18/12/13
Coexistence difficile entre économie néo-classique et
économie écologique, (à télécharger).
Même dans les partis
politiques écolos, la doctrine économique dominante est keynésienne
ou quasi marxiste* (selon les partis). C'est à dire non écologiste,
ce qui est un comble !!!
En dehors des courants
altermondialistes et socialistes, l’ « économie écologique » (EE)
s’affirme aujourd’hui comme une des principales théories
alternatives à l’économie néoclassique hégémonique au sein des
universités, des organisations internationaleset dans la conduite
pratique des affaires économiques (mondialisation). Nous proposons
dans cet essai de présenter ce courant, encore relativement mal
connu en France, en tentant d’effectuer une synthèse de ses
principales contributions tout en discutant son rapport complexe aux
autres théories économiques. L’EE partage en particulier avec
l’économie orthodoxe néoclassique maints outils conceptuels mais
promeut une approche interdisciplinaire au service d’une économie de
marché rénovée, écologique et solidaire.
* La justification est
que Marx était un admirateur de Darwin (il ne se sont jamais
rencontrés). Marx se serait rendu compte que l'écologie est un
concept beaucoup plus riche que la lutte des classes, l'écologie
privilégiant presque toujours les solutions d'adaptation et
d'équilibres, économes en énergie, alors que la lutte de classe est
basée sur l'affrontement social, gaspillage immense d'énergie. La
lutte de classe est un principe appliqué aussi bien à droite qu'à
gauche et dont les limites se dévoilent chaque jour un peu plus en
ce début de 21ème siècle. |
30/11/13
L'AFL (Agence France Locale) : pour financer les
collectivités locales.
Jacques Pélissard
(Président de l'AMF -Association des maires de France-) a rappelé
jeudi dernier, lors du débat consacré aux finances locales, les
grands principes de cette agence qui ne prêtera qu’à ses adhérents
pour leur permettre rapidement de diversifier leurs sources
d’emprunts, avec des taux plus intéressants que dans les banques
privées classiques.
« D’abord, nous ne ferons pas d’emprunts structurés ; ensuite,
chaque collectivité membre sera traitée de manière identique, à
niveau de risque identique. L’Agence sera vigilante sur la solidité
financière des collectivités car nous appliquerons la solidarité
entre les adhérents ; enfin elle ne financera pas plus de la moitié
du besoin de financement des collectivités » afin de maintenir
une « saine concurrence » avec les acteurs traditionnels du
financement des investissements locaux : banques privées, Caisse des
dépôts, a expliqué Jacques Pélissard.
Selon le président de l’AMF, la création de l’AFL, le 22 octobre
dernier, « démontre l’esprit de responsabilité et de
décentralisation aboutie qui anime les collectivités. Nous ne
demandons pas la garantie de l’Etat ».
Outre les onze collectivités fondatrices (lire Maire info
du 23 octobre), une cinquantaine s’apprêtent à adhérer à l’AFL d’ici
la fin de l’année, dont la plus petite compte 800 habitants, a-t-on
appris lors du point info du Congrès consacré à l’Agence.
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20/11/13
Le traité de libre échange USA-Europe : but,
réclamer de lourds dédommagements aux Etats en cas de pertes de
bénéfices pour cause de politiques nationales de santé, de
protection de l'environnement et de régulation de la finance.
La tentative de
contrecarrer tout ce qui peut faire obstacle au commerce et aux
profits remonte à presque 20 ans. Entre 1995 et 1997, le projet AMI
d'accord multilatéral sur l'investissement négocié par 29 Etats
membres de l'OCDE, réclamait déjà de fortes compensations aux Etats
pour cause de droit du travail trop contraignant ou de normes
environnementales jugées abusives. Ce projet divulgué in extremis
fut heureusement abandonné. Mais les multinationales reviennent à la
charge avec le traité APT qui reprend les mêmes extravagantes
exigences en y ajoutant notamment l'interdiction de tout contrôle
des données personnelles par les Etats. Cette dernière demande est
issue de la coalition du commerce numérique (Digital Trade
Coalition) et rappelle que la protection de la confidentialité des
Etats et des citoyens n'est plus qu'un voeu pieux et peu respecté.
Rappelons par exemple, l'écoute massive et systématique des
conversations téléphoniques en France par la NSA, soit 70 millions
sur le seul mois de décembre 2012 en France. A ce jour, dans le
cadre de l'OMC, les procédures en cours dans les affaires d'intérêt
général comme les brevets médicaux, la lutte anti-pollution ou les
lois sur les climats et les énergies fossiles portent sur des
demandes de dédommagement de 14 milliards de dollars. En vertu de
plusieurs accords commerciaux signés par Washington,
400 millions de dollars ont effectivement quitté la poche des
contribuables pour passer dans celles des multinationales.
Exemple de cette curieuse
conception du droit inaliénable des multinationales, Philip Morris a
assigné l'Uruguay et l'Australie devant un tribunal spécial pour
cause de législation anti-tabac trop sévère. Des sociétés
européennes ont engagé des poursuites contre l'augmentation du
salaire minimum en Egypte ou contre la limitation des émissions
toxiques au Pérou... |
18/11/13
Naissance d’un monde dédollarisé ? La Chine
avance ses pions.
