autant plus incompréhensible qu’il concerne le système de contrôle-commande, un élément majeur de la sûreté.
- 31 août 2011 : des piliers en béton percés comme du "gruyère"
- 20 février 2012 : un électricien découvre des pièces défectueuses.
- 7 avril 2015 : la cuve du réacteur n'est pas conforme.
"L'acier de la cuve doit normalement contenir 0,2% de carbone, explique à franceinfo Yves Marignac, expert du secteur nucléaire. Là, c'est une concentration de plutôt 0,3%, ça suffit pour modifier les propriétés mécaniques de l'acier et, en particulier, pour influencer la température à laquelle il devient moins souple et plus cassant".
- 25 juillet 2018 : une centaine de soudures à reprendre.

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05/04/19 Fukushima, le point 8 ans après.

 

Huit ans après l’accident nucléaire de Fukushima Daiichi, l’IRSN publie un rapport sur les conséquences sociales de la catastrophe, notamment les questions de retour et de non-retour dans les territoires évacués. La population fait l’objet d’un suivi sanitaire complet, notamment un dépistage des cancers de la thyroïde chez l’enfant. Enfin, les actions pour maîtriser les installations se poursuivent avec l'objectif d'aboutir au démantèlement de la centrale de Fukushima Daiichi d’ici 30 à 40 ans.
Sur le site de la centrale, les réacteurs 1, 2 et 3 sont désormais maintenus à une température, généralement inférieure à 30°C, grâce à une injection permanente d’eau douce.​
Au niveau des piscines d’entreposage des combustibles usés, le refroidissement en circuit fermé mis en œuvre depuis l’accident permettent également de maintenir la température généralement sous les 30°C.

... En parallèle, le plan d’actions visant à aboutir au démantèlement des installations se poursuit. Le retrait des combustibles usés de la piscine du réacteur 3 doit intervenir au premier semestre 2019. Pour rappel, cette opération a été achevée en décembre 2014 pour le réacteur 4, la plus chargée en combustibles, Pour les piscines des réacteurs 1 et 2, la reprise du combustible est annoncée vers 2023.

 

Oui, sans doute la catastrophe la plus chère, en argent, en énergie, en souffrances, en dégâts environnementaux de toute l'Histoire. Mais Tchernobyl garde le triste privilège du nombre de victimes (jamais dévoilé réellement : de +/- 40 officiellement et décidé dans un bureau de Washington à 800 000, estimation pas très fiable car les enquêtes sont quasi impossibles).

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29/01/19 La France s'enferme dans le nucléaire.

 

Le gouvernement a dévoilé sa feuille de route énergétique jusqu’en 2028. Elle prévoit une accélération du déploiement des énergies renouvelables, mais repousse au maximum les fermetures de réacteurs nucléaires.
Ce n’est qu’à partir de la 24e page du document de synthèse du projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), dévoilé jeudi 24 janvier à 16 h, qu’est détaillé l’avenir de la filière nucléaire française. Un drôle de suspens, alors que 58 réacteurs nucléaires produisent plus de 70 % de l’électricité de l’Hexagone. ... Et qu’entre les lignes et dans les trajectoires choisies, transparaît la volonté du gouvernement de maintenir une grande partie du parc en fonctionnement, le plus longtemps possible. ...
... Elle confirme le report de l’objectif de réduction de la part du nucléaire à 50 % du mix électrique à 2035, au lieu de 2025 comme le prévoyait la LTE — le gouvernement projette de présenter prochainement une « petite loi » pour inscrire dans le marbre cette nouvelle échéance. 14 réacteurs seront mis hors service d’ici 2035, incluant ceux de Fessenheim, ...
... Enfin, le projet de PPE repousse à mi-2021 la décision de construire de nouveaux réacteurs de type EPR. D’ici là, le gouvernement prévoit un « programme de travail complet », qui vise à démontrer la capacité de la filière nucléaire à bâtir de nouvelles installations à des coûts raisonnables. Pour rappel, le chantier en cours d’un EPR à Flamanville (Manche) accuse un retard de plus de sept ans et un dérapage de coûts de plus de 7 milliards d’euros.

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19/12/18 La filière EPR condamnée pour raison économique, selon l'Ademe.

 

Dans une étude sur l'évolution du mix électrique français de 2020 à 2060, l'Ademe prévoit une baisse du coût de l'électricité grâce à un fort développement des renouvelables tandis que la filière EPR se révèle non compétitive.
Il ressort de l'étude que "le développement d'une filière EPR ne serait pas compétitif pour le système électrique français d'un point de vue économique". La construction d'un seul réacteur supplémentaire de nouvelle génération en 2030 nécessiterait 4 à 6 milliards d'euros (Md€) de soutien public en raison de ses coûts trop élevés. "Nous avons malgré cela développé un scénario « EPR en série »", explique David Marchal, directeur adjoint Productions et énergies durables à l'Ademe. Dans cette hypothèse (24 GW en 2060), l'étude chiffre à 39 Md€ le coût minimal pour la Nation, malgré la prise en compte des économies d'échelle permises par le développement des EPR en série (70 €/Mwh).

En revanche, l'étude estime économiquement et climatiquement efficient le prolongement d'une partie du parc nucléaire historique, en conformité avec l'objectif de 50 % du mix électrique entre 2030 et 2035. "Pour les scénarios étudiés, une fermeture de 30 % des réacteurs à l'âge de 40 ans, puis à nouveau de 30 % des réacteurs restants à 50 ans est possible avec un coût nul pour la France sur la période 2030-2044", indique l'Ademe.

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06/12/18 + 28% de mortalité par cancer à Soulaines et autour. (Michel Guéritte)

  

Santé publique France (ex InVS, Institut national de veille sanitaire) confirme :

Il y a 28% de mortalité par cancer du poumon en plus 

dans un rayon de 15 km autour des sites nucléaires de Soulaines,

que dans le reste des départements de l’Aube et de la Haute-Marne.

 

L'enquête de 2010

En 2010, l'enquête sanitaire diligentée par l'InVS (Institut national de veille sanitaire) avait étudié les pathologies pour lesquelles la radioactivité est un facteur de risque établi, comme : les leucémies, lymphomes malins non hodgkiniens, maladie de Hodgkin, myélomes multiples, cancers du poumon, des os, du sein, de l’estomac, du côlon et du rectum, du foie, des reins, du système nerveux central et de la thyroïde.

L’objectif était d’évaluer le risque de survenue de ces pathologies dans une zone de 15 km autour du CSFMA et de le comparer aux risques observés dans le reste des départements de l’Aube et de la Haute-Marne, entre 1998 et 2007.

L'InVS avait conclu que pour le cancer du poumon chez l’homme, un excès de risque statistiquement significatif était observé ; il était de +28 % pour la mortalité (1998-2007) et de +29 % pour les hospitalisations (2005-2008). Autrement dit, la probabilité pour que les excès de risques observés soient dus au hasard était faible.

Suite à la présentation de ces résultats au comité de suivi de l’étude en 2010, il a été recommandé que Santé publique France poursuive la surveillance du cancer du poumon chez l’homme dans la zone de proximité.

 

L'enquête de 2017

Santé publique France a communiqué le résultat de l'étude complémentaire au Comité de pilotage ce 6 juin 2018.

L’excès de mortalité par cancer du poumon observé chez les hommes dans l'étude de 2010 demeure statistiquement significatif sur la période 1998-2012.

Le périmètre compte 16 000 personnes répartie dans 58 communes. Il a été considéré qu’au delà de 15 km, il n’y a plus d’exposition possible aux rejets. Toutefois, compte tenu du fait que les données d’hospitalisations ne sont disponibles qu’à l’échelle du code postal du lieu de résidence, les 154 communes couvertes par ces codes postaux ont constitué la zone d’étude pour l’analyse du risque d’hospitalisation.

  

Résultats : Mortalité par cancer du poumon chez l’homme de 1998-2012

Le risque de décéder d’un cancer du poumon est légèrement plus élevé pour les hommes vivant dans la zone de proximité [+ 25 %, RR=1,25 (IC95 % : 1,04-1,49)], que pour les hommes vivant dans le reste des départements de l’Aube et de la Haute-Marne. Cet excès de risque se traduit par 138 décès par cancer du poumon observés contre 131 attendus. Cette différence est statistiquement significative. Il est à noter que l’incidence du cancer du poumon est déjà plus élevée dans l’Aube et la Haute-Marne que l’incidence moyenne nationale.

- De 1998 à 2007 : un excès de risque statistiquement significatif de mortalité de 28 % par cancer du poumon est observé chez les hommes résidant à proximité du CSFMA, par rapport aux hommes résidant à distance.

- De 2008 à 2012, il n’y a pas d’excès significatif de mortalité́ observé chez les hommes résidant à proximité du CSFMA par rapport aux hommes résidant à distance (RR=1,18 [IC95 % : 0,87-1,60]). )

- De 1988 à 1997 : période précédant l’ouverture du centre de stockage (temps de latence de 5 ans pris en compte), aucune différence de risque de mortalité n’est observée chez les hommes résidant dans les communes situées à moins de 15 km du CSFMA par rapport aux hommes résidant dans le reste des communes de l’Aube et de la Haute-Marne (RR=0,92 [IC95 % : 0,72-1,17]).

 

Hospitalisations pour cancer du poumon chez l’homme de 2005 à 2012

Sur l’ensemble de la période 2005-2012, parmi les hommes, le risque d’être hospitalisé pour un cancer du poumon dans la zone à proximité du CSFMA n’est pas significativement différent de celui observé dans le reste de l’Aube et de la Haute-Marne (RR=1,16 [IC95 % : 0,98-1,38])

Sur la période la plus récente (2009-2012), ce risque n’est pas significativement différent de celui observé dans le reste des départements de l’Aube et de la Haute-Marne (RR=1,05 [IC95 % : 0,82-1,34])

 

L'Association La Qualité de Vie demande une interview filmée à Santé publique France

En effet, au vu de tous ces resultats, bon nombre de questions restent à éclaircir :

Pourquoi le cancer du pancréas n'a-t-il pas été pris en compte ?

Comment se présentent les formulaires papier et électronique pour les déclarations hospitalisation et décès ?

Il y a des maladies rares donc en très petite quantité, pourquoi ne pas les traiter avec un outil adapté ? Voir cette carte des leucémies, maladie de Hodgkin et sarcome d'Ewing.

Les écarts importants et nombreux concernant bon nombre de cancers sont invalidés par l'intervalle de confiance.

Si un aubois qui a passé toute sa vie à Soulaines, meurt d'un cancer de la thyroïde dans sa maison de Corse où il a décidé de passer sa retraite, il n'est pas comptabilisé.

La mobilité : par exemple, à Ville-sur-Terre : 74% des enfants nés après 1970 n’habitent plus au village. Et, pire : beaucoup d’entre eux habitent en dehors de la zone des 15 km. Ce qui signifie que des enfants qui, entre 0 et 15 ans, auraient subi une éventuelle contamination, et seraient aujourd’hui malades, sont partis "enrichir" les statistiques hors zone de proximité.

Pour 2017, il y a persistance de l’excès significatif de mortalité, alors qu'il y a non persistance de l’excès d’hospitalisation : comment accepter cet état de fait ? Serions-nous plus mal soignés autour de Soulaines? Ou bien, est-ce à cause des cancers qui métastasent au poumon ? En effet, un patient pourrait être enregistré lors de son hospitalisation pour un cancer du sein, mais enregistré lors de son décès pour un cancer métastasé au poumon.

Quid du cumul des faibles doses ? - de l'impact du nuage de Tchernobyl auquel s’ajoute le nuage quotidien de l'ANDRA ?

 

Les documents fournis par Santé publique France :

La plaquette de 6 pages

La présentation powerpoint au Comité de pilotage

 

Les documents de l’Association la Qualité de Vie :

Le texte dérivé du powerpoint

L’analyse complète

Le dossier sur le site

 

Contact :

Michel GUERITTE

Association La Qualité de Vie

michel.gueritte@gmail.com

11/09/18 Si le nucléaire était une si bonne affaire, EDF aurait gagné des milliards…

 

Nous vous avions dit que nous ne voulions pas commenter à chaud la démission de Nicolas Hulot, -disons que c'est "mission impossible" selon Robert Poujade, tout premier ministre de l'environnement-, cet interview de Pascal Canfin donne des éléments de réponse :

 

"Ce qui nous intéresse, c’est de savoir si le gouvernement va ou non tirer les leçons de la démission de Nicolas Hulot, et comprendre enfin qu’il faut véritablement changer d’échelle en matière de transition écologique. C’est le seul moyen d’éviter la catastrophe climatique que les scientifiques prédisent, et mener à bien la réduction de la part du nucléaire au profit des énergies renouvelables.
... vous suggérez même qu’EDF sorte du tout nucléaire…
Nous nous sommes appuyés sur des analyses et expertises qui viennent entre autres d’EDF. La stratégie consistant à mettre tous ses œufs dans le même panier est rarement la bonne. Par ailleurs, quand on regarde la situation financière d’EDF, on voit bien que si le nucléaire était une si bonne affaire que ça, EDF aurait gagné des milliards d'euros. La réalité est toute autre.
Cela fait onze ans que l’entreprise ne dégage pas assez d’argent pour rembourser ses dettes. EDF vendrait des carottes ou des choux-fleurs, elle aurait fait faillite depuis longtemps. Mais comme c’est une entreprise stratégique, l’État vient régulièrement remettre au pot. Résultat, EDF est en permanence sous perfusion de l’État. Et sa situation financière se trouve aujourd’hui dans une impasse. ...

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12/06/18 L'arme nucléaire, une illusion de sécurité.

 

La campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (Ican) a reçu le Prix Nobel de la paix 2017. Son combat reste pourtant compliqué, y compris en France. Entretien avec Jean-Marie Collin, expert et porte-parole de l’Ican France. ...
Question : Emmanuel Macron a annoncé l’intensification de l’effort de dissuasion nucléaire, la France ne semble pas prête à lâcher ses armes…

Réponse : Effectivement, les parlementaires ont voté un budget de 37 milliards d’euros pour la dissuasion nucléaire sur la période 2019/2025, soit une augmentation de 60 % par rapport à la Loi de programmation militaire précédente. Cette démarche est doublement regrettable. D’une part, c’est rejeter les obligations juridiques (le traité de non-prolifération nucléaire) prises par la France de diminuer et d’éliminer son arsenal nucléaire. D’autre part, nous remarquons qu’il y a une volonté de ne pas débattre au niveau gouvernemental et parlementaire avec les citoyens français. Il a été rejeté ainsi, sans même une discussion, l’idée d’un grand débat national sur la politique de dissuasion. Il est pourtant urgent de sortir de cette illusion nucléaire, qui fait croire aux Français qu’ils sont en sécurité en possédant une arme de destruction massive dont les objectifs sont de détruire des grandes agglomérations à travers le monde.

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08/06/18 Les eaux radioactives du site AREVA s'écoulent directement dans la rivière aux Bois Noirs (Loire).

 

1,3 millions de tonnes de résidus radioactifs non confinés entreposés au fond d'un bassin artificiel. Les eaux radioactives de l'ancien site d’extraction d'uranium AREVA (ORANO) des Bois Noirs (Loire) s'écoulent directement dans la rivière. La CRIIRAD a mis en évidence la contamination des mousses aquatiques de la vallée de la Besbre sur plusieurs dizaines de kilomètres. ...
Les documents présentés par AREVA ces dernières années lors des réunions de la Commission de Suivi de Site laissaient penser qu’en cas de risque de débordement du grand bassin, les eaux étaient pompées vers la station de traitement afin de retenir une partie des éléments radioactifs avant rejet dans la rivière. Ceci était probablement exact dans le passé : un salarié de COGEMA-AREVA mettait alors en place une pompe qui permettait ce transfert. Ce n’est manifestement plus le cas actuellement.
 

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13/05/18 En suite à l'article précédent sur le coût du nucléaire, voici une réponse sur les énergies alternatives..

 

"Toutes les technologies renouvelables seront compétitives par rapport aux énergies fossiles en 2020", estime l'Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) dans une nouvelle étude sur les coûts des énergies vertes.

D’ici 2020, les coûts moyens des renouvelables devraient atteindre entre 30 et 100 dollars par mégawattheure (MWh) en fonction des technologies (éolien, solaire, géothermie, biomasse, etc.), quand les énergies fossiles affichent des coûts entre 50 et 170 dollars le MWh, note l'étude. Ces prix varient en fonction des pays, selon les gisements en énergie ou les réglementations.

Déjà l'an dernier, les coûts moyens des nouveaux projets de parcs d'éolien terrestre et de centrales solaires ont fluctué entre 60 et 100 dollars le MWh, avec plusieurs records en dessous de cette moyenne. Cela a été le cas aux Émirats arabes unis, au Chili, au Mexique et au Pérou dans le solaire.

Une décision économique intelligente

Dans l'éolien, des projets sont déjà régulièrement mis en service avec un coût de 40 dollars le MWh. Les baisses de coûts sont tirées par l'amélioration constante des technologies mais aussi une concurrence qui s'accentue avec de nombreuses entreprises qui développent des projets d'énergies renouvelables, remarque l'étude.

"Se tourner vers les renouvelables (...) n'est plus simplement une décision faite au nom de l'environnement mais, de plus en plus largement, une décision économique intelligente", selon Adnan Z. Amin, directeur général de l'Irena, cité dans le communiqué.

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05/05/18 Prolongement des centrales nucléaires : comment se calculent les coûts ?.

 

Pour info : la SFEN est un organe de propagande pro-nucléaire, voila vous êtes avertis ! Mais cela donne leur méthodologie. Lire  (wikipédia)

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16/03/18 Fukushima, interview de Naoto Kan, 1er ministre lors de l'accident.

 

Naoto Kan : Jusqu'à l'accident, la population était plutôt favorable au nucléaire, même si certaines minorités se faisaient déjà entendre. Aujourd'hui, une majorité de Japonais est opposée à cette énergie.
... Les arguments des pro-nucléaires sont connus et j'en ai encore débattu récemment avec Monsieur Abe au Parlement. Ce n'est pas une énergie propre car elle émet de la radioactivité en cas d'accident mais aussi en fonctionnement normal. Les deux autres arguments liés à la faiblesse des coûts du nucléaire et à l'indépendance énergétique sont également erronés. Le calcul des coûts ne prend pas en compte la possibilité d'un accident, pour laquelle les provisions seraient de toute manière inimaginables, ni le retraitement ni le stockage des déchets. Dire que le nucléaire est bon marché est donc un gros mensonge. Quant à l'indépendance énergétique, l'uranium se raréfie et on doit l'acheter en Australie. Il n'y a rien de mieux que le soleil, le vent et la biomasse, qui ne présentent que des bénéfices dont celui de créer une nouvelle filière industrielle.
... A Fukushima, c'est aussi une erreur de jugement qui a conduit à construire la centrale à 11 mètres au-dessus de la mer plutôt qu'à 35 mètres qui était la hauteur originelle du terrain sur lequel on l'a construite, tout cela pour pomper plus facilement l'eau de mer nécessaire au refroidissement. ...

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30/01/18 "C’est incroyable qu’on n’ait pas encore fondu un cœur de réacteur" : des techniciens EDF s’inquiètent.

 

Les centrales nucléaires françaises sont-elle sûres ? Basta ! a rencontré des techniciens qui travaillent ou ont travaillé dans leur centre névralgique : la salle de commande, et ses dizaines de circuits, diodes ou panneaux lumineux censés avertir du moindre problème. C’est de là qu’est surveillé le bon déroulement de la fission nucléaire, et que peuvent être activées les protections et dispositifs de secours en cas d’accident. Mais les centrales s’abîment, alertent ces agents EDF. Les objectifs de rentabilité et un management absurde ont affaibli les collectifs de travail et la transmission des compétences... Ils décrivent une situation inquiétante.
Salle de commande d’une centrale nucléaire française, un jour d’automne 2017. L’arrêt de tranche – le réacteur et ses équipements –, nécessaire pour remplacer le combustible nucléaire et assurer l’entretien de l’installation, est terminé. Le moment est venu de remettre le réacteur en route. « Pour s’assurer que la réaction nucléaire reste sous contrôle, au franchissement de chaque pallier, les opérateurs doivent verrouiller manuellement un système de protection automatique du réacteur depuis le pupitre de commande », explique Louis, qui a travaillé pendant 20 ans en salle de conduite – le poste de contrôle des réacteurs.

Mais ce jour là, les deux opérateurs et les deux ingénieurs présents dans la salle de commande n’arrivent pas à activer le système de verrouillage manuel. Résultat : l’arrêt automatique du réacteur s’active, et l’équipe doit recommencer toute l’opération depuis le début. « Ils avaient bien lu dans le manuel de procédure qu’une rangée de diodes devait s’éteindre, mais ils ne l’ont pas vue. Parce qu’en salle de commande, il y a des dizaines de diodes et d’écrans. Les procédures se contentent souvent de descriptions chronologiques, qui ne mettent pas en relief les points les plus importants », commente Louis, encore incrédule. ....

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15/01/18 Démantèlement des réacteurs, EDF revoit les coûts : 5 fois plus cher.

 

La nouvelle ne remplit pas les journaux en France, heureusement nous lisons la presse suisse ! Voici :

"On démantèle neuf réacteurs en France. On considère que notre savoir-faire peut nous mettre en très bonne place pour gagner de vrais belles parts de marchés à l'international", assurait mercredi à l'AFP Sylvain Granger, directeur des projets de déconstruction chez EDF.

Une ambition "sidérante" pour Barbara Romagnan, ex-députée PS, auteure d'un rapport parlementaire qui soulignait début 2017 les coûts "sous-évalués" et les retards croissants de ces chantiers. "Aucun de ces réacteurs français n'a encore été totalement démantelé alors qu'ils ont été arrêtés entre 1985 et 1997", argumente-t-elle. ...
A Chooz, le chantier le plus avancé d'EDF, situé dans les Ardennes (est de la France), le démantèlement de la cuve, étape ultime et la plus délicate, a débuté en 2017. Mais la découpe de ses composants internes a été suspendue après la contamination en juin d'un employé suédois de Westinghouse, à qui EDF a sous-traité cette opération, selon l'entreprise française.

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17/12/17 Âge des réacteurs nucléaires. + conférence le 20/01/18 à Montreuil.

 

Samedi 20 janvier 2018 de 10h à 17h30 à Montreuil
Afin de faire le point sur les différents processus en cours (prolongation, VD4, grand carénage...) et de réfléchir ensemble à des actions communes, le Réseau "Sortir du nucléaire" vous invite à une journée de formation et de réflexion qui se déroulera au Mundo-M, 47 avenue Pasteur à Montreuil (métro Mairie de Montreuil), le samedi 20 janvier 2018.
Après les déclarations de Nicolas Hulot sur le report à une date indéterminée de l’échéance de réduction de la part du nucléaire, le mouvement antinucléaire se doit de reprendre la main pour obtenir des fermetures rapides de réacteurs. État désastreux d’un parc nucléaire vieillissant, EPR défectueux avant même d’avoir démarré, situation financière catastrophique d’EDF et Areva susceptible d’impacter la sûreté : tout cela nous oblige à nous coordonner pour imaginer des réactions et actions communes, sauf à laisser la politique du fait accompli.... s'accomplir !

