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Hourra ! Une croissance de 0,6 % au 2ème trimestre.

 

(Oui mais 2,2 % en Allemagne), de plus les économistes parlent de reconstitution de stocks (donc pas de ventes), sinon la croissance aurait été de 0 %, dixit Nicolas Bouzou, économiste, pas de reprise de l'économie car elle n'est pas possible : les emplois industriels continuent de disparaître et le monde rural de se concentrer (autres pertes d'emplois).

Voici donc un constat peu flatteur, un pays ne peut vivre uniquement  de services : transports, administration, aides à la personne, éducation et santé, commerce et finance. Ce système peut survivre tant que l'énergie n'est pas payée à son prix réel, qui devrait être très cher pour les énergies non renouvelables : produire loin pour consommer ici impose des transports bon marché (quitte à polluer et épuiser les ressources), sans oublier les travailleurs du tiers monde qu'on maintient aux limites de la misère.

Point de vue écologiste : un système (notre pays, exemple pris au hasard) cherche naturellement un équilibre, il est donc simple d'imaginer quels équilibres se constituent : au minimum viable et ce quels que soient les efforts et les discours de l'ultralibéralisme économique. Ce minimum étant fonction des activités économiques de base, industrie et agriculture qui créent la richesse matérielle. Le Japon est un bon exemple : n'ayant pas de ressources, il a cru pouvoir compenser avec la recherche hi tech mais l'échéance n'a été repoussée que de quelques années et depuis 20 ans, ce pays est dans le marasme sans solution de rechange. Qu'on le veuille ou non, un pays est un écosystème et toutes les lois (?) de l'économie ne pourront rien (à moyen et long terme) si elles refusent de tenir compte de ce fait.

Voici ce à quoi mène une mondialisation sur des critères financiers, une véritable mondialisation permettrait une exploitation optimale (attention : pas maximale) des ressources sur place, avec l'export-import pour gommer les trop grosses différences.

Le problème se pose donc ainsi :

- soit on continue à laisser faire avec le critère de base "gagner toujours plus d'argent" et qui fonctionne au jour le jour. Tout au plus 3 à 5 ans, le temps d'amortir les investissements. Un système créé par quelques uns et pour leur unique profit (système anti écologique et anti démocratique)

- soit une volonté politico économique qui anticipe l'avenir et tient compte des particularités du territoire, des énergies réelles utilisées, de leur prix réel en fonction de leur rareté ou de leur caractère renouvelable. Le tout adossé à une politique de recherche vers un développement durable (système écologique et plus démocratique).

En bref : une économie au service de la société et de la préservation de la planète, et non l'inverse (destruction de la planète pour le confort de quelques uns).

Nota : sur le long terme, les énergies renouvelables se révèlent les moins chères, n'oublions pas que dans le prix du pétrole on ne fait pas entrer le coût des morts et blessés sur les routes, le coût des morts par pollution de l'air et l'environnement (estimé à 2 ou 3 fois les victimes de la route), le coût des marées noires, etc.