Les économies asiatiques
ont été patientes devant l'arrogance du dollar américain. Il semble
que le "too big too fail" (trop gros pour chuter) va être mis à dure
épreuve, gare aux dégâts (pour les étatsuniens) :
Tout est là, dans un
article de Xinhua, sorti directement de la bouche du dragon.
Et nous ne sommes qu’en 2013. Attachez vos ceintures ! Et cela
s’applique spécialement pour les élites de Washington. Cette
chevauchée va être mouvementée.
Au lieu d’honorer ses
obligations en tant puissance dominante responsable, Washington, qui
ne se préoccupe que de ses intérêts, a abusé de son statut de
superpuissance et introduit encore plus de chaos dans le monde en
déplaçant les risques financiers vers l’étranger, en incitant les
tensions régionales au beau milieu de disputes territoriales, et en
livrant des guerres injustifiées à la faveur de mensonges invétérés.
La solution pour Pékin
est de « désaméricaniser » les rapports géopolitiques actuels - à
commencer par hausser le ton au Fonds Monétaire International et à
la Banque Mondiale pour les économies émergentes et le monde en voie
de développement, en conduisant à une « nouvelle devise de réserve
internationale qui sera créée pour remplacer le dollar dominant ».
Lire
(legransoir, traduction d'un article d'Asia Times) |
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02/11/13
Le montage de l'Ecotaxe, une affaire d'Etat ? Il
semblerait que le copinage entre financiers, Etat et grandes
entreprises ait joué. (+++)
Nous vous proposons au
téléchargement un document qui retrace le montage financier de
l'écotaxe poids lourds, avec tous les passe-droits, entorses aux
règles, coups tordus et coups de théâtre, copinages et pressions qui
ont eu lieu depuis le lancement de l'idée. Nous sommes à cent lieues
de l'écologie mais très proche de la consanguinité des milieux
financiers, politiques, affairistes et économiques. Résultat : ces
gens dénaturent -c'est bien le mot en écologie- tout ce qu'ils touchent. (source : Médiapart)
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27/10/13
Prélever 10 % sur vos économies, dernière
invention du FMI. Après que les banques aient joué au
casino avec l'argent des états et des particuliers, la planche à
billets ne suffit plus.
Michel Rocard (ancien 1er
ministre) disait il y a peu : "Jusqu'en 1974 la banque de France
prêtait à l'État sans intérêts. Depuis, ce dernier doit emprunter
sur les marchés à (environ) 4%. Le déficit de la France est
aujourd'hui de 91 % du PIB, dans le 1er cas, il aurait été de 17 %".
Les banques ont donc
placé les États (en fait, les populations) en coupe réglée et ça ne
suffit pas, leur argent est parti en spéculation, elles créent donc
de la fausse monnaie (le QE : quantative easing, autrement dit de la
monnaie à partir de rien). Ça ne suffit toujours pas, le FMI
préconise donc de prélever 10% de l'argent des épargnants.
2 cas se présentent :
- Ces économies sont le
fruit de votre sens de la bonne gestion des revenus de votre
travail, vous les avez placés prudemment et vous n'avez pas dépensé
inutilement. Les 10% sont du vol manifeste.
- Ces économies
proviennent des bénéfices de placements car vous êtes rentier. Si
ceux si les placements ont été juteux, ils n'étaient donc pas tout à
fait équitables. Qu'un voleur dépouille un profiteur, ce n'est pas
notre affaire : écologiquement parlant, cet argent ne servait pas au
bon fonctionnement de la société.
La plupart du temps, la
réalité est entre les 2. Prévision : les futurs protestataires
prendrons toujours toujours en exemple les gens du 1er cas, surtout
s'ils sont dans le second.
De toute façon, ce
prélèvement ne résoudra rien puisqu'il faut (aux USA) investir 6 $
pour en gagner 1, c'est un trou sans fond.
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26/10/13
Pauvreté et idées fausses.
La France n'a pas le courage d'étudier la question, c'est ATD
Quart Monde du Québec qui s'y colle.
- Avez vous entendu dire
qu’il y a peu d’inégalités sociales au Québec ? Voici quelques
chiffres qui vous ferons sans doute découvrir que la réalité est
bien loin de cette idée répandue.
Lire la suite... »
-
On entend souvent que les pauvres coûtent cher à la pauvreté. Mais
les études montrent que maintenir des personnes dans la pauvreté
coûte bien plus cher que de s’attaquer vraiment au problème…Lire
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- On est
tanné d’entendre que les BS (bénéficiaires sociaux, ndlr) ne veulent
pas travailler. La réalité est bien plus complexe que cela. Voici
quelques chiffres pour démonter le mythe de la fainéantise des
personnes qui vivent dans la pauvreté…Lire
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- La
fraude à l’aide sociale, qu’en est-il vraiment ? Quand on regarde
les chiffres, on s’aperçoit que ce n’est pas là qu’il faut chercher
les vrais fraudeurs… Lire
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Nul doute qu'en France les idées fausses sont du même ordre. |
13/10/13
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