Le premier pas est déjà d'avoir une vision claire de l'horizon à plusieurs années et d'anticiper les calendriers officiels concernant la sûreté et la politique énergétique (révision de la PPE, démarrage de l'EPR, 4èmes visites décennales, avis générique de l'ASN sur une éventuelle prolongation après 40 ans...), sachant que ceux-ci ne sont pas cohérents entre eux ! La seconde étape est d’imaginer ensemble des pistes d’actions communes.
Au programme (-> de 10h à 17h30) :
- présentation et discussions sur le calendrier et les enjeux
- réflexion et partage d'informations
- ateliers pour imaginer et construire des actions communes
- formation à la recherche d’informations.

20/08/17 Cigéo à Bure : déchets nucléaires, la chronique d'un échec annoncé.

 

Trois scientifiques plaident pour l’abandon du projet d’enfouissement et pour la poursuite des recherches sur la gestion des déchets nucléaires.
... Ces questions ne concernent pas uniquement les risques majeurs lors de l’exploitation (incendie, explosion), mais soulèvent également des interrogations sur la capacité effective du site : 104 000 m3 de déchets dits « en réserve » et 68 500 m3 de combustibles usés non pris en compte, déchets non acceptables en l’état (colis bitumineux et déchets « incertains », soit 38 %, en nombre, des déchets de moyenne activité).
Elles font aussi apparaître des doutes sur certains aspects de la conception de l’installation (capacité à surveiller, à maintenir, à récupérer, à sceller, etc.). Rappelons que la demande d’autorisation de création, initialement prévue pour 2015, avait déjà été repoussée à 2018, avant de l’être à 2019.
... Ces questions sont également l’anticipation du constat d’un projet irréalisable, issu d’un choix discutable (enfouissement dans l’argile) et d’une conception trop rapide (inspirée d’un entrepôt de surface).
Revenons par conséquent sur la genèse de cette impasse. En 1991, la loi Bataille ouvrait intelligemment une réflexion sur le sort des déchets nucléaires de haute activité et de moyenne activité à vie longue, en envisageant trois voies de recherche pour leur gestion : stockage géologique, maintien en surface et séparation-transmutation des radioéléments.
Mais en 1999, c’est déjà l’absence d’alternative. Des moyens et des crédits très importants sont affectés majoritairement à l’enfouissement au détriment des deux autres voies, et un seul laboratoire de recherche géologique est créé à Bure, alors que la loi imposait plusieurs sites de recherche.
Roche friable et présence d’eau
En 2005, c’est la contrainte de temps qui apparaît. Le dossier Argile 2005, issu des recherches à Bure, mentionnait bien la capacité de l’argile à retenir les radioéléments, mais caractérisait aussi la roche comme friable (d’où la nécessité de centaines de milliers de tonnes d’acier) et faisait état de la présence d’eau (7 % à 8 %), ce qui générerait des milliers de mètres cubes d’hydrogène par radiolyse et corrosion.

Seul le premier enseignement a été retenu. Un projet industriel a alors été conçu, trop rapidement, et par conséquent en s’inspirant beaucoup trop de solutions déjà existantes : des entreposages de surface, sans contraintes de volume, accessibles et ventilés naturellement. ...

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22/06/17 On sait que le nucléaire n'est ni sûr, ni propre, mais cher. Sur France Culture.

Article reçu de France Nuke.

 

Cette série le montre dans les détails.

C'est pour nous une bonne revue de nos arguments et, qui sait, pour votre cousin, voisin ou beau frère qui travaille dans le nucléaire, l'occasion du choc salutaire ... ?

3. Tchernobyl et Fukushima : des laboratoires à ciel ouvert

 

4. Des poubelles radioactives pour l'éternité

03/04/17 Le fiasco Areva, ils ne savaient plus fabriquer une cuve d'EPR.

 

EDF comme AREVA sont passés outre aux avertissements et aux demandes d’explication de l’ASN concernant la qualité d’une pièce essentielle du réacteur de l’EPR de Flamanville, la cuve.
La concentration de carbone dans l’acier de la cuve serait de 0,3 % alors qu’il devrait être de 0,2 %. Bof pourrait-on dire. On ne va pas en faire des caisses pour une si petite différence. Pour les profanes que nous sommes, c’est vrai sauf que, si l’on en croit les « experts », ça suffit pour modifier les propriétés mécaniques de l’acier et, en particulier, pour influencer la température à laquelle il devient moins souple et plus cassant. Une rupture de la cuve, c’est quelque chose qu’on ne peut même pas imaginer dans le nucléaire. Ce serait la catastrophe pire que Fukushima, Tchernobyl et Three Mile Island réunis…
... Les systèmes de sécurité passifs de l’EPR ne sont pas suffisants, armatures et pompes sont toujours entraînées par des moteurs qui peuvent s’arrêter à la moindre panne de courant. La seule innovation de l’EPR est le réservoir destiné, en cas d’accident majeur, à recevoir et refroidir le cœur en fusion. Pour ce faire, il faudrait d’une part que le bassin soit absolument sec, sans quoi les risques d’explosion de vapeur sont très élevés, et d’autre part, il faudrait recouvrir d’eau le cœur en fusion, ce qui provoquerait justement ces explosions de vapeur à éviter… De plus, à l’heure actuelle, aucun alliage – et surtout pas l’acier avarié des forges du Creusot - ne résiste à un cœur en fusion. Cela n’existe pas !

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18/03/17 Pollution à La Hague, il y a aussi du Plutonium. Et Pollution à l'Iode radioactif en Norvège ?

 

Tout d'abord, nous n'avons aucune information fiable à propos de pollution en Norvège. Info ? Intox ? Nous ne savons pas encore, nous vous tiendrons au courant. Dole écologie, le webmestre.

 

Les terres polluées à l'américium 241 à côté de l'usine Areva de Beaumont-Hague (Manche) le sont aussi au plutonium, autre substance radioactive extrêmement toxique, a indiqué jeudi Areva.
En janvier, le groupe nucléaire français Areva avait annoncé que l’entreprise allait « ramasser » des terres contaminées à l’américium 241 près de son usine de retraitement des déchets nucléaires, confirmant une pollution dévoilée en octobre par l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO).
Cette fois, l’entreprise en difficulté financière confirme la présence dans ces terres "d’un marquage en plutonium 239 – 240, avec une valeur moyenne de l’ordre de 200 becquerels (Bq) par kilo de terre sèche".
Un peu plus tôt jeudi matin, l’ACRO avait annoncé dans un communiqué avoir trouvé jusqu’à 492 Bq par kilo de matière sèche de ces plutonium.

... « Dire qu’il n’y a pas de risque sanitaire c’est une aberration. Et il n’y a pas que le plutonium. On a un cocktail de radioéléments très radiotoxiques, américium, césium, et maintenant plutonium et strontium », a déclaré à l’AFP Pierre Barbey, membre de l’ACRO et maître de conférence à l’université de Caen.

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28/01/7 Le coût de la filière nucléaire.

 

Les investissements passés (170 milliards d’euros + 18 milliards pour des projets arrêtés) sont représentés en bleu. La mise en place de la filière nucléaire française (coût de 121 milliards d’euros) se divise en deux parties : la construction des réacteurs et le développement de la filière de retraitement. L’estimation des investissements futurs (en rouge) inclut encore certaines zones d’ombre. Le coût du démantèlement des centrales (18,4 milliards d’euros) est déjà critiqué car il serait largement sous-estimé. Quoi qu’il en soit, une augmentation des frais de maintenance (en orange) est déjà prévue pour les années à venir, notamment pour répondre aux exigences de l’Agence de sécurité nucléaire imposées après l'accident de Fukushima. © Idé

Rappel : la recherche et les 1ères centrales sont au frais de l'état (qui a financé EDF jusqu'en 1981 dans ce sens au nom de l'indépendance énergétique) donc du contribuable.

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29/11/16 Fukushima : la facture s"&lève à 170 Milliards de dollars.

 

Au-delà des souffrances humaines, combien a coûté cette terrible catastrophe ? Cinq ans après, le Japon n'a pas fini de faire les comptes.

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L’indemnisation des victimes est désormais estimée à 8 000 milliards, tandis que la décontamination nécessiterait 4 000 à 5 000 milliards et que le budget du démantèlement subit une hausse du même ordre. Selon plusieurs sources proches du dossier citées par le Nikkei, une partie de cette augmentation sera reportée sur les coûts de l’électricité. Le ministère japonais du commerce n’a pas fourni de commentaire.

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Voici des chiffres qui donnent le tournis : c'est le pris d'une guerre totale, voila qui donne à réfléchir plus que sérieusement.

05/10/16 En préparation : changement des normes d'expositions aux radiations nucléaires.

 

Vous devinez déjà qu'elles vont être revues à la hausse ! Extrait d'une lettre ouverte à S Royal et M_S Touraine :

... Ce décret, qui pour répondre à une demande européenne doit être pris en janvier 2017 par le Premier ministre, « sur le rapport de la ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer en charge des relations internationales sur le climat », modifie le code de la santé publique. Gravement. Horriblement.

Sa longueur (84 pages), sa technicité le rendent pratiquement illisible au commun des mortels. Pour y comprendre quelque chose, il faut au moins bénéficier des lumières de la Criirad. En opacité, il ne le cède en rien à un certain projet de constitution européenne qui fut soumis naguère au peuple français et rejeté par lui. Sans doute mériterait-il de subir le même sort. ...

... Ce décret nous prépare donc à la catastrophe. Comment ? En décrétant que la dose moyenne d’exposition aux radiations, jugée tolérable par l’administration pour une personne pendant les premières semaines de la « situation d’urgence », sera 100 fois plus élevée que la dose limite d’exposition annuelle (1 mSv) tolérable en temps normal. Cent fois plus, rien que ça. ...

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21/09/16 Pourquoi les états ont choisi la filière la plus dangereuse (Arte +7).

 

Arte présente un reportage (1h38, disponible une semaine sur Arte+7) sur les choix en matière de filières de nucléaire civil.

La raison est simple : la filière choisie permet de fabriquer des bombes nucléaires. Vous découvrirez aussi tous les mensonges aux populations, la dissimulation des impacts négatifs (santé et cancers, déchets, coûts réels, ...).

Attention : les partisans de la filière "Thorium" appelle cette filière "énergie verte". Cela reste une filière nucléaire avec ses nombreux problèmes, quoique nettement moins accidentogène.

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15/07/16 20 députés votent l’engagement du site Cigéo de déchets nucléaires.

 

A la sauvette et avec le consentement de toute la classe politique, sauf les écolos.

Le résultat ne faisait guère de doute après le vote à la quasi-unanimité de la Commission développement durable de l’Assemblée nationale, le mercredi 29 juin. Mais la méthode reste déconcertante : seule une vingtaine de députés – 25 tout au plus – était présente lors des discussions lundi après-midi. Quant à la ministre concernée par le dossier, Ségolène Royal, elle était absente, remplacée par André Vallini, secrétaire d’Etat chargé du… Développement et de la Francophonie. Mme Royal avait plus important à faire : se faire voir avec les footballeurs de l’équipe de France.

... Le débat était de toute façon pipé, ... « Une nouvelle navette parlementaire coûterait de l’argent public », osait même un député !
... Difficile, dans ce contexte, de faire entendre une contre-argumentation basée sur les incertitudes techniques, l’impact économique et le manque d’informations sur le sujet : « Ni les coûts ni les risques ne sont portés à notre connaissance », a souligné Cécile Duflot.

L’histoire retiendra que c’est dans la plus grande discrétion, un soir de juillet, que le projet Cigéo s’est vu conforter par une vingtaine de députés. Qui n’ont pas assumé publiquement leur vote, qui ne s’est pas fait sous scrutin public : le compte-rendu ne fera pas motion du nombre de votants, ni de leur nom…

Un truc de fous !

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04/06/16 Il y a une forte probabilité d'accident nucléaire en Europe. Par Bernard Laponche.

 

Voici un article très intelligent par une personne du sérail, B. Laponche non seulement démonte la rhétorique officielle, reprise de la politique d'EDF, en plus il nous pose les bases des solutions futures, exemples à l'appui.

Bizarrement et malgré le titre, l'article ne développe pas sur la probabilité d'accident sauf sur un point, les nucléocrates n'ont qu'une préoccupation : vendre de l'énergie à toute force, la sécurité n'est pas leur préoccupation première.

 

la France est dans l'erreur. Avec le nucléaire, elle s'obstine à privilégier une énergie non seulement dangereuse mais obsolète. Alors que d'autres solutions existent, grâce auxquelles les Allemands ont déjà commencé leur transition énergétique.

Il est des leurs. Enfin, il était des leurs. Polytechnicien, physicien nucléaire, Bernard Laponche a participé, dans les années 1960, au sein du Commissariat à l'énergie atomique, à l'élaboration des premières centrales françaises.

... Y a-t-il eu des innovations en matière nucléaire ?
Aucun progrès technologique majeur dans le nucléaire depuis sa naissance, dans les années 1940 et 1950. Les réacteurs actuels en France sont les moteurs des sous-marins atomiques américains des années 1950. En plus gros.

... Nicolas Sarkozy affirme que si l'on refuse le nucléaire, on doit accepter de s'éclairer à la bougie. Qu'en pensez-vous ?
Il est lassant d'entendre des dirigeants qui n'y connaissent rien continuer à dire n'importe quoi. Nicolas Sarkozy ne croit pas si bien dire ; un jour, et pourquoi pas dès cet été, les Français s'éclaireront à la bougie : comme nous sommes le seul pays au monde à avoir choisi de produire 80 % de notre électricité avec une seule source, le nucléaire, et une seule technique, le réacteur à eau pressurisée, si nous sommes contraints d'arrêter nos réacteurs, nous retournerons à la bougie ! Pas besoin d'une catastrophe, juste un gros pépin générique, ou une sécheresse et une canicule exceptionnelles.

J'ai commencé à travailler sur les alternatives au nucléaire et, en 1982, je suis entré à l'Agence française pour la maîtrise de l'énergie.
Cela fait trente ans... Que prôniez-vous à l'époque ?
Mais la même chose qu'aujourd'hui : économies d'énergie et énergies renouvelables ! Les principes de l'électricité photovoltaïque, donc des panneaux solaires, étaient déjà connus. Aujourd'hui, on ne parle que de l'électricité, mais ce qu'il faudrait d'abord installer partout, c'est des chauffe-eau solaires ! Rien de plus simple : un fluide caloporteur circule dans un tube sous un panneau vitré, et permet d'obtenir de l'eau à 60 degrés. L'Allemagne, pays moins ensoleillé que la France, a dix fois plus de chauffe-eau solaires. Dans le Midi, il n'y en a pas, ou si peu !

Oui, et comme on a fait trop de centrales nucléaires, il y a toujours eu pression pour la consommation d'électricité, et en particulier pour son usage le plus imbécile, le chauffage électrique, pour lequel la France est championne d'Europe. On construit des logements médiocres, l'installation de convecteurs ne coûte rien, cela crée du coup un problème de puissance électrique globale : en Europe, la différence entre la consommation moyenne et la pointe hivernale est due pour moitié à la France ! Résultat, l'hiver, nous devons acheter de l'électricité à l'Allemagne, qui produit cette électricité avec du charbon… Hors chauffage, les Français consomment encore 25 % de plus d'électricité par habitant que les Allemands.

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26/03/16 Les méthodes d'intimidation, de mensonge, de manipulation, des pro-nucléaire. L'exemple suisse.

 

La presse Suisse a dévoilé les plans stratégiques pour faire changer l’opinion publique et les politiques suisses au sujet du nucléaire. Ces révélations permettent de comprendre encore mieux les rouages du pouvoir énergétique et les acteurs importants. On note que ce plan est appliqué à la Suisse mais que la même méthodologie est valable pour d'autres pays.

1. L’appui des Universités
Hirzel Need Schmid voulait mandater le domaine académique pour apporter une légitimation d'autorité scientifique à la démarche. Dans ce domaine, il est assez facile de trouver un/des professeurs en recherche de fonds qui sont prêts à accommoder les résultats en faveur du mandant.
S'appuyer sur une pseudo légitimité scientifique via un Docteur quelconque permet de créer la base du processus.
2. Peur de perdre des emplois
En grand classique, le deuxième étage s'appuie sur la légitimation au niveau des emplois. Dans ce cas, les 2 partis politiques: le Parti Démocrate Chrétien et le Parti Socialiste étaient sollicités pour faire monter la pression médiatique en jouant en particulier sur la peur de perdre des emplois.
3. Une Campagne Presse-TV-Internet en support
Certains médias alémaniques étaient pressentis pour publier des interviews de personnalités pour permettre l'encrage de la stratégie dans la population.
4. Neutraliser les adversaires et les avis contraires
Le quatrième axe devait s’occuper de neutraliser les adversaires pressentis en s'appuyant sur les travaux et les légitimités des scientifiques
5. Utiliser les insider
Les lobbyistes devaient travailler avec des élus-clés au Parlement, dont Yannick Buttet (PDC/VS) ou Roger Nordmann (PS/VD) qui sont tous les deux fortement impliqués dans la stratégie énergétique suisse. Sans se démonter, Yannick Buttet, trouve cette opération tout à fait normal et ne se sent pas instrumentalité. "Au Parlement, chaque secteur économique développe des stratégies pour défendre ses intérêts. Personnellement, il s’agit de savoir si, au bout, on défend l’intérêt général."

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21/01/16 La triple irresponsabilité du nucléaire français. Corinne Lepage a remarqué que le gouvernement passait en catimini des dérogations à la sécurité nucléaire...

 

Le gouvernement français a décidé, en date du 30 décembre 2015, de s'asseoir purement et simplement sur les règles de sécurité de 2005 concernant les cuves des réacteurs nucléaires. "L'arrêté publié en catimini le 3 janvier 2016, prévoit que si on ne respecte pas une exigence essentielle, alors on peut, sous réserve de produire un dossier, démontrer que ce n'est pas grave", précise Sylvie Cadet-Mercier, directrice à l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire). Cela permettra évidemment de casser le thermomètre pour ne pas mesurer la fièvre et en particulier de s'abstraire des règles de sécurité qui rendent probablement impossible le feu vert de l'Autorité de Sureté Nucléaire à l'EPR de Flamanville.

Mais cet arrêté qui autorise dans son article 9 les dérogations sous la seule responsabilité de l'ASN semble de surcroît dégager de toute responsabilité l'exploitant comme l'organisme tiers chargé du contrôle du fait de la délivrance de cette dérogation. Et cette possibilité concerne bien évidemment l'EPR de Flamanville dont la cuve et le couvercle du réacteur ont été jugés si ce n'est défaillants, du moins ne répondant pas aux exigences de sécurité telles qu'elles existaient en 2015, mais aussi tous les réacteurs soumis au grand carénage.

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16/01/16 Le stockage de déchets radioactifs de Bure pourrait coûter près de 35 milliards d’euros.

 

En 2005, la facture avait été estimée entre 13,5 et 16,5 milliards d’euros. En 2009, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), chargée de ce projet, l’avait réévaluée à 36 milliards d’euros. Mais ce montant était contesté par les producteurs de déchets : principalement EDF, pour les réacteurs nucléaires, mais aussi Areva, pour les usines de retraitement du combustible et le CEA, pour les centres de recherche.
Dans un dossier de chiffrage transmis au ministère de l’écologie en octobre 2014 – et jusqu’ici non accessible au public –, l’Andra estime désormais le coût du projet à environ 34,4 milliards d’euros, dont 19,8 milliards pour la construction, 8,8 milliards pour l’exploitation durant plus de cent ans et 4,1 milliards d’impôts et taxes, auxquels s’ajoute 1,7 milliard de dépenses diverses. Cela, aux conditions économiques de 2012.

Lire  (lemonde)

 

A noter : le budget de fonctionnement est prévu pour 100 ans. A moins d'une découverte révolutionnaire en physique nucléaire, ce sont  des milliers d'années de fonctionnement qu'il faut envisager (donc des reconstructions, etc.). Imaginez le prix de notre inconscience que devront payer nos enfants !!!

05/01/16 La BD : Tchernobyl, le nuage sans fin. Appel à financement.

 

30 ans après l’explosion du réacteur nucléaire, le combat pour faire éclater la vérité raconté dans une bande dessinée événement.   

Pour finaliser ce projet , l’AFMT (Association Française des Malades de la Thyroïde) qui s'occupe de collecter les fonds a besoin de vos dons et fait appel à votre citoyenneté.

Quelle que soit votre position sur le nucléaire, quel que soit votre engagement politique, quelle que soit l’ONG que vous soutenez, vous devez contribuer à la diffusion d’un document qui va aider à comprendre les conséquences de la catastrophe du 26 avril 1986
dont nous allons bientôt commémorer le trentième anniversaire.

Explications détaillées sur la réalisation de cette BD et les modalités du versement de votre contribution :
https://fr.ulule.com/tchernobyl

Cette hormone de synthèse, dont parle la planche ci-dessus, on la trouve dans le Lévothyrox.
Incroyable : le Lévothyrox est le “médicament prescrit” le plus vendu en France, en 2014 :
http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/3df7b99f8f4c9ee634a6a9b094624341.pdf

En 2012, il y avait 2,9 millions de consommateurs de Lévothyrox en France
http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/2771abb19e99145678d17afb57c5ae0d.pdf

Il faut expliquer à ces 2,9 millions de citoyens,  que leur maladie n’est pas forcément due à la faute à “pas d’chance”, ni à un excès de zèle dans les techniques de dépistage.
L’iode 131 et le cesium 137 déposés par le nuage de Tchernobyl y sont peut-être pour quelque chose.

Appel aux consommateurs de Lévothyrox
Si 2,9 millions de citoyens consomment du Lévothyrox, 2,9 millions de citoyens devraient s’intéresser à cette BD.
Pour soutenir ce projet, un mail a été lancé le 3 novembre 2014 :
http://www.villesurterre.eu/images/stories/Mail-du-151102-ACAL-ou-ALCA.pdf

Nous renouvelons ici notre demande, et nous invitons les destinataires de cet appel à le faire connaître à leur entourage et à le diffuser largement dans leurs réseaux.
Faites un don en allant sur ce site : https://fr.ulule.com/tchernobyl
Si vous avez des difficultés à vous inscrire sur le site Ulule  ou si vous préférez verser votre don par chèque, vous pouvez envoyer directement votre chèque libellé à l'ordre de :  AFMT
Association Française des Malades de la Thyroïde
BP1
82700 BOURRET

A partir de 35 euros, une BD vous sera envoyée ainsi qu'un reçu pour déduction fiscale.

18/08/15 Remise en route de la centrale nucléaire de Sendaï (Japon) alors qu'un volcan voisin menace.

 

Quelques jours après le 70ème anniversaire de l'horreur nucléaire d'Hiroshima et Nagasaki, le 1er ministre Japonais approuvait, contre le souhait d'une majorité de Japonais, le redémarrage d'une centrale nucléaire.

Un malheur ne venant jamais seul, un volcan proche (le Skurajima, à 50 km) menace d'entrer en éruption violente.

Lire  (europe1)

18/08/15 Cigéo, enfouissement des déchets nucléaires : la loi Macron et autres mésaventures.

 

La loi Macron, destinée à relancer l'économie française (comprenez "relancer la croissance") était conçue comme un fourre tout, assez normal vu le nombre de domaines concernés. Y figuraient cependant ce qu'on appelle des cavaliers, des ajouts qui n'ont rien à y faire car n'ayant rien à voir avec le but de la loi.

Un de ces "cavaliers" était le projet d'enfouissement des déchets nucléaires à Bure, heureusement retoqué par le conseil constitutionnel.

Ce projet est une accumulation depuis 25 ans de tentatives de passages en force pour se débarrasser (il n'y a pas d'autre mot) de nos déchets radio-actifs. Et pour cela, de distribuer de grosses sommes d'argent aux communes et organismes divers de la région.

Aujourd'hui, un député meusien est chargé de présenter un nouveau projet de loi.

Voici l'historique :

Télécharger et Lire  le pdf (villesurterre)

Consultez aussi l'histoire de 25 ans de connivences d'un élu :

Lire  (villesurterre)

04/08/15 Emmanuel Macron : « Nous sommes en train de rebâtir la filière nucléaire ».

 

C'est la déclaration du ministère de l'économie. Sans même parler de pro ou anti-nucléaire, il saute aux yeux que le gouvernement cherche à supporter coûte que coûte ces 2 entreprises (EDF et Areva) qui ont accumulé 45 et 8 milliards d'€ de dettes.

Lire   (lemonde)

 

Et en gardant la même logique qui a amené ces déboires : renforcer le nucléaire quand, non compris le prix du retraitement du combustible et le coût des démantèlements futurs, les énergies alternatives et renouvelables ne sont pas plus chères.

 

Cerise sur le grotesque gâteau : le "grand carénage" (*) destiné à prolonger la vie des réacteurs est un camouflet d'EDF à Areva : les nouveaux générateurs de vapeurs ont été commandé au Japon (140 millions d'€ pièce) et non à Areva par méfiance suite aux déboires des EPR !

Lire  la suite (coordinationantinucleairesudest)

 

(*) Grand carénage : opération consistant à changer beaucoup de pièces, sauf la cuve du réacteur, pour déclarer que tout va fonctionner farpaitement (comme dirait Obélix) 10 ans de plus. Par comparaison, votre voiture a 400 000 km, on change l'échappement, le carbu, la boite de vitesse, les trains avant et arrière, mais pas le moteur et on vous assure qu'elle va faire encore 200 000 km.

30/07/15 Le nucléaire suisse dans le rouge.

 

Alors que la France, avec EDF et Areva (45 milliards et 7 milliards d'€ de dettes) s'acharne à soutenir et exporter le nucléaire, la Suisse constate que le nucléaire, économiquement parlant (on est suisse ou on ne l'est pas) est une erreur.

 

En Suisse, c'est la centrale nucléaire de Leibstadt (AG), la plus grande et la plus récente de Suisse, qui a cumulé plus de 75,6 millions frs de pertes en 2014.
La Centrale, propriété de Axpo, produit désormais à un tarif supérieur de 0,8 centime à celui du prix moyen vendu en Suisse, selon Le Matin Dimanche.
La perte se monterait à quatre millions pour l'autre centrale nucléaire de Goesgen (Argovie), selon le même calcul. Le conseiller national Roger Nordmann (PS/VD) l'estime, lui, à 74 millions et à 150 pour Beznau I et II, également sis en Argovie.
Les coûts calculés ne comprennent pas la prise en charge du traitement des déchets et du démantèlement des centrales.

Lire  la suite (2000watts)

Faites le tour du site 2000watts, c'est plein d'infos.

12/07/15 La loi Macron réintroduit, en douce et en dernière minute, l'enfouissement des déchets nucléaires. Et sans vote, 49.3 oblige.

 

Les députés ont adopté jeudi 9 juillet au matin, en commission, deux amendements au projet de loi Macron qui réintroduisent l'article, fortement contesté par les écologistes, relatif au projet de création du centre de stockage géologique de déchets radioactifs (Cigéo) à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne.

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Comment cela s'est fait ? Comment l'info a été traitée ?

Pendant toute la procédure parlementaire, les Verts avaient réussi, avec l'accord de Macron, à s'opposer à cet amendement "Cigeo", introduit et ré-introduit avec insistance par le sénateur (Les Républicains) de la Meuse Gérard Longuet. Et hop, à la dernière seconde, revoilà les déchets (pour mémoire, le projet Cigeo prévoit l'enfouissement de 100 000 m3 de déchets nucléaires hautement radioactifs, et que personne ne sait aujourd'hui comment traiter. Des associations locales s'y opposent depuis des années avec vigilance, toutes les informations sont ici). Ce "coup de Trafalgar" parlementaire est raconté en détail dans un article...du site de Libé, mais dont seule une petite, toute petite partie, est reprise dans le journal papier. 100 000 mètres cubes de déchets nucléaires ?

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05/06/15 "Quand je vois l’état d’Areva aujourd’hui, les bras m’en tombent", (Jean Syrota, ex-PDG de Cogema).

 

 Je constate avec une infinie tristesse le délabrement économique de l’entreprise. Il faut comparer la situation actuelle avec celle de l’an 2000 quand Cogema et Framatome ont été réunis dans Areva. A cette époque, les deux entreprises entretenaient de bonnes relations et elles étaient prospères. Quand je vois l’état d’Areva aujourd’hui, les bras m’en tombent.
Selon vous, comment en est-on arrivé là ?
Contrairement à ce qui est souvent dit, la catastrophe de Fukushima n’est pas pour grand-chose dans la débâcle d’Areva. Bien sûr, la difficulté des électriciens japonais à redémarrer leurs réacteurs entraîne une pause dans leurs achats, mais cela ne pèse pas lourd dans les comptes actuels. Trois raisons expliquent, selon moi, les difficultés de ces dernières années.
- La première raison est l’affaire de l’EPR finlandais. Ce contrat comportait au moins deux clauses constituant une bombe à retardement, sans compter, sans doute, une sous-évaluation du prix de vente. D’une part, le délai de réalisation était exagérément bref. Il était plus court pour cette première réalisation que le temps de construction des réacteurs commandés en série, dans le passé, en France. D’autre part, les pénalités de retard n’étaient ni limitées dans le temps, ni plafonnées. En gros, elles portent sur la différence entre ce que payaient les Finlandais pour leur électricité au moment de la commande et ce qu’ils paieraient avec l’EPR. Du coup, l’énorme retard constaté est supportable par le client finlandais. Mais pour Areva, il en résulte des milliards de pertes.
- La deuxième est l’engagement dans les énergies renouvelables. Pour réussir à se faire une place dans un marché déjà établi, il faut posséder un avantage économique ou technologique sur ceux qui y sont entrés bien avant. Ce n’était pas le cas d’Areva et cela s’est traduit par des pertes
- La troisième raison, celle que j’ai le plus de mal à comprendre, c’est l’affaire Uramin. La décision d’investir a été prise au pire moment, malgré l’avis contraire des spécialistes d’Areva. Le prix de l’uranium sur le marché était au plus haut, alors que, dans de telles circonstances, c’est la recherche de nouveaux gisements qui doit être privilégiée et les actifs miniers acquis n’étaient pas raisonnablement exploitables.

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14/05/15 Les enfants de Fukushima sont en train de mourir, 48 % sont atteints de tumeurs précancéreuses.

 

Quelque 39 mois après les multiples explosions à Fukushima, le taux de cancers de la thyroïde chez les enfants des environs sont montés en flèche, dépassant de 40 fois la normale.

Plus de 48 % des 375.000 jeunes – presque 200.000 enfants – testés par l’Université de Médecine de Fukushima, vivant à proximité des réacteurs souffrent aujourd’hui d’anomalies pré-cancéreuses de la thyroïde, principalement de nodules et de kystes. Le taux est en voie d’accélération.
Plus de 120 cancers infantiles ont été relevés quand on ne s’attend qu’à trois seulement, déclare Joseph Mangano, directeur exécutif du Projet Radiation et Santé Publique.

L’industrie nucléaire et ses chantres continuent de nier cette tragédie sanitaire. Certains ont en fait affirmé que « pas une seule personne » n’a été affectée par la libération massive des radiations de Fukushima, qui, pour certains isotopes, a dépassé de presque 30 fois celle d’Hiroshima.

Mais l’épidémie mortelle de Fukushima concorde avec les impacts subis par les enfants après l’accident de Three Mile Island en 1979 et l’explosion de Tchernobyl en 1986, de même qu’avec les conclusions rapportées pour d’autres réacteurs commerciaux.

Les enfants à proximité ne sont pas les seules victimes de Fukushima. L’un des responsables de la centrale, Masao Yoshida est mort à 58 ans d’un cancer de l’œsophage. Masao a héroïquement refusé d’abandonner Fukushima au pire moment de la crise, sauvant probablement des millions de vies. Les ouvriers du site employés par des entrepreneurs indépendants – dont de nombreux sont dominés par des syndicats du crime (cf Des SDF recrutés pour nettoyer Fukushima) – sont souvent laissés sans aucune surveillance pour l’exposition aux radiations. La colère du public augmente avec les plans du gouvernement pour obliger les familles – dont certaines avec de nombreux enfants – à retourner dans la région lourdement contaminée autour de la centrale.

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21/04/15 EPR, les défauts de la cuve sonnent-ils le glas du nucléaire ? Le vent est en train de tourner.

 

Prévu à l'origine pour 2012 (son budget a triplé et avoisine les 10 milliards d'euros), il pourrait en réalité ne jamais voir le jour.
Si ce nouveau problème est confirmé, il porterait un coup fatal au développement de cette nouvelle génération de centrales et par là même au secteur nucléaire tout entier. Quel avenir pour un « fleuron industriel » en quasi-faillite qui vend des casseroles percées ? Comment dans un monde post-fukushima, poursuivre dans cette voie alors que le voile se lève enfin sur le vrai coût du nucléaire et sur son impossible sûreté ? Est-ce parce que les chantiers sont littéralement interminables que certains s'amusent encore à parler du nucléaire comme d'une « filière d'avenir » ?
L'avenir est bien au développement des énergies renouvelables. La loi de transition énergétique doit ainsi aller à son terme pour engager un plan de réduction de la consommation d'énergie et de développement de ces énergies d'avenir. Mais au-delà, c’est le monde de l'après nucléaire que nous construisons dès maintenant, et cette transition pourrait bien se transformer en révolution, plus rapidement que prévu.

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27/03/15 Genève n'aime pas la centrale du Bugey. Et pour cause !

 

La ville de Genève a fait part ce mercredi après-midi de son intention d’attaquer en justice le directeur général et le responsable de la sécurité d’EDF, en raison du danger que représente la centrale nucléaire du Bugey qui se situe dans l’Ain, à 70 kilomètres à vol d’oiseau.
«Ces dernières années, la ville et l’Etat de Genève ont intenté diverses procédures à l’encontre de projets prévus par EDF et liés à l’exploitation de la centrale et au stockage de déchets radioactifs produits par neuf réacteurs en cours de démantèlement. Aucune de ces procédures administratives n’a abouti à des résultats probants, le Conseil d’Etat français prenant systématiquement position en faveur de l’énergie nucléaire».

C'est Corinne Lepage qui représente la ville.

Lire  la suite (ledauphine)

22/03/15 Les normes sur la quantité d'uranium dans l'eau potable relevées de 2 à 30 microgrammes par litre.

 

On aurait pu placer cet article à la page "Alimentation Santé". Ses habitués vont donc lire un peu plus cette page. Voici !

 

En 2011, l'OMS revoyait à la hausse les valeurs guide de l'uranium dans les eaux de boisson, passant ainsi de 2 µg/L à 30 µg/L. Une publication récente retrace l'évolution singulière de l'augmentation de cette valeur au cours de ces 15 dernières années.

"C'est absolument unique dans l'histoire de la réglementation, raconte Laure Sabatier, responsable du programme transverse Toxicologie au CEA. Les valeurs seuil sont en général revues à la baisse." Pourquoi une telle augmentation dans ce cas ?
"Les premières recommandations se basaient sur des études toxicologiques irréalistes", explique Odette Prat, chercheuse au CEA-IBEB. "Les modèles rongeurs étaient exposés à des doses trop élevées et les effets induits n'étaient pas pertinents."

"Dans le sud de la Finlande, certaines eaux de captage sont naturellement très uranifères avec une concentration dépassant largement 30 µg/L et pouvant atteindre 1500 µg/L, poursuit la biologiste. Parmi les personnes ayant consommé ces fortes concentrations d'uranium sur de longues périodes, aucune augmentation significative du risque de développer une pathologie rénale ou osseuse, ou des cancers, n'a pu être détectée."
Pour comprendre cette absence de toxicité, les chercheurs ont étudié la spéciation de l'uranium, à savoir la forme chimique dans laquelle il existe, selon la nature de son environnement. Il s'agit dans le cas des eaux finlandaises étudiées de complexes de carbonates, d'uranyle et de calcium, qui sont très peu absorbés par les intestins et rejetés essentiellement dans les fèces et l'urine.

 

Et voilà, il existe des combinaisons chimiques pour lesquelles l'Uranium est peu toxique et on généralise à tous les cas de figure !!! Il y a confusion entre toxicité chimique et toxicité radiologique.

Lire  la suite (enerzine, qui n'est pas anti-nucléaire)

11/03/15 Moins de nucléaire à condition de faire plus de nucléaire : "c'est fermer Fessenheim contre l'ouverture de Flamanville", nous dit Me Royale.

 

Manque pas de culot, notre Madame la ministre (de l'écologie, mais chut !).

Les antinucléaires réclament pourtant sans relâche la fermeture de Fessenheim au plus vite, inquiets du manque de sécurité de la centrale, en service depuis 1977. Samedi 7 mars, des manifestations ont à nouveau été organisées à proximité du site, alors qu’un incident a conduit EDF à arrêter de manière inopinée les deux unités de production de la centrale.

EDF avait expliqué avoir identifié un « défaut d'étanchéité sur une tuyauterie située hors de la zone nucléaire », sans « conséquence sur la sûreté des installations, l'environnement et la sécurité du personnel ».
« Il est temps d'arrêter cet acharnement sur ces vieilles chaudières atomiques à bout de souffle et de plus en plus dangereuses », ont réagi samedi les organisations anti-Fessenheim dans un communiqué, demandant que cet « énième arrêt simultané des réacteurs soit enfin transformé en arrêt définitif ».

Lire  la suite (lemonde)

11/03/15 Fukushima 4 ans après.

 

Fin 2014, les combustibles entreposés dans la piscine du réacteur n°4 ont enfin pu être évacués, supprimant un grand danger de contamination. Le refroidissement des cœurs fondus continue d’augmenter les volumes d’eau nécessaire pour noyer les réacteurs. Tepco est donc obliger de construire des citernes supplémentaires. 200.000 tonnes d’eau étaient ainsi stockées début 2015. Le processus de décontamination radioactive de cette eau (procédé ALPS) est au point mort et ne redémarrera qu’en 2016.

Le 11 mars 2011, les 17 victimes de la centrale sont décédées à cause du tsunami. Les explosions des trois réacteurs n’ont fait aucun mort. En revanche, dans la province de Fukushima, le stress de l’évacuation, certaines pathologies associées à l’évènement et les souffrances psychosociologiques ont provoqué jusqu’à aujourd’hui le décès indirect de 1656 personnes.
Le coût de démantèlement de la centrale de Fukushima est presque similaire à celui du tsunami. La reconstruction de routes et de lignes de chemin de fer est estimée à 7 milliards d’euros, la construction de logements à environ 50 milliards d’euros. Fukushima devrait au moins coûter 45 milliards d’euros pour son opérateur Tepco. En comptant le manque à gagner de l’arrêt des centrales nucléaires et les indemnisations, la catastrophe atteint 1500 milliards d’euros à la charge de l’électricien.

Lire  la suite (scienceetavenir)

07/01/15 La zone de Fukushima n'est pas habitable. Comment le Japon contourne les normes.

J'ai mesuré la radioactivité sur le quai de la gare du train rapide Shinkansen, et le chiffre était de 0,09 microSieverts. Ce chiffre n'était pas inquiétant, car la norme du gouvernement pour la pollution radioactive commence à 0,23 microSieverts par heure (1 milliSievert par an). A l'échelle mondiale, on accepte cette norme comme irradiation acceptable pour l'homme. Selon la loi japonaise, les gens ordinaires ne sont pas autorisés à (ne peuvent pas) vivre dans les lieux contaminés par plus de 0,23 microSieverts par heure. Dans le département de Fukushima (et dans certaines villes voisines) on nettoie ces sites, en raclant la terre contaminée et en lavant les murs et les toits pollués, pour que ces endroits descendent sous le chiffre de 0,23 microSieverts. ...

1-Trottoir à 10 m de la gare : 0,24~0,27
2- Ruelle jouxtant le musée départemental : 0,23~0,24
3- Rigole au pied du mont Shinobu: 10,7!!!
4- Jardin du musée : 0,18
5- Le temple Henshō-in : 0,26~0,42
6- Un endroit sur la route dans la montée : 0,53~0,90
7- Plus haut dans la montée : 0,35
8- Le belvédère No2 :0,23
9- Le parc sur le mont : 0,17 (là, une information datant du 9 septembre indique que le chiffre était de 1,25)
10- Au sommet, près de la tour de la télévision: 0,73
11. Le temple Haguro : 0,32
12- Le lycée Tōryō au pied de la montagne: 0,31

Lire  la suite (fukushimablog)

 

Voici donc comment on fait mentir les chiffres pour justifier la poursuite de l'industrie nucléaire. Maintenant, à vous de voir ?

30/11/14 L'Union Européenne subventionne de nouvelles centrales nucléaires EDF en Grande Bretagne.

 

Le groupe Électricité de France (EdF) veut construire en Angleterre, à Hinkley Point, l'une des plus grandes centrales nucléaires du monde. Ce projet n'est toutefois finançable que s'il est massivement subventionné par le gouvernement britannique, ce qui constitue une très nette violation de la loi européenne sur la protection de la concurrence. La Commission Européenne précédente a autorisé ces aides à l'énergie atomique dans son avant-dernière séance.
Cette décision scandaleuse est la porte ouverte à la construction de nouvelles centrales nucléaires en Europe. Le gouvernement autrichien veut porter plainte auprès de la Cour de Justice de l’Union Européenne, le distributeur électrique Schoenau a directement déposé un recours auprès de la Commission Européenne.

Tous les citoyens de l’UE peuvent déposer un recours officiel devant la Commission Européenne (sans frais occasionnés) pour contester cette décision.

Lire  et signer la pétition (ewsschoenau)

 

Sans oublier que le kWh nucléaire anglais sera vendu plus cher que le kWh éolien !!! Nous sommes dans le dénis de réalité le plus complet.

19/11/14 EDF, travailler plus pour être plus ... irradié.

 

"EDF est confronté à une explosion du nombre des contaminations internes", peut-on lire dans un des articles publiés par Hexagones qui s’est procuré les résultats du laboratoire d’analyses médicales du géant français de l’énergie et a consulté les données de l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN).

"En quatre ans, le nombre de contaminations internes positives (c’est-à-dire qui ont généré une dose supérieure à 0,5 millisieverts), par ingestion de poussières radioactives, est passé de 0 à 1111 dans les centrales nucléaires en activité d’EDF", selon l’IRSN.
EDF  indique dans son rapport annuel pour 2013 que le niveau d’exposition des salariés du nucléaire aux rayonnements ionisants serait de « seulement 8 travailleurs », « sur les quelque 40 000 à 50 000 travailleurs », qui ont reçu « une dose annuelle supérieure à 14 millisieverts, sans pour autant atteindre la barre des 16 millisieverts, le niveau limite que l’électricien s’est fixé, un niveau inférieur à la norme française de 20 millisievert par an ».

Ces chiffres sont « sinon faux, tout du moins inexacts et totalement opaques », assure le site d’information...

Lire  (politis)

16/11/14 L'automne à Fukushima, dernières infos.

 

Au moment où Tepco s’apprête à faire de grosses dépenses de communication pour annoncer la fin du transfert du combustible de la piscine de l’unité 4, nous continuons à recevoir des nouvelles du Japon par HORI Yasuo dont les 3 derniers rapports sont riches d’enseignements : Tepco, qui a du mal à dévier l’eau de la nappe phréatique, ne réussit pas plus à geler l’eau des conduits souterrains, le système ALPS sensé décontaminer l’eau pompée tombe régulièrement en panne, on ne sait pas encore comment on va démanteler les 3 réacteurs dont les cœurs ont fondu, on recommence à commercialiser du riz issu de territoires contaminés, la route nationale n°6 a été rouverte malgré sa forte contamination, les Japonais s’opposent toujours à la réouverture des réacteurs nucléaires et les territoires décontaminés par le passé sont à nouveau radioactifs. Tepco, qui ne se reconnaît toujours pas responsable de la catastrophe et qui s’arrange pour diminuer les dédommagements aux victimes, va donc bientôt communiquer sur autre chose…

Lire  (fukushimablog)

15/11/14 Dernières nouvelles de Cigéo, centre de stockage nucléaire (par M Guéritte).

 

Pourquoi ?
1 - Pourquoi faire confiance au sénateur Bruno SIDO ?
Un élu Haut-Marnais “cumulard” (Président du Conseil général et sénateur de la Haute-Marne – président ou vice-président de l’OPECST – président du GIP de Bure)
qui avait des centaines de milliers d’euros sur un compte en Suisse :
http://www.huffingtonpost.fr/2014/11/13/bruno-sido-compte-suisse-jerome-cahuzac_n_6152022.html?utm_hp_ref=france&ir=France
et qui a d’énormes responsabilités dans la gouvernance du projet CIgéo à BURE.
http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=461
Si Bruno SIDO gère les déchets nucléaires avec la même éthique que pour son patrimoine...

2 – Pourquoi le chauffeur de Bruno SIDO s’est-il suicidé ?
http://www.villesurterre.eu/images/stories/bure-121214-suicide-ex-chauffeur-sido-l-affranchi.jpg
3 – Pourquoi un salarié de Bruno SIDO s’est coupé un doigt en pleine séance du Conseil général à Chaumont?
http://www.villesurterre.eu/images/stories/SIDO-131220-Doigt-coupe-Affranchi-de-Chaumont.pdf

4 – Pourquoi le Cahier d’acteurs n°97 du débat public : “CIgéo est un complot” est toujours censuré par la CNDP ?
Il expliquait notamment le rôle de Bruno SIDO dans le processus décisionnel de ce projet.
http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=490

5 – Pourquoi le Gouvernement est-il incapable d’empêcher le survol des centrales nucléaires par des drones ?
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/11/01/97002-20141101FILWWW00108-drones-il-faut-arreter-de-minimiser-le-risque.php

6 – Pourquoi les drones n’ont pas survolé laboratoire ou sites de stockage de déchets radioactifs de BURE,  SOULAINES et MORVILLIERS ?
Dommage, on aurait communiqué sur ces sites dont le premier problème est qu’on parle pas.

7 – Pourquoi le salon WNE au Bourget, WORLD NUCLEAR EXHIBITION est un échec ?
http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=532

8 – Pourquoi l’EDF triche dans ses déclarations à l’IRSN ?
http://www.politis.fr/Nucleaire-la-contamination-masquee,28980.html

9 – Pourquoi n’avez-vous pas encore donné votre soutien à Stéphane LHOMME de l’Observatoire du nucléaire, en procès avec AREVA ?
http://observ.nucleaire.free.fr/accueil-proces-areva.htm

10 – Pourquoi ne sortons nous pas vite de cette industrie nucléaire ?


Cordialement
Michel GUERITTE

PS : Aidez les enfants exposés aux radiations dans les territoires radioactifs en Belarus suite à la catastrophe de Tchernobyl
Investissez dans un livre-DVD : “Tchernobyl for ever”
http://fr.ulule.com/tchernobylforever

09/09/14 Areva annonce un retard de neuf ans pour son EPR finlandais. Sans compter l'allongement de la facture, déjà 6,9Mds € au lieu de 3.

 

(AFP) - Le réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR qu'Areva construit à Olkiluoto, en Finlande, devrait entrer en service en 2018, avec neuf ans de retard sur le calendrier initial, a annoncé Areva, qui a accumulé d'importants déboires sur ce chantier colossal lancé en 2005.
Le groupe français et son partenaire allemand Siemens refusaient depuis plus d'un an de donner une date de mise en service de l'EPR, en construction depuis 2005 à la centrale d'Olkiluoto (sud-ouest de la Finlande) et dont le démarrage commercial avait d'abord été repoussé de 2009 à 2016.

Lire  (scienceetavenir)

 

Nous, on parie toujours une bouteille de Savagnin que ce réacteur ne pourra fonctionner en permanence à sa puissance nominale (doublement de puissance = multiplication de la rapidité de gestion par 4, et les limites sont humaines).

12/08/14 Fukushima, Tepco avoue. 700 millions de Bq de tritium déversés dans le Pacifique. Il ne sera pas possible de démanteler les cœurs des réacteurs.

 

2000 tonnes d'eau fortement radioactive ont été déversées dans le pacifique le 05/08/14, portant le total à 700 millions de Becquerels (assez peu comparé aux 12 x 1018 Bq de Tchernobyl, mais c'était un accident majeur).

Malheureusement, le Pacifique (on s'en doutait) est devenu une poubelle.

Lire  (hillionfukushima)

 

TEPCO avoue – TEPCO communique.
Ainsi apprenait-on le 23 juillet 2014 que TEPCO avait reconnu devant les membres de l’Autorité de régulation nucléaire japonaise (NRA) que le 19 août 2013, 280 milliards de becquerels de césium 134/137 avaient été rejetés du site par heure, contre 10 millions de becquerels/h habituellement, et ce durant quatre heures.
Cela porte l’impact total à environ 1.120 milliards de becquerels. Une information que TEPCO s’est donné beaucoup de mal pour cacher, ...

Depuis le début de la catastrophe, le 11 mars 2013, TEPCO persistait à communiquer sur une fusion partielle du réacteur n°3 de Fukushima Daiichi, l’évaluant à 60%. Mais hier, l’aveu est finalement arrivé : c’est 100% du réacteur, qui, rappelons-le, fonctionne avec 30% de combustible MOX depuis septembre 2010, qui serait en fusion.
Ce chiffre de 100% n’est pas une surprise pour les experts, qui s’accordent à dire que les réacteurs 1 et 2 sont, selon toute probabilité, dans le même état. ...
Aujourd’hui, retirer le corium d’un réacteur est une tâche inédite, non prévue, non envisagée à la conception des réacteurs, et surtout impossible dans l’état actuel des connaissances techniques.
C’est ce que les citoyens japonais vont devoir affronter : pendant ce temps-là, le gouvernement veut relancer les réacteurs à l'arrêt et la consommation d'électricité (le nucléaire compte pour 10%) n'a pratiquement pas diminué.

Lire  (greenpeace)

Lire consommation électrique du Japon (wikipedia)


Le Japon n'a tiré aucune leçon de cet accident -le reste du monde non plus *-, on consomme toujours autant d'énergie, on ne cherche pas d'alternative et il faut que ça continue.

* Sauf l'Allemagne et la Suisse.

12/07/14 Le nucléaire, méconnu, craint et tabou. Sondage IFOP.

 

Un sondage révèle que deux tiers des Français trouvent le sujet tabou. Ce sont les sondés qui résident à proximité des centrales qui s'en méfient le plus.
Le nucléaire a beau fournir plus de 70% de notre électricité, la technologie reste mystérieuse et n'inspire pas confiance aux Français. Un sondage Ifop pour l'Association nationale des comités et commissions locales d'information (ANCCLI) sur le nucléaire*, publié ce mardi dans Le Parisien, révèle que seuls 9% des Français associent cette énergie au progrès. En outre, pour 66% d'entre eux, le nucléaire est un domaine tabou.

Lire la suite (lefigaro)

 

Psstt ! mesdames et messieurs les sondés, venez par ici et feuilletez ce site pour trouver des idées (pages Trucs et astuces, Revivre, ...) et diminuer fortement votre consommation d'énergie, apprenez à vivre autrement, simplement. C'est le meilleur moyen de faire reculer nos nucléocrates aveugles, sourds et muets, le meilleur boycott est de ne pas faire comme ils veulent.

10/07/14 L'enfouissement des déchets dépend de la direction du vent. Donc de girouettes.

 

Le stupéfiant coup de force du gouvernement pour imposer l’enfouissement des déchets nucléaires.
Jeudi matin (19/06), Reporterre publiait le texte de projet de loi dont les grandes lignes - mais pas le texte lui-même - avaient été présentées à la presse mercredi par la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal.
Mais dans la nuit de mercredi à jeudi... ce texte a été modifié. Le gouvernement y a introduit deux nouveaux articles visant à accélérer la mise en oeuvre du Centre industriel de stockage géologique pour les déchets nucléaires, CIGEO, à Bure (Meuse). Comment, par qui et dans quel objectif ? Reporterre a mené l’enquête.

La chronologie du coup de force
Mercredi 18 juin, 17 h 35. Journalistes, politiques et experts intéressés par les questions de l’énergie bruissent de la présentation, quelques heures plus tôt, du projet de loi par Ségolène Royal. On cherche à comprendre comment sera réduite la part du nucléaire à 50 %, on évoque le mutisme de la ministre concernant la baisse de consommation d’électricité, on s’interroge sur l’avenir de Fessenheim, non mentionné…

Lire la suite (reporterre)

27/06/14 Les enfants de Fukushima sont en train de mourir.

 

Plus de 48 % des 375.000 jeunes – presque 200.000 enfants – testés par l’Université de Médecine de Fukushima, vivant à proximité des réacteurs souffrent aujourd’hui d’anomalies pré-cancéreuses de la thyroïde, principalement de nodules et de kystes. Le taux est en voie d’accélération.

Lire (news360x)

 

Vive l'EPR, 2 fois plus puissant et plus toxique

18/06/14 Dernières nouvelles de Fukushima : le mur de glace ne prend pas.

 

 La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a reconnu mardi que la technologie de mur de glace qu'elle veut employer pour stopper les courants d'eau souterraine autour des réacteurs ne prenait pas dans le premier pan dressé entre un réacteur et la mer.
Avant même de se lancer dans la construction d'un rempart de glace souterrain de 1,5 kilomètre tout autour des quatre réacteurs accidentés, la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) est en train d'employer la même technologie au pied du réacteur 2 pour stopper les fuites d'eau contaminée vers la mer depuis des tranchées souterraines.

Le pan de mur construit avec des tuyaux verticaux emplis d'un liquide réfrigérant pour congeler le sol ne prend pas comme prévu, bien que les opérations aient débuté il y a maintenant un mois et demi. "Nous ne parvenons pas à faire baisser partout la température de l'eau pour qu'elle se transforme en glace", a expliqué un porte-parole de Tepco.

Lire (7sur7be)

 

Pour comprendre le pourquoi de ces travaux, il faut savoir que le sous-sol est devenu fortement radioactif et que les eaux souterraines ( + fuites de la centrale) traversent ces sols avant de se déverser en mer. Tepco a relevé 3 100 000 Bq/m³ de tritium dans un échantillon pris près du réacteur 2. L’échantillon est du 28 mai 2014.

Lire (wikistrike)

29/05/14 Le prix de l’énergie la plus dangereuse au monde sera bientôt plus élevé que celui de l’éolien !

 

Un rapport de la cour des comptes sur la filière nucléaire rendu public mardi 27 mai fait état d’une augmentation du prix de production du MégaWatt heure en France de 20% depuis 2010. Concrètement, le coût du Mwh est passé en 3 ans de 48,6 euros à 59,8, cette hausse étant évidemment répercutée sur la facture des clients. Cette augmentation substantielle s’explique en grande partie par le vieillissement du parc nucléaire français qui demande à EDF des opérations de maintenance de plus en plus coûteuses. Les travaux d’infrastructures destinés à la prolongation de la durée de vie des réacteurs au delà de la limite des 40 ans fixée lors de leur conception entraînera également des dépenses pharaoniques de l’ordre de 55 milliards d’euros d’ici 2025.
Ce coût ne prend en effet vraisemblablement pas en compte l’intégralité des frais de démantèlement des centrales qui ont été provisionnés par EDF à hauteur de 43,7 milliards. Ce provisionnement a été calculé sur la base d’un coût estimé à 15 % du prix de conception mais semble insuffisant au vu des expériences récentes qui le situeraient plutôt aux alentours de 25 %, comme c’est le cas aux Etats-Unis …
Pour comparaison, l’éolien terrestre a un coût moyen sur 20 ans compris entre 63 et 77 euros le MWh ou encore entre 60 et 68 euros selon les sources, le tout sans frais pharaoniques de démantèlement, sans déchets radioactifs, sans risque de catastrophe atomique, et bien évidemment sans difficultés d’approvisionnement en uranium…

 

Cependant, le lobby nucléocrate est fortement implanté en France, et alors que les investissements consentis pour réaliser le centre d’enfouissement des déchets ultimes à Bure ont été estimés par l’ANDRA (Agence Nationale de gestion des Déchets Radioactifs) entre 13 et 36 milliards d’euros (non provisionnés par EDF ceux-là mais payés directement par le contribuable…), on voit mal les élites faire machine arrière, et ce, malgré les interrogations et les résistances que soulèvent le projet, notamment en matière de sécurité.

Lire (lesmoutonsenrages)

 

Dans le cas de l’EPR de Flamanville qui réunit toutes les caractéristiques d’un désastre industriel puisque, au vu des sommes investies, le réacteur de « dernière génération » aura un coût de production du Mwh de près de 107 euros, soit presque le double des réacteurs actuels et 60% plus cher que l’éolien terrestre !

11/04/14 Diaporama Greenpeace. Hors d'âge.

 

Greenpeace nous offre un beau diaporama sur la situation des centrales nucléaires françaises.

Faites attention, dans la partie gauche, le texte peut disparaître en bas de page, il faut utiliser l'ascenseur juste à droite du texte (il n'y en a pas à droite de la page).

Voir (greenpeace)

25/03/14 EDF et Areva sont dans un bateau, les 2 tombent à l'eau ... Que reste-t-il ?

 

C’est un vrai naufrage, mais il ne faut pas le dire, car le nucléaire, c’est la France. Du côté d’Areva, les chantiers apocalyptiques du réacteur EPR. Du côté d’EDF, 300 milliards d’euros à trouver. Il va falloir qu’on paie.

Grande, grande mais grande folie. Areva, notre si beau champion du nucléaire est dans une telle panade que si l’État n’obligeait pas la société française à garantir son avenir, elle fermerait ses portes. Comme on ne trouvera pas cela dans les journaux sérieux – ceux qui croquent les 50 millions de pub annuelle d’Areva -, Charlie se dévoue une fois encore. Premier point, Areva perd du fric, le nôtre, car la boîte est censée nous appartenir. En 2011, coulage net de 2,5 milliards d’euros. Pas grave, dit l’autre, ça va s’arranger. En 2012, de nouveau, une perte de 99 millions d’euros. Pas grave, dit l’autre, qui est le patron en titre, Luc Oursel, ça va s’arranger. Le directeur financier Pierre Aubouin, avance l’hypothèse d’un bénéfice en 2013. Pas mal tenté, mais gravement foiré : les chiffres viennent de tomber, et la perte est de 494 millions d’euros l’an passé.

 

Que se passe-t-il ? .. Finies les vieilleries, l’EPR va bouffer tous les marchés. Il est plus puissant, plus sûr, produit 22 % d’électricité en plus qu’un réacteur classique pour la même quantité de combustible nucléaire, et tout cela est normal, car l’EPR exprime le génie technique français. Sur le papier. Dans la réalité, le bordel est complet. ...

Lire (altermonde, mais l'article originel vient de Charlie Hebdo)

19/03/14 Greenpeace et Fessenheim. Seriez-vous prêt à habiter à proximité d'une centrale nucléaire ?

 

On a tout entendu aux informations sauf ceci :

Oui  18,8%                       2676 votes

Non 70,9%                       10088 votes

Ne se prononce pas 10,3%    1470 votes

                              Total : 14234 votes

Lire (francetvinfo)

 

Il est nécessaire de faire comprendre aux français qu'on ne peut pas continuer à consommer/gaspiller de l'électricité à tout va et rêver de centrales nucléaires le plus loin possible. Il faut savoir que si vous consommez 1kWh pour vous chauffer, il faut en produire 3. Soit 2 kWh qui partent en chaleur dans l'atmosphère par les grandes tours de refroidissement. L'électricité devrait être réservée à des usages nobles (moteurs, électronique, ...) C'est le résultat de 40 ans d'enfumage.

Il y a un écart de 1 à 9 entre les français économes et les gaspilleurs.

Lire (universnature)

11/03/14 Fukushima, allons voir du côté des pro nucléaires.

 

Mais oui, on ne peut s'opposer efficacement au nucléaire sans avoir compris leurs arguments. Voici ce qu'avance JM Jancovici sur 20mn (Lire)

 

- Remplacer une centrale nucléaire par l'énergie du vent impose de construire quelques milliers d'éoliennes ET de construire des centrales à énergie fossile ou des barrages pour les jours ou les heures sans vent. Est-ce un bon arbitrage?

- Ces arguments sont recevables dans le cadre du gaspillage énergétique d'une économie du toujours plus et surtout du "toujours identique". Avez vous remarqué comme chacun veut que tout se passe de la même façon le 01 Janvier comme le 01 Juillet : des routes dégagées, même température à la maison au boulot, etc.

Pas de pot, tout le monde commence à s'apercevoir, et pas seulement pour le nucléaire, que ce système est intenable.

 

- La bonne question ne me semble pas être de savoir si le nucléaire "est dangereux", mais s'il est plus ou moins dangereux que nos autres activités industrielles. Il est moins dangereux que la chimie, de très loin, comme l'attestent des statistiques des Nations Unies, et que le pétrole et le charbon qui font plus de morts selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé.

- JMJ fixe sournoisement les limites de la discussion : le nombre de victimes. Il faut savoir que le nombre de victimes de Tchernobyl a été fixé par les pro nucléaires dans un bureau de Washington.

- Comparer les morts de Tchernobyl avec ceux des mines de charbon est spécieux : c'est oublier la condamnation de milliers de km2 et la vie (en général) de ces contrées contaminées, ce prix est comptabilisé à zéro !!! En remarquant que ce monsieur comptabilise les morts comme il comptabilise des €uros.

 

- L'énergie abondante omniprésente ne pourra pas subsister avec juste des renouvelables.

- Nous sommes bien d'accord avec JMJ, c'est bien pour ça qu'il faut changer de direction, revoir la conception économique de nos sociétés, retrouver une certaine souplesse et une plus grande adaptation aux conditions extérieures changeantes. En fait, devenir raisonnable et ne plus écouter les J6M*.

 

Pour les autres informations concernant le 3ème anniversaire de la catastrophe de Fukushima, nous vous proposons le site de Greenpeace.

Lire (greenpeace, retour de fukushima)

 

* JeanMarieMessierMoiMêmeMaitreduMonde.

06/03/14 La France publie son plan en cas d'accident nucléaire majeur. Ca y est, on n'admet plus que c'est impossible (pour nous, c'est même probable).

 

Un accident nucléaire grave est France est maintenant officiellement reconnu comme une possibilité à laquelle il faut se préparer : c’est le sens du "Plan national de réponse ’Accident radiologique ou nucléaire majeur’ publié le 3 février par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité intérieur.
... Les responsables politiques français devraient maintenant dire clairement si le maintien de l’appareil nucléaire du pays mérite qu’on prenne le risque de voir, comme en Biélorussie ou dans le nord du Japon, des milliers de kilomètres carrés du pays interdits à la vie humaine pour des décennies.

Lire (mediapart)

 

Pour nous, l'utilisation des centrales nucléaires doit se faire en régime continu pour ne pas "jouer" sur les points faibles des centrales : les soudures au niveau de la cuve et les criques (micro fissures du métal dans la masse) au gré des changements de température fréquents. En France ce n'est pas le cas puisqu'entre les demandes mini et maxi, la production varie de 1 à 2 et plus, la régulation se fait aussi sur le nucléaire, ce qui n'est pas le cas des autres pays. C'est la raison pour laquelle nos centrales vieillissent prématurément et que l'accident n'est plus une hypothèse anecdotique.

02/03/14 Abandon en cours de l'EPR finlandais de Kiluoto.

 

Le réacteur EPR de Finlande est en cours d'abandon par Areva qui retire ses salariés...
Le crash de l'industrie nucléaire française précède celui de l'ensemble de la filière...
Le quotidien économique finlandais Kauppalehti a confirmé (*) ce vendredi 28 février 2014 les informations qui circulaient depuis quelques temps au sujet du chantier du réacteur EPR situé à Olkiluoto (Finlande) : le constructeur du réacteur, le français Areva, vient de mettre un terme aux contrats de travail d'une cinquantaine de contremaîtres, les derniers encore en poste devant suivre la même voie fin mars.

Il s'agit donc d'une véritable bérézina pour Areva qui abandonne le chantier de ce réacteur, commencé en 2005, désormais pratiquement à l'arrêt, et sous peu totalement stoppé. Officieusement, la mise en service de l'EPR serait repoussée à 2018 voire 2020, c'est à dire 15 ans après le début d'un chantier qui devait être bouclé en 4 ans et demi !

Lire (obsernucleaire)

02/03/14 La France sort du nucléaire. Mais elle ne le sait pas (point de vue suisse).

 

Une conseillère nationale vert'libérale assiste, amusée, au choix subi des Français de rester pieds et mains liés au nucléaire, tandis que la stratégie énergétique 2050 du Conseil fédéral lui paraît bien plus judicieuse.
La France compte actuellement 58 réacteurs nucléaires, tous construits entre 1977 et 1999. Or, pour que le gouvernement français, qui veut maintenir 80% de son parc nucléaire, atteigne son but, il faudrait que les Français construisent un réacteur par année pendant les 40 prochaines années.
Or, un seul réacteur est en construction, celui de Flamanville. Il a 4 ans de retard et au lieu de coûter 3,3 milliards d'euros (4 milliards de francs), il va en coûter 8,5 (plus de 10 milliards de francs)!
Comme la France ne renouvelle pas son parc nucléaire assez vite, elle est en train de sortir du nucléaire mais visiblement, elle ne s'en rend pas encore compte. Alors que la France va subir la transition énergétique, la Suisse a fait un autre choix. ...

 

Oui, la transition énergétique aura un coût mais lorsque l'on voit ce que coûtent les nouveaux réacteurs nucléaires en France ou en Finlande, le prix sera bien moindre.

Lire (tribunedegeneve)

15/02/14 Cigéo, il est urgent d'attendre.

 

La Commission nationale du débat public a présenté, ce mercredi 12 février, son bilan du débat sur le projet de centre de stockage de déchets radioactifs de Bure (Cigéo). Biaisé dès le départ par les pouvoirs publics, cet exercice de concertation s’achève logiquement. La CNDP estime qu’il est urgent d’attendre avant d’entamer les travaux.

Lire (jdle)

15/02/14 Marie Claude, je t'aime. Déclaration à MC Dupuis, directrice de l'Andra, à propos du stockage de déchets à Bure.

 

... Bon, je vais droit au but.
On est le 14 février.
Avant hier c’était le 12.
Jour de la publication du compte rendu et du bilan du Débat public sur Cigéo.
Tout le monde le sait.
Tu as maintenant 90 jours pour répondre, et pour t’en sortir honorablement.
Je peux t’aider.
Et tu sais qu’au vu du contenu de ce qui vient d’être publié (3)
tu as intérêt à oublier ce projet.
Tu peux même inventer un prétexte.
C’est pour toi, c’est pour ton bonheur, notre bonheur, que je te demande ça.

Je te le dis et le re-redis (4) mon amour, ce n’est pas possible.
Tu vas être responsable devant l’Histoire de l’humanité.
Tu ne peux pas prendre cette responsabilité d’enfouir les pires déchets,
même chez ces Indiens de Meusiens et ces Niais de Haut-Marnais !

Laisse tomber.
Qu’est ce que ça va te rapporter à toi ?
Que des ennuis ! Comme disait ma mère.

Lire la suite (michelgueritte)

 

Le texte est suivi de nombreuses références à consulter sur les projets de stockage de de déchets nucléaires à Bure et Soulaines.

06/02/14 Le point sur le nucléaire en France. Filière nucléaire, choix, stockage des déchets, ... Par Gérard Lacroix, et reçu de lui.

 

Question abordée :
La question de la responsabilité des acteurs publics (ou plutôt de leur irresponsabilité) qui portent à bout de bras le développement de la filière électronucléaire en France, avec le soutien inconditionnel des pouvoirs publics, depuis un peu plus d’un demi siècle, me semble une des questions les plus importantes à trancher.

Je profite de ce débat organisé dans le cadre de la Commission nationale du débat public relatif au projet Cigéo pour ouvrir cette question fondamentale devant les citoyens. (Je note que cet aspect juridique se pose également dans le cadre de toutes les problématiques environnementales ou de santé qui font depuis de nombreuses années l’objet justifié de contestation de la part de la société civile qui souligne comme pour le nucléaire, la manipulation systématique de l’information, les discriminations administratives et fiscales, les financements publics et l’irresponsabilité des acteurs qui soutiennent ces techniques dangereuses, ou l’utilisation sans précaution, de toxiques, mortifères à terme). Télécharger (cndp, 4 pages).

22/01/14 Nucléaire civil et nucléaire militaire, même combat. Et toujours aussi peu de français qui s'y intéressent. Les pro nucléaire ont bien fait leur boulot.

 

Pourquoi les nations qui possèdent la bombe s'opposent-elles à l'Iran qui la veut sans la vouloir tout en la voulant ? Nous ne répondrons pas, n'ayant pas d'entrées au ministère de la défense, mais on peut deviner.

Il n'est pas possible de faire une bombe atomique sans industrie nucléaire civile qui fournit l'isotope d'uranium nécessaire. Il reste à le purifier (on dit "l'enrichir"). Puis, quand on a la bombe, on en fait péter quelques unes pour voir si on ne s'est pas trompé. Jusque dans les années 60, ça se faisait à l'air libre (à l'époque, personne ne savait écrire le mot écologie).

Les chinois, un peu en retard dans la barbarie atomique, l'ont fait dans les années 70 dans une région où il n'a jamais plu de mémoire d'homme. Résultats : une radioactivité ambiante 2000 fois supérieure à la normale pendants plusieurs heures, voire des jours du côté d'Urumchi, et l'on soupçonne jusqu'à 190 000 personnes d'y avoir laissé leur vie (cancers, ...).

Mais en France, ça n'intéresse personne : on ne fait pas de l'électricité nucléaire pour rendre service à la population, mais pour faire des bombes. La preuve ? l'EPR de Flamanville produira une électricité plus chère que des éoliennes (mais en continu, OK).

Le nucléaire civil tue donc exactement autant que le nucléaire militaire et vice versa. CQFD.

Vous ne nous croyez pas ? Il y a une filière nucléaire plus économique et au point depuis près de 40 ans : les réacteurs à Thorium qui ne permettent pas de fabriquer des bombes et produisent des déchets moins nuisibles. De plus, ils ne peuvent pas péter comme à Fukushima.

Nous consommons de l'électricité nucléaire pour avoir le pouvoir de tuer. Russie, USA, Grande Bretagne, Chine et autres font de même pour les mêmes raisons.

Lire (scienceetavenir)

06/12/13 Ca sent mauvais sous les jupes de Dame Areva ? Procès à Paris le 20/12.

 

L'affaire a commencé il y a exactement un an, le 3 décembre 2012 (cf chronologie détaillée ci-dessous) : l'opposition parlementaire nigérienne accuse le ministre des finances d'avoir modifié de façon illégale le projet de budget 2013 ...pour y faire figurer un curieux "don d'Areva" de 26 millions d'euros (le montant réel sera finalement de 35 millions).
Qui plus est, il est vite apparu que ce versement était directement affecté à l'achat d'un nouvel avion pour le président du Niger, M. Issoufou, dont il n'est pas anodin de rappeler qu'il a été auparavant... directeur d'une filiale d'Areva d'extraction de l'uranium du Niger !

Sur la base de ces éléments, mais aussi d'autres pièces édifiantes, l'Observatoire du nucléaire a alors dénoncé "une manoeuvre de corruption, probablement sur le plan légal et assurément sur le plan moral, par Areva qui entend ainsi perpétuer sa mainmise sur les réserves d'uranium du Niger".
Areva a dans un premier temps nié la réalité de ce versement (cf dépêche AFP du 12 décembre 2012 : http://bit.ly/RqDteK ) et simultanément attaqué l'Observatoire du nucléaire et son directeur en justice. Depuis, Areva a multiplié les versions différentes de cette affaire, reconnaissant finalement - face aux pièces accablantes diffusées par l'Observatoire du nucléaire - la réalité du fameux "don".

Lire (mediapart)

01/11/2013 EPR en Grande Bretagne. Le prix du kwh est doublé, preuve qu'il n'est pas rentable.

 

Après des mois d’âpres négociations, le gouvernement britannique et EDF ont officialisé lundi 21 un accord sur le prix de vente de l’électricité fournie par les deux réacteurs EPR (European Pressurized Reactor) qu’EDF veut construire au Royaume-Uni, sur le site d’Hinkley Point.

 Or, on a appris hier que ce prix est établi à 92,5 livres le mégawattheure (soit 109 euros) et que cet accord sur le prix durera 35 ans à partir de la mise en service des réacteurs.
92,5 livres, c’est deux fois le prix de l’électricité aujourd’hui en Grande-Bretagne! Pour comparer avec la France le prix du mégawattheure en France est de 49,50 €, selon le rapport de la Cour des Comptes de janvier 2012. Mais EDF se réjouit, dans sa communication, des 109 euros négociés en Grande-Bretagne !
Avec cette annonce lancée avec force cocorico, le mythe de l’électricité moins chère du nucléaire prend un nouveau coup … Cet accord montre surtout que le nucléaire n’est plus compétitif et a besoin des aides d’états pour survivre.

Voir (greenpeace)

27/09/13 Fusion froide, pourquoi si peu de recherche ? Le point en vidéo.

 

Depuis son annonce en 1989, l'omerta commence à plier. Les raisons ? Imaginez que vous puissiez produire chez vous de l'électricité à 0,01€ le kwh ? Plus besoin d'EDF, de lignes haute tension, etc., etc.

Attention : nous ne nous aventurons pas dans les délires de "l'énergie libre" véhiculée par de doux inventeurs diplômés en stroumpfologie (nombre d'entre eux ne font pas la différence entre puissance apparente et puissance réelle), ici on est dans le sérieux.

 

M. Jean-Paul BIBERIAN , chercheur et maitre de conférence à l'université de Luminy (Marseille), sur le thème d'une nouvelle forme d'énergie écologique , et peu couteuse : "la fusion froide".

Si vous ne pouvez pas tout regarder : à 21 mn, explication de la fusion froide, à 52 mn pourquoi le silence puis à 60 mn "qui décide".

Voir (youtube, 1h10)

12/09/13 Fukushima, les Japonais n'ont pas fini de payer la note : 500 millions de $ de plus pour les fuites d'eau.

 

Le Japon a promis près de 500 millions de dollars pour contenir les fuites et décontaminer l’eau radioactive de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, intensifiant les efforts du gouvernement pour gérer l’héritage laissé par la catastrophe nucléaire d’ici un quart de siècle.

Lire (actualitesnewsenvironnement)

30/08/13 Fukushima, tout va très bien Madame la marquise. Plus rien ne va, lettre ouverte à Areva &Co.

 

Messieurs les promoteurs de l’énergie nucléaire,
Avez-vous entendu l’appel au secours international lancé par l’électricien Tepco et par le gouvernement japonais il y a quelques jours ? Cet appel s’adresse à vous, experts nucléaires, pour trouver une solution rapide à l’urgence actuelle.
Quelle est cette urgence, alors que l’arrêt à froid a été déclaré en décembre 2011 ?
Depuis deux ans et demi, nous sommes témoins impuissants de ce qui se passe à Fukushima. 3 cœurs fondus, 3 coriums perdus, 3 enceintes de confinement percées, 3 explosions atmosphériques, 3 piscines de combustible en position instable. A la limite, on aurait encore pu espérer qu’une fois le nuage passé, les coriums refroidis et les piscines vidées de tout combustible, tout était maîtrisé. Mais on est loin d’une stabilisation de la situation. On se retrouve plutôt proche d’un clash.

Lire (Pierre Fetet)

17/08/13  Le nucléaire est en train de ruiner la France !

 

C'est Corinne Lepage qui nous le révèle. Sur le plan de notre balance commerciale, si le secteur nucléaire a durant un temps dopé nos exportations, il n'en n'est plus ainsi depuis longtemps et nous consommons toujours autant de pétrole. Aucun EPR n'est vendu et ne risque de l'être compte tenu de l'enlisement des chantiers finlandais et français. Échecs successifs à Abu Dhabi, aux Emirats arabes Unis, aux Etats Unis et en Tchéquie.
Sur le plan industriel, la situation est encore plus grave
L'industrie nucléaire est arrivée à tuer dans l'œuf tout développement massif des ENr, empêchant toute filière nationale puissante de voir le jour. Non seulement la France sera dans l'impossibilité de respecter son objectif de 23% d'ENR en 2020, s'exposant à des sanctions financières, mais encore, elle perd chaque jour un peu plus la possibilité de créer et développer ses entreprises dans les ENr.
12.000 emplois ont été volontairement sacrifiés par le gouvernement Sarkozy et les efforts actuels sont dérisoires et n'ont en aucune manière l'ambition de rattraper le temps perdu. Or, c'est en libérant ce secteur et en encourageant les particuliers et les entreprises à se doter d'ENr que les industriels pourraient voir leur marché croître... sauf qu'il n'en n'est pas question. Les ENr sont condamnées à rester anecdotiques en France parce que le choix nucléaire exclut toute autre solution.
Les investissements en RD se font toujours massivement dans le nucléaire (ITER, ASTRID) et non dans les technologies indispensables que sont le stockage de l'énergie, le développement des éoliennes d'une nouvelle génération, ou les progrès dans le solaire. Quant à des choix simples comme la généralisation de la méthanisation dans l'agriculture, l'interdiction du chauffage électrique et l'obligation de doter toute construction nouvelle d'un chauffage à base d'ENr, ils sont bannis. Ce serait pourtant des solutions simples et économiques. ...
Le prix de l'électricité va monter sauf que cette hausse va désormais être très largement le fait du nucléaire qui sera plus cher que l'éolien terrestre -les courbes sont en passe de se croiser en Allemagne- et sans doute le solaire va suivre (le prix du nucléaire augmente quand le prix des ENr baisse). Et ce coût va devenir insupportable pour de nombreuses raisons. ...

Lire (jpgrau)

10/08/13 Fukushima, situation d'urgence décrétée.

 

L’autorité de sûreté nucléaire japonaise sonne l’alarme alors que l’opérateur de la centrale ne parvient pas à contenir l’eau radioactive qui se déverse dans l’océan.
Cette eau contaminée, qui a atteint une barrière en sous-sol, est en train de monter vers la surface et dépasse les limites légales de d’écoulement radioactif, a expliqué Shinji Kinjo, responsable d’un groupe de travail à l’Autorité de régulation nucléaire.
Les contre-mesures prévues par l’opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco) ne sont qu’une solution temporaire, estime-t-il et Tepco ne réalise pas que l’heure est grave, ajoute-t-il. »C’est pourquoi nous ne pouvons tout simplement pas laisser cela à Tepco tout seul. [...] Actuellement, nous avons une situation d’urgence ».

Lire (wikistrike)

 

Tepco a toujours cherché à minimiser les faits, particulièrement concernant les radiations, ne communiquant que sur le césium 137 et faisant silence sur les autres radiations. Pire, personne ne sait où se trouve les corium (cœur radioactif) des centrales endommagées et qu'il faut arroser en permanence pour éviter l'accident majeur. A ce niveau, aucun progrès en 2 ans et demi tellement l'environnement est radioactif.

27/06/13 - En 2017, la facture d'électricité "nucléaire" deviendra plus chère qu'une facture "transition énergétique". Il faut choisir aujourd'hui.

 

Pour réaliser cette simulation, Greenpeace s’est appuyée sur plusieurs études..
On y constate ainsi que la facture du nucléaire augmentera d’environ 25% dans les hypothèses les plus conservatrices d’ici 2017 (soit +266€ en moyenne par an et par foyer).
De son côté, le choix de la transition énergétique permettrait de limiter la hausse de la facture à environ 15% (soit +148€ en moyenne par an).

Pourquoi la facture augmente-t-elle dans tous les cas ?
La hausse du prix de l’électricité s’explique, dans les deux cas, par la sous-évaluation actuelle du prix réel de l’électricité (et un rattrapage est nécessaire). D’autre part les investissements nécessaires dans l’appareil productif sont dans les deux cas très élevé.
Comment expliquer la différence de hausse entre les deux factures ?
- La consommation globale d’électricité (nombre de kWh/an) augmente de 5% dans la
facture du nucléaire (projection RTE) quand elle diminue de 10% dans le cas du Projet E
(transition énergétique) grâce notamment à un programme ambitieux de rénovation des
logements.
- Les investissements de prolongation des vieilles centrales et de renforcement de la
sûreté sont évalués aujourd’hui par EDF à hauteur de 55 milliards d’euros. Ils devront
être réalisés dans le cas du scénario de prolongation du nucléaire alors que dans le
cadre du Projet E, 10 des 58 réacteurs français auront été fermés en 2017. Les coûts de
sûreté sont donc moins élevés.

Lire (greenpeace)

27/06/13 Témoignage d'une française au Japon. Et du Mox français y est livré !

 

Je vous écris du Japon, je viens d’apprendre qu’un débat au sein de l’Assemblée Nationale, ce soir, fera enfin sortir de l’ombre la douloureuse question du nucléaire. Vous allez notamment évoquer l’accident de Fukushima. Je vous dis MERCI d’aborder enfin ce que nous savons tous ici, au Japon, mais que personne ne veut entendre en France. Laissez-moi rêver et espérer un peu : je vais vous parler du Japon en quelques lignes et je souhaite que vous lisiez ce message avant votre première réunion.... Oui, la situation à Fukushima est terrifiante. Non, nous ne voyons pas d’issue.

... Plusieurs ingénieurs de la centrale de Fukushima l’ont déclaré à la presse ces dernières semaines: ils sont incapables de prévoir ce qui va se passer demain, la semaine prochaine, le mois prochain. Toute leur énergie se concentre sur ce problème des 390 000 tonnes d’eau déjà stockées sur le site et des 400 tonnes journalières supplémentaires. Ils essaient juste d’avoir une heure d’avance sur l’eau, rien qu’une petite heure à la fois. L’un d’entre eux l’a dit : « S’il se produisait un nouvel accident (et comment ne pas y penser, dans l’état où se trouve le site, et alors que les secousses sismiques se poursuivent et se répètent inéluctablement ?), s’il se produisait un accident, donc, NOUS NE POURRIONS PAS Y FAIRE FACE. » J’ai envie de crier AU SECOURS ! Qui, mais qui sera enfin assez sensé pour intervenir ici au Japon, pour stopper ce massacre en préparation, pour freiner la course folle du Japon vers la reprise du nucléaire alors que nous avons cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes ? Le gouvernement japonais est dans le déni. La population se sent impuissante et préfère, trop souvent, feindre de croire le discours officiel.

Lire (lemonde)

16/06/13 Enquête pour construire une nouvelle poubelle nucléaire à la centrale du Bugey. Encore une !

 

C'est bien le problème le plus important. Les centrales nucléaires sont dangereuses maintenant (Tchernobyl, Fukushima, Three Mile Island, ...), disons 50 ans. Et leurs déchets sont dangereux pour des milliers d'années.

Lire (stopbugey)

C'est bien tout le problème : quand il n'y aura plus de nucléaire, les déchets vont empoisonner la vie de nos enfants, petits enfants, arrières petits enfants, .... Comme dans les histoires où le méchant dit : "vous serez maudits jusqu'à la 49ème génération". Mais là, ce n'est pas une histoire, c'est ce que nous faisons.

La 1ère chose à faire est d'arrêter de produire des déchets donc savoir arrêter nos gaspillages énergétiques (on construit toujours autant de chauffages électriques).

05/06/13 Fukushima : le Japon rejette un rapport accablant de l’ONU.

 

Le 27 mai, Anand Grover, rapporteur spécial du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies, présentait à Genève les résultats de sa mission de novembre dernier à Fukushima. Une fois n’est pas coutume, les Nations unies ont fait leur travail : protéger. Ou, tout au moins, émettre la ferme intention de le faire. Voici les principales conclusions de ce rapport [PDF en anglais] accablant pour le gouvernement japonais.

Le 27 mai, Anand Grover, rapporteur spécial du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies, présentait à Genève les résultats de sa mission de novembre dernier à Fukushima. Une fois n’est pas coutume, les Nations unies ont fait leur travail : protéger. Ou, tout au moins, émettre la ferme intention de le faire. Voici les principales conclusions de ce rapport [PDF] accablant pour le gouvernement japonais.
Le rapport critique l’absence de distribution effective à la population de tablettes d’iode. Et remet en question le système de protection sanitaire des travailleurs : l’accès aux examens médicaux n’est pas systématique (contrairement à ce que la loi prévoit) et les résultats ne sont pas transmis aux autorités ; la main-d’œuvre embauchée par les sous-traitants, majoritaire, n’accède pas à de tels examens.

Lire (rue89)

Nota : Les « bases scientifiques » du rapport Grover, seraient, selon les autorités japonaises, inexistantes. On s'en serait douté !

18/05/13 Tchernobyl, on soigne enfin les humains !

 

27 ans après l'accident de Tchernobyl, 100 000 personnes vivent encore en zones contaminées. Un centre médical fraîchement inauguré va permettre d'assurer un suivi médical des populations.
Tchernobyl, es problèmes y sont nombreux, même pour satisfaire aux besoins fondamentaux d’accès à l’eau ou à une alimentation saine. La population se trouve également « confrontée à des traumatismes psychologiques sévères et on observe des conséquences sur les nouvelles générations, qu’elles aient ou non quitté les zones contaminées depuis, dues aux carences pendant l’état de grossesse des mères ».
Ce 26 avril, un centre médical, financé par le Parlement européen (à hauteur de 4 millions d’euros) a été inauguré par les eurodéputées Michèle Rivasi (Verts/ALE) et Corinne Lepage (Libéraux et démocrates). Cela fait suite à un « long processus institutionnel et à l’obstination des Verts/ALE (Alliance libre européenne, ndlr) au Parlement » qui a permis l’introduction d’un « amendement demandant à ce que l’étude des conséquences de Tchernobyl et le suivi médical des victimes soit inclus dans l’assistance aux pays tiers dans le domaine du nucléaire civil (1) », souligne le groupe parlementaire vert dans un communiqué.
Le centre médical assurera un suivi médical et épidémiologique des victimes tout en leur assurant le niveau d’information et d’aide médicale nécessaires pour limiter l’impact sanitaire continu de la radioactivité dans l’environnement. Par ailleurs, pour éviter la combustion de bois contaminé, un incinérateur équipé de filtres va être mis en marche. Il empêchera la dissémination de radioactivité dans l’environnement. Enfin, une serre va permettre de cultiver des aliments sur des terrains non contaminés.

Lire (terraeco)

18/05/13 Fukushima, Tepco veut rejeter à l'océan ses milliers de tonnes d'eau fortement contaminée. Des décisions folles pour masquer l'étendue de la catastrophe.

 

A en croire certaines données japonaises, dont certaines ne sont pas encore traduites, la situation de Fukushima n’est plus sous contrôle.
D’abord, 400 tonnes d’eau y entrent chaque jour, envoyées par l’opérateur, Tepco, pour refroidir les réactions nucléaires qui s’y poursuivent, y sont contaminées, et viennent s’ajouter aux 280.000 tonnes d’eau contaminées qui s’y trouvent déjà. De plus, il y a dans la centrale des centaines de tonnes de matériaux très contaminés.
Niveaux de radioactivité très élevés : selon certaines informations (obtenues de travailleurs sur le site, qu’il convient de confirmer, ou, j’espère, d’infirmer), le niveau de radioactivité dans les trois premiers réacteurs —dont les cœurs sont entrés en fusion— serait de 800 millisieverts par heure (unité d’évaluation de l’impact des rayonnements sur l’homme) dans le réacteur 1; de 880 millisieverts par heure dans le réacteur 2; de 1.510 millisieverts par heure dans le réacteur 3.
Or, un homme meurt rapidement s’il est exposé à un niveau de 1.000 millisieverts par heure. ...
Au rythme actuel, selon l’AEIA, la décontamination prendrait au moins quatre décennies. Et, pendant ce temps, bien des choses peuvent se produire; on commence en particulier à craindre que la centrale ne se brise avant que la décontamination ne soit terminée.

Lire (slate)

13/05/13 Sommes-nous capables de démanteler nos centrales nucléaires ?

Voici quarante ans, leurs concepteurs n'avaient pas prévu que, devenus trop vieux et donc dangereux, ces réacteurs devraient être un jour démontés, et qu'il faudrait stocker leurs déchets hautement radioactifs. Si les opérateurs et les autorités de la sûreté nucléaire assurent pouvoir maîtriser ce processus de démantèlement, la réalité est tout autre.
Bernard Nicolas, dans sa nouvelle enquête, ce spécialiste de l'investigation dévoile l'aventurisme des politiques de démantèlement en cours, reposant sur des techniques complexes que nul ne maîtrise à ce jour, en dépit des déclarations rassurantes des autorités et des gestionnaires du nucléaire.
On découvre l'imprévoyance totale d'une industrie qui se targue pourtant d'une expertise scientifique sans faille. Une enquête sans concessions qui dresse un bilan préoccupant de l'état du parc nucléaire dans les pays développés.
CENTRALES NUCLEAIRES, DEMANTELEMENT IMPOSSIBLE ?
Mardi 21 mai à 20.50 sur ARTE

22/04/13 Des enfants de Fukushima demandent leur évacuation.

 

Des enfants de Fukushima ont porté plainte à la cour de justice de Sendai afin de réclamer leur droit à être évacué et à échapper aux taux élevés de radiation. Ils sont 14 enfants à avoir commencé ce combat.
Avec cette action en justice, ils comptent faire comprendre que les habitants de Koriyama, une ville de 330 000 habitants, doit faire évacuer ses enfants dans une zone où le taux de radiation ne doit pas être plus élevé que dans le reste du Japon (environ 1 millisievert d’exposition annuelle). Le gouvernement, avec l’approbation de certains experts, avaient limité l’exposition annuelle au taux de radiation à 20 millisieverts mais les parents sont inquiets des conséquences sur le long terme. De plus, certains lieux dans la ville de Koriyama dépassent ce niveau de radiation. Malgré cela, le gouvernement persiste : “C’est le niveau auquel il n’y a pas d’effets majeurs sur la santé et les gens peuvent y vivre”, a déclaré Keita Kawamori, un officiel du cabinet.

Lire (japoninfos)

 

N'importe quel parent agissant de la sorte se verrait retirer ses enfants pour mauvais traitements. Si les niveaux admis sont "acceptables" pour des personnes ayant terminé leur croissance, il n'en va pas de même pour les enfants. Il semblerait donc que les normes japonaises sont prises plus pour des raisons économiques que pour raisons de santé. A suivre.

23/03/13 Fukushima, la décontamination aux mains des Yakusa (la maffia japonaise).

 

Tomohiko Suzuki, ce fondu, se fait embaucher à l’été 2011 à Fukushima Daiichi, l’un des épicentres de la grande cata. Suzuki a un emploi subalterne, en rapport avec la décontamination de l’eau, qui s’est accumulée partout sur le site nucléaire. Et il voit des choses, plein de choses qu’on ne verra pas à la télé japonaise. Il en tirera un livre non traduit, ヤクザと原発, soit sauf grave erreur : « Les Yakuza et les centrales nucléaires ».

 

Dans la région de Tōhoku, au nord-est, là où se trouve Fukushima, les yakuzas dont partout où le nucléaire défunt attire des fonds publics. Démolition, reconstruction, traitement des déchets, décontamination : autant de domaines dans lesquelles gagner fortune rapidement. Dès après la catastrophe, les yakuzas ont ciblé trois catégories remarquables : les SDF, les psychotiques et assimilés, les endettés. Malin, car comment dans ces cas-là refuser un petit service à ces braves salopards ?

Un nombre indéterminé de « cas » ont été envoyés sur les chantiers les plus dangereux, qui ne risquent pas de venir se plaindre d’avoir chopé le cancer. Autre technique, qui fait honneur à ses inventeurs : les yakuzas ont obtenu, sous de faux noms, des prêts gratuits accordés aux victimes de Fukushima, ensuite utilisés pour la réfection de sex-shops et de boxons. Les flics auraient déterré des dizaines d’affaires, mais la cruelle vérité oblige à dire qu’aucune ne sort vraiment. Ni ne sortira. Car les yakuzas sont à peu près intouchables.

Lire (fabricenicolino)

12/03/13 2ème anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

 

Voici un ensemble de reportages sur Fukushima : comprendre la catastrophe, ses conséquences, les désespoirs, ceux qui "liquident".

Lire (scoopit).

 

Et pendant ce temps, les "droits dans leurs bottes", aveugles à tout ce qui n'est pas "les affaires" veulent relancer le nucléaire.

Lire (lusinenouvelle)

 

Vous pourrez ainsi "admirer" le fossé entre la vie des uns (les vaincus) et les objectifs des autres (les vainqueurs ?)

 

08/03/13 Le stockage des déchets en Allemagne est une vrai catastrophe.

 

Le stockage des déchets radioactifs en Allemagne vire au désastre.
Les autorités de surveillance du nucléaire recommandent l'évacuation rapide des 126.000 barils de déchets emmagasinés depuis 1967 dans une mine de sel de Basse-Saxe rongée par les infiltrations .
En inaugurant le stockage des déchets nucléaires dans une mine de sel il y a quarante ans, l'Allemagne était à la pointe de la technique. Quarante plus tard, elle l'est toujours en préparant son évacuation !
L'expertise de la BFS confirme ce que les écologistes assurent depuis belle lurette dans la région. «Asse est à peu près aussi trouée qu'un morceau de gruyère suisse », selon Sigmar Gabriel, président du SPD, ancien ministre de l'environnement et natif de Brunswick.

Lire (lacroix)

08/03/13 Le rapport de Greenpeace sur Fukushima.

Depuis que l’énergie nucléaire a commencé à être utilisée pour produire de l’électricité, il y a plus de 60 ans, l’industrie nucléaire bénéficie d’un statut privilégié : elle est dispensée d’assumer la responsabilité de ses erreurs. Les gouvernements ont mis en place un système qui consiste à préserver les intérêts des entreprises du nucléaire, et à faire payer le prix fort aux victimes des catastrophes.
La vie des habitants ne sera jamais plus comme avant. Ils ont perdu leur maison, leur travail, leurs terres, leur cadre et leur mode de vie. Ils ont toujours beaucoup de mal à obtenir une indemnisation équitable dans des délais raisonnables. Dans le même temps, l’industrie nucléaire continue d’échapper à ses responsabilités. Les vieilles habitudes ont déjà repris : les entreprises nucléaires continuent leurs activités comme si de rien n’était, tout en engendrant des risques nucléaires.
Comment se fait-il que, à l’exception de l’opérateur Tokyo Electric Power (TEPCO), qui a été nationalisé, l’industrie nucléaire n’ait pas versé un seul dollar au titre des dommages causés par l’accident de Fukushima, qui se chiffrent à plusieurs dizaines de milliards de dollars ? Comment se fait-il que les entreprises qui ont remporté des contrats juteux pour assurer la construction, l’entretien et l’exploitation de la centrale de Fukushima (dont GE et Hitachi), continuent d’exercer leurs activités comme si de rien n’était ?

Télecharger (pdf, greenpeace)

Les personnes déplacées sont livrées à elles-mêmes, sans pont entre le passé et l’avenir. Les problèmes du système de compensation sont multiples. Le traitement des demandes
d’indemnisation prend du retard, et le montant des indemnités mensuelles ne permet pas aux victimes de survivre, encore moins de commencer une nouvelle vie. Toutes les personnes qui ont quitté les zones contaminées ne peuvent pas prétendre à une indemnisation, et celles qui sont éligibles ne reçoivent qu’une fraction de la valeur de la maison ou des biens qu’elles ont perdus.

06/03/13 La défense nucléaire, les arguments ne tiennent pas la route.

 

L’ancien ministre de la Défense Paul Quilès, dans un livre « Arrêtez la bombe ! », entend briser l’Omerta sur la dissuasion nucléaire.
Selon lui, le discours lénifiant sur la bombe, présentée comme « l’ultime garantie de notre sécurité », ou la « garante de l’indépendance nationale » ou encore la « pointe de diamant de notre système de défense » est dépassé et dangereux...
Quelques morceaux choisis :
- « L’arme nucléaire a permis la paix pendant 60 ans ». Les fidèles du nucléaire oublient que le monde du XXIe siècle n’est plus celui de la guerre froide. L'argument est donc obsolète.
- « L’arme nucléaire est notre assurance-vie ». Argument définitif destiné à clore toute discussion sur le rôle de l’arme nucléaire, il signifie que l’on ne peut pas préjuger de l’avenir et que, pour conjurer le sort funeste de l’apparition d’une menace majeure, hypothèse sans doute improbable, mais que l’on ne peut pas éliminer, la bombe demeure notre ultime protection et donc notre garantie de survie.
La bombe serait donc non seulement la paix, mais aussi la vie. Cette affirmation se retrouve dans toutes les déclarations officielles. ... En réalité, il s’agit plus ici d’un pari que d’un discours.
Et voici le "nec plus ultra" : « Le bouclier anti-missile est un bon complément de la dissuasion ».
Notons d’abord que si un missile équipé d’une arme nucléaire était lancé, cela ferait la preuve que la dissuasion ne fonctionne pas. Ensuite, il faut bien examiner les deux éventualités qui se présenteraient :
- soit le missile serait intercepté,
- soit il toucherait notre territoire, parce que le bouclier est défectueux.

!! CQFD, tout ce raisonnement est donc archi faux !!

Lire (rue89)

23/02/13 Le secteur nucléaire est dispensé d’assumer la responsabilité de ses échecs. Rapport Greenpeace.

 

Depuis que l’énergie nucléaire a commencé à être utilisée pour produire de l’électricité, il y a plus de 60 ans, l’industrie nucléaire bénéficie d’un statut privilégié : elle est dispensée d’assumer la responsabilité de ses erreurs. Les gouvernements ont mis en place un système qui consiste à préserver les intérêts des entreprises du nucléaire, et à faire payer le prix fort aux victimes des catastrophes.
L’accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi en mars 2011 au Japon montre, une fois de plus, que l’industrie nucléaire encaisse les bénéfices tandis que la population, elle, accuse le coup. Près de deux ans plus tard, des centaines de milliers de personnes continuent d’être exposées à la contamination radioactive à long terme causée par l’accident. La vie des habitants ne sera jamais plus comme avant. Ils ont perdu leur maison, leur travail, leurs terres, leur cadre et leur mode de vie.
Le rapport dénonce en outre les deux principaux « boucliers » qui protègent l’industrie nucléaire :
• Les conventions et lois internationales en matière de responsabilité plafonnent le montant total des indemnisations disponibles en cas d’accident et exonèrent les fournisseurs d’équipements nucléaires
– qui tirent pourtant leurs revenus de la construction et de l’entretien des réacteurs – de toute responsabilité. Les régimes prévus par ces instruments ne permettent de provisionner qu’une infime partie du montant réel des réparations dues lors d’accidents, tout en dissuadant les fournisseurs de prendre des mesures visant à réduire les risques nucléaires.
• La chaîne de production nucléaire se caractérise par sa complexité et ses multiples couches superposées. Ces caractéristiques aggravent l’absence d’obligation de rendre des comptes pour les fournisseurs d’équipements nucléaires. Des centaines d’entreprises différentes sont chargées de fournir des équipements et d’assurer des services indispensables à la sûreté d’un réacteur. Cependant, elles ne peuvent en aucun cas être tenues pour responsables lorsqu’un problème survient.

Télécharger le rapport Greenpeace (pdf, 28 pages).

16/02/13 Combien coûterait une catastrophe nucléaire en France ? 430 milliards d'Euros !

 

Tel serait le coût total d'un accident nucléaire majeur similaire à celui de Fukushima (Japon) en France, selon une étude réalisée par l'Institut national de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Si les dégâts sur le site ne s'élèveraient qu'à 8 milliards d'euros, le coût pour l'image de la France serait de l'ordre de 160 milliards, constitué notamment des pertes de recettes touristiques. A cela s'ajouteraient le coût radiologique en dehors du site (53 milliards), la contamination des territoires (110 milliards) et les coûts associés au chamboulement de l'outil de production électrique français.
"Au total, un accident nucléaire majeur pourrait coûter plus de 400 milliards d'euros, c'est-à-dire plus de 20% du PIB annuel français ou plus de dix ans de croissance économique", synthétisent les auteurs de l'étude, ajoutant que "faute de référence comparable, cela peut être comparé au coût d'une guerre régionale".

Lire (actuenvironnement).

01/02/13 Fukushima, ils viennent d'imaginer de faire partager la radioactivité à tout le pays !

 

En décembre, Masaki Shimoji a été arrêté par la police d’Osaka. Cet universitaire s’oppose à la dispersion de déchets radioactifs de la région de Fukushima vers d’autres régions du Japon.
L’association des « Citoyens contre la dissémination des matériaux radioactifs » est en lutte contre le programme gouvernemental visant à « partager la charge entre tous », programme qui consiste à convaincre les gouvernements locaux d’accueillir au plus vite une part des débris afin de commencer les opérations d’incinération dès février 2013. Plusieurs villes, dont Osaka, ont déjà mené des tests d’incinération considérés comme « sans problème pour la sécurité » par les autorités bien que contestés par les résidents.
Selon le Mainichi du 18 septembre 2012, la ville de Kitakyushu dans le sud du pays, accueille depuis septembre 2012 des débris contaminés acheminés par bateau par l’entreprise Kajima dans le cadre d’un contrat de 2 milliards de yens (20 millions d’euros) depuis le Tohoku afin de les incinérer. Lire (reporterre).

 

L'incompétence et l'incurie face à une catastrophe serait la marque de notre civilisation ?

29/01/13 Sûreté nucléaire, ce n'est pas la même chose en France et ailleurs.

 

Sûreté et sécurité des centrales : le Parlement européen veut des améliorations urgentes
La commission ITRE a voté jeudi 24 janvier un projet de résolution concernant la sûreté et la sécurité des centrales. Ce document aurait été affaibli notamment en intégrant des amendements français.

"Alors que la situation n'est toujours pas sous contrôle à Fukushima, la majorité des membres de la commission énergie du Parlement européen tente de refermer le dossier de la sécurité des centrales nucléaires, a regretté dans un communiqué, Yannick Jadot, député européen, membre de la commission ITRE, la Commission européenne s'est contentée d'évaluer les risques de séisme et d'inondations. Il n'y a donc rien sur les risques d'explosions, d'incendies, rien sur les risques d'actes malveillants, rien sur les risques de chute d'avion, rien sur les erreurs humaines".
Pour Greenpeace, "les autorités françaises tentent d'empêcher toute communication négative pour l'image du nucléaire et de maintenir l'illusion d'une sûreté et d'une sécurité infaillibles". Lire

27/01/13 Une explosion détruit un centre de recherche iranien.

 

Selon l’Organisation mondiale et confirmé par le site Daily Net, une explosion massive a détruit une grande partie du site nucléaire de Fordo en Iran.

VNT a signalé une explosion à l’usine nucléaire Fordo, située près de la ville de Qom en Iran, qui a détruit une grande partie de l’usine laissant 240 personnes piégées sous terre, d’après un ancien officier du renseignement du régime islamique.

La centrale nucléaire de Fordo, est une installation secrète, à l’origine découverte par les services de renseignement occidentaux, et elle est devenue le centre de l’activité nucléaire iranien. Son emplacement est surveillé par de nombreux pays, car elle dispose de  2700 centrifugeuses qui enrichissent l’uranium à 20 %.

Les experts disent que les techniciens iraniens auraient pu dans quelques semaines seulement augmenter l’enrichissement de l’uranium à un niveau qui est utilisable à des fins militaires. Lire (alyaexpressnews).

 

Que cette nouvelle apparaisse sur un site israélien et ne soit pas divulguée au grand public en dit long sur la guerre secrète que se livrent ceux qui veulent dominer la planète. Sabotage ou accident ? Peu importe, la double question que je me pose est : comment peut-on posséder l'arme nucléaire et se dire responsable, et comment accuser ceux qui veulent l'avoir d'être des terroristes ? Ne seraient-ils pas tous dans la même folie mégalomane ?

16/01/13 Pourquoi ne parle-t-on plus de Fukushima ? Pour mieux cacher le désastre.

 

Le lobby nucléaire avait décrété dans un bureau de Washington que le nombre de morts à Tchernobyl était de 40, quand d'autres sources donnent 225 000 ! On essaie de nous refaire le coup, en mieux (!!), pour Fukushima.

Le désastre de Fukushima, c’est cet habitant de la ville de Fukushima qui déclare lors d’un entretien, en novembre 2012, que le ghetto de Varsovie et les zones contaminées de Fukushima, c’est une seule et même chose :
"Les gens de l’extérieur savent que s’y trouve l’antichambre des camps de la mort, regardent ailleurs et continuent de certifier que le nucléaire, c’est incontournable".

A Fukushima, selon le même dossier, «  une zone rouge de 20 km a été délimitée, dans laquelle le gouvernement travaille à la dépollution : nul ne sait quand les quelque 110 000 habitants seront autorisés à rentrer », sans que soit fait mention des vastes zones inhabitables situées à 40 km de la centrale et bien au-delà, et sans que soit rappelé que le critère de définition de la zone de migration obligatoire a été fixé à une dose de 20 millisieverts par an, soit quatre fois plus qu’à Tchernobyl et vingt fois la norme internationale d’inacceptabilité.

Le désastre de Fukushima, c’est une diffusion de césium 137 dans l’atmosphère 500 fois plus importante qu’à Hiroshima, d’après le physicien artisan du nucléaire japonais Anzai Ikuro. C’est aussi, selon le Norwegian Institute of Air Research, la plus grande émission de gaz rare xénon 133 connue en dehors des essais nucléaires : plus de deux fois les émissions de ce gaz à Tchernobyl.
C’est un tiers du département de Fukushima contaminé à un taux supérieur à 37 000 becquerels par mètre carré (pour le seul césium 137), et au moins treize départements contaminés, le tout représentant 8 à 10% du territoire japonais.
C’est 1 532 barres de combustible de 3 tonnes et de 4 mètres de long chacune, stockées dans la piscine du réacteur n°4, au cinquième étage d’un bâtiment qui menace, à la première secousse, de s’effondrer, suscitant ce commentaire laconique du Pr. Hiroaki Koide, spécialiste des réacteurs à l’université de Kyoto : « Ce serait la fin ».

Lire (rue89).

30/12/12 Le Japon s'apprête à reconstruire la centrale de Fukushima.

 

Le premier ministre japonais Shinzo Abe a visité la centrale nucléaire accidentée de Fukushima et a déclaré que les travaux de démantèlement de la centrale auraient pour effet sa reconstruction. Lire (wikistrike).

 

Nous ne serons pas assez dégueulasses pour leur souhaiter un second tsunami. Contrairement à ceux qui sont prêts à tout pour sacrifier une planète et occupent des places de 1ers ministres.

20/12/12 Réacteur de 4ème génération, "l'accident est impossible".

 

Le successeur de l'EPR (projet Astrid), qui sera refroidi au sodium, ne peut avoir d'accident grave. Grosso modo, c'est l'avis du CEA.

Résumé : le sodium réagit violemment avec l'eau et s'enflamme ou explose. En cas d'accident au cœur du réacteur, il n'y a donc aucun moyen de lutte. Sauf que ça n'arrivera jamais. Vidéo (dailymotion) de la conférence.

 

Et ils sont encore en liberté ces fous dangereux ?

07/12/12 Merci EDF de nous apprendre que le nucléaire n'est pas rentable.

 

Nous avons tous appris par la presse ou les radio-télé que le coût de l'EPR de Flamanville sera de 8,5 Mds €. Sans préjuger des déboires futurs : j'ai fait le pari que ce réacteur ne pourra être utilisé qu'à charge réduite (1000 à 1300 MW au lieu de 1800) pour des raisons techniques -difficultés de stabilisation à plein régime*-. Cet engin délivrera une électricité plus chère que l'éolien, sans même tenir compte des déchets radioactifs !

Mon avis n'étant pas parole d'évangile, laissons simplement la logique financière s'exprimer : "L'EPR de Flamanville n'est pas le bon moyen pour fournir de l'énergie à un prix adapté." Telle est l'explication donnée par Anthony Parsons, directeur commercial d'Enel France, pour justifier le retrait de son entreprise du réacteur nucléaire en construction.

Lire (actuenvironnement)

* si vous doublez la puissance, les contraintes de régulation sont multipliées par 4, avec des départs en défaut eux aussi 4 fois plus rapides. Pour simplifier.

26/11/12 Débat sur l'énergie, dont le nucléaire.

Lorsqu'en 1998, les Allemands ont décidé de sortir du nucléaire, ils ont lancé une politique vigoureuse d'économies d'électricité, et plus généralement d'énergie. J'ai constaté avec une certaine stupeur que les Français consommaient à l'époque la même quantité d'électricité - hors chauffage électrique - par habitant. Alors que onze ans plus tard, ils en consommaient 27 % de plus que les Allemands. L'écart s'est donc creusé très vite.
Pour parvenir à ce résultat, les Allemands ont tout d'abord augmenté le prix de l'électricité via une taxe écologique, et ils ont annoncé que ce prix allait augmenter dans le futur. Ensuite, ils ont mis en place une politique en direction des industriels pour les inciter, par des réglementations et des aides, à améliorer la qualité énergétique de leurs produits. Au final, on se retrouve donc avec un écart considérable entre la France et l'Allemagne pour la consommation d'électricité. Lire (alternativeseconomiques).

12/11/12 Comment serait traitée un accident nucléaire en France ?

 

Il suffit d'aller voir dans les dossiers d'EDF !

Un accident majeur en France n’aurait pas forcément l’ampleur de celui de Tchernobyl. Sur la carte ci-dessous, deux exemple parmi d’autres. Les zones à évacuer dépendent en effet de la gravité de l’accident, bien sûr, mais également du sens et de la vitesse du vent, de la pluie, et de la hauteur à laquelle la radioactivité s’échappe. Deux éventualités ont été envisagées, un vent de sud ouest (1) ou un vent d’est (2), qui sont les deux directions les plus fréquentes. Cette carte permet de se faire une idée de l’ampleur d’un accident majeur » bien maîtrisé » tel que l’envisage actuellement EDF…
….D’après une étude du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) de 1979, en cas d’accident majeur, c’est toute la nappe phréatique ainsi que la Seine jusqu’au Havre qui seraient contaminées et la région parisienne serait privée d’eau pour longtemps. Rien dans le PPI ne prend en charge cet aspect des problèmes !! CQFD !

Lire (fukushimainformation).

08/11/12 Fukushima, vers les 100 Mds € de décontamination et dédommagements.

 

Le coût du traitement de l'accident nucléaire de Fukushima, comprenant la décontamination et les dédommagements des victimes, pourrait atteindre 100 milliards d'euros, le double de la somme prévue, selon la compagnie gérante de la centrale, ruinée par le tsunami du 11 mars 2011.
La catastrophe de Fukushima, la plus grave du secteur depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, a entraîné d'importantes émissions radioactives dans l'air, les sols et les eaux de la région, et obligé une centaine de milliers d'habitants à quitter leur logement.
La somme de 10.000 milliards de yens (100 milliards d'euros), qui relève pour l'heure de l'hypothèse, ne comprend toutefois pas les charges liées au démantèlement des quatre réacteurs ravagés sur les six que compte le site. Ces opérations dureront quelque 40 ans et nécessiteront le développement de nouvelles technologies ainsi que la formation de milliers de techniciens. Lire (leparisien).

07/11/12 La Corée du Sud arrête 2 centrales pour cause de pièces (7700) avec des certificats falsifiés.

 

Les réacteurs en question qui ont été stoppés après la détection de ces composants non conformes pourraient rester inactifs jusqu'au début de l'année 2013, a alerté le ministre de l'Economie Hong Suk-Woo. "Des contrôles de sécurité exhaustifs sont nécessaires sur les deux réacteurs où les composants non certifiés étaient abondants (...) il est inévitable que nous connaîtrons des pénuries d'électricité sans précédent pendant l'hiver", a-t-il ajouté.

En Corée du Sud, les composants d'une centrale nucléaire doivent recevoir la certification de l'un des 12 organismes internationaux agréés par Séoul. Il apparaîtrait que 8 fournisseurs cité par le ministre ont falsifié 60 garanties couvrant près de 7.700 pièces. En juillet, la justice avait annoncé la mise en examen pour corruption de 32 employés de Korea Hydro and Nuclear Power soupçonnés d'avoir touché des pots-de-vin de la part de fournisseurs. Lire (enerzine).

 

Sans commetaires.

09/10/12 36 % des enfants de Fukushima présentent des excroissances anormales dues à l'exposition aux radiations.

 

De plus de 38.000 enfants testés auprès de la préfecture de Fukushima au Japon, 36 pour cent ont des excroissances anormales - des kystes ou des nodules - sur leurs thyroïdes un an après la catastrophe nucléaire de Fukushima, tel que rapporté par ENENews.

Les chiffres choquants proviennent de la section de l'examen thyroïde " Sixième rapport  Enquête sur la gestion de la santé de la préfecture de Fukushima», publié par  FRCSR (la contamination de Fukushima symptômes recherche sur la radioactivité) et traduit par la voix du blog de​Fukushima.

L'introduction de la lettre écrite par la voix de Fukushima, déclare que les résultats de Fukushima montrent une «progression beaucoup plus rapide par rapport à Tchernobyl" que des recherches menées autour de Tchernobyl a montré le taux de nodules thyroïdiens chez les enfants de 5 à 10 ans après l'accident à 1,74 pour cent.

Lire (businessinside, en anglais).

 

Voici donc ce qu'on ne pourra plus cacher, alors que les USA exercent des pressions pour que le Japon reprenne la "nucléarisation" de son électricité parce que l'industrie nucléaire, c'est un bon business.

11/09/12 Le calendrier précis (de fermeture de Fessenheim) sera discuté lors du débat sur la transition énergétique, qui doit démarrer cet automne et durer plusieurs mois.

 

C'est ce qu'a annoncé la ministre de l'Ecologie ce vendredi 7 septembre sur l'antenne de France Info, précisant que "Fessenheim fermera le plus tôt possible, dans des conditions techniquement et socialement responsables qui permettent de garantir la sécurité électrique, la reconversion du site et la préservation des emplois". (actuenvironnement).

 

Soit, mais cette déclaration est affolante : elle n'est que politique sans s'occuper du principal, l'état technique de l'installation. C'est comme si vous disiez "j'emmènerai ma voiture en révision quand j'aurai de l'argent et que nous serons d'accord dans la famille", même si elle montre des signes inquiétants de panne prochaine.

09/09/12 Les suisses n'improvisent pas le démantèlement des centrales.


Un nouveau Centre de compétences sur la recherche nucléaire va être créé en commun par l'EPFL et l'EPFZ (écoles polytechniques de Lausanne et Zurich) pour gérer la sortie programmée du nucléaire et l'élimination des déchets.
Celles ci veulent regrouper leurs forces dans un Centre de compétences sur la recherche nucléaire. Le but, poursuivre la recherche sur l'atome mais pour mieux servir la sortie programmée du nucléaire, et la gestion des déchets.
Le comité des EPF - qui réunit Lausanne, Zurich et l'Institut Paul Scherrer - présentera son projet détaillé mardi.
Aussi les déchets médicaux : Fritz Schiesser, président du conseil des EPF, a estimé sur les ondes de RTS La Première que la question des déchets, qui concerne également ceux de la médecine nucléaire, nécessite "une recherche approfondie" en "rassemblant les compétences". Lire

Pas fous les suisses, ils seront prêts pour démonter leurs 5 réacteurs le moment venu et prendront aussi les marchés étrangers, dont français, des pays imprévoyants ! De plus ils ne confient pas ça aux pro nucléaires (qui ont toujours minimisé tous les dangers).

 

Article en prime : la dangereuse imposture nucléaire. Lire (lemonde).

Extrait : La vérité, posée par Three Miles Island, Tchernobyl et Fukushima, est que, une fois ce seuil franchi, les ingénieurs sont impuissants : ils n'ont pas de solution. Ils ont conçu et fabriqué une machine nucléaire mais ils ignorent quoi faire en cas d'accident grave, c'est-à-dire "hors limite". Ce sont des prétentieux ignorants : ils prétendent savoir alors qu'ils ne savent pas. Les pétroliers savent éteindre un puits de pétrole en feu, les mineurs savent chercher leurs collègues coincés dans un tunnel à des centaines de mètres sous terre, etc. Eux non, parce qu'ils ont décrété qu'il n'y aurait jamais d'accidents très graves.

23/08/12 L'art de mentir toujours à l'œuvre à Fukushima : à propos de plutonium, il suffit de négliger les isotopes les plus dangereux.

 

Le procédé est simple : les réacteurs de Fukushima contiennent environ 1,5 T de plutonium. Soit 4,5 kg de Pu 238, 1090 kg de Pu 239, + du Pu 240, 241 et 242.

Il suffit de communiquer les chiffres du Pu 238 et le tour est joué, tout va très bien, Madame la Marquise. Lire (gen4, avec les chiffres, cartes et graphiques).

 

Ces jours ci paraissent des articles, photos et vidéos sur les mutations de papillons, fruits, légumes autour de Fukushima. Nous ne connaissons pas encore l'ampleur du phénomène, nous tiendrons informés dès que possible.

11/08/12 La Belgique arrête 2 réacteurs.

 

L'Agence de contrôle nucléaire belge (AFCN) envisage la fermeture définitive de deux des sept réacteurs du pays pour des raisons de sécurité, selon un document interne. Le réacteur Doel 3, qui avait déjà été mis à l'arrêt en juin pour des contrôles de routine, présente en effet de "potentielles fissures" dans sa cuve, selon l'AFCN.

La cuve est la pièce maitresse d'une centrale, c'est elle qui définit la durée de vie d'un réacteur (elle ne peut être changée sans tout démonter et reconstruire), elle contient le combustible nucléaire. Lire (lemonde).

Il est étonnant que les centrales françaises soient "prolongées" aussi facilement, en effet, la durée de vie dépend du type d'utilisation : en régime continu (et régulation de la demande par d'autres types de centrales), il y a beaucoup moins de cycles de dilatations/ contractions qu'en utilisation principale où l'on augmente ou diminue chaque jour (ou presque) la production. Ces cycles sont la principale cause des fissures ou criques.

31/07/12 Comment on achète l'opinion.

 

On sait d'ores et déjà que l'éolien est moins cher que l'électricité que produira l'EPR de Flamanville.

Et qu'EDF energy (Grande Bretagne) demande l'achat de son électricité (nucléaire) de 90 à 110 € le MWh (contre 82 pour l'éolien). Lire (ddmagazine).

Mais chut ! Il ne faut pas le dire, on achète donc les élus et la presse. Ah ces petits maires bien contents que ça n'ait pas pété comme à Hiroshima, leur communauté de commune touche 24 M€ par an. Les risques pris jusqu'à aujourd'hui sont ouvertement gagnants et on s'en vante*.  Lire (republicainlorrain). Ben oui, le Républicain Lorrain prépare l'opinion à accepter le stockage de déchets à Bure.

 

Le docteur Fernex revient d'un voyage au Japon et nous parle des mensonges et silences sur la radioactivité : Le dosimètre donne une idée de l’irradiation externe, et non de la charge en radionucléides artificiels dans l’organisme. Les rayonnements internes chroniques sont dix fois plus pathogènes que les doses externes. Il faudrait régulièrement mesurer cette contamination interne et conseiller les familles sur la façon de vivre, de manger, de s’habiller en zone contaminée. Ce n’est pas fait. C’est criminel.

Lire (l'alsace).

Ces nouvelles nous sont parvenues par l'Observatoire du nucléaire.

* Mais s'il advient qu'ils deviennent perdant, silence radio + "après moi le déluge".

30/07/12 Le fiasco d'Areva à Fukushima.

 

En avril 2011, AREVA communiquait triomphalement sur sa solution miraculeuse aux problèmes d’eau contaminée à Fukushima-Daiichi, en affirmant notamment :
« … Cette installation permettra de réduire très significativement les niveaux de radioactivité des eaux traitées qui pourront être réinjectées… »
Après seulement 3 mois de service, il s’est avéré que ni les stocks d’eau contaminée ni le niveau de radioactivité de cette dernière ne semblaient avoir diminué mais que, de surplus, les personnels affectés à l’entretien de cette installation ne pouvaient maintenant plus s’en approcher sans s’exposer à des doses importantes de radioactivité.

« L’usine d’AREVA pose beaucoup de problèmes. Je ne sais pas combien d’argent ils (TEPCO) ont dépensé pour cette installation mais elle est maintenant tellement radioactive qu’on ne peut que difficilement y travailler et personne ne pourra bientôt plus s’en approcher… ».

Lire (gen4).

27/07/12 "Ils" prévoient le doublement du parc nucléaire.

 

Comme d'autres prévoient 16 Mds de passagers pour l'aviation de 2050, des experts, pro nucléaires bien sûr, prévoit une augmentation de 46 à 99 % du parc nucléaire pour 2035 et annoncent fièrement que les réserves d'Uranium augmentent (comme pour le pétrole, mais à quel prix ?).

Et en tenant compte des réacteurs Astrid (voir ci-dessous), on aurait de l'électricité nucléaire pour plus de 1 000 ans !  Lire (enerzine).

Quelques uns des dirigeants de ce monde feraient bien de relire la définition du mot "rationnel".

25/07/12 Astrid, le nouveau super joujou des cinglés du nucléaire.

 

Astrid : ce sigle en forme de joli prénom est censé être le prototype d’un nouveau modèle de « réacteur à neutrons rapides au sodium ». Ce réacteur dit de « 4ème génération », présenté par le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) comme « une rupture technologique avec tout ce qui s’est fait jusqu’alors », n’est pourtant qu’une version à peine modifiée de Superphénix, le surgénérateur fermé en 1997 après une douzaine d’années d’activité réduite pour cause de pannes multiples.

Une technologie miracle ? Tout en laissant à la filière EPR le temps d’un déploiement dans les décennies à venir (déploiement toutefois compromis par les déboires des chantiers de Flamanville et Olkiluoto), Astrid ouvre des perspectives alléchantes pour l’industrie nucléaire.
En effet, ce réacteur pourrait, nous dit-on, « recycler » bon nombre de matières nucléaires, en utilisant comme combustible aussi bien de l’uranium peu enrichi, de l’uranium appauvri et du plutonium que des combustibles usés. « Un parc de [réacteurs à neutrons rapides] d’une puissance équivalente à l’actuel parc EDF français pourrait ainsi fonctionner durant au moins 2500 ans avec les seuls combustibles « usés » et l’uranium appauvri ou de retraitement entreposés aujourd’hui dans les installations françaises ! », prétend ainsi le CEA.

Astrid constitue ni plus ni moins qu’un alibi pour l’industrie atomique : pour démarrer la filière des réacteurs de 4ème génération, il faut construire d’autres réacteurs avant… Et surtout, la perspective d’un « recyclage » futur du combustible usé et du plutonium fournit une formidable caution pour continuer à faire tourner les centrales sans se soucier des dangereuses matières qu’elles produisent !

Mais surtout, il semble en que les partisans de cette filière aient décidé de jouer avec le feu ! Les risques liés à cette filière avaient ainsi amené J. P. Pharabod, ingénieur EDF, à déclarer à propos de l’ancêtre d’Astrid, qu’il « n’[était] pas déraisonnable de penser qu’un grave accident survenant à Superphénix pourrait tuer plus d’un million de personnes ». Quelques décennies après, le peu d’améliorations apportées ne permettent pas d’espérer une amélioration de la sûreté. Lire (sortirdunucleaire).

Voir aussi l'article du 06/07/12, ci dessous.

17/07/12 Nouveau retard pour l'EPR finlandais.

 

La mise en production est repoussée à 2016 et les acteurs du drame (ben oui) se rejettent mutuellement la responsabilité. En particulier sur les exigences de TVO (l'opérateur finlandais) sur l'ingénierie d'automatisation. Lire (latribune).

Nous avions signalé dès le départ souligné que les programmes informatiques auraient à gérer des phénomènes contradictoires et à évolution très rapide pouvant déclencher des emballements nucléaires destructeurs. Le tout étant dû à la puissance (1800 MW) du réacteur, il semblerait que la difficulté soit réelle et les solutions proposées non satisfaisantes. Il est bien possible que l'EPR ne soit utilisable qu'à mi-puissance.

13/07/12 Le volume des déchets aura doublé en 2030.

 

Plus de 1,3 million de mètres cubes de déchets nucléaires en tous genres étaient stockés en France fin 2010, un volume appelé à doubler d'ici 2030, selon l'inventaire publié aujourd’hui 11 juillet.

Ces déchets sont d'origine et de nature extrêmement diverses, insiste l'organisme public chargé de leur gestion.

Les plus dangereux sont les déchets dits de haute activité (HA), qui proviennent pour l'essentiel du traitement des combustibles usés dans les 59 réacteurs nucléaires de l'Hexagone. Fin 2010, ces déchets HA représentaient 2.700 m3, soit 0,2% du total déjà produit. Mais ils contiennent à eux seuls 96% de la radioactivité totale des déchets nucléaires. Leur volume devrait ainsi doubler d'ici 2030, pour atteindre 5.300 m3.

Lire (jdle).

Et pour ce qui est du sérieux des responsables nucléaires français, ils ont laissé des milliers de tonnes sur un site à 900 km à l'ouest de la Bretagne, à une profondeur comprise entre 4.000 et 4.600 m.

La France a également utilisé deux sites du Pacifique, à proximité de l'atoll de Mururoa où elle effectuait des essais nucléaires militaires, pour immerger des déchets par plus de 2.000 m de fond. Ces déchets, conditionnés ou non, ont été coulés entre 1972 et 1982 et représentent un total de quelque 2.500 tonnes, pour environ 70 milliards de becquerels.

Précisons cela pour ceux qui font confiance à ce que les experts nous chantent.

08/07/12 L'art de présenter l'information.

 

Exemple :

AFP : « Le parc nucléaire à l'heure des travaux massifs après Fukushima »
AFP : « EDF et Areva s'engagent à répondre aux prescriptions de l'ASN »
La Tribune.fr : « L'ASN ne recommande l'arrêt d'aucune centrale »
Reuters : « Plusieurs centrales nucléaires pointées du doigt par l'ASN »
Le Télégramme (Brest) : « Fukushima est devant nous »

 

- Pour la même info, les titres sont contradictoires.

- Imaginez maintenant la même dépêche, mais avec comme titre : « Les centrales françaises vont fonctionner encore des années sans les mesures post-Fukushima ». Ce serait immédiatement un scandale énorme face à cette situation qui est effectivement inacceptable. Mais voilà, l'AFP n'est pas là pour faire scandale, encore moins pour poser la question de la pertinence de ces investissements gigantesques et de leur (in)capacité à rendre réellement nos centrales « sûres ».

- Le Télégramme, basé à Brest est le seul média à titrer sur l'aveu glaçant de M. Lacoste, Président de l'ASN : « Fukushima est devant nous ». L'explication de cette solitude apparaît de façon saisissante grâce à la carte mise en ligne par Le Télégramme ( http://bit.ly/MZalSY ) : la France est entièrement recouverte de centrales nucléaires... sauf la Bretagne. Brest est ainsi la seule ville importante à être située loin de toute centrale. On découvre donc ce paradoxe extraordinaire : plus une région est nucléarisée, moins les médias régionaux osent évoquer les risques. Si EDF et Areva achètent des pages entières de publicité dans les journaux, c'est avant tout pour peser sur les lignes éditoriales...
Pour finir, la cerise sur le gâteau : M. Lacoste ajoute « Nous avons évidemment le devoir de prendre, dès que possible, des décisions pour améliorer la sûreté mais nous sommes amenés à les prendre sans être totalement sûrs d'avoir compris ce qui s'est passé.» Et c'est le grand chef de la "sûreté" nucléaire française qui vous le dit...
 
Et aussi : pétition (Avaaz, lire l'argumentation) pour une intervention internationale d'urgence à Fukushima).

06/07/12 Détails sur les réacteurs de 4ème génération.

 

Tout d'abord, les recherches se poursuivent dans 6 directions différentes et rien n'est arrêté alors qu'un accord Bouygues-CEA vient d'être signé pour le type surgénérateur (ci dessous, en date du 03/07). Pourtant, on annonce une mise en service en 2020 ! Il y a anguille sous roche :

Quelque soit la solution retenue, les solutions techniques ne sont pas encore trouvées, certaines sont au stade d'évaluation. Bizarre, quand on sait qu'il faut 10 ans pour créer et évaluer les dangers éventuels d'un médicament, il n'en faudrait que 3 ou 4 pour trouver des matériaux miracles (assemblages acier-céramique, par exemple) et les valider pour 30 ou 40 ans d'usage sans faille.

Il est vrai qu'il s'agit d'un prototype en vue d'un déploiement industriel en 2040 mais 600 MW, ce n'est pas la taille d'un outil de test (ordinairement, entre 5 et 50 MW).

On a l'impression d'une logique de guerre, genre "tant pis si ça nous pète à la gueule" avec tous les enjeux -surtout financiers- qui vont avec, ainsi que la fin rapide du pétrole*.

Tout ceci est exposé très positivement et avec un optimisme inébranlable ici (rtflash).

Et cerise sur le gâteau, tout l'uranium 238 sera transformé en plutonium 239 dont chaque millionième de gramme est mortel.

* A ce propos, une nouvelle étude (Dmitri Orlov) conteste avec des arguments très convaincants les hypothèses actuelles (diminution douce de la production).

06/07/12 Areva et consultations populaires en Inde.

 

Dans la région de Jaitapur, sur la côte ouest de l’Inde, les noms de l’entreprise nucléaire française AREVA et de son réacteur EPR sont désormais associés aux mots répression, expropriation et abus de pouvoir.
AREVA projette d’y construire prochainement six réacteurs nucléaires pour une puissance totale de 9900 mégawatts (MW). Son partenaire indien, la Nuclear Power Corporation of India Ltd (NPCIL), veut faire de Jaitapur « le plus grand complexe nucléaire du monde ».
Les expropriations en cours sont menées au nom d’une loi sur les acquisitions de terres datant de l’époque coloniale. Plus de 95 % des propriétaires concernés ont refusé l’indemnisation offerte par le gouvernement. Contrôlée par ce dernier, l’entreprise NPCIL envisage de déraciner les quarante mille résidents qui vivent des ressources naturelles et des produits de cet écosystème : une zone entière va être dépeuplée et cinq villages vont être évacués.

« Au cours des vingt dernières années, relève Greenpeace, Jaitapur a connu trois tremblements de terre dépassant le niveau 5 sur l’échelle de Richter ; celui de 1993, d’une intensité de 6,3, a tué neuf mille personnes. Rien de tout cela n’a été pris en compte lors du choix du site. »

Lire (mesopinions) et signer la pétition de soutien.

03/07/12 La dernière connerie en projet, un nouveau Super Phénix nommé Astrid.

 

Il n'y a plus de pognon dans les caisses de l'état mais :

Une convention du 9 septembre 2010 entre l’Etat et le CEA encadre l’enveloppe de 651.6 millions attribuée au CEA par la LFR* 2010. on y lit qu’il faudra 7 ans pour aboutir à l’avant-projet détaillé avec 3 étapes :
2010-2012 : 198.1 millions Tranche 1 dite phase 1 de l’avant projet sommaire (AVP1)
2013-2014 : 210.4 millions Tranche 2 dite phase 2 de l’avant projet sommaire (AVP2)
2015-2017 : 243.1 millions Tranche 3 dite de l’avant projet détaillé (APD).

Et comme ces montants ne suffisent pas, on y associera Bouygues (la date de signature corrélée à certaines amitiés en haut lieu à l'époque n'est que pur hasard**).

Lire (energieeelv).

Coup doublement foireux : 1) investir dans une technologie hyper dangereuse et non fiable (Super Phénix a coûté des milliers de fois l'électricité qu'il a produit, toujours en panne) en vue de réduire les déchets nucléaires dont on ne sait que faire. 2) Vers un début de privatisation du nucléaire. La leçon japonaise ne suffit donc pas.

Ce qui fait toujours moins d'investissement dans les économies d'énergies ou les énergies renouvelables pour atteindre les objectifs 2020 du Grenelle de l'environnement. CQFD.

* LFR : Loi de Finance Rectificative.

** Cette phrase est en fait un oxymore, non volontaire au départ.

29/06/12 C'est simple d'envoyer ses poubelles chez les autres.

 

Et c'est ce qui arrive aux Aborigènes d'Australie. A raison d'un million de $* la tonne de déchets hautement radioactifs, on vous en débarrasse, le gouvernement australien vient de  prendre la décision de réaliser cette poubelle mondiale.

C'est une condamnation à mort du territoire des Aborigènes, déjà réduits à la misère, Enfouir des déchets hautement radioactifs signifie simplement qu'on va créer volontairement un Fukushima-bis souterrain. L'article ci dessous (stockage de Bure) révèle que c'est déjà inenvisageable pour des déchets de moindre radioactivité.

Il y a des jours où j'aimerais être croyant, que le jugement dernier se réalise aujourd'hui, et surtout qu'on ne loupe pas ces cinglés.

Lire (touscoprod).

* Actuellement, ce million de dollar n'apparait sur nos factures d'électricité. C'est aussi reconnaître que le nucléaire est beaucoup plus cher que ce qu'on nous dit.

25/06/12 Stockage souterrain à Bure, les conclusions de Bertrand Thuillier.

 

Parce que c'est 70 fois Tchernobyl que l'on veut enfouir à Bure (Meuse), la question du danger n'est pas anodine, loin s'en faut. D'après B Thuillier, c'est dès la mise en service de l'installation que les problèmes surviendraient.

Ces problèmes proviennent des colis (c'est comme ça que sont appelés les containers) mais aussi des dégagements d'hydrogène radioactifs permanents qu'il faut ventiler avec un débit d'air de 600 m3 par seconde (chaleur + hydrogène à évacuer). Et pendant 100 000 ans, dans d'autres circonstances, on dirait "y en a qui rêvent". Ici, c'est de l'inconscience.

Et en cas d'incendie ? 2 heures pour évacuer, et quand on sait que les colis contiennent du bitume très inflammable, qu'une installation sans aucune panne électrique (donc de ventilation, pendant des milliers d'années !) Télécharger (Estrépublicain, 2 pages).

Lisez en fin d'article le véritable coût de l'installation. Le nucléaire est une folie à tous points de vue.

24/06/12 Frappe nucléaire, vers l'abandon ?

 

C'est un ancien ministre de la défense, Paul Quilès, qui lance le pavé dans la mare : l'arme nucléaire n'a plus de raison d'être car les guerres ont changé de terrain. En effet, la guerre froide est terminée depuis plus de 20 ans, et les nouvelles guerres sont larvées (comme le terrorisme) et l'arme nucléaire n'y est pas adaptée. Lire (attac).

Ca tombe bien quand on sait que la France dépense 750 € par habitant et par an (soit 50 Mds d'Euros) en dépenses militaires contre 17 € en moyenne mondiale.

Quand on vous parle de décroissance heureuse, ça commence par ne plus avoir peur de son voisin, et réciproquement. Toutes les familles de 4 personnes sont prêtes à gagner 3000 € de moins pour payer 3000 € de moins d'impôts et taxes !

22/06/12 Le point sur Fukushima, la bombe à retardement.

 

Tandis que le club des journalistes parisiens nous bombarde de gros titres sur le dernier tweet de Valérie Trierweiler (passionnant !), les mésaventures de Ségolène (navrant !), le départ de Laurence Ferrari (émouvant !) ou encore les déclarations des (ir)responsables européens sur la crise des dettes publiques, les joies et déboires de l'Euro de foot, la situation à Fukushima tourne à la catastrophe sans que cela ne mérite une ligne dans nos journaux ni même quelques secondes d'antenne.

Aujourd'hui, on se retrouve donc avec des installations nucléaires à nu, et le risque d'un désastre encore dix fois plus grand si un nouveau tremblement de terre devait se produire. Ce scénario est malheureusement probable dans cette région à forte activité sismique.
Nous sommes donc aujourd'hui à la merci de la nature. Le gouvernement japonais le sait, et prépare actuellement des plans pour l'évacuation totale de l'agglomération de Tokyo, un exode aux conséquences humanitaires apocalyptiques qui concernerait 40 millions de personnes ! En fait, d'immenses territoires aujourd'hui densément peuplés dans l'hémisphère nord deviendraient inhabitables, pour des siècles voire des millénaires.

Lire (JM Dupuis).

22/06/12 Comment la Grande Bretagne redevint pro nucléaire.

 

Le réacteur français EPR ne doit pas être aussi mauvais que certains veulent bien le dire puisqu'on nous apprend que "les britanniques" veulent en acheter et construire 4 exemplaires.

La réalité est bien différente : British energy (l'EDF local) ne voulait PAS acheter d'EPR. Alors EDF s'est tout simplement offert British energy (cf http://rfi.my/KviCiq ) et, miracle, maintenant « les britanniques » veulent acheter des EPR.

C'est donc la France qui vend des EPR à la France. Du coup, au Pôle nucléaire de Bourgogne, en Saône-et-Loire, on se réjouit de ce « succès commercial » qui pourrait préserver des emplois (en sursis depuis Fukushima).

Pour la petite histoire, EDF a payé British energy en 2008 à un prix fou, plus de 15 milliards d'euros, juste avant le déclenchement de la crise mondiale : quelques mois plus tard, cela aurait coûté 4 ou 5 fois moins. Au passage, nous (les français) sommes devenus propriétaires de très vieilles centrales nucléaires britanniques souvent en panne. Mais, pour les remplacer, nous pouvons désormais nous vendre nos propres réacteurs... (S Lhomme).

19/06/12 En Inde, expulsions pour construire 6 EPR.

 

Mercredi 13 juin 2012, des hommes et des femmes indiens ont été arrêtés alors qu’ils tentaient pacifiquement de récupérer les terres dont ils ont été injustement privés pour le projet de centrale nucléaire de Jaitapur. ...

L'EPR est combattu à Flamanville, en France. Sa construction connait de lourds dépassements de délai et de budget, en France comme en Finlande, et les agences de sécurité européennes ont soulevé de sérieuses objections quant à sa conception. Même la Commission de Régulation Nucléaire des Etats-Unis (NRC) a retardé la certification de sécurité de l'EPR.

Dans ces circonstances, la construction de 6 réacteurs EPR à Jaitapur équivaudrait à une expérience inhumaine, utilisant les populations les plus pauvres de l'Inde comme des cobayes.
L’actionnariat d’Areva étant composé à presque 90% d’agences de l’Etat Français, nous, citoyens européens, tenons à dénoncer publiquement l’attitude d’Areva. Nous refusons que les intérêts de cette société soient placés avant les droits fondamentaux et inaliénables du peuple indien. Et nous rappelons que le droit de propriété, le droit de manifester et le droit de se rassembler sont des droits fondamentaux et basiques de toute démocratie digne de ce nom.

Lire et signer la pétition (cyberacteurs).

11/06/12 Le centre d'enfouissement de Bure (pour cacher la misère).

 

Au moment où l’ANDRA organise une suite de réunions dont l’ambition est de faire accepter la nécessité d’enfouir les déchets HA et MA-VL à 500 m dans le sous-sol de BURE, il est primordial d’organiser une conférence de très haut niveau pour expliquer les risques à court terme du projet CIGéO, Centre Industriel de stockage géologique.


Communiqué : Projet CIGéo de BURE, ou bien les membres de la CNE sont incompétents, ou bien ils sont payés par l’ANDRA pour cacher la vérité.
A l’issue de l’Assemblée générale du CLIS de BURE du 13 mars dernier, nous avons adressé une série de 15 questions à la CNE, la Commission Nationale d'Evaluation des recherches et études relatives à la gestion des matières et des déchets radioactifs.

Lire (villesurterre).
Après de multiples échanges la CNE a confirmé qu’elle répondrait. Mais impossible d’avoir une date. Nous nous sommes alors permis de fixer un ultimatum. (date antérieure au 13 juin, jour de la Conférence de Bertrand Thuillier à Ligny-en-Barrois,
sur les considérables risques à court terme du projet CIGéo : Lire
Mais qui sont les membres de la CNE ? Lire (cne).
A la lecture du curriculum de ces messieurs, on a du mal à imaginer qu’ils soient incompétents. Mais on peut avoir des doutes sur leur indépendance vis à vis de l’industrie nucléaire, donc de celle de la gestion des déchets. Ces déchets sont le talon d’Achille du nucléaire. Il faut s’en débarrasser à tout prix. A tout prix, c’est le cas de le dire : 35 milliards d’euros !
C’est un investissement de l’ordre de 350 millions d’euros par an, comme le rappelait le député de la Meuse, Bertrand PANCHER durant sa campagne. Et c’est vrai :
c’est 1 million d‘euros par jour pendant un siècle !
Intéressons nous donc à huit d’entre eux :
1 - Frank Deconinck : Président du Centre d'études nucléaires de Belgique (CEN-Mol), il est Docteur en sciences physiques de la Vrije Universiteit Brussel (VUB). Il est expert auprès de l'AIEA, organisme bien connu pour sa neutralité vis à vis de l’industrie nucléaire !
Il est vice-président du Conseil de Belgonucléaire depuis 1996. Une entreprise qui fabrique du combustible nucléaire !
2 - Hubert Doubre : Docteur d'État en physique nucléaire expérimentale, agrégé en sciences physiques. Il a été Directeur du Programme interdisciplinaire du CNRS sur l'aval du cycle électronucléaire (PACEN), et président du Conseil scientifique de l'IN2P3, dont les missions sont de développer l’énergie nucléaire dans le monde et définir une méthodologie de gestion réversible des déchets actuels et futurs adaptée aux besoins de la France... On voit l’indépendance !
3 - Maurice Laurent : diplômé de l’IEP de Paris. Il est responsable de l’OPECST
, l’Office Parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. L’OPECST où sévissent les députés et sénateurs promoteurs de l’énergie nucléaire, comme les BIRRAUX, BATAILLE et SIDO, les mousquetaires du Nucléaire comme les nomme la sénatrice Marie-Christine BLANDIN :

 Voir (dailymotion).
4 - Maurice Leroy : Docteur d'Etat en Sciences physiques, il a été directeur scientifique pour la chimie auprès du Haut-commissaire à l’énergie atomique. Etre directeur au CEA donne effectivement le niveau d’indépendance requis.
5 - Claes Thegerström : Président Directeur Général de SKB (Swedish Nuclear Fuel and Waste Management Company). Il a rejoint la division de la Protection et de la gestion des déchets radioactifs de l'OCDE/AEN. C’est l’organisme le plus pro-nucléaire et le plus pro-enfouissement qui existe.
Il est directeur de la division du stockage profond de SKB, puis vice-président exécutif de SKB, avant d'en devenir le PDG. SKB est l'organisme suédois dédié à tous les aspects concernant le combustible usé et la gestion des déchets radioactifs ; il englobe la R&D et les installations industrielles (le projet de futur centre de stockage profond de Forksmark, le stockage souterrain de déchets technologiques à vie courte (SFR) de Forksmark, le laboratoire souterrain granitique d'Aspö, le laboratoire des conteneurs d'Oskarshamm, et le Centre d'entreposage du combustible usé (CLAB) d'Oskarhamm).
Comment voulez-vous que ce monsieur puisse critiquer le projet CIGéo, au point d’empêcher sa création ?
6 - Jacques Percebois : Jacques Percebois est diplômé de l’Institut d’Études Politiques, docteur d’État es sciences économiques. Il enseigne également à l’École des Mines de Paris (Mastère OSE) et à l’IFP. Ecole des Mines. Tout est dit !
7 - Pierre Bérest : ingénieur général des mines, diplômé de l’École Polytechnique, docteur ingénieur de l’École des Mines de Paris. Ecole des Mines. Tout est dit !
8 - Emmanuel Ledoux : Ingénieur civil des mines, docteur-ingénieur en sciences de l'eau (EMP-Université Paris VI), Emmanuel Ledoux effectue toute sa carrière dans l'enseignement supérieur et la recherche à l'Ecole des Mines de Paris. Ecole des Mines. Tout est dit !
L’Ecole des Mines (on vous dit tout) :
Oui, l’Ecole des Mines est reconnue comme une institution. L'Ecole des Mines est un état dans l'état.
Elle forme chaque année une promotion de pro-nucléaires, que l’on retrouve à tous les postes clé de l’industrie nucléaire.
Ils sont formés à la promotion de la production nucléaire, donc à la production des déchets.
Ils sont certainement embarrassés quand on leur pose des questions auxquelles ils ne peuvent répondre.
Le bénévolat ? Les membres de la CNE exercent leurs fonctions bénévolement et ne peuvent, directement ou indirectement, exercer de fonctions ou recevoir des honoraires des organismes évalués.
Parmi les comités Théodule, la CNE fait partie des plus gros budgets.
On a l'habitude d'appeler "comités Théodule" ces commissions et instances consultatives ou délibératives, placées sous la tutelle des ministres ou de la Banque de France, et dont le rôle est parfois aussi obscure que le nom.
Un budget de 870 000 euros !  C’est le journaliste Pascal BAUDOIN de l’Est-Républicain qui a “déniché” le budget de 870 000 euros de la CNE, et qui l’a relaté dans cet article :
La Commission nationale d'évaluation des recherches et études relatives à la gestion des matières et des déchets radioactifs, ou CNE2, est placée directement auprès du ministère de l'Ecologie, du développement durable, des transports et du logement. En 2010, ce comité a déclaré 870 000 euros de coût de fonctionnement.

La CNE2 est chargée d'évaluer chaque année l'état d'avancement des recherches et études relatives à la gestion des matières et des déchets radioactifs. Un rapport annuel est rédigé et celui-ci est ensuite transmis au Parlement. Concrètement, la CNE2 effectue notamment des visites techniques sur des sites industriels ou dans d'autres structures concernées par son champ d'action.

C’est quand même la septième commission la plus coûteuse en France…
Pour seulement 14 réunions par an. Pour des bénévoles.
Bref, que font-ils avec 870.000 € ? Des voyages d’études ? Des plateaux repas chics ?
Dorment-ils dans des SOFITEL ou des CARLTON avec full-service ?
La CNE ne répond pas à nos questions.

Le 13 juin 2012 - 20 h 30
à LIGNY-EN-BARROIS, Salle Jean BARBIER, Bertrand THUILLIER expliquera pourquoi.
Vidéotransmission en direct via internet sur le site d’Europe Ecologie – les Verts :
http://eelv.fr/
(reçu le 10/06 de M Gueritte).

21/05/12 A Fukushima, le silence pour éviter le mensonge.

 

Pas aux infos :

- Des militaires et sénateurs américains font le point sur la situation à Fukushima. Ils admettent que la situation est grave et ne s'améliore pas vraiment : le 12 Mai, Tepco avoue avoir relâché de l'eau fortement contaminée dans l'océan. Pire, tous les ingrédients pour que la situation empire sont présents.

- Les commerçants mentent sur l'origine de leurs légumes. Pas de sanctions.

- Les autorités relèvent petit à petit les seuils de radioactivité admissible (air, eau, aliments). Lire (agoravox, avec liens vers vidéos).

Aux infos :

- Toshiba vante la sécurité de ses futurs réacteurs. Lire (goodplanet).

02/05/12 Fukushima, un scandale quotidien. (dernières news).

 

Chaque jour, ou presque, apporte son lot d'incompétences, de difficultés, de dissimulations ou de témoignages catastrophés, voici les derniers :

Des risques d'effondrement de la piscine de refroidissement aux projets de rejet de ses eaux directement dans l'océan Pacifique, d'incinérer des débris radioactifs aux 4 coins du pays (pour diluer la radioactivité ambiante, mortelle), il ne manquait que la vente de bois radioactif pour les fours à pizza !

- Pour pallier un affaissement de la structure, TEPCO prévoit donc de pomper l’eau de la piscine afin de la rejeter… dans l’océan. La récupération des barres de combustible est prévue par l’entreprise pour 2013. La sécurisation de la structure quant à elle n’est pas prévue par TEPCO avant 2025 !

- Les débris radioactifs, au lieu d’être traités dans la zone interdite, circonscrite dans un rayon de 20 kilomètres autour des réacteurs, sont envoyés aux quatre coins du pays pour être incinérés. Même si des filtres capturent une partie des particules de fumée radioactive, on se doute bien que celle-ci contamine tout le pays.

- A Okinawa (ile japonaise à 1500 km de Tokyo) on a relevé une contamination. Des gens sont tombés malades, et ce n’est qu’après deux mois d’enquête que le pot aux roses a été découvert : une pizzeria du coin a continué d’acheter du bois pour son four à pizza à son fournisseur basé dans le Tohoku, précisément la région dans laquelle se trouve la préfecture de Fukushima. Le bois qui cuisait les pizzas était contaminé à hauteur de plus de 9000 becquerels par kilos ! Lire (reflets).

- On a cessé de décontaminer les écoles après avoir usé de méthodes au rabais et les élèves sont toujours là. Lire (fukushimadiary).

- And last but not least, des échantillons de terre prélevés dans des parcs de Tokyo  révèlent que le sol de la ville serait classé "déchet radioactif" aux USA. Lire + vidéo (vimeo, 4 mn en anglais).

Concluez vous même sur l'étendue du désastre. Il est bien entendu que tout ceci n'est pas relayé dans la presse et les médias grand public ! Alors, chers lecteurs, faites-le, envoyez cet article à vos amis et connaissances, c'est votre travail de fourmi qui fera changer notre pays.

28/04/12 Du point de vue de la santé mentale ...

 

... la solution la plus satisfaisante pour l’avenir des utilisations pacifiques de l’énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s’accommoder de l’ignorance et de l’incertitude… Rapport de l’OMS de 1955.

En langage cru et clair de 2012, on dirait : "Il faut être vraiment con pour croire au nucléaire".

Déjà à l'époque, toute l'étendue des mensonges nécessaires pour faire accepter le nucléaire avait été comprise par les autorités. Les pro-nucléaires comme les anti, mais internet n'existait pas, pour le malheur de ces derniers.

Ou encore, à propos des seuils de contamination : "ce n'est pas une norme sanitaire mais une norme socio économique, le prix à payer pour avoir de l'énergie nucléaire" (A Thébaud Mary, Inserm).

Une fois ce point de vue adopté, l'étude des accidents et incidents nucléaires prend une autre tournure que nous présente le site Owni (Lire).

En particulier les expositions à des faibles doses : il a longtemps été postulé que l’incorporation de 100 becquerels en un jour revenait à incorporer 1 becquerel pendant 100 jours. Cela est tout à fait exact mais faux en biologie.

Ce problème ne concerne pas que le nucléaire (produits chimiques, ...), c'est un sujet de nombreuses études en cours car le point de vue est nouveau. Nous vous tiendrons au courant le plus vite possible.

27/04/12 Les marchands de mort, surnom des français au Japon.

 

Shi no shônin, marchands de mort au Japon, c'est notre surnom grâce à Areva le seul producteur de Mox*, le plutonium n'existant pas avant sa fabrication dans les centrales nucléaires. 50 microgrammes de plutonium suffisent à tuer une personne en quelques jours, 1 microgramme pour "bénéficier" d'un cancer (1 kg de Pu peut provoquer un million de cancers). Il y en a plusieurs centaines de kilos en fusion non contrôlée dans le réacteur n° 3.

Si nous continuons notre fuite en avant nucléaire, nous aurons bientôt une catastrophe nucléaire à célébrer chaque mois de l'année. Les bougies de l'ironie seront-elles assez nombreuses pour le gâteau de l'infamie? Voici un résumé de la situation : Lire (mediapart).

 

* Mox : acronyme pour Mélange d'OXyde de plutonium (7%) et d'OXyde d'uranium appauvri (93%).

17/04/12 Le nucléaire, un état dans l'état.

 

Greenpeace publie Facenuke un outil en ligne interactif qui propose une cartographie des femmes, des hommes et des organisations, qui font la politique énergétique de la France. Facenuke montre comment sont liés les dirigeants d'Areva, du CEA, d' EDF, du corps des Mines, de l'UMP, ou du PS, ou encore ceux de Sauvons le climat ou de la Sfen, les grands patrons, les femmes et hommes de l’ombre. Facenuke montre les passerelles entre politique et industrie, les chercheurs, etc. Cliquez sur la photo pour visiter Facenuke.

Pour constituer cette carte, Greenpeace s’est inspiré de l’initiative d’Alternatives économiques qui avait montré en 2010 que 39 des 40 entreprises du CAC 40 ont au moins un administrateur en commun les unes avec les autres et que certains administrateurs siègent même dans six conseils à la fois. Alternatives économiques avait "dénoncé la consanguinité du capitalisme français" en le représentant graphiquement. Lire (dd).

14/04/12 Subventionner le nucléaire, c'est dans l'air.

 

Ce n'est pas un poisson d'avril, la France, la Grande-Bretagne, la Pologne et la République tchèque veulent qu'à l'avenir, les centrales nucléaires soient classées comme des technologies ne provoquant pas d'émissions de gaz à effet de serre, au même titre que l'éolien et le solaire. Le comble est que ça peut déboucher sur des subventions européennes. Lire (lemonde).

Premièrement, c'est oublier la production d'uranium dont le bilan est loin d'être nul : ce qui équivaut au 1/3 d'une centrale gaz. Lire (ninucleairenieffetdeserre).

Deuxièmement, c'est oublier le retraitement et le stockage des combustibles.

Troisièmement, les 2/3 de l'énergie produite réchauffe directement l'atmosphère : vous savez, les grandes tours à côté des centrales. Ou l'eau des rivières, ce qui revient au même. D'accord, c'est négligeable (0,03W/m2 si on reporte sur la surface de la Terre) en rapport au réchauffement climatique global mais ça s'ajoute (soit environ 1% supplémentaire, mais beaucoup plus localement).

Quel mascarade pitoyable.

13/04/12 Sous les jupes d'Areva.

 

A l'occasion de la parution de son livre "La femme qui résiste" (Plon), Anne Lauvergeon  (ancienne PDG d'Areva) dévoile dans une interview à L'Express certaines conversations privées avec le président de la république. Henri Proglio, Alexandre de Juniac en font notamment les frais. Savoureux.

En fait, le livre est presque plus sur la politique de ces dernières années que sur la politique nucléaire, nous vous envoyons donc vers l'article de la Tribune.

08/04/12 Le point sur l'incident/accident de Penly.

 

Jeudi 5 avril, deux départs de feu ont eu lieu sur une pompe du circuit primaire du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime). Le Réseau Sortir du Nucléaire revient sur les affirmations d’EDF et de l’ASN qui visent une fois de plus à dissimuler aux Français les défauts de sûreté récurrents du parc nucléaire hexagonal.

- Les données actuelles ne permettent pas de savoir si c’est le déséquilibre de la puissance du cœur, la baisse de pression suite à la fuite du circuit primaire ou encore l’incendie qui sont à l’origine de l’arrêt automatique du réacteur.

- Le risque incendie est un risque grave pour la sûreté nucléaire et ce risque n’est pas traité correctement, cf les effectifs et les budgets de lutte contre le feu dans les centrales et les scandales révélés par le Réseau « Sortir du nucléaire » il y a quelques années. Cela remet aussi en cause la capacité d’EDF à assurer la sûreté de ses installations et la crédibilité de son discours post Fukushima.

- Les pompiers et les personnels de secours sont intervenus dans une atmosphère radioactive et probablement contaminée par l’incendie : des données sur cet aspect doivent être fournies d’urgence par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

- Comme toujours en matière de nucléaire, pour avoir une idée de ce que représente le terme anodin de « pompe » il suffit de savoir qu'elle pèse 109 Tonnes, mesure plus de 8 m et consomme 6000 kW. Lire (sortirdunucléaire)

 

31/03/12 Les 18 méthodes pour effacer Fukushima de l'actualité.

 

1) Effacer les données
2) Etre frappé d’amnésie
3) Ne pas communiquer les informations sensibles
4) Une fois les cœurs fondus, ne jamais utiliser le mot « corium » et ne jamais parler de reprise de criticité.
5) Surtout, ne pas diffuser les images des explosions !
6) Nier une explosion si elle n’est pas visible
7) Faire des tours de magie pour démontrer l’innocuité de la radioactivité
8) Diffuser des cartes truquées
9) Ne jamais parler de plutonium
10) Modifier les seuils légaux
11) Eparpiller les déchets radioactifs dans tout le pays
12) Ne jamais utiliser le terme de catastrophe
13) Diffuser des articles affirmant que l’accident n’a fait aucun mort.
14) Si par malheur il y a des morts, ne jamais dire que les personnes sont mortes à cause de la radioactivité.
15) Organiser la vie des territoires contaminés comme si rien ne s’était passé pour faire croire à la population que tout est normal.
16) Effacer des moteurs de recherche les liens directs vers des articles trop sensibles
17) Et surtout, il faut à la fois minimiser et positiver ! C’est excellent pour le moral, et ça permet de ne pas à avoir à expliquer l’inexplicable.
18) Pour finir, une bonne couche de désinformation et le tour est joué !

Lire (fukushimaoverblog), pour connaître en détail les trouvailles du négationnisme.


Remarque 1: oui, nous utilisons le mot négationnisme. En France, quelqu'un qui nie ce qui s'est passé à Auschwitz (génocide des juifs) est passible de poursuites. A propos de nucléaire (civil ou militaire), c'est officieusement encouragé. Et à l'échelle mondiale.

Remarque 2 : les méthodes employées sont les mêmes que la propagande et la censure  pendant une guerre. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizarre.

21/03/12 80% de Japonais souhaitent sortir du nucléaire.

 

Un sondage publié dimanche dans le Tokyo Shimbun  révèle donc que quatre Japonais sur cinq souhaitent une sortie progressive du nucléaire dans le pays. Un résultat qui ne surprend pas dans un pays qui supporte encore quotidiennement les conséquences de la catastrophe nucléaire.

Parallèlement, 16% de la population souhaitent le maintien du nucléaire dans le pays, et 53% jugent le recours au nucléaire nécessaire quand la demande en électricité le justifie. Les centrales nucléaires serviraient alors de complément en cas de pic de consommation.

Pour l'heure le Japon apprend concrètement à vivre sans le nucléaire puisque seuls deux réacteurs sont toujours en service  sur les 54 que comptent le pays. Les autres sont à l'arrêt, soit pour maintenance, soit dans l'attente de nouvelles règles de sécurité.

Lire (enviro2b).

Dire qu'il faut avoir vécu une catastrophe pour ne pas vouloir qu'elle se reproduise. Mais le Japon est loin et les catastrophes se produisent toujours loin, la France n'est donc pas concernée  par ce que pensent les japonais !

20/03/12 Bure : les failles du dossier.

 

En 1997, l’ANDRA avait gommé les failles des cartes du BRGM [Bureau de recherches géologiques et minières, NDLR] transmises au cours de l’enquête publique. Pour les remettre à d’autres endroits sur les cartes…

Plein d'infos sur ce dossier calamiteux sur owni.

**Fukushima, infos permanentes**
Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens.

Seuls les actes nous engagent. Nous ne sommes donc pas engagés par nos idées, ou par nos sentiments, mais par nos conduites effectives.

Parler sérieusement d'écologie aujourd'hui est aussi difficile que

- parler d'une Terre tournant autour du soleil à un pape du 17ème siècle.

- faire voler un plus lourd que l'air à un savant du 19ème siècle.

- parler de foudre en boule à un physicien du 20ème siècle.

Fukushima, l'homme qui pointe nos égoïsmes (10/09/11).

Sans leur sacrifice il aurait fallu évacuer 30 millions de personnes.  

Ecogine, le nouveau moteur de recherche

Une croissance durable est possible et nécessaire (Les Echos) article +++

 
 

67% des Français n'ont plus confiance dans la politique

 

Appel pour le désarmement nucléaire.

Les écologistes sont contre le nucléaire, surtout le nucléaire militaire. Comment demander à un pays de ne pas chercher à fabriquer la bombe quand on en possède soi même ? Demandons une désescalade progressive et mondiale.

 
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